Templeux-le-Guérard
Templeux-le-Guérard | |||||
La mairie-école. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Péronne | ||||
Intercommunalité | CC de la Haute Somme | ||||
Maire Mandat |
Aurore Carré 2020-2026 |
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Code postal | 80240 | ||||
Code commune | 80748 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
194 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 57′ 50″ nord, 3° 08′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 79 m Max. 145 m |
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Superficie | 6,48 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Péronne | ||||
Législatives | 5e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Templeux-le-Guérard est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Templeux-le-Guérard est un village rural picard du Santerre situé à une vingtaine de kilomètres à l'est de Péronne, 16 km au nord-ouest de Saint-Quentin et à 23 km au sud de Cambrai accessible par la route départementale 6 (RD 6).
La commune située dans le département de la Somme est limitrophe de celui de l'Aisne.
En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars no 48 (Épehy - Villers-Faucon - Péronne) du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France[1].
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Entrée du village.
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Vue depuis Hargicourt.
-
Vue générale depuis la route de Roisel.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Cologne[Carte 1].
La Cologne, d'une longueur de 23 km, prend sa source dans la commune de Hargicourt et se jette dans la Somme dans la commune de Doingt, face à Péronne[2].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Haute Somme ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 798 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Haute Somme est constitué d'un réseau hydrographique complexe de cours d'eau, de marais, d'étangs et de canaux. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[3].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 738 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épehy à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,1 | 1,3 | 3,1 | 4,8 | 8,2 | 10,9 | 12,8 | 12,8 | 10,3 | 7,7 | 4,3 | 1,8 | 6,6 |
Température moyenne (°C) | 3,4 | 4 | 6,9 | 9,8 | 13,2 | 16,1 | 18,3 | 18,3 | 15,2 | 11,3 | 6,9 | 4 | 10,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,7 | 6,8 | 10,7 | 14,7 | 18,2 | 21,2 | 23,7 | 23,9 | 20 | 14,9 | 9,5 | 6,2 | 14,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,9 01.01.1997 |
−13,4 07.02.1991 |
−12,4 13.03.13 |
−4,6 08.04.03 |
−2 03.05.21 |
1,6 05.06.12 |
4,5 03.07.11 |
4,8 20.08.14 |
0,6 30.09.18 |
−4,4 29.10.1997 |
−8,8 23.11.1998 |
−14,4 18.12.10 |
−14,4 2010 |
Record de chaleur (°C) date du record |
14,3 09.01.15 |
18,1 26.02.19 |
24,1 31.03.21 |
26,6 20.04.18 |
31,2 27.05.05 |
34,5 18.06.22 |
41,1 25.07.19 |
37,4 12.08.03 |
34,4 15.09.20 |
28,3 01.10.11 |
18,8 02.11.20 |
15,8 07.12.00 |
41,1 2019 |
Précipitations (mm) | 63,5 | 57,5 | 55,1 | 44,8 | 62,7 | 62,6 | 60,5 | 68,6 | 55,2 | 69,8 | 70,1 | 82,4 | 752,8 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Templeux-le-Guérard est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (88,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,8 %), zones urbanisées (6,7 %), forêts (3,6 %), prairies (0,8 %)[13]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 88, alors qu'il était de 95 en 2013 et de 89 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 80,2 % étaient des résidences principales, 3,7 % des résidences secondaires et 16,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,3 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Templeux-le-Guérard en 2018 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,7 %) inférieure à celle du département (8,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (86,3 % en 2013), contre 60,3 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Templeux-le-Guérard[I 2] | Somme[I 5] | France entière[I 6] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 80,2 | 83,3 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 3,7 | 8,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 16,1 | 8,4 | 8,2 |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Templeuzium ; Templues (1276) ; Templeu le Guerard (1567) ; Templeux le Gueraud (1648) ; Templeux-le-Guerard (1633) ; Templeux le Guirard (1753)[14].
Guérard est un patronyme issu d'un ancien prénom, variante normanno-picarde de Gérard.
Histoire
[modifier | modifier le code]Religion : le protestantisme
[modifier | modifier le code]En 1691, alors que la France connaît les rigueurs de la révocation de l'édit de Nantes (1685), le village, ainsi que six autres localités environnantes (Hargicourt, Jeancourt, Nauroy, Lempire, Vendelles et Montbrehain), voient une partie de leurs habitants se convertir au protestantisme à la suite des visites du prédicant itinérant Gardien Givry. Les prédications clandestines ont lieu au lieu-dit La Boîte à Cailloux, vallon isolé situé sur le terroir d'Hesbécourt[15]. Une communauté protestante restera dès lors implantée dans le village. Le temple est aujourd'hui désaffecté.
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La stèle de la Boîte à Cailloux en 2017 -
Plaque commémorative sur la stèle. -
Plaquette éditée en 1931 lors de l'érection de la stèle. -
Plan des 7 villages. -
Le temple de nos jours.
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Comme d'autres villages de la région, Templeux-le-Guérard est sorti meurtri de la Grande Guerre car le village a été entièrement rasé en 1917 par les Allemands.
Le , soit moins d'un mois après la déclaration de guerre, l'armée française bat en retraite vers l'ouest et les Allemands arrivent à Templeux-le-Guérard[16]. Dès lors commença l'occupation allemande qui dura jusqu'en . Le front se situant à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Péronne, l'activité des occupants consistait principalement à assurer le logement des combattants et l'approvisionnement en nourriture. Des arrêtés de la kommandantur obligeaient, à date fixe, sous la responsabilité du maire et du conseil municipal, sous peine de sanctions, la population à fournir : blé, œufs, lait, viande, légumes, destinés à nourrir les soldats du front. Toutes les personnes valides devaient effectuer des travaux agricoles ou d'entretien.
Voici des extraits d'un arrêté de la kommandantur d'Holnon valable pour 25 communes de la région: " Holnon le . Tous les ouvriers et les femmes et les enfants de 15 ans sont obligés de faire travaux des champs tous les jours aussi dimanche de quatre heure du matin jusque huit heure du soir... Après la récolte les fainéants seront emprisonnés 6 mois... Les femmes fainéantes seront exilées à Holnon pour travailler. Après la récolte, les femmes seront emprisonnées 6 mois... Les enfants fainéants seront punis de coups de bâton. De plus le commandant réserve de punir les ouvriers fainéants de 20 coups de bâton tous les jours...Les ouvriers de la commune Vendelles sont punis sévèrement".(voir le document entier sur Gallica en cliquant sur le lien ci-après[17]).
En , le général Hindenburg décida de la création d'une ligne défense à l'arrière du front, s'étendant de Lens à Soissons; lors du retrait des troupes allemandes, tous les villages seraient détruits pour ne pas servir d'abri aux troupes franco-anglaises. Dès le les habitants furent évacués et dispersés dans des lieux occupés, jusqu'en Belgique. En , l'armée allemande se replie sur la ligne Hindenburg. Templeux-le-Guérard fait partie des villes et villages évacués. Plus de 100 000 évacués français sont dénombrés en Belgique (Hainaut) en mai[18].
En , avant le retrait des troupes allemandes sur la ligne Hindenburg, le long du canal de Saint-Quentin, les maisons sont pillées et incendiées, le village est systématiquement détruit. L'église, la mairie, l'école et toutes les maisons sont dynamitées et les arbres sciés à 1 m de hauteur[19]. Le village, vidé de ses habitants, reste occupé par les Allemands ; il sera le théâtre de nombreux combats en . Les ruines du village seront plusieurs fois reprises par chaque camp et ce n'est qu'en , lors de la bataille de la ligne Hindenburg que Templeux sera définitivement libéré par la 6e division britannique. Communiqué britannique du qui relate les combats de la veille:" Après une préparation d'artillerie et l'appui des tanks, en dépit d'une résistance désespérée et aussi une pluie torrentielle, des succès furent remportés partout et de nombreux villages fortifiés tombèrent entre les mains des Britanniques; on compte Pozières, Epehy, Ronssoy, Templeux-le-Guérard, Hargicourt, Villeret, Le Verguier, Pontru[20]". Les 884 soldats britanniques et les 65 soldats australiens morts lors des combats de Tempeux d' à octobre 1918 reposent dans les 2 cimetières militaires de la commune[21],[22].
Après l'Armistice, pour les habitants qui revinrent s'installer, commença une longue période de plus de dix ans de reconstruction des habitations (maisons provisoires), des fermes, des bâtiments publics, des routes. De 672 habitants avant la guerre en 1911, Templeux-le-Guérard n'en comptait plus que 221 en 1921, soit près des deux tiers en moins. Voici un extrait d'un article du Figaro du qui relate les difficultés de la commune à financer le monument aux Morts et lance un appel aux dons: " Il y a dans la Somme un petit village qui s'appelle Templeux-le-Guérard. Ce village, comme beaucoup d'autres dans la région hélas! n'est plus qu'un amas de ruines. Sur 650 habitants, 280 ont pu rentrer dans des abris combien précaires... (Lire la suite en cliquant sur le lien ci-après[23]).
Vu les souffrances endurées par la population pendant les quatre années d'occupation et les dégâts aux constructions[24], la commune s'est vu décerner la Croix de guerre 1914-1918 (France) le [25].
Sur le monument aux morts sont inscrits les noms des 21 soldats de Templeux morts pour la France[26].
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Carte de la bataille de la ligne Hindenburg en septembre-.
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Carte montrant la prise définitive de Templeux en .
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Carte montrant l'étendue des destructions de Templeux.
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Vue aérienne des environs du village en .
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Dessin de soldats australiens par Allan Stewart.
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Inauguration du Monument aux morts.
L'ancienne gare
[modifier | modifier le code]De 1894 à 1932, Templeux-le-Guérard a possédé une gare, terminus de la ligne de chemin de fer de Roisel à Hargicourt.
Cette ligne a été ouverte en 1894 afin de permettre l'exploitation de mines de phosphates à Templeux-le-Guérard et Hargicourt. À partir de 1920, la ligne est exploitée par le ministère des Régions libérées (MRL), puis de 1923 à 1927 par la Société générale des chemins de fer économiques (SE) et ensuite par la compagnie des chemins de fer d'intérêt local du Nord de la France (NF).
La ligne utilise l'écartement métrique, puis est reconstruite à voie normale durant la guerre de 14. Elle est ensuite rétablie à l'écartement métrique après 1920.
Elle débutait en gare de Roisel, se séparait de la ligne d'intérêt local de la ligne d'intérêt local de Vélu-Bertincourt au PK 0,450, puis atteignait la gare de Templeux-le-Guérard au PK 4,275. La ligne se poursuivait jusqu'à la gare de Hargicourt (PK 6,850), jusqu'à son extrémité au PK 7,9.
Les mines de phosphate étant épuisées, l'exploitation de la ligne cesse en 1932. De nos jours, la gare est devenue une habitation.
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La gare de Templeux vers 1910.
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L'ancienne gare de Templeux-le-Guérard en 2017.
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Horaire de la ligne Roisel-Hargicourt en 1927.
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Les usines à phosphate vers 1910.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Roisel[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Péronne
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Somme.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Templeux-le-Guérard était membre de la communauté de communes du canton de Roisel, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1004 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Cette intercommunalité a fusionné le au sein de sa voisine, la communauté de communes de la Haute Somme dont est désormais membre la commune.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Politique de développement durable
[modifier | modifier le code]La municipalité élue en 2020 souhaite réaliser la plantation d'un verger partagé sur un terrain communal, ainsi que la réouverture d'un chemin, le Tour de ville, qui fait le tour du village[31].
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Après la fermeture de l'école communale, les enfants du village sont scolarisés au Ronssoy[28].
L'ancienne école a été transformée en salle polyvalente sous les mandats de Jacques Boulogne[28].
Eau et déchets
[modifier | modifier le code]La réalisation de l'assainissement collectif est envisagée à partir de 2022[31]..
Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2021, la commune comptait 194 habitants[Note 2], en évolution de +10,23 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,8 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 91 hommes pour 88 femmes, soit un taux de 50,84 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,51 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Médard.
- Temple protestant de Templeux-le-Guérard
- Cimetière militaire britannique et carré militaire britannique du cimetière communal.
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L'église Saint-Médard.
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Vue de l'église Saint-Médard.
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Le monument aux morts.
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Le cimetière britannique 1914-1918.
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Le carré militaire britannique du cimetière communal
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Emmanuel-Orentin Douen (1830-1896), pasteur protestant et historien du protestantisme, né à Templeux-le-Guérard
- Valentine Fleming, député britannique, père des écrivains Peter Fleming et Ian Fleming, est tué à la guerre durant la Première Guerre mondiale et inhumé au cimetière militaire britannique de Templeux-le-Guérard[37].
- Jean-Marc Sauvé, haut fonctionnaire français né en 1949 dans la commune, vice-président du Conseil d'État de 2006 à 2018.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- « Dossier complet : Commune de Templeux-le-Guérard (80748) », Recensement général de la population de 2018, INSEE, (consulté le ).
- « Templeux-le-Guérard », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Templeux-le-Guérard » sur Géoportail.
- Carte spéciale des régions dévastées : 13 SO, Cambrai [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Templeux-le-Guérard » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Templeux-le-Guérard ».
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Templeux-le-Guérard » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Templeux-le-Guérard - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Templeux-le-Guérard - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Somme » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Sandre, « la Cologne »
- « SAGE Haute Somme », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Templeux-le-Guérard et Épehy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Epehy_sapc » (commune d'Épehy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Epehy_sapc » (commune d'Épehy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 330 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
- Louis Rossier, Histoire des Protestants de Picardie, Grassart, Paris, 1861, p. 267.
- (en) « Cartographie 1914-1918 - Carte des positions au 28 aout 1914 », sur carto1418.fr (consulté le ).
- « Nouvelles de France : chronique hebdomadaire de la presse française » , sur Gallica, (consulté le ).
- http://www.caverne-du-dragon.com/UserFile/File/Espace_Presse/DOSSIER%20DE%20PRESSE_Chemins%20de%20civils%20en%20guerre.pdf.
- « Carte des positions 16 mars 1917 », sur carto1418.fr (consulté le ).
- « Le Rappel / directeur gérant Albert Barbieux » , sur Gallica, (consulté le ).
- (en) « Templeux-le-Guérard British Cemetery », sur WW1 Cemeteries.com - A photographic guide to over 4000 military cemeteries and memorials (consulté le ).
- (en) « Templeux-Le-Guérard Communal Cemetery Extension », sur WW1 Cemeteries.com - A photographic guide to over 4000 military cemeteries and memorials (consulté le ).
- « Figaro : journal non politique » , sur Gallica, (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
- http://memorialdormans.free.fr/CommunesCroixDeGuerre14-18.pdf
- File:Templeux-le-Guérard (2).JPG
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Jacques Boulogne ne se représentera pas à Templeux-le-Guérard », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- Bernard Devillers, « Jacques Boulogne, ancien maire de Templeux-le-Guérard, est décédé », Le Courrier Picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Aurore Carré, jeune maire à la tête d'un conseil municipal remanié à 100% à Templeux-le-Guérard : Le bureau exécutif de la commune est désormais exclusivement féminin », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Elu maire pour un 4e mandat en 2014 alors qu'il se trouvait sur un lit d'hôpital, Jacques Boulogne, 85 ans, n'a pas souhaité repartir pour un 5e mandat ».
- « La jeune équipe municipale de Templeux-le-Guérard fourmille de projets : Un verger et un cheminement autour de la ville sont en projet, ainsi qu'un bulletin municipal », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Templeux-le-Guérard (80748) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Somme (80) », (consulté le ).
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