Mouans-Sartoux
Mouans-Sartoux | |||||
Le château de Mouans. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-Maritimes | ||||
Arrondissement | Grasse | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Grasse | ||||
Maire Mandat |
Pierre Aschieri 2020-2026 |
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Code postal | 06370 | ||||
Code commune | 06084 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mouansois | ||||
Population municipale |
10 531 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 779 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 37′ 12″ nord, 6° 58′ 19″ est | ||||
Altitude | Min. 40 m Max. 321 m |
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Superficie | 13,52 km2 | ||||
Type | Centre urbain intermédiaire | ||||
Unité urbaine | Nice (banlieue) |
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Aire d'attraction | Cannes - Antibes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Grasse-2 | ||||
Législatives | Neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | mouans-sartoux.net | ||||
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Mouans-Sartoux (prononcé [mwɑ̃ saʁtu] ; Mouans-Sartous en provençal de norme mistralienne[1], Moans-Sartós en provençal de norme classique) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Mouansois.
La commune de Sartoux a été réunie à la commune de Mouans, qui a pris le nom de Mouans-Sartoux à cette occasion, par décret impérial du signé par Napoléon III.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Mouans-Sartoux est située dans la vallée grassoise entre Cannes (12 km) et Grasse (8 km) et à proximité immédiate de Mougins.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Mouans-Sartoux appartient à l’entité territoriale du Moyen-Pays. Son territoire se développe dans une large cuvette du vaste bassin de la Siagne, située en partie centrale de la commune.
La surface du patrimoine forestier communal est actuellement évaluée à 180 hectares : Bois des Maures, Bois de la Mourachonne[2].
Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I, 1re génération : Bois des Maures, Forêt de Peygros.
Sismicité
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans une zone de sismicité modérée[3].
Hydrographie et eaux souterraines
[modifier | modifier le code]Cours d'eau sur la commune ou à son aval[4] :
- rivière la Mourachonne ;
- rivière la Brague.
Mouans-Sartoux dispose de deux stations d'épuration :
- station d'épuration de Grasse-Hameau Plascassier, d'une capacité de 1 900 équivalent-habitants[5] ;
- station d'épuration de Mouans-Sartoux, d'une capacité de 15 400 équivalent-habitants[6].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (8 °C) et peu de brouillards[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 946 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 2,3 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pegomas », sur la commune de Pégomas à 4 km à vol d'oiseau[9], est de 16,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 983,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −4,4 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 4,4 | 4,2 | 6,4 | 9,3 | 12 | 16,2 | 18,8 | 18,8 | 15,8 | 12,4 | 8,5 | 5,4 | 11 |
Température moyenne (°C) | 9 | 9 | 11,5 | 14,3 | 17,2 | 21,6 | 24,5 | 24,7 | 21,5 | 17,3 | 12,9 | 10 | 16,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 13,6 | 13,9 | 16,6 | 19,3 | 22,4 | 27 | 30,3 | 30,6 | 27,2 | 22,2 | 17,3 | 14,5 | 21,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−4,4 17.01.17 |
−4,1 11.02.12 |
−1 01.03.18 |
1,1 02.04.22 |
5,4 03.05.17 |
9,2 01.06.13 |
12,9 21.07.11 |
13,4 18.08.14 |
8,3 27.09.20 |
2,1 29.10.12 |
−3 27.11.10 |
−2 18.12.10 |
−4,4 2017 |
Record de chaleur (°C) date du record |
23 04.01.18 |
22,2 10.02.20 |
28 31.03.15 |
27,5 25.04.23 |
32,9 27.05.22 |
38,6 25.06.17 |
40,4 19.07.23 |
38,7 06.08.17 |
34,2 15.09.22 |
30,3 14.10.23 |
28,2 14.11.23 |
23,6 11.12.23 |
40,4 2023 |
Précipitations (mm) | 76,2 | 83,1 | 96,7 | 77,4 | 59,5 | 52,4 | 25,3 | 20,6 | 51,4 | 147,3 | 190 | 103,3 | 983,2 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
13,6 4,4 76,2 | 13,9 4,2 83,1 | 16,6 6,4 96,7 | 19,3 9,3 77,4 | 22,4 12 59,5 | 27 16,2 52,4 | 30,3 18,8 25,3 | 30,6 18,8 20,6 | 27,2 15,8 51,4 | 22,2 12,4 147,3 | 17,3 8,5 190 | 14,5 5,4 103,3 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Voies de communications et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]Commune desservie par la départementale D 4 depuis Grasse.
Transports en commun
[modifier | modifier le code]- Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
- par bus[14] :
- Pays de Grasse,
- Palm Bus Express B : Cannes - Mouans Sartoux,
- Bus du Département des Alpes Maritimes.
SNCF
[modifier | modifier le code]- Gare de Mouans-Sartoux : Ligne Grasse - Mouans-sartoux - Cannes - Nice - Vintimille.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Mouans et Sartoux étaient deux agglomérations séparées : Mouans dans la plaine, alors que Sartoux était installée sur la colline du Castellaras.
En 1199, l’abbaye cistercienne Notre-Dame-des-Prés s’établit à Sartoux[15].
Vers 1350, comme bon nombre de villages de la région, Mouans et Sartoux sont abandonnés (insécurité, peste).
Au XVe siècle, le notaire Étienne Jusbert devint coseigneur de Sartoux[16].
Christophe de Durand acquiert à la Famille de Grasse une part de la Seigneurie de Sartoux dont il fit hommage au Roy René comte de Provence en 1473[17].
C'est en 1496 que Pierre de Grasse, alors seigneur de Mouans, fait venir soixante familles de Figons de la région de Gênes afin de repeupler son territoire et passe avec eux un acte d'habitation. C'est à cette époque que se construit le village[18].
Au printemps de 1858, Mouans-Sartoux naissait officiellement. Napoléon III réunissait les deux communautés.
Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, un hameau de forestage a été construit en 1962 à l’écart de la ville, à destination de familles de harkis. Ce hameau était parfois appelé « le camp de Timgad ». Il a été habité jusqu’au début des années 1980[19].
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Commune membre de la Communauté d'agglomération du Pays de Grasse.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Mouans-Sartoux est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cannes - Antibes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (58,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (32,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (50,7 %), forêts (34,3 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,4 %)[20].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Politique municipale
[modifier | modifier le code]Tous les services publics sont gérés en régie municipale directe : services des eaux (système automatisé), service de l’assainissement, ramassage des ordures ménagères, cantines scolaires, transports scolaires et pompes funèbres (avec chambre funéraire et cérémonie des obsèques gratuite).
Depuis 1974 et le premier mandat d'André Aschieri, la mairie s'engage dans un combat écologiste et après la crise de la vache folle, elle vise à améliorer la qualité sanitaire des repas de la restauration collective[24]. Malgré les prix élevés de l'immobilier local, 4 ha ont été achetés par la mairie[25] qui les a préemptés afin de créer une régie agricole produisant des légumes bio pour la restauration collective de la commune. En 2016, les 3,5 emplois équivalent temps plein de la régie ont permis de produire 24 tonnes de légumes, soit 85 % des besoins de la commune[26]. Cette transition s'est faite à coût constant grâce à une réduction du gaspillage de 147 à 30 g par repas de 450 g[24].
Budget et fiscalité 2016
[modifier | modifier le code]En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[27] :
- total des produits de fonctionnement : 17 676 000 €, soit 1 796 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 15 891 000 €, soit 1 614 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 7 065 000 €, soit 718 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 7 244 000 €, soit 736 € par habitant ;
- endettement : 16 099 000 €, soit 1 635 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 13,55 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 14,51 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 51,34 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 24 826 €[28].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[29],[Note 3].
En 2021, la commune comptait 10 531 habitants[Note 4], en évolution de +10,74 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,9 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 4 989 hommes pour 5 542 femmes, soit un taux de 52,63 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,74 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Enseignement
[modifier | modifier le code]Établissements d'enseignements[32] :
- Écoles maternelles[33],
- Écoles primaires,
- Collèges,
- Lycées à Grasse.
Cultes
[modifier | modifier le code]- Culte catholique, Paroisse Notre-Dame des fleurs, Diocèse de Nice[34].
- Culte protestant, orthodoxe, musulman à Grasse[35].
- Salle de prière musulmane dans le centre-ville entre le village et la gare.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Concerts au château (APAC/chaque été)
- Au début d'octobre, chaque année, a lieu le Festival du Livre pendant un week-end. Plusieurs chapiteaux et espaces sont ainsi aménagés pour accueillir des centaines d'auteurs et éditeurs[36].
- En mai, le printemps musical a lieu. Organisé par l'OMAJ (Office Mouansois d'Action pour la Jeunesse), il reste sur le même format que la fête de la musique, c'est-à-dire en multi-scène accueillant dans la soirée 1 à 4 groupes[37].
- Le festival Levez de Rideau est un festival de Théâtre Amateur organisé par l'association « Les soi-disant ».
- Foire aux santons
Santé
[modifier | modifier le code]Professionnels et établissements de santé[38] :
- Médecins,
- Pharmacies,
- Hôpitaux et cliniques à Mougins, Pégomas.
Sports
[modifier | modifier le code]- Handball Mougins Mouans-Sartoux Mandelieu (encore appelé HB3M ) évolue en national 2.
Économie
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]Commune de tradition rurale, l'économie de Mouans-Sartoux a pendant très longtemps été tournée vers l'agriculture (vigne et oliviers). Au XVIIIe siècle, l'élevage des vers à soie était aussi une des activités économiques de Mouans. En effet, sur le cadastre de 1738, des mûriers sont mentionnés dans différents quartiers, et notamment dans le quartier de la Grand'Pièce, appartenant au seigneur de Mouans, un bâtiment, la magnanerie sert « à tirer la soie ». Elle a fonctionné jusque dans les années 1940[39].
La Ferme Des Canebiers[40].
Jardins familiaux des Canebiers[41].
Plus tard, on a exploité les plantes à parfum (jasmin, rose de mai). Il existe encore quelques champs de fleurs près de la Tour de Laure qui, elle, sert au dépistage des feux de forêt.
Tourisme
[modifier | modifier le code]- Hôtels, chambres d'hôtes[42].
- Restaurants.
Commerces
[modifier | modifier le code]- Commerces de proximité[43].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Monument historique
[modifier | modifier le code]Le château de Mouans, construit de la fin du XVe siècle au tout début du XVIe siècle, est resté la propriété des Grasse jusqu'en 1750, puis il passa aux Villeneuve. Au cours de la Révolution, le château de Mouans subit le sort de bon nombre de demeures seigneuriales. Il passa aux Durand de Sartoux, puis au Peguilhan.
C'est « la bonne ville de Grasse », qui le détruira en grande partie. Il redevint la propriété de la famille Durand de Sartoux au début du XIXe siècle qui va le réhabiliter. Il sera reconstruit suivant les plans d'origine et conserva ainsi son architecture triangulaire, ses trois tours, sa cour intérieure.
Le château de Mouans-Sartoux est devenu grâce à « l'Espace de l'art concret », un centre d'art contemporain permanent et de réputation internationale. Dans les anciennes écuries du château, a été installé un musée rural sur la vie d'antan.
Autres lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Fours à chaux : sur la place du Général-Leclerc se trouvaient de nombreux fours à chaux que la commune a décidé de boucher car les autorités administratives ne les trouvaient pas hygiéniques. En 1861, la surface a donc été transformée en place publique pour le séchage des grains. Cette place sera carrelée la même année.
- Place du Grand-Pré : située devant la mairie, cette place est une ancienne aire de battage et de séchage du blé. En 1850, la commune acquiert un nouveau terrain pour faire une aire de battage qui devient une place publique.
- Monuments commémoratifs :
- Le moulin de la Mourachonne[48].
- Le musée reflets d'un monde rural[49],[50].
- La tour de Laure.
Édifices religieux
[modifier | modifier le code]- Église paroissiale Saint-André, rue du Château XVIe siècle[51].
- Ancienne chapelle Saint-Bernardin des Pénitents blancs, Rue Frédéric Mistral XVIe siècle, style roman : domaine privé. Pénitents Blancs
- Chapelle du château Castellaras, allée du Château.
Distinctions de la ville
[modifier | modifier le code]- Distinction « Maison de l’Architecte » en 1989 (gymnase municipal et le cimetière paysager)
- Trophée 1989 d’environnement décerné par le Conseil d’architecture d’urbanisme et de l’environnement des Alpes-Maritimes pour la politique de protection de la forêt
- Trophée EDF qualité ville 1990 – pour le bilan énergétique de l’école F. Jacob
- Prix de l’académie nationale des arts dans la rue 1991 – pour la politique de restauration des façades du village et de l’établissement du plan de coloration.
- Écharpe bleue 1993 – prix national pour la qualité de l’eau
- Prix Roger Masson 1994 – décerné pour la protection de la Forêt Méditerranéenne contre l’incendie sous l’égide de la Fondation de France
- 1er prix national des éco-maires en 2003 pour la politique environnementale globale
- Prix spécial Conseil d'architecture, d'urbanisme et d'environnement (CAUE région PACA) pour le complexe médiathèque-cinéma
- Trophée des droits de l’enfant des Alpes-Maritimes remis par le Foyer de l’enfance du département
- Concours régional des villes et villages fleuris 2003 – deuxième fleur
- Diplôme d’honneur de la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France 2003
- Plan éco-énergie 2003 – Mouans-Sartoux site pilote du programme régional de maîtrise
- Équerre d’argent 2004 – Nomination pour les architectes Gigon Guyer, concepteurs du bâtiment pour la donation Albers-Honegger
- Trophée du vélo 2004 – mise en place des vélos bus qui permettent aux enfants de se rendre à l’école à vélo
- Label « ville amie des enfants » 2004 – remis par l’Unicef
- Ville anti-corrida et amie des animaux - la première de France, depuis le [52]
- 2e prix du CAUE départemental pour la réalisation du Gymnase du collège en 2005
- Écharpe d’or de la prévention routière 2006
Politique culturelle
[modifier | modifier le code]- Acquisition du château de Mouans-Sartoux en 1989
- Installation de l’Espace de l’Art concret en 1990[53]. Il obtient par arrêté du ministre de la culture, du , le label Centre d'art contemporain d'intérêt national[54].
- Construction de l’Espace Art Recherche Imagination en 1997
- Création des colloques de l’association Art Sciences Pensée en 1991, rendez-vous annuel des artistes, scientifiques et philosophes
- Le Préau, un musée pour l’art des enfants inauguré en 2003
- Un musée pour la donation Albers-Honegger (plus de 500 œuvres d’ « Art concret » de 250 artistes) inauguré en
- Création du Festival du Livre en 1988, plus de 50 000 visiteurs en 2006, 300 auteurs
- Cinéma médiathèque « la Strada » ; en 2006 : 6 800 abonnés à la médiathèque, 280 000 entrées au cinéma
- Chaque mois de mai, entre 8 000 et 10 000 jeunes assistent au printemps musical
- La bastide du parfumeur, Conservatoire des plantes à parfum du pays de Grasse, association loi de 1901, désormais appelée « Les jardins du musée international de la parfumerie »[55].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur à la tour d'or[56]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Andrée Karpelès (1885-1956), artiste-peintre, illustratrice, graveuse a vécu (1932 à 1945 environ) dans le mas Dalkôta, sur les hauteurs de Clavary[57]. Elle y installe, en 1933, les éditions Chitra qu'elle a fondées avec son époux, Carl Adalrik Högman[58].
- Charles Vanel (1892-1989), acteur et réalisateur français dont le centre culturel de la commune porte son nom.
- David Douglas Duncan (1916-2018), photojournaliste américain prit sa retraite au domaine de Castellaras sur la commune[59].
- Gottfried Honegger (1917-2016), artiste et collectionneur suisse. En 1990, il crée l'Espace de l'Art concret au château de Mouans-Sartoux.
- Jacques Marin (1919-2001), acteur français qui y a vécu à la fin de sa vie.
- Gin Coste-Crasnier (1928-), artiste peintre réside à Mouans-Sartoux.
- Richard Galliano (1950-), accordéoniste, bandonéoniste et compositeur français est parrain de l'espace audio de la médiathèque depuis le .
- Hamad ben Khalifa Al Thani (1952-), ancien émir, et la famille princière du Qatar y possède un grand domaine de 30 ha sur les collines de Castellaras.
- Fatima Besnaci-Lancou (1954-), essayiste et historienne française d'origine algérienne a vécu dans le hameau de forestage de Mouans-Sartoux.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Références au site de l'Insee :
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Nice », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cannes - Antibes », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune de Mouans-Sartoux (06084) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département des Alpes-Maritimes (06) », (consulté le ).
- Autres références :
- Le panneau "Mouans-Sartoux" s'écrit aussi en provençal
- Agriculture et environnement, Espaces naturels et biodiversité, Chapitre 3
- Didacticiel de la règlementation parasismique
- L'eau dans la commune
- Description de la station Grasse-Plascassier
- Description de la station de Mouans-Sartoux
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Mouans-Sartoux et Pégomas », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Pegomas », sur la commune de Pégomas - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Pegomas », sur la commune de Pégomas - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- Transports publics
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- Malaussena, La vie en Provence, p. 283
- Michel Gourdon, Mouans et Sartoux, histoire de deux communautés, JML production (1 janvier 2001)
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- Voir le site de la mairie, consulté le 25 juin 2011.
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- Les maires de Mouans-Sartoux, sur le site Geneawiki.
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- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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- Espace de l'art concret & Donation Albers-Honegger de Mouans-Sartoux
- Arrêté du 27 janvier 2020 portant attribution du label « centre d'art contemporain d'intérêt national » à l'Espace de l'Art Concret, centre d'art contemporain situé à Mouans-Sartoux
- La bastide du parfumeur : Conservatoire des plantes à parfum du Pays de Grasse
- Dominique Cureau, « Pôle Azur Provence : Mouans-Sartoux », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
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- Guillaume Bridet, L'événement indien de la littérature française, Grenoble, UGA Éditions, 2014 [lire en ligne (page consultée le 7 mars 2021 - v. § 4)]
- Franck Leclerc, « Le photographe américain David Douglas Duncan, ami de Picasso, est décédé à Grasse », Nice-Matin, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Michel Gourdon (dir.) (préf. Michel Derlange), Mouans et Sartoux : Histoire de deux communautés, Mouans-Sartoux, Éditions Centre régional de documentation occitane, , 401 p..
- Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. II : Cantons de Menton à Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 574 p. (ISBN 2-84234-071-X)Canton de Mougins : pp. 573 à 583 : Mouans-Sartoux
- Promenades à Mouans-Sartoux
- Mouans-Sartoux
- Mouans Sartoux : gravure gothique; murs et linteaux
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines naturelles
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes des Alpes-Maritimes
- Liste des anciennes communes des Alpes-Maritimes
- Ligne de Cannes-la-Bocca à Grasse : la gare de Mouans-Sartoux est desservie par les trains de voyageurs.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie de Mouans-Sartoux
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de l'office du tourisme
- Mouans-Sartoux sur le site de l'Institut national géographique
- Mouans-Sartoux sur le site de l'Insee