Aller au contenu

Utilisateur:Ulugh/Liste des astrolabes médiévaux

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Détail du Saint Jérôme dans son étude attribué à van Eyck (1442). L'instrument figurant dans cette scène ressemble beaucoup au plus petit et plus énigmatique des astrolabes médiévaux (no 169). Le tableau du maître flamand et le modèle réduit italien témoignent d'une tradition disparue d'astrolabes atypiques… développée au IXe siècle à Bagdad[1].

L'astrolabe est un instrument astronomique reproduisant la configuration du ciel en rotation et permettant avant tout de calculer l'heure du jour ou de la nuit. Il a été inventé dans le monde hellénistique, peut-être par Théon d'Alexandrie au IVe siècle apr. J.-C., bien que la théorie nécessaire à son élaboration fût connue par Hipparque au IIe siècle av. J.-C. Les Arabes l'ont découvert à la frontière de l'Empire byzantin au VIIIe siècle et ont développé l'instrument pour en faire l'un de symboles de l'âge d'or islamique. L'astrolabe a ensuite atteint l'Europe médiévale par la péninsule ibérique à partir du Xe siècle.

La liste des astrolabes fabriqués avant 1500 ayant survécu jusqu'au XXIe siècle est cependant resteinte : environ 300 pièces (150 instruments orientaux et 150 instruments européens) ont été recensées dans les musées publiques et les collections privées du monde entier. Cette rareté fait l'objet, depuis la deuxième moitié du XXe siècle, d'une litérature spécialisée de plus en plus riche.

1 + 147 + 131 + 5 = 284 pièces.

Historiographie

[modifier | modifier le code]
Astrolabe no 403 en papier et vélin, signé par Hanns Herghamer et daté de 1492. Rare témoignage d'une pratique sûrement assez courante.

La liste proposée ici et dans les sous-pages inclut tous les astrolabes fabriqués avant 1500 ayant survécu jusqu'au XXIe siècle. Dans un souci de cohérence et de comparabilité entre les instruments présentés, elle exclut :

  • les instruments astronomiques qui ne sont pas, à proprement parler, des astrolabes, c'est-à-dire autre chose qu'un modèle plat de l'univers reconstituant le mouvement apparent de la voute céleste au-dessus d'un observateur terrestre (voir infra) ;
  • les astrolabes inclus dans un autre instrument (horloge, compendiumetc.) et qu'il serait difficile de décrire sans expliquer la nature et la fonction des autres composants ;
  • les pièces isolées d'astrolabes dont la partie principale (la mère) a disparu, ainsi que les instruments trop abimés pour que les informations essentielles soient déchiffrables ;
  • les astrolabes perdus ou détruits avant 1945, ou dont il n'a plus été fait mention depuis cette date ;
  • les copies d'astrolabes médiévaux produites après 1500, ce qui inclut les faux avérés ;
  • (…)

Les pièces exclues sont mentionnées dans l'index. La liste inclut en revanche :

  • les astrolabes dont la datation est complexe et qui pourraient être des instruments médiévaux (comme ils pourraient être bien plus tardifs) ;
  • les astrolabes initialement datés de l'époque moderne mais pour lesquels certains auteurs soupçonnent une date de fabrication antérieure ;
  • les premiers astrolabes ottomans datés du tout début du XVIe siècle qui sont les seuls témoignages de l'instrumentation astronomique turque avant près d'un siècle ;
  • les astrolabes dits « universels » (voir infra) dont il n'existe qu'un seul vrai exemple médiéval, ainsi que les saphées et les astrolabes incluant différent types de tympans universels ;
  • les astrolabes composites ou modifiés à des époques ultérieures mais dont au moins la mère date d'avant 1500 ;
  • les astrolabes dont la localisation actuelle est inconnue (ventes aux enchères, collections privées, instruments volés récemment, etc.) mais qui sont susceptibles de réapparaître sur le marché de l'art ou dans la littérature ;
  • (…)
Clé
no IIC Numéro dans la International Instrument Checklist (pour les instruments catalogués)
Illustré dans la galerie = astrolabe illustré dans la galerie (images de Wikimedia Commons)
Publication détaillée dans la bibliographie = astrolabe ayant fait l'objet d'une publication dédiée, référencée dans la section bibliographique (les simples entrées dans les catalogues ne sont pas mentionnéees)
Ville, musée ou collection
[numéro d'inventaire]
Ville, musée ou collection

Géographie

[modifier | modifier le code]
Alexandrie
Alexandrie
Constantinople
Constantinople
Bagdad
Bagdad
Harran
Harran
Ispahan
Ispahan
Kerman est hors cadre
Cordoue
Cordoue
Tolède
Tolède
Séville
Séville
Grenade
Grenade
Marrakech
Marrakech
Damas
Damas
Alep
Alep
Le Caire
Le Caire
Barcelone
Barcelone
Paris
Paris
Oxford
Oxford
Vienne
Vienne
Localisation des centres de production d'astrolabes au court du Moyen Âge.

Astrolabes grecs

[modifier | modifier le code]
  1. Astrolabe byzantin (XIe siècle)

Tableau no 1
no  IIC Ville, musée ou collection
[numéro d'inventaire]
Description, diamètre Date Origine
Langue, écriture
Signature et/ou dédicace
Lien vert : astrolabiste
Étoiles fixes Tympans
Latitudes servies
Dos
no 2
Illustré dans la galerie (cliquer pour voir)
Publication détaillée dans la bibliographie (cliquer pour voir)
Brescia, Museo di Santa Giulia (it) [inv. 36]
Le musée propose des ressources en ligne pour cet astrolabe Présentation en ligne
MèreAraignée d'origineAlidade et ostenseur d'origine
Laiton, 375 mm
1062
(6570 AM)
Empire byzantin
Grec médiéval
« […] ordre de Serge, protospathaire, consul et homme de science, au mois de juillet, 15e indiction, année 6570 »[2] 14
Mère, 1 tympan
O
[3]

Astrolabes arabes

[modifier | modifier le code]

Astrolabes latins

[modifier | modifier le code]

Astrolabes hébreux

[modifier | modifier le code]
  1. Astrolabes judéo-arabes et hébreux
Le Moyen Âge a compté plusieurs astronomes juifs éminents, dont certains comme Gersonide (XIIIe siècle) ou Judah ibn Verga (en) (XVe siècle) ont introduit des modifications substantielles de l'astrolabe planisphérique. Ces savants ont également grandement contribué à la transmission au monde latin d'une partie de l'héritage scientifique islamique. S'il existe de nombreux traités sur l'astrolabe en hébreu, le nombre d'instruments conservés est très limité. Les cinq pièces présentées ici sont les seules qui soient initialement le fait d'artisans issus de la communauté hébraïque. Plusieurs autres astrolabes médiévaux présentent cependant des modifications plus tardives en hébreu. Le premier astrolabe a la particularité d'être intégralement marqué en judéo-arabe, c'est-à-dire en arabe écrit à l'aide de caractères hébreux. Le second est un unique exemple de convivencia ibérique, puisqu'il porte la trace d'au moins trois artisans contemporains, un juif, un musulman et un chrétien. Les trois derniers instruments, qui sont aussi probablement espagnols, appartiennent quant à eux à la tradition des astrolabes à quadrilobes.

Tableau no 16 — 5 instruments
no  IIC Ville, musée ou collection
[numéro d'inventaire]
Description, diamètre Date Origine
Langue, écriture
Signature et/ou dédicace
Lien vert : astrolabiste
Étoiles fixes Tympans
Latitudes servies
Dos
no 3915
Illustré dans la galerie (cliquer pour voir)
Publication détaillée dans la bibliographie (cliquer pour voir)
Londres, collection Khalili d’art islamique [inv. SCI 158]
Le musée propose des ressources en ligne pour cet astrolabe Présentation en ligne
MèreAraignée d'origine
Laiton et argent, 185 mm
c. 1250–1300 Séville ?[4]
Judéo-arabe
« Ton serviteur Ibrāhīm […] t’apporte en présent la sphère céleste avec ce qu’elle contient »[5] 26
Mère, 3 tympans C
O
[6]
no 4560
Illustré dans la galerie (cliquer pour voir)
Publication détaillée dans la bibliographie (cliquer pour voir)
Toronto, Musée Aga-Khan [inv. AKM611]
Le musée propose des ressources en ligne pour cet astrolabe Présentation en ligne
MèreAraignée d'origineAlidade d'origine
Laiton et argent, 133 mm
XIVe siècle Tolède ?
Hébreu rachi, latin gothique, arabe naskhi[7]
« Propriété du pauvre Masʾūd, qui a confiance dans le roi qui doit être adoré » 21
4 tympans C
O
no 158
Illustré dans la galerie (cliquer pour voir)
Londres, British Museum [inv. 1893,0616.3]
Le musée propose des ressources en ligne pour cet astrolabe Présentation en ligne
MèreAraignée d'origineAlidade d'origine
Laiton, 92 mm
XIVe siècle Espagnes[8]
Hébreu, judéo-arabe
24
Mère (C), 5 tympans C
Hu
O
no 3906
Publication détaillée dans la bibliographie (cliquer pour voir)
Paris, collection privée, dans les années 1990
Localisation actuelle inconnue
MèreAraignée d'origineAlidade d'origine
Laiton, diamètre ?
XIVe siècle Espagnes[8]
Hébreu, judéo-arabe
22
information non disponible [9] C
Hu
O
no 159
Illustré dans la galerie (cliquer pour voir)
Publication détaillée dans la bibliographie (cliquer pour voir)
Chicago, Planétarium Adler [inv. M-20]
Le musée propose des ressources en ligne pour cet astrolabe Présentation en ligne
MèreAraignée d'origineAlidade et ostenseur de substitution
Laiton, 115 mm
XVe siècle Espagnes[8]
Hébreu, judéo-arabe
20 (27)[10]
4 tympans [11] C
Hu
O
Autres instruments associés :

Astrolabes en d'autres langues

[modifier | modifier le code]
  1. Astrolabes médiévaux modifiés en arménien, en copte et en sanskrit

L'astrolabe (aussi appelé astrolabe stéréographique, astrolabe planisphérique ou astrolabe plan, pour le différencier de l'astrolabe nautique[12]) est essentiellement une figuration schématique du monde sur une surface plane. Il combine ainsi une projection de la sphère terrestre avec une projection de la sphère céleste, chacune figurée par un disque de métal et définie par ses cercles et points remarquables. En laissant immobile la première, supposée fixe, et en faisant tourner par-dessus la seconde, on obtient très simplement la reproduction du mouvement quotidien du monde. L'astrolabe permet ainsi de résoudre graphiquement des problèmes d'astronomie, d'astrologie et de trigonométrie sphérique, comme par exemple la détermination de l'heure à laquelle se lève un astre à une certaine date, le lieu de se lever, etc. Ces deux projections sont accompagnées, peut-être dès l'origine, d'un système de visée (alidade et armilles) qui n'est pas indispensable au fonctionnement de l'astrolabe comme instrument de calcul, mais le complète ingénieusement en fournissant une des données de ce calcul[13].

Parties constitutives

[modifier | modifier le code]
Astrolabe no 99 désassemblé : mère, alidade, araignée, pivot et cheville, tympans.
  • La mère est le disque principal, de diamètre et d'épaisseur variables, auquel sont fixés les autres éléments. Sa face peut être nue ou gravée, et son dos comporte les échelles nécessaires au système de visée, ainsi que divers quadrants permettant des fonctionnalités supplémentaires.
    • Le limbe est le cercle extérieur gradué, souvent fondu en une seule pièce avec la mère.
    • Le trône est le prolongement supérieur de la mère, souvent ouvragé, et au sommet duquel un maillon permet d'attacher l'anneau de suspension.
  • Les tympans, de nombre variable, sont des disques fixes et interchangeables, souvent gravés sur les deux faces, qui s'insèrent dans la mère. Ils figurent la projection de la sphère terrestre pour une latitude donnée et comporte donc les trois cercles concentriques (équateur et tropiques), les almucantarats et les azimuts permettant de se repérer dans cette projection. Le jeu de tympans détermine les latitudes d'utilisation de l'astrolabe et donne parfois des indices sur l'origine géographique de l'instrument.
  • L'araignée figure la projection de la sphère céleste. C'est un disque mobile, suffisamment ajouré pour voir le tympan qu'elle recouvre. Elle porte l'écliptique et un nombre variable d'index, dont la pointe indique la position d'une étoile. La conception plutôt simple et sobre des araignées grecques et byzantines a évolué dès l'époque abbasside en de véritables œuvres d'art. La position des étoiles par rapport à l'écliptique permet parfois, grâce au phénomène de précession des équinoxes, d'estimer la date de fabrication de l'instrument[14].
  • La règle, ou ostenseur, est une réglette mobile par-dessus l'araignée, qui peut avoir la longueur du rayon ou du diamètre de l'astrolabe. Elle permet d'aligner des points sur cette dernière avec des repères sur le tympan et de faciliter certaines opérations de calcul. De nombreux astrolabes médiévaux en sont cependant dépourvus.
  • L'alidade est un réglette portant des pinnules, petites plaques de métal percées et disposées à chaque extrémité. Fixée par son centre au dos de l' astrolabe, elle permet la visée, par lecture de la hauteur sur le cercle extérieur gradué.
  • Un pivot et un cheville, de conception et d'apparence variées, maintiennent tous ces éléments ensemble.

Fonctionnalités supplémentaires

[modifier | modifier le code]

L'astrolabe médiéval se définit principalement comme la combinaison de deux fonctions : une fonction calcul analogique sur la face de l'instrument (la projection stéréographique du monde) et une fonction observation (l'appareil de visée) sur son dos. Si les instruments grecs et les premiers instruments islamiques semblent se cantonner à ces deux fonctions principales...

Tables astrologiques au dos d'un astrolabe yéménite (no 109). Les planètes sont identifiées par des symboles d'origine hellénistique.
A. Tables astrologiques
Il est tout d'abord nécessaire de souligner que, contrairement à un mythe tenace entretenu par de nombreux ouvrages mal renseignés, l'usage astrologique de l'astrolabe est fonctionnellement limité. Il n'est notamment pas possible de dresser un horoscope à l'aide de l'instrument seul, puisque cet exercice demande de connaître la position des astres (Lune, planètes, etc.) pour une date donnée. Ces informations ne peuvent être obtenue avec un astrolabe et requièrent l'utilisation d'éphémérides ou d'almanachs. Les informations astrologiques présentes au dos de nombreux instruments remplissent donc plutôt une fonction symbolique et esthétique, pour combler des espaces laissés vides. On y trouve notamment :
  • les signes du zodiaque (12), c'est-à-dire la division de l'écliptique en 12 parts égales ;
  • les mansions lunaires (28), analogues du zodiaque mais pour la trajectoire de la Lune ;
  • les faces (36), ou plus rarement les décans, qui sont des divisions supplémentaires de chaque signe en secteurs égaux de 10°, et les maîtrises planétaires dans chacune d'elles ;
  • les termes (60), qui sont une autre manière de diviser les signes en secteurs variables de 5 à 12°, et les maîtrises planétaires dans chacun d'eux. Il existait plusieurs méthodes contradictoires pour opérer cette division, la plus populaire étant celle des termes dits « égyptiens », rapportée par Ptolémée ;
  • les triplicités (4), qui sont les regroupements par trois des signes du zodiaque, ainsi que leur nature (associée au quatre éléments aristotéliciens) et leurs gouverneurs (planètes) diurnes et nocturnes.
C. Échelle calendaire
Les échelles calendaires servent principalement à déterminer la longitude solaire à partir de la date d'un calendrier solaire (principalement julien, mais parfois aussi syrien (en), copte). Cette donnée est nécessaire pour pouvoir ensuite déterminer l'heure pendant la journée, en reportant la longitude ainsi obtenue sur l'écliptique de l'araignée. L'échelle calendaire proprement dite se présente comme un cercle divisé en mois et en jours, qui est mis en correspondance avec un autre cercle représentant l'écliptique (échelle zodiacale). L'orbite de la Terre autour du soleil n'étant pas circulaire, le mouvement du soleil vu de la terre n'est pas régulier. Cette irrégularité est contrôlée sur l'astrolabe soit en plaçant l'échelle calendaire de manière non concentrique avec l'échelle zodiacale, soit en la figurant comme un cercle concentrique mais avec des divisions non uniformes, qui sont techniquement plus complexes à établir. Les exemples les plus anciens sont conservées sur des instruments de Nastulus à Bagdad (c. 900). Par la suite, les échelles calendaires sont surtout courantes sur les astrolabes islamiques occidentaux, puis européens. Elles permettent éventuellement de dater certains instruments, en considérant la position du point vernal, grâce au principe de précession des équinoxes. Certains astrolabes montrent des échelles calendaires plus développées, incluant des cercles supplémentaires pour les années bisextiles, des calendriers perpétuels (par la méthode des lettre dominicales), ou encore un calendrier des saints[15].
G. Index géographique
Le fond de la mère [parfois tympans ? limbe ?] de plusieurs astrolabes islamiques est gravé d'un index géographique sous forme de cercles concentriques, indiquant la latitude et la longitude d'une liste choisie de villes ou de lieux importants. D'autres informations sont parfois ajoutées, telles que l'inclinaison de l'azimut de la qibla, notée inḥirāf (en arabe : انحراف?), sa direction en relation aux quatre points cardinaux, notée al-jihāt (en arabe : الجهات?), ou plus rarement la distance par rapport à La Mecque, notée al-masāfat (en arabe : المسافت?).
Lithographie (1848) par l'orientaliste sicilien Vincenzo Mortillaro d'un astrolabe abbasside (no 100)[16]. Elle montre l'éventail des fonctionnalités introduites par les astronomes arabes du Xe siècle au dos des instruments :
H. Quadrant horaire
Le quadrant horaire, construit pour une latitude spécifique, présente des courbes pour chaque heure égale et une échelle zodiacale sur laquelle rapporter la longitude solaire du jour. On y lit l'heure en mesurant la hauteur solaire et en la comparant aux courbes horaires.
Hu. Quadrant horaire universel
Même principe, mais supposé universel et donnant les heures inégales. La formule utilisée, bien qu'inexacte, donne des résultats satisfaisant sous les latitudes où l'instrument fut conçu (Bagdad, 33°). Il est en revanche bien inutile pour les latitudes septentrionales, ce qui n'a pas empêché nombre d'instruments européens médiévaux d'en inclure un.
O. Carré des ombres
(…)
P. Heures des prières
Les quadrants dédiés aux heures des prières du rite musulman sont relativement rares. Ils fonctionnent comme des nomogrammes établis pour une latitude spécifique et permettant de déterminer, pour une date donnée, la hauteur du soleil au moment de la prière de midi et de celle de l'après-midi. On trouve aussi des courbes pour les crépuscules du matin et du soir, dont l'objectif premier est de réguler les heures des prières de la tombée de la nuit et du lever du jour. L'utilisation des astrolabes dans le cadre des rituels islamiques est cependant très exagérée dans la littérature moderne.
Q. Qibla
(…)
T. Quadrant trigonométrique
Ces quadrants servent à résoudre toutes sortes de questions trigonométriques. On en distingue deux types principaux : l'un qui donne les sinus et / ou cosinus d'une série d'angles multiples de 1 ou 5°, l'autre qui affiche les sinus et / ou cosinus dont la valeur est multiple d'un soixantième du rayon du quadrant. Dans le premier cas, les marquages sont utilisés avec une alidade graduée qui permet de mesurer une composante verticale (ou horizontale) donnée d'un sinus (ou cosinus) pour la rapporter à un angle qui peut être lu sur l'échelle d'altitude. Dans le second, on lit directement la fonction trigonométrique correspondante à un angle mesuré à l'aide de l'alidade. Sur certains astrolabes, le quadrant contient également des rayons ou des quarts de cercle concentriques correspondant à la déclinaison solaire à différents moments de l'année.

Tympans universels

[modifier | modifier le code]
U. Tympan universel
La saphaea (terme latin dérivé de l'arabe ṣafīḥa, « tympan ») (…) comprend trois types :
Us. Shakkāziyya
(…)
Uz. Zarqālliyya
(…)

Numéros d'instruments

[modifier | modifier le code]

Liste complète des astrolabes fabriqués avant 1500, par numéros de référence dans la check-list internationale (International Instrument Checklist, ICC).

italique : doublon
gras : instrument absent des tableaux
souligné : parties conservées
Lien vert : astrolabiste

Collections

[modifier | modifier le code]
Allemagne
Autriche
Belgique
Canada
Danemark
Égypte
Espagne
États-Unis
France
Grèce
Inde
Iran
Italie
Koweït
Malaisie
Maroc
Pays-Bas
Pologne
Royaume-Uni
Qatar
Suède
Suisse
Syrie
Tchéquie
Turquie

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. King 2005d, p. 572-574.
  2. Le bord de l'araignée comprend aussi cinq vers iambiques : « [Ceci est] une image manifeste des mouvements des cieux, qui rend distinctes et claires les courses des étoiles, le changement des saisons et le passage du temps, et que, étant une œuvre complexe, a façonné avec un esprit ardent Serge le Perse, ayant rang de consul ». La dédicace précise « par decret et order », indiquant que Serge n'est pas l'auteur de l'astrolabe, mais son commanditaire. Il était apparemment issu d'une famille d'origine persane, mais probablement établie à Byzance depuis plusieurs générations. Plusieurs individus portant ce nom et le titre de protospathaire sont connus par des mentions sur des sceaux ou des statues contemporains de l'astrolabe (King 2007, p. 224-225).
  3. Le quadruple carré des ombres gravé sur le dos de l'astrolabe, avec ses échelles dépourvues des marquages appropriés, est une absurdité en termes de fonctionnalité. Ses angles dépassent sur le limbe et interfèrent avec la graduation et le texte de la dédicace. Il s'agit sans doute possible d'un ajout ultérieur par une personne dérangée par le vide laissé par le facteur byzantin (King 2007, p. 230).
  4. La question de savoir si l'astrolabe a été fabriqué en terres chrétiennes ou musulmanes n'a pas été tranchée. Il est très probablement copié d'un instrument andalou, et certaines erreurs pourraient faire penser que son créateur ne lisait ni n'écrivait l'arabe, et qu'il aurait inscrit les différents termes en caractères hébreux sous dictée. Les tympans dressés pour Séville, Cordoue et Tunis sont plus soignés que les autres, ce qui indiquerait une fabrication dans l'une de ces trois villes (Abuzayed, King et Schmidl 2011, p. 130). Dans son catalogue des astrolabes espagnoles, Azucena Hernández Pérez soutient l'hypothèse d'un atelier sévillan, et note que l'astrolabe pourrait être l'œuvre de savants juifs du scriptorium d'Alphonse X de Castille, très au fait de l'astronomie andalouse (Hernández Pérez 2017, p. 566-567).
  5. L'inscription est gravée sur la tranche du limbe et se trouve être une version distordue d'un poème arabe du Xe siècle, connu par une dizaine d'autres sources. Il est l'œuvre de l'astronome et mathématicien Abū Iṣḥāq Ibrāhīm al-Ṣābī (ar) et célèbre un astrolabe offert à l'émir bouyide ʿAḍud al-Dawla. L'orientaliste français Gustave Rat donne la traduction suivante d'une des versions du poème contenu dans un recueil égyptien du XVe siècle : « À l’occasion du Mihragān (en), les fils de riche famille se sont solennellement réunis et t’ont fait un présent que tu daigneras accepter ; mais ton serviteur Ibrāhīm, voyant que l’élévation de ton rang ne permettait point de t’offrir un objet qui approchât de cette grandeur, n’a pas jugé que la terre fut un cadeau assez digne de toi ; aussi t’apporte-t-il en présent la sphère céleste avec ce qu’elle contient » (Abuzayed, King et Schmidl 2011, p. 86-93).
  6. L'échelle calendaire est donne les mois du calendrier julien et ceux du calendrier hébraïque, inscrits dans le même intervalle. Cette conception est étrange car les deux systèmes ne correspondent pas, et le calendrier hébraïque étant luni-solaire, il ne peut être mis en relation directe avec l'échelle zodiacale (Abuzayed, King et Schmidl 2011, p. 179).
  7. L'analyse de l'astrolabe a montré cinq couches d'inscriptions différentes, qui sont dans l'ordre chronologique :
    • les marques de constructions en hébreu griffées sur trois des quatre tympans, sûrement uniquement destinées à servir d'aide-mémoire au facteur de l'instrument ;
    • les inscriptions latines sur ces mêmes tympans, ainsi que sur l'araignée et au dos de l'astrolabe ;
    • les inscriptions arabes sur le bossage de la bélière (la marque de propriété du dénommé Masʾūd), l'araignée, le dos et le quatrième tympan dressé pour Alger et La Mecque ;
    • une deuxième série d'inscriptions arabes griffées sur l'araignée ;
    • les nombres gravés sur le limbe, qui sont typiques du nord ou de l'est de la France au XVIe siècle.
    Les trois premières couches sont contemporaines, ce qui indiquerait que l'astrolabe a été débuté par un artisan juif, complété par un Latin, puis enfin achevé par un Arabe (King 2005i, p. 859-861).
  8. a b et c David King avait préalablement soutenu que ces trois astrolabes pouvaient tout aussi bien être italiens. Les noms des mois juliens ainsi que l'usage du judéo-arabe pour certaines étoiles trahissent cependant une origine espagnole (Abuzayed, King et Schmidl 2011, p. 131).
  9. L'unique tympan visible sur les photographies analysées par Fernando Bandeira Ferreira est dressé pour la latitude 42°, que l'auteur note comme pouvant servir Tudela. Aucune information n'est disponible sur les autres tympans, s'ils existent (Bandeira Ferreira 1964, p. 178).
  10. Il y 27 index, mais 20 seulement sont identifiés.
  11. Le marquage des tympans n'a pas été achevé. Le premier est complétement nu, le deuxième ne contient que les trois cercles de base et le troisième ne montre pas les courbes des heures inégales. Les mentions de Paris et Bologne sur le quatrième tympan sont d'une main plus tardive (King 1993, p. 392-393).
  12. L'astrolabe nautique est un instrument bien plus tardif (XVe siècle) qui n'a en réalité pas grand chose à voir avec l'astrolabe antique. Il existe une grande confusion historiographique s'obstinant à faire du premier le descendant (ou la simplification) du second, confusion entretenue par le mythe selon lequel l'astrolabe plan était un instrument de navigation. L'astrolabe nautique ne sert qu'à mesurer la hauteur des astres, ce qui en fait l'ancêtre du sextant.
  13. Poulle 1954, p. 81-82.
  14. Les datations obtenues de cette manière doivent néanmoins être analysées avec précaution, car de nombreux astrolabes médiévaux montrent des araignées recopiées d'instruments plus anciens, ou conçues avec des données datées ou inexactes, qui les rendaient en réalité inutilisables à l'époque de leur conception.
  15. King 2005, p. 354.
  16. Mortillaro 1848, p. 119.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
Republiée dans Rodríguez-Arribas et al. 2019, chap. 10, p. 357–366.
  • [catalogue HSM] (en) Museum of the History of Science, « Astrolabe Catalogue », catalogue en ligne des astrolabes du History of Science Museum, sur hsm.ox.ac.uk, (consulté en ).
  • [catalogue Galilée] (it) Museo Galileo - Istituto e Museo di Storia della Scienza, « Museo virtuale : Astrolabio », catalogue en ligne des astrolabes du musée Galilée, sur museogalileo.it, 2010-2015 (consulté en ).
  • [Sarma 2023] (en) Sreeramula Rajeswara Sarma, A Descriptive Catalogue of Indian Astronomical Instruments, Düsseldorf, , 4e éd. (1re éd. 2018), 4475 p. (ISBN 978-3-7482-2782-3, lire en ligne).
  • [Hernández Pérez 2018a] (es) Azucena Hernández Pérez, Catálogo razonado de los astrolabios de la España medieval, Madrid, La Ergástula, coll. « Arte y contextos », , 409 p. (ISBN 978-84-16242-45-0).
  • [Pingree 2009] (en) David Edwin Pingree, Eastern astrolabes, Chicago, Adler Planetarium & Astronomy Museum, coll. « Historic scientific instruments of the Adler Planetarium & Astronomy Museum » (no II), , 268 p. (ISBN 978-1-891220-02-9).
  • [van Cleempoel 2005] (en) Koenraad van Cleempoel, Astrolabes at Greenwich : a catalogue of the Astrolabes in the National Maritime Museum, Greenwich, Oxford University Press, , 339 p. (ISBN 978-0-19-853069-5).
  • [Stautz 1999] (de) Burkhard Stautz, Die Astrolabiensammlungen des Deutschen Museums und des Bayerischen Nationalmuseums, Munich, Oldenbourg, coll. « Abhandlungen und Berichte - Deutsches Museum » (no 12), , 425 p. (ISBN 978-3-486-26479-1).
  • [Webster et Webster 1998] (en) Roderick S. Webster et Marjorie Webster, Western astrolabes, Chicago, Adler Planetarium & Astronomy Museum, coll. « Historic scientific instruments of the Adler Planetarium & Astronomy Museum » (no I), , 179 p. (ISBN 978-1-891220-01-2).
  • [King 1996] (en) David A. King, chap. 1 « Early Eastern astrolabes (to ca. 1500) », dans A Catalogue of Medieval Astronomical Instruments, inachevé et non publié, (lire en ligne).
  • [King 1993] (en) David A. King, chap. 6 « Early European astrolabes (to ca. 1500) », dans A Catalogue of Medieval Astronomical Instruments, inachevé et non publié, (lire en ligne).
  • [Gibbs et Saliba 1984] (en) Sharon Gibbs et George Saliba, Planispheric Astrolabes from the National Museum of American History, Washington, Smithsonian Institution Press, coll. « Smithsonian Studies in History and Technology » (no 45), , 231 p. (DOI 10.5479/si.00810258.45.1).
  • [Turner 1984] (en) Anthony J. Turner, The Time Museum : Catalogue of the collection, vol. 1 : Time measuring instruments, Rockford, , 268 p. (ISBN 978-0-912947-02-0), chap. 1 (« Astrolabes, astrolabe related instruments »).
  • [Brieux 1980] Alain Brieux (expert), Étienne Libert et Alain Castor (commissaires-priseurs), Collection Leonard Linton et divers amateurs : Instruments scientifiques et livres anciens (catalogue de la vente aux enchères des 9 et ), Paris, Nouveau Drouot, , 196 p.
  • [Gunther 1932] (en) Robert T. Gunther, The Astrolabes of the World (2 volumes), Oxford, Oxford University Press, , 609 p.

Ouvrages généraux et publications détaillées

[modifier | modifier le code]
  • [Abuzayed, King et Schmidl 2011] (en) Mohamed Abuzayed, David A. King et Petra G. Schmidl, « From a Heavenly Arabic Poem to an Enigmatic Judeo-Arabic Astrolabe », Suhayl : International Journal for the History of the Exact and Natural Sciences in Islamic Civilisation, vol. 10,‎ , p. 85–142 (lire en ligne).
  • [Ackermann 1994] (de) Silke Ackermann, « Mutabor : Die Umarbeitung eines mittelalterlichen Astrolabs im 17. Jahrhundert », dans Anton von Gotstedter, Ad radices : Festband zum fünfzigjährigen Bestehen des Instituts für Geschichte der Naturwissenschaften der Johann Wolfgang Goethe-Universität Frankfurt am Main, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, , 606 p. (ISBN 978-3-515-06327-2), p. 193-209.
  • [Bandeira Ferreira 1964] (pt) Fernando Bandeira Ferreira, « Descrição sumária de um astrolábio planisférico com legendas em caracteres hebraicos », Revista da Faculdade de Letras de Lisboa, Lisbonne, 3e série, no 8,‎ .
  • [Bennett et Strano 2014] (en) Jim Bennett et Giorgio Strano, « The So-Called ‘Chaucer Astrolabe’ from the Koelliker Collection, Milan : An Account of the Instrument and Its Place in the Tradition of Chaucer-Type Astrolabes », Nuncius, vol. 29, no 1,‎ , p. 179–229 (DOI 10.1163/18253911-02901007).
  • [Casi 2004] (en) Fausto Casi, « A medieval astrolabe in the tradition of Jean Fusoris », Nuncius, vol. 19, no 1,‎ , p. 3–29 (DOI 10.1163/182539104X00016).
  • [Dalton 1926] (en) Ormonde Maddock Dalton, « The Byzantine Astrolabe at Brescia », Proceedings of the British Academy, Londres, no 12,‎ , p. 133-146.
  • [Da Schio 1886] (it) Almerico Da Schio, « Di un astrolabio settentrionale degli Arabi posseduto dal sig. Luciano Toschi da Imola », Atti dell'Istituto veneto, 6e série, vol. IV,‎ , p. 1347.
  • [Davis 2017a] (en) John Davis, « A Royal English Medieval Astrolabe Made for Use in Northern Italy », Journal for the History of Astronomy, vol. 48, no 1,‎ , p. 3–32 (DOI 10.1177/0021828616681214).
  • [Davis 2017b] (en) John Davis, « Fit for a King : Decoding the Great Sloane Astrolabe and Other English Astrolabes with “Quatrefoil” Retes », Medieval Encounters, vol. 23, nos 1-5,‎ , p. 311–354 (DOI 10.1163/15700674-12342250).
Republié dans Rodríguez-Arribas et al. 2019, chap. 9, p. 310–356.
  • [Davis 2019a] (en) John Davis, « A Medieval English Astrolabe Now in Innsbruck, Linked to the Lancastrian Court and with a Chaucer Connection », Nuncius, vol. 34, no 1,‎ , p. 27–68 (DOI 10.1163/18253911-03401002).
  • [Davis 2019b] (en) John Davis, « The “Chaucerian” Astrolabe in the British Museum : A Reassessment of Its Dating and Ownership », Journal for the History of Astronomy, vol. 50, no 2,‎ , p. 121–154 (DOI 10.1177/0021828619845585).
  • [Davis 2023] (en) John Davis, « Two Medieval English Astrolabes in the Smithsonian Museum », Bulletin of the Scientific Instrument Society, no 157,‎ , p. 2-18.
  • [Davis et Lowne 2015] (en) John Davis et Michael Lowne, « An early English astrolabe at Gonville & Caius College, Cambridge, and Walter of Elveden’s Kalendarium », Journal for the History of Astronomy, vol. 46, no 3,‎ , p. 257–290 (DOI 10.1177/0021828615590336).
  • [Davis et Schechner 2018] (en) John Davis et Sara J. Schechner, « The Puzzle of a ‘Reproduction’ Astrolabe in the Style of Jean Fusoris », Bulletin of the Scientific Instrument Society, no 139,‎ , p. 8-16.
  • [Davis et al. 2020] (en) John Davis, Bert Degenaar, Arie de Ruiter, Rob van Gent, Arie Pappot et Angelo Agostino, « A Previously Unrecorded Medieval Latin Astrolabe and Evidence for a Mid-fourteenth Century Instrument Workshop », Bulletin of the Scientific Instrument Society, no 146,‎ , p. 6-23.
  • [Debeauvais et Befort 2002] Francis Debeauvais et Paul-André Befort, Cueillir les étoiles : autour des astrolabes de Strasbourg, Strasbourg, Association des Amis des Instruments des Sciences et des Astrolabes, , 246 p. (ISBN 978-2-84512-019-8).
  • [Destombes 1962] Marcel Destombes, « Un astrolabe carolingien et l’origine de nos chiffres arabes », Archives internationales d'histoire des sciences, vol. XV, nos 58-59,‎ , p. 3-45.
  • [Dorn 1865] (de) Bernhard Dorn, « Drei in der Kaiserlichen öffentlichen Bibliothek zu St. Petersburg befindliche astronomische Instrumente mit arabischen Inschriften », Mémoires de l'Académie impériale des sciences de St.-Pétersbourg, vII, vol. IX, no 1,‎ , p. 1-150 (lire en ligne).
  • [Falk 2019] (en) Seb Falk, chap. 1 « Sacred Astronomy? Beyond the Stars on a Whipple Astrolabe », dans Joshua Nall, Liba Taub et Frances Willmoth, The Whipple Museum of the History of Science : Objects and Investigations, to Celebrate the 75th Anniversary of R. S. Whipple's Gift to the University of Cambridge, Cambridge University Press, (ISBN 978-1-108-49827-2, DOI 10.1017/9781108633628.002), p. 11–32.
  • [van Gent 1994] (nl) Robert H. van Gent, De hemel in de hand : twee astrolaben van het Museum Boerhaave, Leyde, Musée Boerhaave, , 44 p. (ISBN 978-90-6292-102-7).
  • [Gigante 2024] (en) Federica Gigante, « A Medieval Islamic Astrolabe with Hebrew Inscriptions in Verona : The Seventeenth-Century Collection of Ludovico Moscardo », Nuncius, vol. 39, no 1,‎ , p. 163–192 (DOI 10.1163/18253911-bja10095).
  • [Goeseke 1968] (de) Horst Goeseke, « Ein maghrebinisches Astrolab aus dem Besitz der Bibliothek der Deutschen Morgenländischen Gesellschaft in Halle (Saale) », Studia Orientalia in memoriam Carl Brockelmann,‎ , p. 87-89.
  • [Goldstein 1976] (en) Bernard R. Goldstein, « The Hebrew Astrolabe in the Adler Planetarium », Journal of Near Eastern Studies, vol. 35, no 4,‎ , p. 251–260 (JSTOR 544796).
  • [Hernández Pérez 2017] (es) Azucena Hernández Pérez, Astrolabios en la España medieval : del Al-Andalus a los reinos cristianos (thèse de doctorat), Madrid, Université complutense, , 725 p. (lire en ligne).
Publiée ensuite en deux ouvrages distincts, voir Hernández Pérez 2018a et Hernández Pérez 2018b.
  • [Hernández Pérez 2018b] (es) Azucena Hernández Pérez, Astrolabios en al-Andalus y los reinos medievales hispanos, Madrid, La Ergástula, coll. « Arte y contextos », , 246 p. (ISBN 978-84-16242-31-3).
  • [d'Hollander 2011] Raymond d'Hollander, « La mesure du temps à l’astrolabe », Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, vol. 129, no 5,‎ , p. 169–184 (lire en ligne).
  • [King 2001a] (en) David A. King, « The astrolabe depicted in the intarsia of the Studiolo of Archduke Federico in Urbino », dans Flavio Vetrano, La scienza del Ducato di Urbino, Urbino, Accademia Raffaello, , 216 p. (ISBN 978-88-87573-07-7), p. 101-139.
  • [King 2001b] (en) David A. King, « The Picard astrolabe with monastic ciphers », dans The ciphers of the monks : a forgotten number-notation of the Middle Ages, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, coll. « Boethius » (no 44), (ISBN 978-3-515-07640-1), p. 406-419.
  • [King 2005] (en) David A. King, Synchrony with the Heavens, vol. 2 : Instruments of Mass Calculation, Leiden et Boston, Brill, , 1066 p. (ISBN 978-90-474-0675-4).
    • [King 2005b] (en) David A. King, chap. XIIIb « The Oldest Known Astrolabe, From 8th-Century Baghdad », dans op. cit. (DOI 10.1163/9789047406754_011), p. 403–437.
    • [King 2005c] (en) David A. King, chap. XIIIc « The Earliest Astrolabes from Iraq and Iran (ca. 850 to ca. 1100) », dans op. cit. (DOI 10.1163/9789047406754_012), p. 439–544.
    • [King 2005d] (en) David A. King, chap. XIIId « A Medieval Italian Testimonial to an Early Islamic Tradition of Non-Standard Astrolabes », dans op. cit. (DOI 10.1163/9789047406754_013), p. 545–574.
    • [King 2005e] (en) David A. King, chap. XIVa « An Astrolabe Made by the Yemeni Sultan al-Ashraf », dans op. cit. (DOI 10.1163/9789047406754_016), p. 615–657.
    • [King 2005f] (en) David A. King, chap. XIVb « Some Astronomical Instruments from Medieval Syria », dans op. cit. (DOI 10.1163/9789047406754_017), p. 659–724.
    • [King 2005g] (en) David A. King, chap. XIVc « A Monumental Astrolabe for the Ayyubid Sultan al-Muʿaẓẓam », dans op. cit. (DOI 10.1163/9789047406754_018), p. 725–744.
    • [King 2005h] (en) David A. King, chap. XIVd « An Astrolabe for the Sultan Ulugh Beg », dans op. cit. (DOI 10.1163/9789047406754_019), p. 745–774.
    • [King 2005i] (en) David A. King, chap. XV « An astrolabe from medieval Spain with inscriptions in Hebrew, Arabic and Latin », dans op. cit. (DOI 10.1163/9789047406754_023), p. 831–914.
  • [King 2007] (en) David A. King, Astrolabes and angels, epigrams and enigmas : from Regiomontanus' acrostic for Cardinal Bessarion to Piero della Francesca's Flagellation of Christ, Franz Steiner Verlag, coll. « Boethius » (no 56), , 348 p. (ISBN 978-3-515-09061-2).
  • [King 2008] (en) David A. King, « An Astrolabe from Einbeck datable ca. 1330 », dans Joseph Dauben, Stefan Kirschner, Andreas Kühne, Paul Kunitzsch et Richard P. Lorch, Mathematics celestial and terrestrial : Festschrift für Menso Folkerts zum 65. Geburtstag, Stuttgart, Deutsche Akademie der Naturforscher Leopoldina, coll. « Acta historica Leopoldina » (no 54), , 823 p. (ISBN 978-3-8047-2482-2), p. 161-178.
  • [King 2012] (en) David A. King, « Two Newly-discovered Astrolabes from ‘Abbasid Baghdad », Suhayl: International Journal for the History of the Exact and Natural Sciences in Islamic Civilisation, vol. 11,‎ , p. 103-116 (lire en ligne [PDF]).
  • [King 2020] (en) David A. King, A newly-rediscovered Abbasid astrolabe from Baghdad, ca. 900, Francfort, , 19 p. (lire en ligne).
  • [King 2024] (en) David A. King, Elusive astrolabes : Some newly-identified examples from Muslim Spain with some fresh insights on interregional transmission, , 205 p. (lire en ligne).
  • [King et Maier 1996] (en) David A. King et Kurt Maier, « The Medieval Catalan Astrolabe of the Society of Antiquaries London », dans Josep Casulleras et Julio Samsó, From Bagdad to Barcelona : Studies in the Islamic Exact Sciences in Honour of Prof. Juan Vernet, vol. II, Barcelone, Instituto "Millás Vallicrosa" de Historia de la Ciencia Árabe, , p. 673-718.
  • [King et Turner 1994] (en) David A. King et Gerard L'Estrange Turner, « The Astrolabe presented by Regiomontanus to Cardinal Bessarion in 1462 », Nuncius, vol. 9, no 1,‎ , p. 165–206.
  • [Marra 1984] (it) Ornella Marra, « Di due astrolabi ispano-moreschi conservati nel Museo di Capodimonte », Annali dell Istituto Universitario Orientale, Naples, vol. 44, no 2,‎ , p. 271-306.
  • [Mortillaro 1848] (it) Vincenzo Mortillaro, « Illustrazione di un astrolabio arabo del nono secolo », dans Opere, vol. IV, Palerme, Stamperia Oretea, (lire en ligne), p. 110-135.
  • [Poulle 1954] Emmanuel Poulle, « L'astrolabe médiéval d'après les manuscrits de la Bibliothèque nationale », Bibliothèque de l’École des chartes, vol. 112,‎ , p. 81–103 (JSTOR 43010909).
  • [Poulle 1963] Emmanuel Poulle, Un constructeur d'instruments astronomiques au XVe siècle : Jean Fusoris, Paris, Librairie Honoré Champion, coll. « Bibliothèque de l'École des hautes études, IVe section, Sciences historiques et philologiques » (no 318), , 208 p.
  • [Rodríguez-Arribas et al. 2019] (en) Josefina Rodríguez-Arribas, Charles Burnett, Silke Ackermann et Ryan Szpiech, Astrolabes in Medieval Cultures, Leiden et Boston, Brill, , 508 p. (ISBN 978-90-04-38786-7).
  • [Saavedra 1880] Eduardo Saavedra, « Note sur un astrolabe arabe », dans Atti del IV Congresso internazionale degli orientalisti tenuto in Firenze nel settembre 1878, Florence, (lire en ligne), p. 455-456.
  • [Schmidl 2017] Petra G. Schmidl, « Knowledge in Motion : An Early European Astrolabe and Its Possible Medieval Itinerary », Medieval Encounters, vol. 23, nos 1-5,‎ , p. 149–197 (DOI 10.1163/15700674-12342246).
Republié dans Rodríguez-Arribas et al. 2019, chap. 5, p. 149–197.
  • [Stautz 1997] (de) Burkhard Stautz, « Ein Astrolab aus dem Jahr 1420 », NTM Zeitschrift für Geschichte der Wissenschaften, Technik und Medizin, vol. 5, no 1,‎ , p. 142–159 (DOI 10.1007/BF02913657).
  • [Stevens, Beaujouan et Turner 1995] (en) Wesley M. Stevens, Guy Beaujouan et Anthony J. Turner, « The Oldest Latin Astrolabe », Physis : Rivista internazionale di storia della scienza, Florence, Leo S. Olschki, vol. 32, nos 2-3,‎ , p. 189-450.
  • [Müller-Wiener 2001] (de) Martina Müller-Wiener, « Das Astrolab des Muhammad b. Hâmid al-Isfahânî », dans Stefan Wild et Hartmut Schild, Norm und Abweichung : Akten des 27. Deutschen Orientalistentages (Bonn - 28. September bis 2. Oktober 1998), Ergon Verlag, coll. « Kultur, Recht und Politik in muslimischen Gesellschaften » (no 1), , 830 p. (ISBN 978-3-935556-68-2).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]