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Xénophon

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Xénophon - Ξενοφῶν
Description de cette image, également commentée ci-après
Xénophon vers 380 av. J.-C.
Naissance vers 430 av. J.-C.
dème d'Erchia (Attique)
Décès vers 355 av. J.-C.
Activité principale
philosophe politique, traités et manuels techniques et pratiques
Auteur
Langue d’écriture Grec ancien de l'Attique
Genres
dialogue socratique

Œuvres principales

[1]
Cynégétique ou De la Chasse (390 av. J.-C.)
Constitution des Lacédémoniens (378 av. J.-C.à 377 av. J.-C.) mais douteux
Apologie de Socrate (370 av. J.-C.)
Anabase (365 av. J.-C.)
Mémorables
Le Banquet
Économique
Hiéron
L'Hipparque ou Le Commandant de cavalerie
De l'équitation
Cyropédie ou De l'Éducation de Cyrus Le Grand,
Agésilas
Helléniques
Des revenus (355 av. J.-C.)

Compléments

Disciple de Socrate à Athènes
A participé à l'expédition de Cyrus le Jeune en Perse en tant qu'invité puis stratège commandant de l'arrière garde.
À la tête d'un vaste domaine agricole pendant vingt ans à Scillonte sous la protection de Sparte
Y a élevé un temple dédié à Artémis.

Xénophon (en grec ancien Ξενοφῶν / Xenophōn) est un historien, philosophe et chef militaire de la Grèce antique né à Athènes vers 430[2],[N 1] av. J.-C. et mort vers 355 av. J.-C. Outre l’Anabase et la Cyropédie, il a écrit une suite à l’Histoire de la guerre du Péloponnèse de Thucydide intitulée les Helléniques.

Bien que citoyen d'Athènes, Xénophon est néanmoins l'ami de Sparte. Aristocrate, partisan de l'oligarchie, et proche du roi Agésilas II, il combat notamment en Perse au service de Sparte[3].

Xénophon, sans le savoir, ouvre la voie aux futures conquêtes d’Alexandre le Grand : dans l’Anabase, outre une description détaillée de son trajet en Asie, il montre qu'un corps expéditionnaire de soldats grecs peut traverser l’Empire perse invaincu. La campagne d'Agésilas en Asie Mineure confirme d'ailleurs la fragilité de l'Empire perse.

Xénophon à l'âge de 20 ans et Socrate, 60 ans, par Raphaël.

430/401 : Athènes

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Originaire du dème d’Erchia en Attique[4], Xénophon est le fils de Gryllos[2].

Sa date de naissance est discutée : comme il était jeune homme au début de l’Anabase, la date approximative de 430 est avancée ; certains auteurs osent des dates plus précises. E. Delebecque propose ainsi la date de 426, correspondant à l'âge minimal pour participer à l'expédition athénienne à Lesbos en 406[5] ; ou 428/427 selon l’historienne Claude Mossé[6].

Né dans une riche famille aristocratique, il fréquente les sophistes, dont Prodicos à Thèbes. Disciple de Socrate[2], il dresse de son maître le portrait d’un homme plus attiré par la morale et la logique que par la métaphysique, comme ceci apparaît dans l’Apologie de Socrate, les Mémorables et le Banquet[7].

404/401 : Rencontre avec Socrate

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Il devient l’élève de Socrate[2]. Pénétré d'idées oligarchiques, il est hostile à la restauration de la démocratie après la tyrannie des Trente ; au sein des Socratiques, il ne s'entend ni avec Aristippe ni avec Platon, à qui il reproche de déformer les idées de Socrate par la superposition de leurs propres idées[8]. D’après Photios, Xénophon est aussi l'élève d’Isocrate[9].

Selon Strabon, puis Diogène Laërce, Xénophon aurait combattu à la bataille de Délion, où Socrate lui aurait sauvé la vie alors qu'il était tombé de son cheval, chose impossible vu la date de naissance de Xénophon (430 ou 426) et celle de la bataille de Délion (424). L'épisode apocryphe n'est qu'une variation du sauvetage d'Alcibiade par Socrate à la bataille de Potidée.

Auditeur de Socrate, il prend son enseignement en notes. Si, selon les écrits de Diogène Laërce, les premières traces de la sténographie remonteraient à 430, les historiens considèrent Xénophon comme l’un des contributeurs précoces à cette invention : au IVe siècle av. J.-C., il consigne ses pensées sur Socrate en utilisant un système d’écriture rapide en grec.

401/399 : Mercenaire et stratège

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Appelé à la cour par son ami le stratège Proxène de Thèbes, il joint en observateur l’expédition de Cyrus le Jeune contre son frère Artaxerxès II (400). Il part un an avant la mort de Socrate[10]. La bataille de Counaxa, en 401, est perdue du fait de la mort de Cyrus et bien que les Grecs eussent défait les Barbares et n’eussent perdu aucun homme.

La retraite des Dix Mille

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Buste d'un strategos coiffé d'un casque corinthien, vers 400.
Les Dix Mille dont l'arrière-garde était commandée par Xénophon aperçoivent la mer : Thalassa ! Thalassa !

Cléarque dirige alors la retraite des Dix-Mille vers le nord. Des contacts sont noués avec le satrape Tissapherne, mais le spartiate Cléarque et la plupart des autres chefs tombent dans un guet-apens. Cléarque est décapité avec de nombreux officiers de son état-major, dont Proxène de Thèbes, ami de longue date de Xénophon. Ce dernier est élu stratège commandant de l’arrière-garde des mercenaires grecs, que dirige le général spartiate Chirisophos, successeur de Cléarque.

La retraite des mercenaires est restée dans l’histoire sous le titre de retraite des « Dix Mille » : les Grecs de la retraite sont 13 600 au départ et 8 000 à l'arrivée à Byzance. Xénophon décrit dans son ouvrage l’Anabase les multiples péripéties d'un trajet long et difficile, tant du fait de la géographie et du climat que de l'opposition des multiples peuples montagnards. Il se montre très soucieux du sort de ses soldats, dont les mésaventures continuent, une fois qu'ils sont descendus des montagnes : avec les cités grecques, avec la flotte spartiate et avec les diverses peuplades littorales. Il remet le commandement des restes de l'armée au spartiate Thimbron pour une campagne contre les satrapes perses en Asie Mineure.

399/394 : Athènes et Sparte

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À son retour à Athènes, il est mal accueilli car il s'est mis au service de Sparte. Il part alors pour Sparte, où il est incorporé aux troupes du roi Agésilas II qui combattent en Perse. Il est dès lors banni d’Athènes et dépossédé de ses biens.

394/374 : Exil à Scillonte, dans le Péloponnèse

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En 394, il se bat contre les Athéniens à Coronée ; Athènes le bannit pour cette trahison et ses idées politiques en faveur de Sparte[11]. Il se marie avec Philésia, qui lui donne deux fils, deux jumeaux, Gryllos et Diodore, surnommés « les Dioscures ». À la demande du roi Agésilas II, il fait venir ses fils à Sparte pour y être élevés à la mode spartiate[12]. Après avoir vécu à la cour du roi, il quitte Agésilas, et s’établit à Scillonte, en Élide, sur la côte ouest du Péloponnèse, territoire proche d'Olympie, site des Jeux Olympiques. D’après Démétrios de Magnésie, il est rejoint par sa femme et ses deux fils[13]. Il passe plus de 20 ans à Scillonte. En 371, il est chassé par les Eléens et s'installe à Corinthe. Il envoie ses 2 fils dans l'armée athénienne, alliée à Sparte. Gryllos, cavalier lors de la bataille de Mantinée, meurt au champ d'honneur. Les Athéniens le célèbrent comme celui qui a tué Epaminondas. Une peinture célébrera cet exploit et Socrate (et d'autres célébrités) écrivit un Panégyrique en son honneur. Diodore, son frère, baptisera son fils Gryllos en son souvenir. Xénophon n'en dira pas un mot dans ses Helléniques, mais il termine son récit avec la bataille de Mantinée. Quand il apprit la nouvelle de sa mort, Xénophon était en train de célébrer un sacrifice. Il parut d'abord abattu, mais quand on lui dit qu'il était mort en combattant, il se redressa et parut fier, sans verser une larme.

374/355 : Corinthe

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Sur son domaine, il rédige ses ouvrages, notamment l’Anabase et s’adonne entre autres à la chasse. Il rentre à Athènes en 365[14] lorsqu'une guerre entre Sparte et les Éléens l’oblige à quitter Scillonte ; il se réfugie à Élis, puis à Corinthe. Le grammairien Démétrios de Magnésie le dit mort à Corinthe ; Lucien de Samosate dans ses Exemples de longévité écrit qu'il a vécu 90 ans[2]. Athènes, alliée de Sparte, lève la sentence de bannissement en 367 ; Istros, historien grec du IIIe siècle av. J.-C.[15],[16], dit qu'il fut exilé par ordre d'Eubule et rappelé par son avis[17],[18]. Dion de Pruse, dans le VIIIe Discours, rapporte que Xénophon était déjà exilé pour sa participation à la campagne de Cyrus quand Diogène de Sinope arrive à Athènes[19]. Or, c'est inexact. Il meurt en 355[2] ou peu après[20].

Pensée de Xénophon

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On peut distinguer dans l’œuvre de Xénophon des thèmes récurrents, correspondant aux différents aspects de sa vie d'homme politique, de militaire, et de disciple de Socrate :

Philosophie socratique

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L'art du commandement

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Xénophon aborde le thème de l'art du commandement — l'art de se faire obéir avec plaisir[21] — dans au moins cinq de ses ouvrages :

La Cyropédie

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Xénophon écrit, dans sa Cyropédie, une biographie romancée du Perse Cyrus II, une des toutes premières réflexions sur le leadership[22],[23]. Il s'agit d'un « Émile » avant la lettre, une éducation idéale selon les préceptes de son maître Socrate. Selon Peter Drucker, on n'a rien écrit de mieux sur la question depuis[24].

L’Anabase

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Élu stratège, c'est lui qui assure le succès de la retraite des Dix mille. Ses nombreux discours aux troupes. Le soin qu'il prend de ses hommes. Ses négociations avec les adversaires.

L’Hipparque

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Dans l’Hipparque, Xénophon donne des conseils à un commandant de cavalerie. Dont, dans le chapitre 6, les moyens de s'assurer le respect et l'obéissance des hommes.

Les Mémorables

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Dialogue de Socrate avec Nicomachides.

L'économie

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Xénophon nous offre dans ses Mémorables, son Économique et son Revenus, « une des toutes premières réflexions sur le concept de gestion publique et privée »[25].

L’Économique

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Dans cet ouvrage est décrit la gestion d'un grand domaine financier notamment le rôle central des femmes dans la famille ainsi que la formation et le commandement des chefs de culture à travers le chapitre XI ou encore dans le chapitre XXI les chefs des rameurs.

Les chevaux

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Xénophon a rédigé deux traités d'équitation qui sont les premiers à nous être parvenus dans leur intégralité :

  • De l'Équitation (Péri Hippikés)
  • L'Hipparque ou Le commandant de cavalerie.

Dans De l'Équitation (Péri Hippikés), ouvrage qui demeure surprenant par son sous-titre, Xénophon décrit la relation qui existe entre le cheval et son cavalier, pierre-de-touche des traités d'équitation qui suivirent. Son intérêt se porte principalement sur le cheval de guerre. Il y fait référence aux parades. Cinq chapitres concernent précisément l'équitation, les autres portent sur l'achat des chevaux, le dressage des poulains, thème qu'il aborde brièvement, suggérant d'en confier le soin à un professionnel, les soins et des instructions destinées aux palefreniers. Dans le dernier chapitre, il décrit l'armement du cavalier.

L'Hipparque ou Le commandant de cavalerie est consacré aux fonctions du commandant de cavalerie, et constitue plus un manuel de technique militaire et un guide pour ceux qui envisagent de poursuivre une carrière politique. À Athènes, le commandement de la cavalerie était attribué à deux généraux qui étaient élus tous les ans par l'Ecclésia, l'assemblée du peuple citoyen, pour occuper ce poste prestigieux, à la fois militaire et politique[26].

Œuvres de Xénophon

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Xénophon a écrit quatorze livres :

  • Quatre historiques
  • Quatre philosophiques ou moraux
  • Quatre didactiques
  • Deux politiques

Historiques

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  • Helléniques, récit de l'histoire grecque entre 411 av. J.-C. et 362 av. J.-C.
Xénophon (trad. Pierre Chambry), Œuvres complètes, t. 3, Garnier-Flammarion,
Xénophon (trad. Paul Masqueray), Anabase, 2 vol., Les Belles Lettres, 1930-31
Xénophon (trad. Pierre Chambry), Œuvres complètes, t. 2, Garnier-Flammarion,
Xénophon (trad. Marcel Bizos), Cyropédie, 3 vol., Les Belles Lettres, 1971-1978
Xénophon (trad. Pierre Chambry), Œuvres complètes, t. 1, Garnier-Flammarion,

Philosophiques

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  • Mémorables (Ἀπομνημονευμάτων / Apomnêmoneumatôn) : récits sur la vie de Socrate où Xénophon se veut le porte-parole de son ancien maître[27]
Xénophon (trad. Pierre Chambry), Œuvres complètes, t. 3, Garnier-Flammarion,
Xénophon (trad. François Ollier), Le Banquet. Apologie de Socrate, Les Belles Lettres, , 119 p. (ISBN 978-2-251-00334-4). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
Xénophon (trad. Pierre Chambry), Œuvres complètes, t. 3, Garnier-Flammarion,
  • Le Banquet, série de discours portant sur la nature et les qualités de l’amour.
Xénophon (trad. Pierre Chambry), Œuvres complètes, t. 2, Garnier-Flammarion,
  • Hiéron. De la tyrannie. Hiéron, Tyran de Syracuse, fondateur d'Etna.
Xénophon (trad. Pierre Chambry), Œuvres complètes, t. 1, Garnier-Flammarion,

Didactiques

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  • Économique (Οἰκονομικός / Oikonomikos), sur l'administration d'une propriété agricole.
Xénophon (trad. Pierre Chantraine), Économique, Les Belles Lettres,
Xénophon (trad. Pierre Chambry), Œuvres complètes, t. 2, Garnier-Flammarion,
Représentation de cavalier à Pazyryk, env. 400. On distingue une muserolle sur le harnachement du cheval, comme le conseillait déjà Xénophon.
Xénophon (trad. Edouard Delebecque), De l'Art équestre, Les Belles Lettres,
Xénophon (trad. Pierre Chambry), Œuvres complètes, t. 1, Garnier-Flammarion,
  • L'Hipparque, court traité destiné à un jeune hipparque, officier commandant une hipparchie d'environ 500 cavaliers.
Xénophon (trad. Edouard Delebecque), Le Commandant de la Cavalerie, Les Belles Lettres,
Xénophon (trad. Pierre Chambry), Œuvres complètes, t. 1, Garnier-Flammarion,
Xénophon (trad. Edouard Delebecque), L'Art de la Chasse, Les Belles Lettres,
Xénophon (trad. Pierre Chambry), Œuvres complètes, t. 2, Garnier-Flammarion,

Philosophie politique

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Xénophon (trad. Pierre Chambry), Œuvres complètes, t. 2, Garnier-Flammarion,
  • Des revenus, livre de réformes économiques préconisées pour la cité d'Athènes, fondées sur la bienveillance et la paix.
Xénophon (trad. Pierre Chambry), Œuvres complètes, t. 1, Garnier-Flammarion,

Pseudo-Xénophon

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  • L'Alcibiade mineur (ou Second Alcibiade), longtemps attribué par la tradition à Platon, est attribué à Xénophon par Athénée[28]. Cette attribution ne fait pas consensus.
  • La Constitution des Athéniens (ou La République des Athéniens) a longtemps été attribuée à Xénophon. Cette paternité est désormais contestée, les historiens parlent de « Pseudo-Xénophon ». L'auteur inconnu de ce traité est parfois aussi appelé le « Vieil Oligarque » en raison de son parti pris en faveur des régimes oligarchiques[29]. Il s'agit en effet d'un pamphlet contre la démocratie athénienne écrit vers 430 av. J.-C.

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Éditions (œuvres complètes)

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  • Opera, édi. par E. C. Marchant, Harvard University Press, coll. « Loeb Classical Library », 7 vol., 1947-1968. Texte grec et traduction annotée
  • Xénophon. Œuvres complètes, trad. Pierre Chambry, Garnier-Flammarion, 3 vols., 1967 :
    • T. 1 : Cyropédie - Hipparque - Équitation - Hiéron - Agésilas - Revenus
    • T. 2 : Anabase - Banquet - Économique - De la chasse - La République des Lacédémoniens - La République des Athéniens
    • T. 3 : Les Helléniques - Apologie de Socrate - Les Mémorables

Bibliographie

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Bibliographie sur Xénophon

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Années 1850
  • Eugène Talbot, Introduction aux Œuvres complètes de Xénophon et leur traduction, p. i…cxvii , 1850.
  • Alfred Croiset, Xénophon, 1878.
Années 1950
  • Édouard Delebecque, Essai sur la vie de Xénophon, Belles Lettres, Paris, 1957.
  • J. Luccioni, Les idées politiques et sociales de Xénophon, Publications de la Sorbonne, Paris, 1957.
Années 1960
  • (de) H. R. Breitenbach, q.v., Realencyclopädie der classischen Altertumswissenschaft, 9A2, 1967, col. 1569-2052.
Années 1980
  • (en) John Adair, « Leadership Through Knowledge », dans : Great Leaders, The Talbot Adair Press, 1989, pp.  13-28.
Années 1990
Années 2000
  • (en) J. K. Anderson, Xenophon, London Classical Press, Londres, 2001.
  • Vincent Azoulay, Xénophon et les grâces du pouvoir, De la charis au charisme, Publications de la Sorbonne, Paris, 2004.
  • Louis-André Dorion (dir.) et Aldo Brancacci, Figures de Socrate, Presses universitaires du Septentrion, , 223 p. (ISBN 2-85939-711-6)
  • Xénophon et Socrate — Actes du colloque d'Aix-en-Provence (6-9 novembre 2003), sous la direction de Michel Narcy et Alonso Tordesillas, suivis de Les écrits socratiques de Xénophon et du Supplément bibliographique (1984-2008), par Louis-André Dorion, Paris, Vrin, 2008. (ISBN 978-2-7116-1987-0).
  • Charlotte Murgier, « Comptes rendus : Xénophon et Socrate, Michel Narcy & Alonso Tordesillas (dir.), Actes du colloque d’Aix-en-Provence (6-9 novembre 2003). Suivi de Les Écrits socratiques de Xénophon. Supplément bibliographique (1984-2008) par Louis-André Dorion, Paris, Vrin, « Bibliothèque d’histoire de la philosophie », 2008, 320 p. », Les Études philosophiques, Presses universitaires de France, vol. 4, no 95,‎ , p. 605 et suiv. (DOI 10.3917/leph.104.0605, lire en ligne)
  • « Xénophon », Cahiers des études anciennes, XLV, 2008 [lire en ligne]
  • « Xénophon et Sparte », Anabase, no 8,‎ (lire en ligne)
  • Xénophon, Encyclopédie Larousse en ligne[30]
  • Marein, M.-F., L’agriculture dans la Grèce du IVe siècle : le témoignage de Xénophon, Paris, L'Harmattan, 2009
Années 2010
  • Xénophon (trad. Pierre Chantraine, préf. Claude Mossé), Économique, Paris, Les Belles Lettres, , 208 p. (ISBN 978-2-251-79997-1).
  • (en) John Adair, « The Origins of Situational Approach. Xenophon on Leadership », dans : Lexicon on Leadership, Kogan, 2011, p. 180-184.
  • (en) Joseph Epstein, « Xenophon. The Third Man », dans : Essays in Biography, Axios Press, 2012, p. 539-550.
  • (en) William Cohen, « Leadership Lessons from Xenophon », dans : Drucker On Leadership (2009), seconde édition, 2015, Page, [passage promotionnel] 127-133.
  • Mélina Tamiolaki, « L’historien comme figure du savoir et son dialogue avec le public : Formes et modalités d’une interaction dynamique chez Hérodote, Thucydide et Xénophon », dans Arnaud Macé (dir.), Le Savoir public : La vocation politique du savoir en Grèce ancienne, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, (ISBN 978-2-84867-456-8, DOI 10.4000/books.pufc.23672 Accès libre, lire en ligne), p. 235–263

Articles connexes

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Références

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  1. La chronologie adoptée est donnée par Robert Strassler, Landmark, 2010
  2. a b c d e et f Chambry et al. 2015, p. 115.
  3. Paul Cloché, Les « Helléniques » de Xénophon (livres III-VII) et Lacédémone. In: Revue des Études Anciennes. Tome 46, 1944, n°1-2. p. 12-46. [1]
  4. près de l'actuel aéroport d'Athènes
  5. Essai sur la vie de Xénophon, p.24
  6. Mossé 1992, p. 502.
  7. Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres [détail des éditions] (lire en ligne), Socrate (8)
  8. D’après Philostrate d'Athènes, Vie d’Apollonios de Tyane, Ch. XXXV
  9. Photios, la Bibliothèque : notice 260
  10. Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres [détail des éditions] (lire en ligne), art. Xénophon (7)
  11. Dorion et Brancacci 2001, p. 179
  12. Plutarque, Vies parallèles [détail des éditions] [lire en ligne] Agésilas (20)
  13. D’après Dinarque, De l’Apostasie, livre écrit contre Xénophon, cité par Diogène Laërce (Art. Xénophon, 4)
  14. Dorion et Brancacci 2001, p. 179
  15. Gouirand 2005.
  16. William Smith, « Dictionnaire des auteurs grecs et latins », sur Antiquité grecque et latine
  17. Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres [détail des éditions] (lire en ligne), art. Xénophon
  18. Felix Jacoby, F. Gr. Hist 334 F 32
  19. Dorion et Brancacci 2001, p. 178
  20. Louis-André Dorion, « Introduction », dans Xénophon, Mémorables, Paris, Les Belles Lettres, , p. 11
  21. Voir par exemple, Économique, chap. XIII, 6 (Belles Lettres, coll. « Classiques en poche », 2019, p. 103 ss). On peut rapprocher cette « définition » de ce mot de Harry S. Truman : « I learned that a great leader is a man who has the ability to get other people to do what they don't want to do and like it. »(en-US) by Richard Shank, « Harry Truman: a quotable president », sur The Hutchinson News (consulté le )
  22. (en) John Adair, Great Leaders, The Talbot Adair Press, p. 13-28.
  23. (en) John Adair, Efficiency Leadership
  24. Peter Drucker, La Pratique de la direction des entreprises, Les Éditions d’organisation, , p. 165.
    Le premier livre sur la conduite des hommes : le « Kyropaidaia » de Xénophon, qui fut lui-même un conducteur d’homme remarquable, est encore le meilleur sur le sujet. (The first systematic book on leadership : the Kyropaidaia of Xenophon — himself by no mean leader of men — is still the best book on subject) - (en) William Heinemann, The Practice of management, , p. 194.
  25. (en) Christos Baloglou, « The tradition of Economic Thought in the Mediterranean World from the Ancient Classical Times Until The Byzantine Times and Arab-Islamic World », dans Jürgen Georg Backhaus (Ed.), Handbook of the History of Economic Thought. Insights on the Founders of Modern Economics, Springer, , p. 7-92.
  26. (en) Giovanni Battista Tomassini, The Italian Tradition of Equestrian Art, Franktown, Virginia, USA, Xenophon Press, , 288 p. (ISBN 978-0-933316-38-6), The first treatises dedicated to the horse (page 49)
  27. Les Mémorables est le plus connu des ouvrages consacrés par Xénophon à la mort de son maître. Ce sont des dialogues socratiques, mélange entre le traité philosophique et un livre de souvenirs. Socrate considéré comme un des pères de la philosophie occidentale et l'un des inventeurs de la philosophie morale et de la logique, a exercé une grande influence sur l'esprit de Xénophon qui passa plusieurs années à le suivre et à l'écouter s'entretenir avec toutes sortes de personnes sur toutes sortes de sujets. Ce sont ces entretiens qu'il a recueillis dans les Mémorables. Xénophon aurait commencé à écrire cette œuvre vers la fin de sa vie, à partir de -370. Ces années furent marquées pour lui par des voyages et des guerres avec des péripéties de toutes sortes.
  28. Athénée, Deipnosophistes [détail des éditions] (lire en ligne), XI, 506c.
  29. Présentation du volume regroupant la Constitution des Lacédémoniens, Agésilas - Hiéron et la Constitution des Athéniens du Pseudo-Xénophon traduits par Michel Casevitz en 2008, sur le site des Belles Lettres. Page consultée le 2 août 2014.
  30. [2]
  1. La date de -445, basée sur la participation supposée de Xénophon à la bataille de Délion et défendue entre autres par Jean-Antoine Letronne, Notice sur la vie et les ouvrages de Xénophon sur Google Livres, ne semble plus couramment proposée depuis le début du XXe siècle. Diogène Laërce dit qu'il était « dans la fleur de l’âge » en -400 (Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres [détail des éditions] (lire en ligne), art. « Socrate » (1), ce qui peut être compris comme 40 ans.

Liens externes

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Bases de données et dictionnaires

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