Aller au contenu

128e régiment d'infanterie (France)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 20 décembre 2021 à 16:57 et modifiée en dernier par Verbex (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

128e régiment d'infanterie
Image illustrative de l’article 128e régiment d'infanterie (France)
Insigne régimentaire du 128e régiment d'infanterie
Image illustrative de l’article 128e régiment d'infanterie (France)
Insigne régimentaire du 128e régiment d'infanterie de forteresse

Création 1794
Dissolution 1962
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie
Rôle infanterie
Devise Rogatur et ultra concedo
Ce que l'on me demande, je le donne et au-delà
Inscriptions
sur l’emblème
Polotsk 1812
La Bérézina 1812
Lützen 1813
Bautzen 1813
Maurupt 1914
Tahure 1915
forêt de Retz 1918
Roulers 1918
Anniversaire Saint-Maurice
Guerres Guerres napoléoniennes
Première Guerre mondiale
bataille de France
Guerre d'Algérie
Fourragères aux couleurs du ruban de la Médaille militaire.
Décorations Croix de guerre 1914-1918
quatre palmes
une étoile d'argent

Le 128e régiment d'infanterie (128e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir de la 128e demi-brigade de première formation. Dissout en 1814, à la fin des guerres napoléoniennes, le régiment est recréé en 1873. Il participe à la Première Guerre mondiale et à la Seconde. Recréé comme bataillon en 1959, il est dissout à l'issue de la guerre d'Algérie et ses traditions sont reprises par le 30e groupement de camp.

Création et différentes dénominations

Colonels/chef-de-brigade

Le lieutenant-colonel Berthoin en juin 1917 à Maurupt-le-Montois.

(*) Officiers ayant atteint le grade de général de brigade à la suite de leur passage à la tête du régiment Colonels tués ou blessés alors qu'ils commandaient le 128e RI :

  • Colonel Metzinger : blessé le
  • lieutenant-colonel Chardoillet : tué le 6 octobre 1915


Historique des garnisons, combats et bataille du 128e RI de ligne

Révolution et Empire

  • 1794 : La Roer
  • Modèle:Message galerie

    1870-1871

    Le , le 28e régiment d'infanterie de marche est mis sur pied pour participer à la défense de Paris. Il est renommé 128e régiment d'infanterie de ligne le 4 novembre[1] (décret du 28 octobre). Par décret du 20 novembre le quatrième bataillon du régiment est supprimé et versé dans le 4e régiment de zouaves.

    En janvier 1871, le régiment est dissout. Les soldats du régiment sont répartis dans des régiments à Paris tandis que les officiers partent à Nantes remettre sur pied le 28e régiment d'infanterie[1].

    De 1873 à 1914

    Recréé en 1873, il est en garnison à Abbeville en 1907[réf. souhaitée].

    Première Guerre mondiale

    Affectation:

    1914

    1915

    PC du régiment à Tahure en octobre 1915.
    • offensive de la IVe Armée en Champagne : Beauséjour, Tranchée de Calonne

    1916

    1917

    Le régiment sur la cote 304 le .
    •  : Mont Spin
    • 7- : Tranchée du Vampire
    •  : Bataille de Verdun : Cote 304

    1918

    •  : Locre
    • Aisne : La Vesle, Oulchy-le-Château, Butte Chalmont, Saponay, Roulers et Audemars
    • " Régiment d'une solidité à toute épreuve, qui a toujours eu une très belle attitude au feu." Général Passaga, 1918.

    Entre-deux-guerres

    Le régiment est dissout le , ses éléments formant le 3e bataillon du 72e RI à Abbeville[2].

    Seconde Guerre mondiale

    Le régiment est reformé comme 128e régiment d'infanterie de forteresse (128e RIF) le au centre mobilisateur d'infanterie 63 Étain / Longuyon[3], à partir du 149e RIF[4]. Il est rattaché au 42e corps d'armée de forteresse[3].

    De 1945 à nos jours

    Guerre d'Algérie

    De 1959 à 1962, le 128e bataillon est cantonné dans la zone de Sidi Bel Abbès, région militaire d'Oran. Le 128e bataillon fait partie de la 29e division d'infanterie (zone centre Oranais).

    Au cessez-le-feu du en Algérie, le 128°RI créé comme 91 autres régiments, les 114 unités de la Force Locale. (Accords d'Evian du ) Le 128°RI forme une unité de la Force locale de l'ordre Algérienne, la 495°UFL-UFO composé de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans, qui pendant la période transitoire devaient être au service de l'exécutif provisoire Algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie.

    Après 1962

    les couleurs et traditions du 128e RI ont été transférées au 30e groupement de camp (30eGTC) à Bitche. Une tradition concernant la remise de la fourragère au 128e RI : le contingent 08 (incorporation des nouveaux appelés au mois d'août) recevait la fourragère en septembre dans le village de Maurupt.

    Le 30e GTC est dissous le .

    Drapeau

    Fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille Militaire.

    Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[5] :

    drapeau du 128e régiment d'infantere de ligne

    Décorations

    Croix de guerre 1914-1918.

    Sa cravate est décorée de la Croix de Guerre 1914-1918 avec quatre citations à l'ordre de l'armée puis une à l'ordre de la division.

    Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire décernée le .

    Refrain

    « Ah ! que c'est embêtant de coucher seul au régiment. »

    Traditions et uniformes

    Insigne

    Devise

    Rogatur et ultra concedo
    Ce que l'on me demande, je le donne et au-delà

    Personnages célèbres ayant servi au 128e RI

    Notes et références

    1. a et b Émile Simond, Le 28e de ligne : historique du régiment d'après les documents du Ministère de la guerre par Émile Simond ..., Mégard et cie, (lire en ligne), p. 350-351
    2. « Suppression de régiments d'infanterie », La Charente,‎ , p. 1 (lire en ligne)
    3. a et b « Regiments français », sur www.atf40.fr (consulté le )
    4. Claude-Armand Masson, La veille inutile, Éditions Sercap, , 152 p. (ISBN 978-2-402-15338-6, lire en ligne)
    5. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
    6. « Charles Dessaint et Fleurimond long-minton », sur Editions la Vague verte (consulté le )
    7. « BASSAN Robert, Marius - Maitron », sur maitron.fr (consulté le )
    8. « DORIOT Jacques, Maurice. Pseudonyme : GUILLEAU - Maitron », sur maitron.fr (consulté le )
    9. « BATHELOT Marcel, Aimé, Louis - Maitron », sur maitron.fr (consulté le )

    Voir aussi

    Sources et bibliographie

    • 128e régiment d'infanterie. Historique sommaire du régiment de la mobilisation au 11 novembre 1918, Paris, H. Charles-Lavauzelle, , 62 p., lire en ligne sur Gallica.
    • Bibliographie fournie par le musée du château de Vincennes.
    • À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).
    • chtimiste.com, le 128e R.I

    Articles connexes

    Liens externes