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Réserve de parc national de l'Archipel-de-Mingan

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Réserve de parc national de l'Archipel-de-Mingan
Golfe du fleuve Saint-Laurent, baie dans une île de l'archipel, monolithes
Géographie
Pays
Province
Municipalité régionale de comté
Coordonnées
Ville proche
Superficie
150,00 km2
Administration
Type
Catégorie UICN
WDPA
Création
Visiteurs par an
33 897
Administration
Site web
Carte

La réserve de parc national de l'Archipel-de-Mingan, créée en 1984, ou site patrimonial de l'Archipel-de-Mingan, baigne dans les eaux du golfe Saint-Laurent, dans la région administrative de la Côte-Nord, dans la municipalité de Havre-Saint-Pierre, face à l'île d'Anticosti.

Accessible par la mer ou par les airs, la réserve protège un millier d'îles, d'îlots de rochers, de cayes et de récifs calcaires dans une mosaïque de plusieurs écosystèmes se côtoyant sur de petites surfaces insulaires.

La réserve abrite la plus grande concentration de monolithes d’érosion au Canada, des sites fossilifères importants, des milieux écologiques uniques, une flore arctique alpine, dont le chardon de Mingan, des oiseaux marins regroupant les plus grandes concentrations de sternes arctiques, de sternes pierregarins et d’eiders à duvet du Saint-Laurent[1],[2],[3],[4],[5].

Géographie

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Carte
Carte interactive du parc
Golfe du Saint-Laurent

L’archipel de Mingan est un site patrimonial historique majeur au Québec, c’est aussi un milieu naturel minordique avec quelques éléments biophysiques originaux : calcaire ordovicien, cuestas, morphogenèse associée à la mer, couverture végétale subarctique et faune aviaire variée. La construction de la route 138 en 1976 a permis de défricher ce territoire fragile et non protégé. En 1979, l’auteur de L’archipel de Mingan : un espace nordique entre exploitation et conservation, propose que cet archipel devienne un parc de conservation et de loisirs intensifs, ce qui est fait en 1984.

Baignées par les eaux du détroit de Jacques-Cartier, les îles qui forment l'archipel de Mingan longent la côte nord du fleuve Saint-Laurent, sur 90 km, près de la terre ferme, de la Longue Pointe-de-Mingan jusqu'à l'extrémité est de la baie Saint-Laurent. Elles forment l'ensemble d'îles le mieux défini de toute la rive nord du Saint-Laurent, à l'est de Sept-Îles.

Les refuges d'oiseaux migrateurs de Betchouane et une partie de Watshishou font partie de la réserve de parc national de l'Archipel-de-Mingan[5],[6],[7],[8],[9],[10].

Géologie : recherche incomplète. Archipel de Mingan et bassin d'Anticosti, cartes géologiques, figures, comparaisons, diagraphies, formations, le texte ci-dessous démontre les défis de citer des sources, car peu de données publiques existent pour une superficie aussi grande, voici donc, le moins mal possible 2024-01-17: « La région des îles Mingan et une partie de la terre ferme au nord de celles-ci reposent sur des roches sédimentaires de l’Ordovicien. La séquence des îles Mingan est composée de deux formations, la Romaine en dessous et la Mingan au-dessus.

Les parties exposées de la formation de Romaine sont constituées de dolomie et d’un peu de schiste. Il peut y avoir un grès à la base. Les lits sont généralement épais et d’apparence plus ou moins rugueuse, à certains endroits, ils semblent pétris ensemble.

La formation de Mingan est composée de conglomérat, de grès et de schiste. Ces strates clastiques sont recouvertes de calcaires. Ces strates contiennent beaucoup de matériel fossile fragmentaire et sont localement mal cimentées. La plus grande partie de la formation est constituée de calcaires à grain fin, dont certains ont une texture semi-lithographique. Les fossiles sont localement communs et souvent abondants. On estime que l’épaisseur exposée ne dépasse pas 155 pieds[11],[12] en anglais[13],[14],[15]. »

Les frères Marie-Victorin et Rolland Germain F. E. C. ont exploré la région de 1924 à 1928. Leurs travaux ont sensibilisé la communauté scientifique de l’énorme intérêt de l'archipel Mingan. Depuis, d’autres botanistes enrichissent les connaissances écologiques et phytogéographiques de ce secteur.

La végétation des îles de Mingan appartient à la région forestière boréale de Chibougamau-Natashquan dominée par l'épinette noire. La latitude élevée, la faible altitude, jumelées au voisinage des courants froids du Labrador expliquent la végétation subarctique propre à la Minganie.

La nature entièrement calcaire des roches horizontales stratifiées, qui constituent l'Anticosti - Minganie, exerce une influence profonde sur la structure de la flore et sur le choix des espèces.

Les espèces exclusives à la Minganie, sont : Circium foliosum var. Minganense. Erysimum coarctatum. Senecio pseudoarmica forma Rollandii.

Remarquable par sa richesse, la flore compte 350 plantes vasculaires dont la présence de deux taxons rares : Cirsium foliosum var. Minganense et Cypripedium passerinum var. Minganense. Soixante espèces sont nouvelles par rapport à la liste des récoltes de la Minganie établie par Marie-Victorin et Rolland-Germain (1969). Ont aussi été dénombrés 150 bryophytes et 152 lichens, parmi lesquels 29 sont des additions au Nouveau Catalogue des lichens, publié par Lepage, (1972)[16],[17],[18],[19],[20].

La mer et la terre sont deux mondes intimement liés. À proprement parler, le territoire du parc n’est constitué que des îles Mingan et non de la mer. Mais comment dissocier les îles de l’immensité bleue environnante ?

Près de 200 espèces d’oiseaux peuvent être observées sur le terrain

Afin d'assurer le succès reproducteur des oiseaux, certaines îles ou secteurs d'îles sont interdits à la circulation pendant la période de nidification[24].

Le grand nombre d’habitats des îles servent de refuge à de multiples mammifères

Il existe trois types de phoques dans l’archipel de Mingan

Les eaux de l’archipel de Mingan et au-delà sont les terrains de chasse des cétacés attirés par les immenses bancs de plancton et de poissons qui abondent dans les eaux froides du golfe du Saint-Laurent.

Les animaux des bois vivent côte à côte avec ceux dont l’habitat est la côte ou l’eau froide salée du golfe du Saint-Laurent[3],[6],[8],[9],[16],[20],[24],[25].

Fleuve Saint-Laurent

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Le fleuve que les Amérindiens avaient baptisé «le chemin qui marche» est craint, avec raison. Sur la route des conquérants, explorateurs, pêcheurs, chasseurs, aventuriers, et autres navigateurs, c'est en entrant dans les eaux du fleuve que s'amorce l'opération la plus difficile du voyage. La faible profondeur de certains chenaux, les récifs de l'estuaire, les hauts-fonds, les courants en diagonale, la brume et la présence de chenaux étroits et sinueux, l'hiver et la glace sont les difficultés qu'il faut surmonter.

Durant le régime français (1534-1763), plusieurs naufrages marquent l'histoire de la navigation sur le fleuve Saint-Laurent, devant ces pertes, on jette souvent l'ancre pour la nuit, pour repartir le lendemain ou attendre le vent favorable.

Chemin de découverte, voie de transport et de peuplement, axe de commerce et de développement, route navigable privilégiée, mal connue, difficile et dangereuse, les marins ne s'aventurent pas sur le Saint Laurent la nuit tombée, ni avant le début du mois de mai, ni après la fin de novembre[26],[27].

L'archipel de Mingan

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L'occupation humaine de l'archipel de Mingan remonte à au moins 2000 ans. Les premiers occupants, des groupes d'Autochtones, sont attirés par les ressources marines de cette partie du golfe et y pratiquent, entre autres activités, la cueillette de mollusques, la pêche au saumon et la chasse au phoque.

Dès le 16e siècle, Espagnols, Portugais et Basques exploitent les richesses marines des côtes, du golfe et de l'estuaire, les Basques pêchent la morue et chassent la baleine dans l'archipel de Mingan.

Des fouilles effectuées, en 1986, par le Service canadien des Parcs, région du Québec, à l'île Nue de Mingan et l'île du Havre de Mingan révèlent les vestiges d'un four en pierres servant aux Basques à fondre la graisse des mammifères marins. La documentation historique et les artefacts suggèrent que ce four a été construit et utilisé par des Basques aux XVIIe et XVIIIe siècles.

L'archipel de Mingan constitue un patrimoine historique de premier plan au Québec; c'est également un milieu naturel minordique comportant quelques éléments bio-physiques originaux : cuestas calcaires ordoviciennes, morphogénèse associée à la mer, couvert végétal subarctique et faune ailée variée. La construction de la route 138, en 1976, vient de désenclaver cette terre fragile et sans protection. En 1979, l'auteur de L’archipel de Mingan : un espace minordique entre l’exploitation et la conservation, propose que cet archipel devienne un parc de conservation et de récréation extensive, ce sera fait, en 1984[28],[25],[18],[2].

Les îles ont été accordées en 1679 à Louis Jolliet par Frontenac pour la pêche à la morue et la chasse au phoque. Elles deviennent la propriété de la Compagnie de la Baie d'Hudson en 1836 qui les vend en 1973 à la Siebens Oil & Gas Ltd qui est acquise par Dome Petroleum Ltd en 1979[29].

De la rivière Moisie à Havre-Saint-Pierre par la route

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Route no 138 Est, pont Donald-Gallienne enjambant la rivière Moisie, à partir de Sept-Îles (Ville), hameau Matamec, direction Moisie 1976

Au début du 20e siècle, les premiers tracés de ce qui deviendra la route 138 (anciennement 15) naissent aux environs de Sept-Îles. En 1961, s'ajoute un tronçon qui va de la région de Franquelin, à la pointe de la rivière Moisie, quelques 20 kilomètres à l'est de Sept-Îles.

Sur la côte nord du golfe Saint-Laurent, jusqu’en 1976, il n'existe pas de route en continue pour se rendre plus à l'est que la rivière Moisie. Seuls des bouts de chemins relient quelques villages côtiers entre eux, Natashquan se connecte à Aguanish par un chemin de terre (1959).

Le tronçon de la route 138, de la rivière Moisie à Havre-Saint-Pierre, ouvre au printemps 1976, de là on accède aux îles de l'archipel Mingan, par la mer.

En 1984, pour commémorer le 450e anniversaire de la venue de Jacques Cartier en Nouvelle-France, la Commission de toponymie donne le nom de route Jacques-Cartier à la partie de la route 138 située à l'est de la rivière Saguenay, de Tadoussac à Havre-Saint-Pierre[30],[31].

Le frère Marie-Victorin créé le toponyme Minganie, en 1928, il l'utilise dans le titre d'un article et dans l'ouvrage Flore de l'Anticosti-Minganie, en 1944. L'auteur mentionne l'ensemble des îles de l'archipel de Mingan sous le nom de Minganie. Aujourd'hui, ce toponyme désigne une région beaucoup plus vaste.

Le nom de l'archipel de Mingan, qui est connu depuis le XVIIe siècle comme étant les « îles de Mingan ». On changea pour le générique d'« archipel » dès le début du XXe siècle. Le nom Mingan, qui a peu varié depuis de XVIIe siècle, a plusieurs hypothèses. Certains y voient comme origine le mot montagnais maikan (loup des bois), d'autres y voient plutôt une origine bretonne. Dans un ouvrage d'Auguste Longnon sur Les noms de lieux de la France publié en 1920, on y note dans le Morbihan de nombreux toponymes contenant men (pierre) dont un « Menguen » (la pierre blanche). Ce dernier explique bien les formations des îles. Finalement l'ouvrage Les îles de Mingan - des siècles à raconter, écrit par Line Couillard et Pierre Grondin en 1983, précise qu'il s'agirait d'un terme basque qui signifie flèche en pointe de sable, qui décrit la pointe où est située Longue-Pointe-de-Mingan[5].

Le climat de l'archipel est modérément froid et humide. La saison de croissance est moyenne.

Relevé météorologique de Baie-Johan-Beetz
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
Température minimale moyenne (°C) −19,1 −18,4 −11,7 −3,7 1,6 6,6 10,4 9,7 5,3 0,6 −5,4 −14,2
Température moyenne (°C) −13,7 −12,8 −6,6 0,2 6 11,2 14,9 14,2 9,7 4,2 −1,9 −9,7
Température maximale moyenne (°C) −8,3 −7,2 −1,5 4 10,3 15,7 19,3 18,8 14 7,8 1,7 −5,1
Précipitations (mm) 72,4 40,4 60,5 56,8 90,8 99,4 101,4 95,3 103,9 105,7 89,7 73,3
dont neige (cm) 58,5 33,2 46 17,1 1,1 0 0 0 0 3,1 21,5 52,8
Source : Environnement Canada

Notes et références

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  1. Gouvernement du Canada, « Réserve de parc national de l'Archipel-de-Mingan » (consulté le ) : « abrite la plus grande concentration de monolithes au Canada »
  2. a et b Commission de Toponymie Québec, « Site patrimonial de l'Archipel-de-Mingan », sur Gouvernement du Québec, (consulté le ) : « plusieurs peuples y auraient séjourné afin d'y faire de la chasse aux animaux marins et du commerce, les Amérindiens, les Basques, les Normands et les Bretons y auraient transité. »
  3. a et b « L'Archipel-de-Mingan : Plan directeur : Protection des espèces », Alors que baleines et phoques s’amusent au large, les quelque mille îles et îlots fascinent grâce aux plantes arctiques-alpines et aux colonies d’oiseaux qui les peuplent. (consulté le )
  4. Richard Nolin, « Plan directeur. Réserve de parc national du Canada et l'Archipe-de-Mingan, (RPNCAM) - ESHKU EKA TSHITSHUE TSHITSHIPANANUT », (consulté le ) : « Document bilingue français et Innu, le Conseil des Innus de Nutashkuan a tenu à suivre les étapes principales du développement du plan directeur de la RPNCAM », p. 107
  5. a b et c Commission de Toponymie Québec, « Archipel de Mingan », sur Gouvernement du Québec, (consulté le ) : « on précise qu'il s'agit d'un nom basque qui signifie « flèche en pointe de sable », évoquant ainsi la pointe où est situé le village de Longue-Pointe, à l'ouest de l'archipel »
  6. a et b Repertoire du patrimoine culturel du Québec, « Site patrimonial de l'Archipel-de-Mingan », sur Ministère de la Culture et des Communications du Québec (consulté le ) : « Les Autochtones sont les premiers occupants de l'archipel. Ils y chassent notamment le phoque et récoltent des mollusques. Leurs passages saisonniers remontent à au moins 2 000 ans. »
  7. Pêche et Océans Canada, « Instruction nautiques du Canada : Détroit de Jacques-Cartier et rive Nord du fleuve Saint-Laurent » [PDF], sur Service Hydrographique du Canada, (consulté le ), p. 1-7 de 89
  8. a et b Gouvernement du Canada, « Refuge d’oiseaux migrateurs de Betchouane » (consulté le ) : « Créé en 1925 pour protéger le site de nidification de l’eider à duvet et autres oiseaux marins : petit pingouin, mouette tridactyle, goéland marin, goéland à bec cerclé, bécasseau semi palmé, guillemot à miroir et guillemot marmette »
  9. a et b Gouvernement du Canada, « Refuge d’oiseaux migrateurs de Watshishou » (consulté le ) : « On y observe le goéland marin, le goéland à bec cerclé, le guillemot à miroir et parfois le petit pingouin durant la saison de nidification »
  10. (fr + en) D. LAVOIE, G. CHI, P. BRENNAN-ALPERT, A. DESROCHERS, R. BERTRAND, « Hydrothermal dolomitization in the Lower Ordovician Romaine Formation » [PDF], sur Bulletin of Canadian Petroleum Geology, (consulté le ) : « Cette étude traite de l’évolution diagénétique des dolomies de la Formation de Romaine, à partir de forages et d’affleurements de terrain sur les îles d’Anticosti et de Mingan », p. 19
  11. Karine Bédard, Félix-Antoine Comeau et Michel Malo, « Lithostratigraphie standardisée et modélisation géologique3D du bassin d’Anticosti », Note : L’interprétation et l’intégration de ces données représentent un défi pour la modélisation, car peu de données publiques existent pour une superficie aussi grande. [PDF], (consulté le )
  12. « Géologie du secteur est de l'Archipel de Mingan », Ces roches qui reposent en discordance sur le socle précambrien, comprennent deux formations, La formation de Romaine (dolomie, shale) et la Formation de Mingan (calcaire, grès, shales). La seconde repose en discordance sur la première., sur Ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles - Gouvernement du Québec, (consulté le )
  13. G. W. Waddington, « Limestone deposits of the Mingan Islands area, Saguenay county », sur Énergie et Ressources naturelles Québec, Geological surveys branch, (consulté le ) : « On the west side of Niapisca island there is a good exposure of limestone in a cliff along the south shore of a small bay »
  14. Frederick C. Shaw and Thomas E. Bolton, « Ordovician trilobites from the Romaine and Mingan formations (Ibexian-late Whiterockian), Mingan Islands, Quebec » [abs], sur Cambridge University Press, (consulté le ) : « Mingan trilobites provide critical information on late Whiterockian trilobite distributions in Laurentia »
  15. « Mingan Islands and Adjacent Coast », sur Geology and economie minerals of Canada, (consulté le ) : « Anticosti Island was visited in 1856 by H.Richardson, who collected many fossils. Geology of Canada, 1863, contains the result of Logan's observations on the island », p. 190 of 370
  16. a et b Ministère des ressources naturelles et de la faune, Forêt Québec, direction des inventaires forestiers, « Guide de reconnaissance des types écologiques : Région écologique Île d’Anticosti, îles de Mingan, Îles de la Madeleine », (consulté le ) : « une région écologique constitue une unité homogène relativement à la dynamique de la végétation et des variables du milieu physique », p. 9 de 259
  17. Marie-Victorin (1885-1944), « Avant-pays Anticosti-Minganie », sur florelaurentienne.com, 1935 - 1965 - 2003 (consulté le ) : « En raison de l'importance et de l'autonomie biologiques de cet archipel, nous lui avons donné le nom de Minganie. », p. 56 de 920
  18. a et b Jules Dufour, « L’archipel de Mingan : un espace minordique entre l’exploitation et la conservation : Cahiers de géographie du Québec » [PDF], Département de géographie de l'Université Laval, (consulté le ) : « La construction de la route 138, en 1976, vient de désenclaver cette terre fragile et sans protection. L'auteur propose que cet archipel devienne un parc de conservation et de récréation », flore p 15 - 30
  19. J. S, Rowe, « Les régions forestières du Canada » [PDF], sur Ministère de l'Environnement, Service canadien des forêts, (consulté le ) : « description générale de la géographie du pays, de la côte est la côte à ouest et de la frontière américaine la toundra arctique et alpine - région Chibougamau-Natashquan, p. 27 »
  20. a et b (en) Line Couillard, Pierre Grondin, « Les plantes rares de l'archipel de Mingan », sur Parc Canada, (consulté le ) : « Les frères Marie-Victorin et Rolland Germain fec. ont exploré la région de 1924 à 1928. Leurs travaux ont sensibilisé la communauté scientifique de l’énorme intérêt de l'archipel Mingan. Depuis, d’autres botanistes enrichissent les connaissances écologiques et phytogéographiques de ce secteur. »
  21. Frère Marie-Victorin, « Calypso bulbosa (Linnæus) Oakes var. americana (R. Brown) Luer », Par l'extraordinaire délicatesse de l'ensemble, par l'équilibre de tant de couleurs diverses, par la multiplicité des détails et l'originalité de la forme, cette fleur est un chef-d'œuvre de beauté, une création sans analogue dans le monde des fleurs, si riche pourtant [PDF], (consulté le ), p. 832 de 920
  22. Frère Marie-Victorin (1885-1964), « Flore laurentienne, florelaurentienne.com », 1935 - 1964 - 2003 (consulté le ) : « Chardon de Mingan (Cirsium minganense), l'un des endémiques les plus remarquables du golfe Saint-Laurent. », p. 581 de 920
  23. (en) Flora of North America, « Cirsium scariosum Nuttall. - Meadow or elk thistle. -Chardon écailleux, Chardon de Mingan », (consulté le ) : « Lower taxa: Cirsium scariosum var. americanum, Cirsium scariosum var. citrinum, Cirsium scariosum var. coloradense, Cirsium scariosum var. congdonii, Cirsium scariosum var. robustum, Cirsium scariosum var. scariosum, Cirsium scariosum var. thorneae, Cirsium scariosum var. toiyabense »
  24. a et b Parcs Canada, Gouvernement du Canada, « Oiseaux marins », (consulté le ) : « Plusieurs espèces d’oiseaux marins nichant sur les îles sont recensées et dénombrées périodiquement afin de déterminer l’état de santé des populations. »
  25. a et b Pierre Frenette, « Côte-Nord, terre de convergence » [pddf], sur Erudit, Histoire du Québec, Volume 15, numéro 2, (consulté le ) : « Cette invasion massive de leurs territoires ancestraux perturbe profondément les Innus qui multiplient les protestations et les pétitions auprès du gouvernement du Canada-Uni. », p. 8
  26. Alain Franck, « Le Saint-Laurent : un fleuve et un pays » [PDF], La Fédération des sociétés d'histoire du Québec, (consulté le ) : « La personnalité propre du fleuve a façonné l'histoire du Québec, c'est un acteur de premier plan dans le développement du pays. », p. 6
  27. Marc-André Bernier, « Les écueils du Saint-Laurent, le témoignage des épaves », sur Érudit, © Les Éditions Cap-aux-Diamants inc., (consulté le ) : « Combien d'épaves y aurait-il dans les vastes eaux du Saint-Laurent? Bien malin celui qui pourrait le dire. Certains avancent le nombre de 1 000, d'autres le gonflent à 10 000. », p. 8
  28. Association canadienne d'archéologie, « Association canadienne d'archéologie », (consulté le ) : « Des fouilles effectuées à l'île Nue, en 1986, ont révélé les vestiges d'un four servant à fondre la graisse de mammifères marins. »
  29. Thomas Chapais, « Louis Jolliet, découvreur du Mississipi et du pays des Illinois, premier seigneur de l'île d'Anticosti » [https://collections.banq.qc.ca/bitstream/52327/2021696/1/42390.pdf%5D, sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec, (consulté le ) : « premier propriétaire et seigneur de l'île d'Anticosti, versé dans les sciences exactes, latiniste, musicien, dessinateur, logicien, un peu théologien », p. 284
  30. École de politique appliquée, Faculté des lettres et sciences humaines, Université de Sherbrooke, Québec, Canada, « Prolongement de la route 138 de Tadoussac vers Havre-Saint-Pierre », (consulté le ) : « Le prolongement de la route 138, ainsi que l'amélioration des services de traverse de Tadoussac, contribueront à la relance du tourisme dans les années 1980 »
  31. Jean-Louis Bordeleau, « La sinueuse histoire de la route 138 », sur Radio Canada, ICI Côte-Nord, (consulté le ) : « Lors des travaux d'asphaltages, le roc et la glaise qui composent le sol nord-côtier posent aussi d'énormes défis aux ingénieurs de l'époque. »

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Bibliographie

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  • Parcs Canada, Réserve de parc national du Canada de l'Archipel-de-Mingan : Plan directeur, Sa Majesté la reine du chef du Canada, , 119 p. (ISBN 0-662-70599-8, lire en ligne)

Article connexe

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Liens externes

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