Poissirène et Poissoroy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Poissirène et Poissoroy

Poissirène
Nom japonais トサキント
Nom anglais Goldeen
Type Eau
Génération Première
Pokédex no 0118
Taille 0,6 m
Poids 15,0 kg
Poissoroy
Nom japonais アズマオウ
Nom anglais Seaking
Type Eau
Génération Première
Pokédex no 0119
Taille 1,3 m
Poids 39,0 kg

Poissirène (トサキント, Tosakinto?, dans les versions originales en japonais) et son évolution, Poissoroy (アズマオウ, Azumao?) sont deux espèces de Pokémon de première génération.

Issus de la célèbre franchise de médias créée par Satoshi Tajiri, ils apparaissent dans une collection de jeux vidéo et de cartes, dans une série d'animation, plusieurs films, et d'autres produits dérivés, ils sont imaginés par l'équipe de Game Freak et dessinés par Ken Sugimori. Leur première apparition a lieu au Japon en 1996, dans les jeux vidéo Pokémon Vert et Pokémon Rouge. Ces deux Pokémon sont tous du type eau et occupent respectivement les 118e et 119e emplacements du Pokédex, l'encyclopédie fictive recensant les différentes espèces de Pokémon.

Création[modifier | modifier le code]

La franchise Pokémon, développée par Game Freak pour Nintendo et introduite au Japon en 1996, tourne autour du concept de capture et d'entraînement de 150 espèces de créatures appelées Pokémon, afin de les utiliser pour combattre des Pokémon sauvages et ceux d'autres dresseurs Pokémon, qu'il s'agisse de personnages non-joueurs ou d'autres joueurs humains[1]. La puissance des Pokémon au combat est déterminée par leurs statistiques d'attaque, de défense et de vitesse et ils peuvent apprendre de nouvelles capacités en accumulant des points d'expérience ou si leur dresseur leur donne certains objets[2].

Conception graphique[modifier | modifier le code]

La conception de Poissirène et de Poissoroy est le fait, comme pour la plupart des Pokémon, de l'équipe chargée du développement des personnages au sein du studio Game Freak. Leur apparence est finalisée par Ken Sugimori pour la première génération des jeux Pokémon, Pokémon Rouge et Pokémon Vert, sortis à l'extérieur du Japon sous les titres de Pokémon Rouge et Pokémon Bleu[3],[4].

Le poisson rouge a pu inspirer les graphistes.

Nintendo et Game Freak n'ont pas évoqué les sources d'inspiration de ces Pokémon. Néanmoins, certains fans avancent que l'apparence de Poissirène et de Poissoroy soit basée sur le poisson rouge, plus précisément du Azuma Nishiki (東錦?) pour Poissoroy[5]. Poissirène et Poissoroy peuvent également être basés sur l'apparence de Matsya, un avatar de Vishnou[6].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Poissirène et Poissoroy sont initialement nommés Tosakinto (トサキント?) et Azumao (アズマオウ, Azumaō?) en japonais. Ces noms sont ensuite adaptés dans trois langues lors de la parution des jeux en Occident : anglais, français et allemand ; le nom anglais est utilisé dans les autres traductions du jeu.

Nintendo choisit de donner aux Pokémon des noms « astucieux et descriptifs », liés à l'apparence ou aux pouvoirs des créatures, lors de la traduction des jeux ; il s'agit d'un moyen de rendre les personnages plus compréhensibles pour les enfants, notamment américains[7]. Tosakinto devient « Goldeen » en anglais, « Goldini » en allemand et « Poissirène » en français, et Azumao s'appelle « Seaking » en anglais, « Golking » en allemand et « Poissoroy » en français. Selon IGN, Goldeen vient du mot anglais « goldfish » (poisson rouge) et devait s'appeler à l'origine « Goldy »[8], et Seaking est un mot-valise composé de « sea » (mer) et de « king » (roi) et aurait dû s'appeler « Neptune », cependant le nom ne peut pas être déposé comme marque[9]. Selon Pokébip, les noms français sont des mots-valises composés de « poisson » et respectivement de « sirène », et de « roi »[10].

Description[modifier | modifier le code]

Ces deux Pokémon sont l'évolution l'un de l'autre : Poissirène évolue en Poissoroy. Dans les jeux vidéo, cette évolution survient en atteignant le niveau 33[11],[N 1].

Comme pratiquement tous les Pokémon, ils ne peuvent pas parler : lors de leurs apparitions dans les jeux vidéo tout comme dans la série d'animation, ils ne peuvent pas parler et ne sont seulement capables de communiquer verbalement en répétant les syllabes de leur nom d'espèce en utilisant différents accents, différentes tonalités, et en rajoutant du langage corporel.

Images externes
Poissirène sur le site officiel Pokémon
Poissoroy sur le site officiel Pokémon

Poissirène[modifier | modifier le code]

Poissirène est un Pokémon de type eau et est issu de la première génération. Il occupe la cent-dix-huitième place du Pokédex. c'est un poisson de couleur blanc et de couleur rouge orangé. Il a une corne sur sa tête.

Poissoroy[modifier | modifier le code]

Poissoroy est un Pokémon de type eau et est issu de la première génération génération. Il occupe la cent-dix-neuvième place du Pokédex. C'est un poisson de couleur blanc, rouge orangé et noir. Comme sa pré-évolution il possède une corne.

Apparitions[modifier | modifier le code]

Jeux vidéo[modifier | modifier le code]

Poissirène et Poissoroy apparaissent dans la série de jeux vidéo Pokémon. Poissirène et Poissoroy apparaissent pour la première fois dans Pokémon Rouge et Vert (Japon) et dans Pokémon Rouge et Bleu (en Europe et aux États-Unis). D'abord en japonais, puis traduits en plusieurs autres langues, ces jeux ont été vendus à plus de 200 millions d'exemplaires à travers le monde[12]. Ils font leur première apparition le , dans les jeux japonais Pocket Monsters Aka (ポケットモンスター 赤, Poketto Monsutā Aka?, Pocket Monsters Rouge) et Pocket Monsters Midori (ポケットモンスター 緑, Poketto Monsutā Midori?, Pocket Monsters Vert) (remplacé dans les autres pays par la version Bleue[13]). Depuis la première édition de ces jeux, Poissirène et Poissoroy sont réapparus dans les versions jaune, or, argent, cristal, rubis, saphir, émeraude, rouge feu, vert feuille, diamant et perle[11].

Il est possible d'avoir un œuf de Poissirène en faisant se reproduire deux Pokémon dont au moins un Poissirène ou un Poissoroy femelle[N 2]. Cet œuf éclot après 5 120 pas et un Poissirène de niveau 5 en sort. Poissirène et Poissoroy appartiennent au groupe d'œuf eau 2[N 3] et ont les capacités « Glissade », « Ignifu-voile » et « Paratonnerre »[11].

Série télévisée et films[modifier | modifier le code]

La série télévisée Pokémon ainsi que les films sont des aventures séparées de la plupart des autres versions de Pokémon et mettent en scène Sacha[14] en tant que personnage principal. Sacha et ses compagnons voyagent à travers le monde Pokémon en combattant d'autres dresseurs Pokémon. La dresseuse Ondine a un Poissirène qu'elle dévoile dès le second épisode, Un Pokémon aux urgences.

Réception[modifier | modifier le code]

Poissoroy est devenu un mème Internet appelé « Fuck Yeah Seaking ! », qui peut être traduit par « Putain ouais Poissoroy ! », où le Pokémon détruit tout sur son passage. L'extinction des dinosaures et le naufrage du Titanic, entre autres, seraient dû à Poissoroy[15].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La notion de niveau d'évolution n'est pas présente dans les séries et les films.
  2. Ou mâle si le second Pokémon est un Métamorph.
  3. Il existe trois groupes d'œuf eau

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Game Freak, op. cit., pp. 6-7
  2. (en) Game Freak, Pokémon Red and Blue, Instruction manual, Nintendo,
  3. (ja) (ja) Équipe Nintendo, « 2. 一新されたポケモンの世界 », sur Nintendo.com, Nintendo (consulté le ), p. 2
  4. (en) Stuart Bishop, « Game Freak on Pokémon ! », CVG, (consulté le )
  5. « Seaking », Tabkam (consulté le )
  6. (en) « Goldeen », Tabkam (consulté le )
  7. (en) Howard Chua-Euan, « PokéMania », TIME,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Goldeen », IGN (consulté le )
  9. « Seaking », IGN (consulté le )
  10. « Étymologies dans Pokémon », Pokébip (consulté le )
  11. a b et c « Poissirène », Puissance Pokémon (consulté le )
  12. « Pokémon : Or HeartGold - Pokémon : Argent SoulSilver », sur afjv.com (consulté le )
  13. « Official Japanese Pokémon website »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  14. « Résumé de l'anime Pokémon », Psypokes.com (consulté le )
  15. « La chronique facile du Mercredi : Ce que les Pokemons auront laissés aux geeks (2) », Huffington Post, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]