LGV Sud Europe Atlantique

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LGV Sud Europe Atlantique
Ligne de Chambray-lès-Tours (Tours, LGV Atlantique) à Ambarès-et-Lagrave (Bordeaux)
Voir la carte de la ligne.
Carte de la ligne
Voir l'illustration.
La LGV Sud Europe Atlantique à Raix, en Charente. (Au second plan, on aperçoit un poste de sectionnement.)
Pays Drapeau de la France France
Historique
Mise en service 2017
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 566 000
Longueur 302 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification 25 kV – 50 Hz
Nombre de voies Double voie
Signalisation TVM 300 / ETCS niveau 2
Trafic
Propriétaire SNCF Réseau
Exploitant(s) LISEA
Trafic TGV, Ouigo
Thalys (en été)
Schéma de la ligne

La LGV Sud Europe Atlantique (LGV SEA), également commercialement dénommée LGV L'Océane par la SNCF depuis avril 2016[1], est une ligne à grande vitesse française mesurant 302 kilomètres, ainsi que 38 kilomètres de nouveaux raccordements. Sa mise en service a eu lieu le 2 juillet 2017.

Elle prolonge la branche sud-ouest de la LGV Atlantique jusqu'à Bordeaux. Des extensions ultérieures, non financées à ce jour, rejoindraient ensuite l'Espagne par la LGV Bordeaux - Espagne, d'une part, et Toulouse par la LGV Bordeaux - Toulouse, d'autre part.

Histoire

Chronologie

  • 1990 : mise en service de la branche sud-ouest de la LGV Atlantique jusqu'à Saint-Pierre-des-Corps, à l'est de Tours.
  •  : approbation du schéma directeur des liaisons à grande vitesse comportant un projet alors dénommé LGV Aquitaine de Saint-Pierre-des-Corps à Bordeaux[2].
  • 1994 - 1995 : débat public sur le projet de LGV Aquitaine.
  • 1997 - 1998 : études préliminaires sur la section Tours-Bordeaux.
  • 2001 - 2003 : études d'avant-projet sommaire (APS) de la section 1 (Angoulême-Bordeaux)
  • 2004 - 2006 : études d'avant-projet sommaire de la section 2 (Tours-Angoulême)
  • - 16 mars 2005 : enquête d'utilité publique de la section 1
  • 18 juillet 2006 : déclaration d'utilité publique et urgents des travaux de construction de la section de ligne de Villognon à Ambarès-et-Lagrave[3],[4]
  • Du au  : enquête publique de la section 2
  • 2007 : approbation de l'avant-projet de la section 2 par le ministère des Transports[5].
  • 2007 : Appel d'offres
  • 10 juin 2009 : déclaration d'utilité publique et urgents des travaux de la section de ligne de Saint-Avertin à Xambes[6].
  •  : le groupement Vinci est pressenti pour réaliser la ligne[7].
  •  : le conseil général de la Gironde signe avec l'État un protocole d'accord pour un financement de 138 millions d'euros[8].
  •  : signature entre Réseau ferré de France (RFF) et le groupe de BTP Vinci du contrat de concession de 7,8 milliards d'euros de la ligne Tours-Bordeaux[9].
  • Début 2012 : début des travaux
  •  : fin des travaux de génie civil, en avance sur l'échéancier. La mise en service est alors prévue au 31 juillet 2017[10].
  •  : premiers essais de circulation d'une rame TGV à 160 km/h sur le tronçon central de la ligne[11] (en l'occurrence entre Nouâtre - Maillé et Villognon), à la suite de la mise sous tension de la caténaire sur cette section le [12],[13]. La vitesse de ces essais est portée à 320 km/h depuis la première semaine d'août[14].
  • 28 février 2017 : inauguration de la ligne par le président de la République française, Francois Hollande, à la base de maintenance de Villognon[15].
  •  : mise en service[16],[17].

Objectifs du projet

La construction de la LGV Sud Europe Atlantique a pour but de permettre la desserte à grande vitesse du Sud-Ouest de la France (Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, notamment) et de relier ces territoires aux capitales européennes desservies par les TGV (Londres, Bruxelles, Amsterdam, Madrid…). Le trajet entre Paris et Bordeaux s'effectuerait ainsi en 2 h 00 environ à une vitesse prévue de 300 à 320 km/h à la mise en service. Seraient également améliorées les liaisons entre villes importantes — comme Tours, Poitiers, Angoulême, Bordeaux — ou les relations avec des régions plus éloignées. Des travaux connexes de désaturation sont en cours en gare de Paris-Montparnasse et en gare de Bordeaux-Saint-Jean pour leur permettre d'accueillir plus de trains.

Le projet apporte aussi une réponse à la saturation de la ligne historique. La capacité d'une ligne ferroviaire est maximale lorsque tous les trains y circulent à la même vitesse et y marquent les mêmes arrêts. Les écarts de vitesse importants entre les TGV, qui circulent entre 200 et 220 km/h sur la ligne classique, et les trains de fret et TER, obligent en effet à augmenter beaucoup l'intervalle entre trains des deux classes de vitesse pour éviter que les TGV ne rattrapent un train plus lent entre deux sections de dépassement. Ces intervalles augmentés réduisent considérablement le débit maximum possible, lequel est déjà atteint sur certaines sections. L'utilisation d'une ligne dédiée pour les TGV dégagera donc des sillons pour le fret et les TER.

Le projet de LGV Sud Europe Atlantique, comme le projet de LGV Rhin-Rhône, construit une ligne dont le tracé permet théoriquement d'être parcouru à 350 km/h[18]. Toutefois les surcoûts en énergie et en maintenance comparé au gain de temps ne rendent pas viables une circulation dans ces conditions. La ligne sera donc parcourue à une vitesse commerciale maximale de 320 km/h[19].

Travaux

La LGV est construite dans le cadre d'un PPP au travers d'une concession, ce qui représente une première en France pour une LGV[20].

Le , le groupe de BTP Vinci a remporté l'appel d'offre pour la construction et l'exploitation pendant 50 ans de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux. Les travaux, qui ont débuté en 2012, ont permis la création de 8 500 emplois au pic du chantier en 2013.

Le consortium LISEA, associant Vinci, la Caisse des dépôts et consignations, Ardian et Meridiam, était opposé à des groupements menés par ses deux grands rivaux du BTP français, Bouygues et Eiffage. Ce projet, « l'un des plus gros partenariats public-privé d'infrastructure en Europe », sera aussi « l'un des plus gros chantiers du monde » en génie civil, a souligné Pierre-Denis Coux, ex-directeur du projet chez Réseau ferré de France (SNCF Réseau à partir du ), le gestionnaire des voies ferrées françaises.

Travaux de la LGV Sud Europe Atlantique près de Blanzac (Charente) en juin 2013.
Travaux de construction de la LGV près de Châtignac (Charente) en juillet 2013.

La construction de la ligne a commencé au premier semestre 2012 et doit durer soixante-treize mois. Les premières démolitions de bâtiments sur la future emprise ont débuté début à Ambarès-et-Lagrave. Plusieurs entreprises de travaux publics participent à la construction de cette ligne : Vinci Construction Terrassement, Guintoli, ainsi que des entreprises locales.

Temps de parcours et trafic prévu

Les temps de parcours prévisionnels à la mise en service de la LGV[21], et les temps réels en 2017[22], sont les suivants :

Trajets 2007 2017 (prévu) 2017 (réel)
Paris-Bordeaux h 0 min h 4 min h 4 min
Paris-Poitiers h 26 min h 17 min h 18 min
Paris-Angoulême h 5 min h 40 min h 43 min
Paris-La Rochelle h 50 min h 27 min h 26 min
Paris-Toulouse h 56 min h 3 min h 8 min
Bordeaux-Angoulême h 52 min h 35 min h 35 min
Poitiers-Bordeaux h 32 min h 55 min h 3 min
Poitiers-Angoulême h 44 min h 37 min h 37 min
Poitiers-Tours h 47 min h 30 min h 29 min
Tours-Angoulême h 32 min h 7 min h 57 min
Tours-Bordeaux h 30 min h 30 min h 38 min

Du fait du choix des pouvoirs publics d'un financement en partenariat public-privé de la ligne, le coût des péages payés par la SNCF pour l'utilisation de la ligne seront plus élevés que pour les autres LGV françaises. Pour limiter ce coût, la SNCF envisageait en 2015 de faire circuler des rames de plus grande capacité mais moins nombreuses, se traduisant par une diminution du nombre de trains[23]. Pour cette même raison, l'utilisation de la LGV par les trains Ouigo n'est alors pas envisagée car le coût du péage serait incompatible avec le modèle low-cost de ce type de service[24]. Cependant, la SNCF semble avoir cédé sur tous les points, puisque l'offre proposée à partir de juillet 2017 compte quasiment le nombre de trains prévus à l'origine et l'offre Ouigo emprunte la totalité de la LGV, compte tenu des temps de parcours proposés[réf. nécessaire].

Financement

Le coût de la ligne est de 7,8 milliards d'euros[25]. Les différents apports se répartissent comme suit :

  • État, collectivités et Union européenne : 3 milliards d'euros[25] ;
  • LISEA : 3,8 milliards d’euros[25] ;
  • SNCF Réseau (anciennement RFF jusqu’au ) : 1 milliard d'euros, plus 1 milliard d'euros pour les raccordements à la ligne classique, non-compris dans le budget du projet[25].

Les actionnaires de LISEA sont Vinci (33,4 %), CDC Infrastructure (Caisse des dépôts et consignations, 25,4 %), Meridiam (22 %) ainsi que des fonds gérés par Ardian (ex-Axa Private Equity) (19,2 %).

Le consortium LISEA sera rémunéré sur l'ensemble de la durée de la concession (50 ans, 2011-2061[26]) par les redevances liées au trafic versées par les sociétés dont des trains circuleront sur cette ligne[27].

Plan de financement[25]
Acteur Apport
Détail Total
LISEA Prêt bancaire garanti par l'État Vinci 354 M€ (33,4 %[26]) 1 060 M€ 3 801 M€
État, via la CDC 269 M€ (25,4 %[26])
Meridiam 233 M€ (22 %[26])
Ardian 204 M€ (19,2 %[26])
Prêt bancaire non-garanti Vinci 204 M€ (33,4 %[26]) 612 M€
État, via la CDC 155 M€ (25,4 %[26])
Meridiam 135 M€ (22 %[26])
Ardian 118 M€ (19,2 %[26])
Fond propres actionnaires Vinci 258 M€ (33,4 %[26]) 772 M€
État, via la CDC 196 M€ (25,4 %[26])
Meridiam 170 M€ (22 %[26])
Ardian 148 M€ (19,2 %[26])
État, via fonds d'épargne de la CDC 757 M€
Union Européenne, via Banque Européenne d'Investissement 600 M€[25]
État et Union Européenne - 1 500 M€
Collectivités locales - 1 500 M€
SNCF Réseau - 1 000 M€
Total 7 801 M€

À l'approche de l'ouverture de l'exploitation de la nouvelle LGV, en 2017, concessionnaire et exploitant semblent en conflit sur la rentabilité de chacun[28],[29].

Apports au projet et son contrôle (via consortium LISEA)
Type Acteur Apport Contrôle LISEA[26]
%
Public État 1 378 M€[30] 4 978 M€ 17,66 % 63,81 % 25,4 % 25,4 %
État et Union Européenne 1 500 M€ 19,23 %
Collectivités locales 1 500 M€ 19,23 %
Union Européenne 600 M€[25] 7,69 %
Privé SNCF Réseau 1 000 M€ 2 823 M€ 12,82 % 36,19 % 74,6 %
Vinci 816 M€[30] 10,46 % 33,4 %
Meridiam 538 M€[30] 6,90 % 22 %
Ardian 469 M€[30] 6,01 % 19,2 %
Total 7 801 M€ 100 % 100 %

Caractéristiques

Signalisation à l'entrée d'un des sites (Sainte-Souline, Charente).

Pour étaler les dépenses dans le temps, il avait été prévu de réaliser la construction de la ligne en deux étapes, mais ce ne fut finalement pas le cas :

  • Tours-Angoulême (182 km de LGV et 32 km de raccordement à la ligne existante) ;
  • Angoulême-Bordeaux (121 km de LGV et 7 km de raccordement à la ligne existante). En évitant le détour par Libourne, la construction de cette section aura l'avantage de diminuer la distance parcourue.

À l'issue des débats publics qui se sont déroulés en 2005 et 2006, RFF a pris la décision de lancer les études des lignes Bordeaux - frontière espagnole et LGV Bordeaux-Toulouse, ainsi que la réalisation de la LGV Poitiers-Limoges qui prolongent la LGV Sud Europe Atlantique vers Hendaye, Toulouse et Limoges.

Il n'a pas été prévu de gare nouvelle entre Saint-Pierre-des-Corps et Bordeaux : les dessertes de Poitiers et d'Angoulême s'effectuent par leurs gares existantes, via des raccordements de la ligne historique vers la LGV[31].

Au sud de Poitiers, un raccordement permet de rejoindre la Ligne Poitiers - La Rochelle.

Compte tenu des vitesses déjà élevées pratiquées sur la ligne historique (jusqu'à 220 km/h), le gain de temps est de l'ordre de 50 minutes pour la construction de 303 km de voie. Le coût était estimé à 6,703 milliards d'euros, aux conditions économiques de . La LGV devrait permettre une augmentation de plus de 5 millions du nombre de voyageurs annuels (estimés à 20 millions à la mise en service de LGV).

Notes et références

  1. Jorina Poirot, « LGV Paris-Bordeaux : l’Océane fera 18,5 allers-retours directs », sur rue89bordeaux.com, (consulté le ).
  2. « LGV Bordeaux-Paris : retour sur un projet titanesque », Sud Ouest, 28 février 2017 (consulté le 28 octobre 2017).
  3. « Décret du 18 juillet 2006 déclarant d'utilité publique et urgents les travaux nécessaires à la réalisation entre les communes de Villognon et d'Ambarès-et-Lagrave du tronçon Angoulême-Bordeaux de la ligne ferroviaire à grande vitesse Sud-Europe-Atlantique et emportant mise en compatibilité des plans locaux d'urbanisme ou des plans d'occupation des sols des communes de Saint-Génis-d'Hiersac, Marsac, Asnières-sur-Nouère, Fléac, Linars, Nersac, La Couronne, Roullet-Saint-Estèphe et Claix dans le département de la Charente, Saint-Martin-d'Ary, Montguyon et Clérac dans le département de la Charente-Maritime, Lapouyade, Cavignac, Aubie-et-Espessas, Saint-Antoine, Saint-André-de-Cubzac, Cubzac-les-Ponts, Saint-Romain-la-Virvée, Saint-Loubès, Saint-Vincent-de-Paul et Ambarès-et-Lagrave dans le département de la Gironde : NOR: EQUT0600116D », Journal officiel de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale,‎ , p. 10912 - 10914 (lire en ligne).
  4. Présentation de la LGV, sur le site Transports du Medad
  5. « TGV. Approbation de l’avant-projet Tours - Angoulême… », La Vie du Rail, 26 avril 2007.
  6. « Décret du 10 juin 2009 déclarant d'utilité publique et urgents les travaux nécessaires à la réalisation entre les communes de Saint-Avertin et de Xambes du tronçon Tours―Angoulême de la ligne ferroviaire à grande vitesse Sud Europe Atlantique et emportant mise en compatibilité des documents d'urbanisme des communes de Saint-Avertin, Veigné, Montbazon, Monts, Sorigny, Villeperdue, Sainte-Catherine-de-Fierbois, Sepmes, Draché, La Celle-Saint-Avant, Nouâtre et Antogny-le-Tillac dans le département d'Indre-et-Loire, des communes de Saint-Gervais-les-Trois-Clochers, Saint-Genest-d'Ambière, Thuré, Scorbé-Clairvaux, Colombiers, Marigny-Brizay, Jaunay-Clan, Chasseneuil-du-Poitou, Migné-Auxances, Poitiers, Biard, Vouneuil-sous-Biard, Fontaine-le-Comte, Ligugé, Coulombiers, Marigny-Chemereau, Celle-Lévescault, Payré et Chaunay dans le département de la Vienne, de la commune de Sauzé-Vaussais dans le département des Deux-Sèvres, de la commune de Villefagnan dans le département de la Charente et du schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme du Seuil du Poitou : NOR: DEVT0905761D », Journal officiel de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale,‎ , p. 9566 - 9570 (lire en ligne).
  7. «La LGV Tours-Bordeaux dans l'escarcelle de Vinci» , La Nouvelle République, 31 mars 2010.
  8. magazine Ville Rail & Transport no 494 du 21 avril 2010
  9. https://www.lemonde.fr/societe/article/2011/06/16/en-2017-bordeaux-sera-a-deux-heures-a-peine-de-paris_1537203_3224.html#ens_id=1537208
  10. LGV Tours-Bordeaux : le chantier à grande vitesse de Vinci, Jean-Michel Gradt, Les Échos, 7 juillet 2015
  11. « Premier TGV d'essai sur la LGV SEA Tours-Bordeaux », sur lgv-sea-tours-bordeaux.fr, (consulté le ).
  12. « Mise sous tension du tronçon central réussie », sur lgv-sea-tours-bordeaux.fr, (consulté le ).
  13. Jean-François Barré, « Charente: un premier TGV sur la voie nouvelle », sur charentelibre.fr, (consulté le ).
  14. LISEA - Concessionnaire de la LGV SEA Tours-Bordeaux, « Essai ferroviaire sur la LGV SEA à 320km/h » [vidéo], sur youtube.com, (consulté le ).
  15. « LGV TOURS-BORDEAUX : François Hollande assistera à l'inauguration mardi à Villognon en Charente », France 3 Nouvelle-Aquitaine, 24 février 2017 (consulté le 27 février 2017).
  16. « DEUX NOUVELLES LIGNES TGV RAPPROCHENT PARIS DE RENNES ET BORDEAUX », Capital, 2 juillet 2017 (consulté le 4 juillet 2017).
  17. « Les futurs horaires des LGV BPL et SEA dévoilés », article de la revue Rail Passion no 227 de septembre 2016, pages 34 et 35.
  18. « François Hollande inaugure la première LGV construite par le privé », L'Usine Nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. Dossier de presse 2016 de la LISEA, mars 2016.
  20. Journal Le Monde du - La LGV Tours-Bordeaux, première ligne ferroviaire sous concession privée
  21. http://www.lgv-sea-tours-bordeaux.fr/carte-et-chiffres-cles
  22. Meilleurs temps possibles constatés, via le site voyages-sncf.com
  23. Philippe Jacqué, « Ligne TGV Tours-Bordeaux : tout le monde devra se serrer la ceinture », sur Le Monde, (consulté le ).
  24. Lionel Steinmann, « La SNCF dessine les contours de sa future offre de TGV low cost Ouigo vers Bordeaux », sur Les Échos, (consulté le ).
  25. a b c d e f et g Communiqué de presse Banque Européenne d'Investissement, . Consulté le .
  26. a b c d e f g h i j k l m et n LISEA en bref. Consulté le .
  27. Document de référence de la ligne, validité annuelle, disponible dans la section publication du site du consortium LISEA (liens directs impossibles car signés/valides avec durée limitée)
  28. https://www.ladepeche.fr/article/2017/06/28/2602604-deux-nouvelles-lignes-tgv-rapprochent-paris-et-l-atlantique.html Consulté le .
  29. https://www.lemonde.fr/economie/article/2017/03/01/la-lgv-tours-bordeaux-premiere-ligne-ferroviaire-sous-concession-privee_5087446_3234.html Consulté le .
  30. a b c et d Inclut la part de responsabilité de remboursement des prêts bancaires au consortium LISEA à hauteur du contrôle de celui-ci.
  31. Le Contrat de concession qui lie RFF et LISEA ne prévoyait pas de nouvelle gare et des raccordements au réseau ferré existant permettent aux trains qui parcourent la nouvelle ligne de s'arrêter dans les gares de Châtellerault, du Futuroscope, de Poitiers ou d’Angoulême, FAQ - La LGV SEA Tours-Bordeaux en 2017

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Bernard Collardey, « LGV Sud-Europe-Atlantique : le gros œuvre s'achève », Rail Passion, no 201,‎ , p. 16-30 (ISSN 2264-5411).