4e division d'infanterie (Empire allemand)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 3 février 2022 à 21:50 et modifiée en dernier par Pelanch3 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

4e division d'infanterie
Création 5 septembre 1818
Dissolution mai 1919
Pays Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Type Division d'infanterie
Garnison Torgau (1818 - 1820)
Stargard Szczeciński (1820 - 1852)
Bromberg (1852 - 1919)[1]
Guerres Guerre austro-prussienne
Guerre franco-allemande de 1870
Première Guerre mondiale
Batailles Guerre austro-prussienne
Bataille de Sadowa
Guerre franco-allemande de 1870
Bataille de Saint-Privat
Siège de Metz
Siège de Paris
Première Guerre mondiale
1914 - Bataille de Mons
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille de l'Ourcq)
1914 - Bataille de l'Aisne
1914 - bataille d'Ypres
1914 - Bataille de Łódź
1915 - Bataille de Zwinin
1915 - Bataille de Champagne
1916 - Bataille de Verdun
1917 - Bataille du Chemin des Dames
1918 - Opération Michaël
1918 - Bataille de la Lys

La 4e division d'infanterie est une unité de l'armée allemande qui participe aux guerres des duchés et austro-prussienne. Plus tard elle combat lors de la guerre franco-allemande de 1870, puis lors de la Première Guerre mondiale. Au déclenchement du conflit, elle forme avec la 3e division d'infanterie le 2e corps d'armée (de) rattaché à la Ire armée allemande. La 4e division d'infanterie entre en Belgique, puis poursuit les troupes alliées à travers le nord de la France. En septembre, elle est combat lors de la bataille de la Marne, puis sur l'Aisne et dans les Flandres. À la fin de 1914, la division est transférée sur le front de l'est où elle demeure jusqu'en , date de son retour sur le front de l'ouest de son engagement dans la bataille de Champagne. La division passe l'année 1916 à combattre à Verdun. En 1917, elle est engagée dans la bataille du Chemin des Dames. Au cours de l'année 1918, la division participe aux offensives de printemps allemandes en Picardie et en Flandres avant d'être engagée dans les combats défensifs de l'été et de l'automne. À la fin du conflit, la division est rapatriée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.

Guerre austro-prussienne de 1866

Composition

9e régiment de grenadiers, colonel Karl Gustav von Sandrart
49e régiment d'infanterie, colonel Gustav von Wietersheim
21e régiment d'infanterie, colonel Franz von Krane-Matena (de)
61e régiment d'infanterie, colonel Hermann von Michaelis (de)

Guerre franco-allemande de 1870

Composition

9e régiment de grenadiers
49e régiment d'infanterie
21e régiment d'infanterie
61e régiment d'infanterie

Historique

La 4e division d'infanterie participe à la guerre franco-allemande de 1870 et combat lors des batailles de Saint-Privat. Elle est également impliquée dans les sièges de Metz et de Paris.

Première Guerre mondiale

Composition

Temps de paix, début 1914

14e régiment d'infanterie (Bromberg)
149e régiment d'infanterie (Schneidemühl) et (Deutsch Krone)
  • 8e brigade d'infanterie (Gnesen)
49e régiment d'infanterie (Gnesen)
140e régiment d'infanterie (Hohensalza)
  • 4e brigade de cavalerie (Bromberg)
3e régiment de dragons (Bromberg)
12e régiment de dragons (Gnesen)
  • 4e brigade d'artillerie de campagne (Bromberg)
17e régiment d'artillerie de campagne
53e régiment d'artillerie de campagne

Composition à la mobilisation - 1916

  • 7e brigade d'infanterie
14e régiment d'infanterie
149e régiment d'infanterie
  • 8e brigade d'infanterie
49e régiment d'infanterie
140e régiment d'infanterie
  • 4e brigade d'artillerie de campagne
17e régiment d'artillerie de campagne
53e régiment d'artillerie de campagne
  • 12e régiment de dragons
  • 2e et 3e compagnies du 2e bataillon de pionniers (bataillon de pionniers de Poméranie)

1917

  • 8e brigade d'infanterie
14e régiment d'infanterie
49e régiment d'infanterie
140e régiment d'infanterie
  • 4e commandement d'artillerie divisionnaire
53e régiment d'artillerie de campagne

1918

  • 8e brigade d'infanterie
14e régiment d'infanterie
49e régiment d'infanterie
140e régiment d'infanterie
  • 4e commandement d'artillerie divisionnaire
53e régiment d'artillerie de campagne
bataillon du 48e régiment d'artillerie à pied
  • 2 escadrons du 3e régiment de grenadiers à cheval.

Historique

Au déclenchement du conflit, la 4e division d'infanterie forme avec la 3e division d'infanterie le 2e corps d'armée rattachée à la 1re armée allemande.

1914

  • 9 -  : concentration à Rheydt, entrée en Belgique le . Engagée du 23 au dans la bataille de Mons.
  • -  : entrée en France, poursuite des armées alliées. Le combat à Sailly-Saillisel. La division atteint le Grand Morin le .
  • 6 -  : engagée dans la bataille de la Marne (Bataille de l'Ourcq), combat à Acy-en-Multien. À partir du , début du repli en direction de l'Aisne.
  • -  : occupation d'un secteur au nord de Soissons. Engagée dans la bataille de l'Aisne combat vers Roye, puis au cours du mois d'octobre vers Soupir[2].
  • 4 -  : retrait du front, mouvement par V.F. en Flandres dans la région d'Ypres ; engagée dans la bataille d'Ypres.
  • 23 -  : retrait du front, mise en réserve de l'OHL ; transfert par V.F. vers le front de l'est.
  • -  : engagée dans la bataille de Łódź[2].
  • -  : occupation d'un secteur le long de la Rawka et de la Bzoura ; nombreuses actions locales.

1915

  • 19 -  : retrait du front ; repos et mise en réserve de l'OHL.
  • -  : mouvement vers les Carpathes affectée à l'armée du Sud de Linsingen, engagée dans la bataille de Zwinin[3].
  • -  : combat dans la région de Laborczatal ; puis à partir du avancée en Galice centrale.
  • -  : combat dans la région de Przemyśl et reprise de la ville.
  • 14 -  : engagée dans la bataille de Lemberg.
  • -  : occupation d'un secteur en Galice polonaise, nombreux combats dans cette zone.
13 -  : combat dans la région de Grabowiec.
19 -  : combat dans la région de Wojslawice.
1er -  : combat vers Chełm.
7 -  : combat le long de l'Uherka
13 -  : combat dans la région de Włodawa.
19 -  : occupation d'un secteur dans la région de Brest-Litowsk
27 -  : combat dans la région de Kobryn.
  • 1er -  : occupation d'un secteur le long de la rivière Iasselda.
  • -  : retrait du front, mise en réserve de l'OHL ; mouvement par V.F. vers le front de l'ouest arrivée dans la région de Sedan.
  • -  : engagée dans la bataille de Champagne dans le secteur de Tahure. Le , la division attaque en direction de la butte de Tahure et déplore de fortes pertes.
  • -  : occupation d'un secteur du front dans la région de Prunay.

1916

  • -  : retrait du front et mouvement vers Verdun. À partir du , engagée dans la bataille de Verdun.
-  : attaque de la cote 304 avec de fortes pertes.
-  : retrait du front ; réorganisation et repos dans la région de Mouzon et de Carignan puis dans la région de Damvillers.
-  : engagée à nouveau dans la bataille de Verdun, dans le secteur de l'ouvrage de Thiaumont, les pertes sont très lourdes[2].
  • 3 -  : la division est déplacée sur la rive gauche de la Meuse et occupe un secteur vers Cumières.
  • -  : retrait du front ; repos et mise en réserve de l'OHL.
  • -  : toujours engagée dans la bataille de Verdun, la division occupe des secteurs du champ de bataille différents ; dans le secteur de Malancourt et d'Avocourt en septembre et octobre, puis au nord-est de Vaux.
15 -  : combats vers Louvemont et Bezonvaux.

1917

  • -  : retrait du front, la division relève la 10e division de réserve dans la région de Sapigneul, puis est engagée dans la bataille du Chemin des Dames, supporte les attaques françaises du et du .
  • -  : retrait du front, repos dans la région de Caurel ; en ligne dans la région du Mont Haut.
  • -  : retrait du front, mise en réserve dans la région de Époye et de Warmeriville.
  • -  : en ligne dans le secteur de Moronvilliers.
  • -  : retrait du front vers Juniville, déplacée par V.F. en Belgique. La division est engagée dans les derniers jours de la bataille de Passchendaele, elle occupe un secteur vers Poelcapelle[3].
  • -  : retrait du front, repos. La division retourne en première ligne à partir du à l'est d'Armentières.

1918

24 -  : en seconde ligne ; repos.
-  : engagée en première ligne combats vers Miraumont, Hébuterne et Colincamps. Lourdes pertes au cours de ces combats.
  • 6 -  : retrait du front et repos entre Bapaume et Cambrai.
  • -  : mouvement par Douai et Lille au nord de la Lys. Engagée à partir du dans la bataille de la Lys. Du au , la division occupe des positions à l'ouest de Merville[3].
  • -  : retrait du front, repos et reconstitution dans la région de Tournai. Mouvement sur Loos le et sur Sailly-sur-la-Lys le .
  • -  : relève de la 13e division de réserve[4], occupation d'un secteur dans la région de Merris. Le , la division a 500 hommes faits prisonniers à Méteren[5].
  • -  : retrait du front et mouvement vers Bailleul occupation d'un secteur vers Fleurbaix.
  • 11 -  : retrait du front, repos dans la région de Denain.
  • - 1er novembre : combat défensifs sur la position Hermann dans le secteur de Solesmes et du Quesnoy. Repli défensif sur Beaurain, Ghissignies et Ruesnes[5].
  • 1er -  : la division est placée en seconde ligne.
  • 5 -  : retour en première ligne vers Le Quesnoy, repli sur Maubeuge le . À la fin du conflit, la division est transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.

Chefs de corps

Grade Nom Date
Generalmajor/Generalleutnant Karl August Ferdinand von Borcke -
Generalleutnant Jakob Friedrich von Rüchel-Kleist -
Generalmajor/Generalleutnant Ludwig von Sohr (de) -
Generalmajor Friedrich von Brandenstein (de) -
Generalmajor Heinrich von Holleben -
Generalleutnant Heinrich von Wedel (de) -
Generalmajor/Generalleutnant Ferdinand von Fidler (de) -
Generalmajor/Generalleutnant Friedrich von Dankbahr (de) -
Generalmajor Emil von Czettritz und Neuhaus -
Generalmajor/Generalleutnant Hans August von Glisczinski (de) -
Generalleutnant Friedrich Herwarth von Bittenfeld -
Generalleutnant Benno Hann von Weyhern (de) -
Generalmajor Heinrich von Koblinski (de) -
Generalleutnant Georg von der Groeben -
Generalleutnant Wilhelm von Schmeling -
Generalleutnant Georg von Wedell (de) -
Generalmajor/Generalleutnant August von Borries (de) -
Generalmajor/Generalleutnant Heinrich von Rosenzweig (de) -
Generalleutnant Hermann von Radecke (de) -
Generalleutnant Eduard von Jena (de) -
Generalmajor/Generalleutnant Alfred von Lewinski (de) -
Generalleutnant August von Seebeck (de) -
Generalleutnant Georg von Albedyll (de) -
Generalleutnant Ferdinand von Lütcken (de) -
Generalleutnant Paul von Abel -
Generalleutnant Wilhelm von Linde (de) -
Generalleutnant Egon von Schulz -
Generalleutnant Ludwig von Held -
Generalleutnant Richard Kolewe (de) -
Generalmajor/Generalleutnant Günther von Pannewitz (de) -
Generalmajor/Generalleutnant Erich Freyer (de) -

Notes et références

Notes

Références

  1. Wegner 1990, p. 94.
  2. a b et c US Army 1920, p. 93
  3. a b c et d US Army 1920, p. 94
  4. US Army 1920, p. 231
  5. a et b US Army 1920, p. 95

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN 5-87296-917-1, lire en ligne)
  • (de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN 3-7648-1780-1)

Article connexe