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Léon de Lépervanche

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Léon de Lépervanche
Illustration.
Fonctions
Député français
28 novembre 19463 juillet 1951
Élection 21 octobre 1945
Circonscription La Réunion
Législature Ire (Quatrième République)
Groupe politique COM
6 novembre 194510 juin 1946
Élection 2 juin 1946
Circonscription La Réunion
Législature Ire Constituante
Groupe politique COM
Président du Conseil général de La Réunion

(moins d’un an)
Prédécesseur Paul Picaud
Successeur Roger Vidot
Maire de Le Port
1er juin 194514 novembre 1961
(16 ans, 5 mois et 13 jours)
Prédécesseur Joseph Lisador
Successeur Paul Appolinaire Grondin
Conseiller général de La Réunion

(6 ans)
Circonscription Canton du Port
Successeur Paul Vergès
Biographie
Nom de naissance Léon Vincent de Paul Marie Jules Simon de Lépervanche
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Denis (La Réunion, France)
Date de décès (à 53 ans)
Lieu de décès Le Port (La Réunion, France)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique CRADS, PCR

Léon de Lépervanche surnommé Ti Léon, né le à Saint-Denis et mort le au Port, est un homme politique réunionnais. Il est considéré comme l'un des pères de la départementalisation de son île aux côtés de Raymond Vergès.

Léon de Lépervanche a un parcours atypique, issu de la grande bourgeoisie réunionnaise, il descend de sa condition pour occuper en 1923 un emploi subalterne à la compagnie du Chemin de fer et du Port de La Réunion. En tant que secrétaire général[1] de la Fédération réunionnaise du travail, il est à l'initiative de la grève générale le 23 janvier 1937[2]. Il occupera ainsi les fonctions de journalier jusqu'en 1930, il sera licencié du CPR en 1938.

En 1939, lorsque la Guerre éclate, il est membre de la Ligue des droits de l'homme avec Raymond Vergès et le prince exilé Vinh San. Après la défaite de la France, le gouverneur Pierre Émile Aubert installe le gouvernement de Vichy sur l'île. De Lépervanche décide alors de s'engager dans la résistance et sera condamné à trois mois de prisons en 1941[3]. Le , il organise la résistance aidé des dockers et des cheminots afin de se libérer du Régime[4]. Après la guerre, il reçoit la Médaille de la Résistance française qu'il refuse[5].

Il deviendra maire du Port de 1945 à 1961. Pendant son mandat, des femmes siègent pour la première fois au Conseil municipal de la ville[6].

Élu député le 21 octobre 1945, il s'embarque le 19 novembre qui suit, à bord d'un Junkers 52 à destination de l'aéroport du Bourget aux côtés du docteur Raymond Vergès. À Paris, ils initient ensemble la loi de départementalisation du (19 mars 1946) qui transforme en départements les quatre vieilles colonies que sont alors la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et La Réunion.

Détail des fonctions et des mandats

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Mandats parlementaires
  • -  : Député de La Réunion
  • -  : Député de la Réunion
Mandats locaux

Une stèle à sa mémoire est inaugurée par le Port à l'occasion du 100e anniversaire de sa naissance en 2007[7].

Notes et références

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  1. Manuel Marchal, « Le syndicalisme moteur de changements politiques à La Réunion », sur Témoignages, (consulté le )
  2. « Léon Truitard » [PDF], sur Le Boucan (consulté le ), p. 13
  3. « Léon de Lépervanche, le défenseur de l'Humain d'abord ! », sur Imaz Press Réunion, (consulté le )
  4. Nathalie Valentine Legros, « Léon de Lépervanche : héros du peuple juché sur un Léopard », sur 7 Lames la mer, (consulté le )
  5. Manuel Marchal, « Le Port fête Léon de Lépervanche », sur Témoignage.re, (consulté le )
  6. « Les maires du Port », sur Le Port (consulté le )
  7. Firoze Gador, « Dégradation de la stèle de Léon de Lépervanche : lettre au maire du Port », sur Imaz Press Réunion, (consulté le )

Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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