61e régiment de marche
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| 61e régiment d'infanterie de marche | |
| Création | |
|---|---|
| Dissolution | |
| Pays |  France
|
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment de marche |
| Rôle | Infanterie |
| Fait partie de | Armée de l'Est |
| Guerres | Guerre franco-allemande de 1870 |
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Le 61e régiment d'infanterie de marche (ou 61e régiment de marche) est un régiment d'infanterie français, qui a participé à la guerre franco-allemande de 1870.
Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]
- : formation du 61e régiment d'infanterie de marche
- : fusion dans le 61e régiment d'infanterie de ligne
Chef de corps[modifier | modifier le code]
Par décret du , le lieutenant-colonel Isnard de Sainte-Lorette doit prendre le commandement du régiment[1] mais il est remplacé dès le par le lieutenant-colonel Dauriac[2].
Historique[modifier | modifier le code]
Le 61e régiment de marche est formé à Clermont-Ferrand le [3], à trois bataillons de six compagnies[4].
Le , le 24e corps d'armée est créé et le 61e de marche est affecté à la 1re division de ce corps[5]. Le corps est réorganisé le et le régiment passe à la 1re brigade de la 2e division[6]. Il combat avec l'armée de l'Est, chargée d'aller dégager la garnison de Belfort. Le , le 61e de marche soutient l'assaut du 60e de marche qui s'empare d'Arcey[7] puis d'Aibre[8]. Lors de la bataille d'Héricourt, les Ier et IIe bataillons du 61e prennent, avec le 60e de marche le Bussurel mais, manquant de mordant et freinée par l'artillerie prusienne, leur attaque ne débouche pas[9]. Le IIIe bataillon, égaré[10], se joint à l'attaque d'Héricourt menée par le 20e corps le lendemain[11].
Il est interné en Suisse le [12],[13].
Libéré, il fusionne le dans le 61e régiment d'infanterie de ligne[14].
Notes[modifier | modifier le code]
- Décrets, arrêtés et décisions de la délégation du gouvernement de la défense nationale hors de Paris, Paris, L. Baudouin (lire en ligne), « 456. Par décret du », p. 256.
- Décrets, arrêtés et décisions de la délégation du gouvernement de la défense nationale hors de Paris, Paris, L. Baudouin (lire en ligne), « 511. Par décret du », p. 292.
- Belhomme 1902, p. 540.
- Martinien 1911, p. 444.
- La guerre... - I, p. 239.
- La guerre... - I, p. 241.
- La guerre... - III, p. 147-149.
- La guerre... - III, p. 158-159.
- La guerre... - III, p. 264-265.
- La guerre... - III, p. 263.
- La guerre... - III, p. 318.
- « Les militaires français internés en Suisse », Mémorial des Vosges, (lire en ligne).
- E. Dawall, Les Troupes françaises internées en Suisse à la fin de la guerre franco-allemande en 1871, Berne, (lire en ligne), p. 103, 109.
- Belhomme 1902, p. 561.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Victor Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, t. 5, Henri Charles-Lavauzelle, (lire en ligne).
- La guerre de 1870-71, Paris, R. Chapelot et Cie, 1901-1914 (BNF 34083559) :
- La guerre de 1870-71. Étude sur la campagne du général Bourbaki dans l'Est, vol. I. Le plan de campagne. La concentration, (lire en ligne).
- La guerre de 1870-71. Étude sur la campagne du général Bourbaki dans l'Est, vol. II. La Marche sur Vesoul. Villersexel, (lire en ligne).
- La guerre de 1870-71. Étude sur la campagne du général Bourbaki dans l'Est, vol. III. Arcey. Héricourt, (lire en ligne).
- Aristide Martinien, La mobilisation de l'armée, mouvement des dépôts (armée active) du 15 juillet 1870 au 1er mars 1871 : guerre de 1870-1871, Paris, L. Fournier, , 463 p. (lire en ligne).
