Monthou-sur-Cher

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Monthou-sur-Cher
Monthou-sur-Cher
Château du Gué-Péan.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Romorantin-Lanthenay
Intercommunalité Communauté de communes Val-de-Cher-Controis
Maire
Mandat
Jean-François Marinier
2020-2026
Code postal 41400
Code commune 41146
Démographie
Gentilé Montholiens[1]
Population
municipale
959 hab. (2021 en diminution de 1,54 % par rapport à 2015)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 20′ 51″ nord, 1° 17′ 46″ est
Altitude Min. 61 m
Max. 135 m
Superficie 20,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montrichard Val de Cher
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montrichard Val de Cher
Législatives Première circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://www.monthousurcher.fr/

Monthou-sur-Cher est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Une présence humaine à Monthou-sur-cher est certaine depuis au moins le Ier siècle puisqu'au au lieu-dit le Moulin du Ru, en rive droite du Cher et dans la partie sud de la commune, en limite de Thésée, se trouve une partie de l'agglomération antique de Tasciaca.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : le château du Gué-Péan, classé en 1980, et l'église Saint-Cyr de Monthou-sur-Cher, inscrite en 1926.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Monthou-sur-Cher se trouve au sud-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole des Plateaux bocagers de la Touraine méridionale[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 27,2 km de Blois[4], préfecture du département, à 34,1 km de Romorantin-Lanthenay[5], sous-préfecture, et à 8,2 km de Montrichard Val de Cher, chef-lieu du canton de Montrichard dont dépend la commune depuis 2015[6]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Montrichard[7].

Les communes les plus proches sont[8] : Thésée (2,3 km), Pouillé (3,2 km), Angé (4,1 km), Thenay (4,8 km), Choussy (5 km), Bourré (5 km), Pontlevoy (5,8 km), Mareuil-sur-Cher (6,4 km), et Saint-Julien-de-Chédon (6,8 km).

Paysages et relief[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[9]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[10]. La commune fait partie de l'unité de paysage du « Cher urbanisé de Montrichard », au sein de l'ensemble de « la vallée du Cher »[11].

Autour de Montrichard Val de Cher, la vallée du Cher présente un fond relativement plat et régulier, ondulant légèrement en vis-à-vis de la ville. La rivière s'écoule lentement, formant quelques îles comme l'Île Picard ou l'Île de la Salle, toujours verdoyantes. Les berges restent assez difficiles à longer bien que quelques chemins donnent accès au bord de l'eau[12].

L'altitude du territoire communal varie de 61 mètres à 135 mètres[13],[14].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Monthou-sur-Cher.

La commune est drainée par le Cher (1,211 km), le Bavet (5,846 km), les Anguilleuses (2,687 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 16,73 km de longueur totale[15].

Le Cher, d'une longueur totale de 365,5 km, prend sa source dans la commune de Mérinchal (Creuse) et se jette dans la Loire à Cinq-Mars-la-Pile (Indre-et-Loire), après avoir traversé 117 communes[16].

Le Bavet, d'une longueur totale de 11,4 km, prend sa source dans la commune d'Oisly et se jette dans le Cher à Monthou-sur-Cher, après avoir traversé 4 communes[17].

les Anguilleuses traverse la commune d'ouest en est. D'une longueur totale de 11,7 km, il prend sa source dans la commune de Pontlevoy (Loir-et-Cher) et se jette dans le Bavet à Monthou-sur-Cher (Loir-et-Cher), après avoir traversé 3 communes[18].

Sur le plan piscicole, ces cours d'eau sont classés en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[19].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[20]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[21].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 690 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[20]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Lye à 19 km à vol d'oiseau[22], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 673,1 mm[23],[24]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[25].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[26],[27],[28].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Monthou-sur-Cher est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[29],[30],[31].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montrichard Val de Cher, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[32],[33].

Infrastructures et occupation des sols de la commune de Monthou-sur-Cher.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (100 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (24,4 %), cultures permanentes (33,1 %), zones agricoles hétérogènes (14 %), prairies (2,9 %), forêts (24,4 %), eaux continentales (1,1 %)[15].

Planification[modifier | modifier le code]

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[34]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes Val-de-Cher-Controis a été prescrit le [35].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Monthou-sur-Cher en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (10,7 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (79,1 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Monthou-sur-Cher en 2016.
Monthou-sur-Cher[36] Loir-et-Cher[37] France entière[38]
Résidences principales (en %) 77,3 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 10,7 18 9,6
Logements vacants (en %) 11,9 7,5 8,1

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire communal de Monthou-sur-Cher est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Cher ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[39],[40].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Zones inondables de la commune de Monthou-sur-Cher.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[39]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[41]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[42]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[43].

Les crues du Cher sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent générer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1856 (5 m à l'échelle de Noyers-sur-Cher), 1940 (4,03 m) et 1977 (3,58 m). Le débit maximal historique est de 1 560 m3/s et caractérise une crue de retour supérieur à cent ans pour Montrichard Val de Cher[44]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Cher[45].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz et une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[46].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs localisant une agglomération antique.
Tasciaca dans la civitas des Turones en rouge.

Il n'existe pas de ville romaine dans le département de Loir-et-Cher par contre de multiples bourgs aux fonctions diverses ont été très actifs sous la période romaine. C'est en particulier le cas de Monthou-sur-Cher, qui a appartenu à un vicus, c'est-à-dire une agglomération secondaire, dénommé Tasciaca. Le nom de Tasciaca apparaît sur la table de Peutinger et désigne une étape sur l'itinéraire d'Avaricum (Bourges) à Caesarodunum (Tours). L'agglomération, à la limite des civitates des Turons, des Carnutes et des Bituriges Cubes, semble se développer dès le début de notre ère ; elle est très active sous le Haut-Empire avec une importante production de céramique commune, de verrerie et d'objets métalliques avant de décliner à partir du IIIe siècle, sans toutefois être totalement délaissée sous les Mérovingiens.

Carte représentant des zones de concentration de vestiges antiques dans un plan moderne.
Emprise connue du site de Tasciaca reportée sur un plan moderne[C 1].
Photographie en couleurs d'une vaste friche à l'herbe rase.
Le site du Moulin du Ru à Monthou-sur-Cher.

Louis de La Saussaye signale en effet, au lieu-dit le Moulin du Ru, après des fouilles réalisées entre 1830 et 1840, tout un ensemble de structures qu'il attribue « à une localité de quelque importance » ou à « la villa d'un habitant de l'antique Thésée »[C 2]. Ces vestiges sont également signalés lors d'une visite sur place d'archéologues et d'érudits en 1853[47]. La construction de la route royale de Tours à Vierzon, devenue la D 976 (1834), celle de la ligne de chemin de fer de Vierzon à Saint-Pierre-des-Corps (1869) et le relèvement général du sol dans le secteur pour prévenir les effets des crues (fin du XIXe siècle) remodèlent fortement le site. Les anciens apports de limons par les crues, les remembrements ainsi que le creusement puis le comblement d'un bassin de pisciculture ont contribué à bouleverser les sols de ce secteur, qui est de plus largement boisé à l'époque contemporaine[C 3].

C'est le programme d'investigations initié en 2003 sur une large zone géographique qui met en évidence trois ensembles de structures — aucun vestige n'en est visible au sol — sur une superficie totale d'environ 13 ha[C 3]. Le premier, difficilement lisible, pourrait correspondre à plusieurs bâtiments juxtaposés ou un seul compartimenté. Au nord de cet ensemble deux traces linéaires parallèles suggèrent la présence d'une voie, peut-être Bourges-Tours[C 4]. Le second ensemble montre un grand bâtiment cloisonné d'au moins 100 × 30 m dont l'une des pièces était peut-être le foyer de thermes. Le troisième et dernier ensemble pourrait correspondre à l'emprise d'un fanum[C 5]. Un important mobilier (céramique, verre, objets métalliques) est retrouvé sur l'ensemble du site ; ces objets sont datés de l'époque gauloise jusqu'au début du IVe siècle[C 6]. Enfin, de grands blocs de mortier (briques concassées et ciment de liaison) en remploi dans des constructions modernes peuvent être d'origine antique[C 7]. L'ensemble de ces vestiges pourrait correspondre à un hameau situé entre la voie romaine et le Cher, bien que les bâtiments ne semblent pas orientés sur la voie, comme c'est généralement le cas[C 8]. La présence du possible quai antique, entre le Moulin du Ru et les Mazelles, établit une continuité géographique de l'occupation de ce secteur[48].

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Nouvelle organisation territoriale[modifier | modifier le code]

Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[49], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Monthou-sur-Cher devient formellement « commune de Monthou-sur-Cher »[49],[50].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Montrichard et au district de Saint Aignan[50]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[51],[52]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[51]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[53]. Monthou-sur-Cher est alors rattachée au canton de Montrichard et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[54],[50],[55]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Monthou-sur-Cher est membre de la communauté de communes Val-de-Cher-Controis, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [56].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[7], en tant que circonscriptions administratives[7]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montrichard depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[57] et à la Première circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[58].

Politique et administration municipale[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Monthou-sur-Cher, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[59] avec listes ouvertes et panachage[60]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[61].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2014 En cours Jean-François Marinier[62],[63] DVD Ingénieur ou cadre technique d'entreprise
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[64].

Assainissement des eaux usées[modifier | modifier le code]

En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Monthou-sur-Cher est assurée par le syndicat Intercommunal d'Assainissement de l'Agglomération de Montrichard qui a le statut de régie à autonomie financière[65]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[66] : « Piffaudiere », un équipement utilisant la technique par décantation et lagunage naturel, dont la capacité est de 400 EH[67].

Sécurité, justice et secours[modifier | modifier le code]

La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Montrichard-Val-de-Cher qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[68].

En matière de justice, Monthou-sur-Cher relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[69], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[70].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[72].

En 2021, la commune comptait 959 habitants[Note 4], en diminution de 1,54 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8017759219821 0711 2001 2391 3081 413
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1401 1701 2311 2051 2061 2231 2381 1911 171
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1521 1851 1301 007980953946927924
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
898836805850867902932933956
2014 2019 2021 - - - - - -
973959959------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee à partir de 2006[74].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,4 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 482 hommes pour 479 femmes, soit un taux de 50,16 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,55 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[75]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,0 
90 ou +
3,6 
7,5 
75-89 ans
10,0 
21,8 
60-74 ans
20,7 
21,0 
45-59 ans
21,3 
19,3 
30-44 ans
16,7 
11,2 
15-29 ans
11,1 
18,1 
0-14 ans
16,5 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2020 en pourcentage[76]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,1 
75-89 ans
11,8 
19,4 
60-74 ans
20,1 
21 
45-59 ans
20,2 
16,6 
30-44 ans
16,2 
15,3 
15-29 ans
13,2 
17,5 
0-14 ans
16 

Économie[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Monthou-sur-Cher selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[77] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[78]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 84 100,0 (100) 64 18 0 0 2
Agriculture, sylviculture et pêche 15 17,9 (11,8) 9 6 0 0 0
Industrie 5 6,0 (6,5) 2 2 0 0 1
Construction 8 9,5 (10,3) 6 2 0 0 0
Commerce, transports, services divers 50 59,5 (57,9) 43 6 0 0 1
dont commerce et réparation automobile 14 16,7 (17,5) 12 2 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 6 7,1 (13,5) 4 2 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (50 entreprises sur 84) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (17,9 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 84 entreprises implantées à Monthou-sur-Cher en 2016, 64 ne font appel à aucun salarié, 18 comptent 1 à 9 salariés,

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[79]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la viticulture (appellation et autre)[80]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[81]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 51 en 1988 à 48 en 2000 puis à 25 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 16 ha en 1988 à 38 ha en 2010[80]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Monthou-sur-Cher, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Monthou-sur-Cher (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[80]
Nombre d'exploitations (u) 51 48 25
Travail (UTA) 73 52 33
Surface agricole utilisée (ha) 806 958 962
Cultures[82]
Terres labourables (ha) 572 720 750
Céréales (ha) 357 492 437
dont blé tendre (ha) 165 237 424
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 114 s
Tournesol (ha) 61 67 155
Colza et navette (ha) 36 s s
Élevage[80]
Cheptel (UGBTA[Note 5]) 40 24 5

.

Produits labellisés[modifier | modifier le code]

La commune de Monthou-sur-Cher est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 6] de cinq produits[83] : deux fromages (le Sainte-maure-de-touraine[84] et le Selles-sur-cher[85]) et trois vins (le crémant-de-loire[86], le rosé-de-loire[87] et le Touraine[88]).

Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : les rillettes de Tours[89], le vin Val-de-loire[90] et les volailles de l’Orléanais[91],[83].

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Polissoirs de la Crémaillère : groupe de deux polissoirs situés près du ruisseau des Anguilleuses.
  • Le château du Gué-Péan, à 2 kilomètres du centre du village, a été construit sur les restes d'une ancienne forteresse féodale. De cette époque, il reste les tours. Le reste du château fut rebâti et modifié à partir de la première moitié du XVIe siècle.
  • L'église Saint-Cyr date des XIe et XIIIe siècles.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages consacrés à l'agglomération antique de Tasciaca[modifier | modifier le code]

  • Ouvrage collectif, Fouilles et méthodes archéologiques en Loir-et-Cher : Thésée-la-Romaine et Pouillé, château de Blois, 4 décembre 1982-20 janvier 1983, exposition réalisée avec le concours de l'Université de Paris-Sorbonne, Blois, Conservation du château et des musées de Blois, , 136 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Ouvrage collectif, Le site archéologique de Thésée-Pouillé. Les fours de potiers de Tasciaca, Thésée, Les amis du musée de Thésée-Pouillé, , 17 p.
  • Jacqueline Cadalen-Lesieur, « Thésée-Pouillé (Loir-et-Cher), l'agglomération antique », dans Élizabeth Zadora-Rio (dir.), Atlas Archéologique de Touraine : 53e supplément à la Revue archéologique du Centre de la France, Tours, FERACF, (lire en ligne [PDF]).
  • Jacqueline Cadalen-Lesieur (dir.), « Nouvelle approche de l'agglomération antique de Tasciaca (Thésée, Pouillé, Monthou-sur-Cher, Loir-et-Cher) », dans Christian Cribellier (dir.), Agglomérations secondaires antiques en région Centre-Val de Loire (Volume 4) : 64e supplément à la Revue archéologique du Centre de la France, Tours, FERACF, , 164 p. (ISBN 978-2-9132-7250-7), p. 9-99. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Autres ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  6. Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.

Références[modifier | modifier le code]

Nouvelle approche de l'agglomération antique de Tasciaca, FERACF, 2016[modifier | modifier le code]

  1. Jacqueline Cadalen-Lesieur, L'emprise de Tasciaca, p. 82.
  2. Jacqueline Cadalen-Lesieur, Tasciaca durant le Haut-Empire, p. 63.
  3. a et b Jacqueline Cadalen-Lesieur, Tasciaca durant le Haut-Empire, p. 64.
  4. Jacqueline Cadalen-Lesieur, Tasciaca durant le Haut-Empire, p. 64-65.
  5. Jacqueline Cadalen-Lesieur, Tasciaca durant le Haut-Empire, p. 65-66.
  6. Jacqueline Cadalen-Lesieur, Tasciaca durant le Haut-Empire, p. 66-67.
  7. Jacqueline Cadalen-Lesieur, Tasciaca durant le Haut-Empire, p. 66.
  8. Jacqueline Cadalen-Lesieur, Tasciaca durant le Haut-Empire, p. 67.

Autres sources[modifier | modifier le code]

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