« Prolifération nucléaire » : différence entre les versions

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==== Publications et articles en anglais ====
*{{Lien web|langue=en|auteur1=|titre=Status of World Nuclear Forces|url=https://fas.org/issues/nuclear-weapons/status-world-nuclear-forces/|site=Federation of American Scientists (FAS)|périodique=|date=2020|consulté le=16 février 2020|id=FAS STATUS 2020}}.
*{{Lien web|langue=en|auteur1=|titre=British nuclear forces, 2011|url=https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1177/0096340211421474|site=|périodique=Bulletin of Atomic Scientists|date=2011|consulté le=25 février 2020|id=BAS UK 2011}}.
*{{Lien web|langue=en|auteur1=|titre=Chinese nuclear forces, 2019|url=https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/00963402.2019.1628511|site=|périodique=Bulletin of the Atomic Scientists|date=28 juin 2019|consulté le=15 février 2020|id=BAS CHINE 2019}}.
*{{Lien web|langue=en|auteur1=|titre=French nuclear forces, 2019|url=https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/00963402.2019.1556003|site=|périodique=Bulletin of the Atomic Scientists|date=7 janvier 2019|consulté le=15 février 2020|id=BAS FRANCE 2019}}.
*{{Lien web|langue=en|auteur1=|titre=Indian nuclear forces, 2018|url=https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/00963402.2018.1533162|site=|périodique=Bulletin of the Atomic Scientists|date=1 novembre 2018|consulté le=15 février 2020|id=BAS INDIA 2019}}.
*{{Lien web|langue=en|auteur1=|titre=Israeli nuclear weapons, 2014|url=https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1177/0096340214555409|site=|périodique=Bulletin of the Atomic Scientists|date=27 novembre 2015|consulté le=15 février 2020|id=BAS ISRAEL 2015}}.
*{{Lien web|langue=en|auteur1=|titre=North Korean nuclear capabilities, 2018|url=https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/00963402.2017.1413062|site=|périodique=Bulletin of the Atomic Scientists|date=8 janvier 2018|consulté le=15 février 2020|id=BAS KOREA 2018}}.
*{{Lien web|langue=en|auteur1=|titre=Pakistani nuclear forces, 2018|url=https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/00963402.2018.1507796|site=|périodique=Bulletin of the Atomic Scientists|date=31 août 2018|consulté le=15 février 2020|id=BAS PAKI 2018}}.
*{{Lien web|langue=en|auteur1=|titre=Russian nuclear forces, 2019|url=https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/00963402.2019.1580891|site=|périodique=Bulletin of the Atomic Scientists|date=4 mars 2019|consulté le=15 février 2020|id=BAS RUSSIE 2019}}.
*{{Lien web|langue=en|auteur1=|titre=United States nuclear forces, 2019|url=https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/00963402.2019.1606503|site=|périodique=Bulletin of the Atomic Scientists|date=29 avril 2019|consulté le=15 février 2020|id=BAS USA 2019}}.


== Compléments ==
== Compléments ==

Version du 1 avril 2020 à 10:23

Carte des États dotés de l'arme nucléaire en 2015 :

Huit États souverains ont officiellement testé avec succès des armes nucléaires. Un neuvième état, Israël, possède aussi des armes nucléaires.

Cinq États sont considérés comme des « États dotés d'armes nucléaires » selon les termes du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). Dans l'ordre d'acquisition : les États-Unis, la Russie (en tant qu'Union des républiques socialistes soviétiques), le Royaume-Uni, la France et la République populaire de Chine.

Depuis que le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires est entré en vigueur en 1970, trois États qui n'ont pas signé le traité ont effectué des essais d'armes nucléaires, à savoir l'Inde, le Pakistan et la Corée du Nord. La Corée du Nord a fait partie du traité, mais s'en est retirée en 2003. De plus, Israël et l'Afrique du Sud pourraient avoir conjointement procédé à un essai nucléaire secret, détecté par le satellite américain Vela. L'Afrique du Sud a développé des armes nucléaires, mais a démonté son arsenal avant de rejoindre le traité.

Israël dispose d'une force nucléaire non déclarée[1]. Enfin, le Japon est considéré comme ayant les capacités technologiques d'obtenir la force nucléaire en quelques années[2].

Certains pays accueillent également des armes nucléaires américaines basées dans leur territoire, mais n'en possèdent pas en propre : la Turquie, l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Italie et la Belgique. Certains pays hébergent passagèrement des armes nucléaires américaines, lorsqu'un vecteur américain fait escale dans leur territoire, par exemple un navire de guerre au Japon[3].

Pays détenteurs de l'arme nucléaire

Huit puissances nucléaires

Nombre d'armes nucléaires par pays en 2000 et 2019
(Double échelle, à gauche pour les États-Unis et la Russie, à droite pour les autres puissances)

Cinq pays sont juridiquement reconnus comme « États dotés de l'arme nucléaire » par le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP)[4]. Trois pays, non-signataires du TNP, disposant de l'arme nucléaire en janvier 2011[5]

En 2016, la Russie devançait toujours les États-Unis, détenteurs de 7 000 têtes nucléaires, de quelques centaines d'unités[6]. Les stocks de ces deux pays demeurent loin devant ceux des autres et très proches depuis le début des années 2000.

Statut par pays

Corée du Nord

La Corée du Nord est le seul pays qui ait acquis l'arme nucléaire après avoir ratifié le TNP (qu'elle avait toutefois dénoncé en 2003). Le nombre de têtes est estimé à moins d'une dizaine, dont quelques-unes seraient peut-être actives. La Corée du Nord a procédé à un essai nucléaire le puis a déclaré renoncer à son armement nucléaire à la suite de l'accord de Pékin du 13 février 2007. Deux ans et demi après son premier essai, la Corée du Nord annonce le qu'elle a réalisé un second essai nucléaire souterrain. Le , Pyongyang a confirmé un troisième essai nucléaire souterrain, fermement condamné par la communauté internationale.

La Corée du Nord a effectué des tests nucléaires en 2006, 2009, 2013, 2016 et 2017 mais l'absence d'information ne peut confirmer l'existence d'armes opérationnelles. Le 3 septembre 2017, les autorités nord-coréennes affirment avoir mené avec succès un test de bombe à hydrogène pouvant équiper un missile balistique intercontinental[7].

États-Unis

Au , le stock d'armes nucléaires des États-Unis était composé de 4 018 têtes nucléaires contre 4 571 en [8]. Le pic étant atteint avec 31 255 armes nucléaires de toutes catégories à la fin de l'année fiscale 1967[9].

France

Inde

L'Inde possède un stock estimé à 130 têtes nucléaires en (contre 110 à 120 en ). Le , réalise son premier essai nucléaire officiellement à but pacifique, puis son premier essai militaire le [10].

Israël

Le renseignement U.S estime le stock à environ 80, même si Israël dispose d'une quantité de plutonium suffisante pour équiper 115 à 190 têtes nucléaires[11]. Le stock est supérieur à ce nombre d'après les estimations du SIPRI : selon un ancien technicien de la centrale nucléaire de Dimona, Mordechai Vanunu, Israël disposerait de plus de 200 bombes atomiques ; cette déclaration lui a valu une condamnation pour espionnage et trahison et une peine de prison de 18 ans, comme le rappelle Gordon Thomas[12]. La position officielle israélienne a toujours été de ne pas confirmer ni infirmer les spéculations relatives à sa possession de l'arme atomique[13].

Pakistan

Le Pakistan a un stock officiel à 300 bombes en janvier 2017 (200 à 250 en 2016) ; a réalisé quelques jours après l'Inde, le , son premier essai nucléaire.

Royaume-Uni

Russie

Pays ayant ou ayant conduit un programme nucléaire militaire

Tableau synoptique

Pays &
Programme
Statut Année

début

Année
arrêt
TNP
[14]
ZEAN Source
Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud ❌ 1974 1991 oui Pelindaba [15]
Drapeau de l'Allemagne RFA ❌ oui
Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite EC 2019 ? oui [16]
Drapeau de l'Argentine Argentine ❌ oui Tlatelolco
Drapeau du Brésil Brésil ❌ oui Tlatelolco
Drapeau de l'Irak Irak ❌ 1970 1991 oui [17]
Drapeau de l'Iran Iran EC oui
Drapeau de l'Italie Italie ❌ oui
Drapeau de la Libye Libye ❌ 1969 2003 oui Pelindaba [18]
Drapeau de l'URSS ex-Républiques URSS ❌ 1991 1996 oui
Drapeau de la Suède Suède ❌ oui
Drapeau de la Suisse Suisse ❌ oui
Drapeau de la Syrie Syrie ❌ oui
Drapeau de Taïwan Taïwan ❌ non

Programme par pays

Afrique du Sud

L'Afrique du Sud mène un important programme nucléaire civil en collaboration étroite avec les États-Unis depuis 1957. Elle initie en 1971 un projet d'explosion nucléaire civil pour emploi dans l'industrie minière, autorisé par l'article V du TNP, bien que sur le plan technique rien ne le distingue d'une explosion dans un dessein militaire[19]. La décision est prise en 1974 d'orienter les recherches vers la fabrication d'armes nucléaires. En septembre 1979, un satellite Vela détecte une explosion nucléaire de faible puissance (2 à 4 kt) au large des côtes d'Afrique du Sud, dont Pretoria nie être l'auteur. Le pays assemble sa première bombe nucléaire complète en 1982 et en possède six en 1989[15].

Un cessez-le-feu entre l'Afrique du Sud, Cuba et l'Angola en août 1988 et le retrait des troupes sud-africaines de l'Angola conduisent à un accord tripartite entre ces nations, au retrait de 50 000 soldats cubains de l'Angola et à l'indépendance de la Namibie. L'amélioration de son environnement de sécurité joue un rôle déterminant dans la décision de l'Afrique du Sud de démanteler son programme d'armes nucléaires, effective en 1991. L'Afrique du Sud est le seul pays à avoir construit des armes nucléaires puis à les avoir démantelées volontairement[15].

Allemagne de l'Ouest

Arabie saoudite

L'Arabie saoudite est soupçonnée d'avoir signé avec le Pakistan un accord secret sur « la coopération nucléaire » qui fournirait aux Saoudiens des armes nucléaires prêtes à l'emploi[20]. Au-delà des suspicions d'accords pakistano-saoudiens sur le transfert d'une technologie nucléaire militaire vers l'Arabie saoudite, le prince saoudien Turki Al-Fayçal a annoncé début la volonté de l'Arabie saoudite de se doter éventuellement d'un programme militaire[21] afin de contrebalancer l'arsenal israélien, ainsi que les velléités iraniennes sur ce sujet.

Amos Yadlin, chef du renseignement militaire d’Israël a commenté que si l’Iran avait la bombe, « les Saoudiens n’attendront pas un mois. Ils ont déjà payé pour la bombe, ils iront au Pakistan et ils prendront ce dont ils ont besoin »[22]. Comme prévu, selon le Sunday Times, citant un haut responsable américain en mai 2015, l'Arabie saoudite, en parallèle avec l'Iran, aurait pris la décision stratégique d'acquérir des armes nucléaires au Pakistan[23]. Toujours selon l'hebdomadaire britannique, l'Arabie saoudite aurait donc demandé au Pakistan, dont elle finance depuis trente ans le programme nucléaire, un remboursement de sa dette sous la forme de bombes atomiques disponibles à volonté, mais dont le « produit fini » resterait stationné au Pakistan[22]. Il est à noter que l'Arabie saoudite a ratifié le TNP en 1988[24], quoiqu'elle n'a pas signé le protocole additionnel de 1997 aux fins de vérification des accords de garantie[25].

Argentine

Le programme militaire a été arrêté en 1983, après l'élection de Raúl Alfonsín et le retour du pouvoir aux mains des civils.

Brésil

Le Brésil avait entre et un programme nucléaire militaire secret si avancé que l'ancien président de la Commission Nationale de l'Énergie Nucléaire a reconnu que les militaires brésiliens étaient sur le point de construire une bombe en [26]. Sous la présidence de Luiz Inácio Lula da Silva, un accord a été signé en avec l'Argentine pour le développement conjoint d'un programme nucléaire, qui n'écarte pas un possible volet militaire (construction de sous-marins à propulsion nucléaire) puis en , le vice-président José Alencare a publiquement défendu l'idée de l'acquisition d'armes atomiques[26]. Par ailleurs, à la suite de tensions avec l'AIEA en refusant aux inspecteurs l'accès complet à ses centrifugeuses, le Brésil a été soupçonné par la communauté internationale de vouloir relancer son programme nucléaire militaire[27]. Signataire du Traité de Tlatelolco, du TNP et du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires, le Brésil est toutefois en mesure de fabriquer une bombe nucléaire[28].

Irak

En Irak, au début des années 1970, Saddam Hussein lance un programme d'armes nucléaires. En 1981, Israël bombarde le réacteur nucléaire irakien à Osirak, attirant l'attention sur les ambitions nucléaires de Bagdad, mais aussi renforçant la détermination de S. Hussein à développer secrètement une capacité nucléaire. En 1991, l'Iraq a les plans d'une bombe A et un stock d'uranium hautement enrichi utilisable dans un réacteur de recherche. Après la défaite de l'Iraq dans la guerre du Golfe de 1991, l'AIEA entreprend des inspections et conclut en 1997 que le programme irakien est démantelé[17].

Pourtant, la capacité qu'aurait l'Irak à s'équiper d'armes nucléaires en quelques années est mise en avant par l'administration Bush pour justifier l'invasion de l'Irak en 2003. Mais un rapport officiel américain de 2004 conclut que Saddam Hussein avait mis fin au programme d'armes nucléaires de l'Iraq après la guerre du Golfe en 1991 et n'a pas cherché à redémarrer le programme par la suite[17].

Iran

L'Iran, signataire du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, tente depuis plusieurs années de se procurer l'énergie atomique à des fins officiellement civiles. Cependant plusieurs membres de la communauté internationale pensent que ce programme est utilisé pour développer l'arme nucléaire, notamment depuis la découverte de l'installation de recherche de Natanz en , qui n'avait pas été déclarée à l'AIEA. Une troïka européenne (composée de l'Allemagne, de la France et du Royaume-Uni) s'est formée et tente de pousser l'Iran à accepter un contrôle strict de son programme civil par les experts de l'AIEA. Israël et les États-Unis pour leur part laissent planer le déclenchement de représailles militaires si l'existence d'un programme militaire venait à être confirmée. Au début du mois de , l'Europe et les États-Unis se sont mis d'accord pour présenter l'affaire devant le Conseil de sécurité de l'ONU. En , à Genève, l'Iran a signé un accord provisoire avec les cinq puissances nucléaires plus l'Allemagne en vue d'arrêter des activités nucléaires dont la limitation de l'enrichissement de l'uranium en isotope 235 à moins de 5 % la destruction par dilution de l'uranium enrichi à 20 %, l’arrêt de la construction du réacteur à eau lourde d'Arak, susceptible d'être plutonigène et l'autorisation de visites des sites nucléaires par les inspecteurs de l'AIEA[29],[30],[31].

Italie

Libye

En 1968, le roi Idris Ier de Libye, pro-occidental, signe le TNP. Kadhafi, dont l'ascension au pouvoir en 1969 est en partie motivée par le ressentiment suscité par la défaite des Arabes en 1967 au cours de la guerre des Six Jours contre Israël, lance un programme nucléaire militaire peu de temps après avoir pris le pouvoir et adopté une position anti-israélienne ferme. Malgré ce dessein, la Libye ratifie le TNP en 1975. Son niveau scientifique limité conduit la Libye à chercher à acquérir auprès d'autres pays les ressources et les technologies d'enrichissement qui lui font défaut. Les progrès sont lents en raison du refus de la plupart des pays. La Libye réussit toutefois à obtenir l'aide du pakistanais Abdul Qadeer Khan et de quelques scientifiques européens pour maîtriser les techniques d'enrichissement de l'uranium et de fabrication d'une arme nucléaire. Au début des années 2000, le pays commence à enrichir de l'uranium[18].

En parallèle, Kadhafi a des contacts secrets depuis 1999 avec l'Ouest en vue de la levée des sanctions économiques qui frappent le pays. Il dénonce les attentats du 11 septembre 2001, puis en mars 2003, peu avant l'invasion de l'Irak par les Américains, il avertit les États-Unis et le Royaume-Uni de sa volonté d'arrêter son programme nucléaire. Fin 2003, après que des inspections sur place sont menées par ces deux pays, il annonce officiellement que la Libye se conformera dorénavant au TNP et aux exigences de contrôle par l'AIEA[18].

Républiques socialistes de l'ex-URSS

La Biélorussie, l'Ukraine et le Kazakhstan ont rendu les armes nucléaires présentes sur leurs territoires à la Russie après avoir accédé à l'indépendance[32].

Suède

Durant les années 1950 et 1960, la Suède a développé un programme secret d'arme nucléaire, dans l'objectif de se protéger d'une éventuelle invasion de l'Union soviétique. Ce programme a connu un stade avancé de recherches, mais a été abandonné en 1968, après la ratification du TNP[33] sans qu'aucune bombe ne soit fabriquée.

Suisse

La Suisse, qui a préconisé de se doter d'un armement nucléaire, a construit des installations pour l'enrichissement de l'uranium, puis a pris des contacts avec l'état-major de l'armée française pour acquérir une arme nucléaire avant d'abandonner le projet au milieu des années 1960[34].

Syrie

La Syrie est soupçonnée par les États-Unis de vouloir développer un programme nucléaire. Un site bombardé en par l'aviation israélienne aurait pu abriter une centrale de production de plutonium[35]. Des traces suspectes d'uranium ont également été trouvées sur le site bombardé et sur celui d'un réacteur de recherche à Damas[36].

Taïwan

Taïwan a par deux fois entrepris un programme secret de recherche nucléaire entre 1974 et 1977 puis entre 1978 et 1987. Programme stoppé par les États-Unis.

Notes

Sources

Références

  1. (en) « Nuclear Weapons-Israel », sur FAS, (consulté le ).
  2. « If Japan Wanted to Build a Nuclear Bomb It’d Be Awesome at It », sur Foreign Policy (consulté le )
  3. (en) « Does the United States have nuclear weapons stationed in Japan? - Quora », sur www.quora.com (consulté le ).
  4. (en) Shannon N. Kile et Hans M. Kristensen, « Trends in world nuclear forces, 2017 » [PDF], SIPRI Fact Sheet, sur SIPRI, (consulté le ).
  5. « Le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) », sur cea.fr, (consulté le ).
  6. Le Monde.fr avec AFP, « Donald Trump estime que les États-Unis « doivent accroître leur capacité nucléaire » », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  7. Philippe Mesmer (Tokyo correspondance), « Corée du Nord : ce qu’il faut savoir sur l’essai nucléaire et ses conséquences », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  8. (en) « Stockpile Numbers End of Fiscal Years 1962-2016 » [PDF], sur DOD Open Government, (consulté le ).
  9. Les États-Unis révèlent posséder 5.113 têtes nucléaires dans leur arsenal, Le Point, .
  10. « Les essais de l’Inde, du Pakistan et de la Corée du Nord », sur moruroa.org, (consulté le ).
  11. (en) Nuclear Threat Initiative, « Israel Thought to Possess 80 Nuclear Weapons: Experts », sur NTI, (consulté le ).
  12. Il affirme de même dans son ouvrage Histoire Secrète du Mossad: De 1961 à nos Jours qu'Israël aurait procédé, avec l'aide de l'Afrique du Sud, à un essai sous-marin dans l'Océan Indien le , connu sous le nom de l'Incident Vela, mais aucune certitude n'existe à ce sujet.
  13. Le , Robert Gates, secrétaire d'État à la défense américain déclarait lors de son audition au Sénat : « l'Iran est entouré de pays dotés de l'arme nucléaire : le Pakistan à l'est, Israël à l'ouest… », une première pour un haut fonctionnaire américain. Quelques jours plus tard, le lors d'une interview de la chaîne de télévision allemande N24 à propos des ambitions nucléaires iraniennes, Ehud Olmert déclarait : « Pourriez-vous dire que c'est la même chose que pour l'Amérique, la France, Israël et la Russie ? ». Il a été obligé de corriger la déclaration de Robert Gates ainsi que son lapsus et a rappelé la position d'Israël sur le sujet : « Israël ne sera pas le premier pays à introduire l'arme nucléaire au Proche-Orient. C'était notre position, c'est notre position, cela restera notre position. » (fr) Le secret de polichinelle de la bombe atomique en Israël, Jean-Dominique Merchet dans Libération du .
  14. (en) « Treaty on the Non-Proliferation of Nuclear Weapons - Status of the Treaty », sur UNODA, (consulté le )
  15. a b et c (en) « South Africa », sur Nuclear Threat Initiative (NTI), (consulté le )
  16. (en) « Saudi Arabia », sur Nuclear Threat Initiative (NTI), (consulté le )
  17. a b et c (en) « Irak », sur Nuclear Threat Initiative (NTI), (consulté le )
  18. a b et c (en) « Libya », sur Nuclear Threat Initiative (NTI), (consulté le )
  19. (en) « Peaceful Nuclear Explosion (PNE) », sur NTI, (consulté le )
  20. (en) Mark Urban, « Saudi nuclear weapons 'on order' from Pakistan », sur bbc.com, (consulté le ).
  21. Mark Urban, « L’Arabie saoudite songe à se doter de l'arme atomique », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  22. a et b Julien Leclerc, « Le pays de l’or noir se met au nucléaire avec l’aide de la France », sur Marianne (consulté le ).
  23. « Saudis ‘to get nuclear weapons’ | The Sunday Times », sur www.thesundaytimes.co.uk (consulté le ).
  24. « Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) | Institut MEDEA », sur www.medea.be (consulté le ).
  25. « Désarmement, non-prolifération nucléaires et sécurité de la France », sur www.senat.fr (consulté le ).
  26. a et b (en)Hans Rühle et Christopher Sultan (traduction), « Is Brazil Developing the Bomb? », sur spiegel.de, (consulté le ).
  27. (en) Daphne Morrison, « Brazil's Nuclear Ambitions, Past and Present », sur nti.org, (consulté le ).
  28. Agence France-Presse, « Le Brésil sait comment fabriquer une bombe atomique », sur lapresse.ca, (consulté le ).
  29. « L’Iran nucléaire : la course contre la montre », par Thérèse Delpech, Politique étrangère, 2005/3, Automne, p. 575-584.
  30. « Téhéran revendique le droit à l’énergie nucléaire civile », de Cyrus Safdari dans Le Monde diplomatique de novembre 2005.
  31. « Nucléaire iranien : Téhéran a commencé la production d'uranium enrichi », 20 minutes, 10 janvier 2012.
  32. (en) « Kazakhstan - Nuclear », sur Nuclear Threat Initiative (NTI), (consulté le )
  33. (en) Sweden's Decision Not to Build Nuclear Weapons: Implications for Policy Today, Eric Arnett, SIPRI.
  34. Quand la Suisse rêvait de la bombe atomique.
  35. Christian Fillitz, « L’AIEA lance une enquête sur un réacteur nucléaire en Syrie », sur Radio France internationale, Autriche, (consulté le ).
  36. « L'AIEA ne note aucun progrès sur les dossiers iranien et syrien », sur Le Point, (consulté le ).

Bibliographie

Publications et articles en français

Publications et articles en anglais

Compléments

Articles connexes

Liens externes