Gendarmerie nationale à La Réunion

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COMGEND de La Réunion
Pays Drapeau de la France France
Branche Gendarmerie nationale
Fait partie de Commandement de la gendarmerie outre-mer (CGOM)
PGHM de La Réunion. Départ d'une équipe de secours

Le Commandement de la Gendarmerie (COMGEND) de l'île de La Réunion est subordonné au Commandement de la gendarmerie outre-mer[1]. Commandé par un général de brigade[2], il dispose de 743 hommes et femmes répartis en 3 compagnies (7 communautés de brigades et 16 brigades territoriales), 1 escadron de sécurité routière (4 brigades motorisées), 1 escadron de gendarmes mobiles, 1 section de recherche (SER), 1 peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) ainsi que plusieurs autres unités spécialisées. C'est la formation de Gendarmerie la plus importante des départements et collectivités d’outre-mer. La Gendarmerie de La Réunion est responsable de la sécurité sur 87,66 % du département occupée par 62 % de la population. Elle est également compétente sur les Îles Éparses (Europa, Juan de Nova et Les Glorieuses) où elle assure de manière permanente des missions de police administrative par délégation du préfet des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et de police judiciaire par habilitation du procureur général de Saint-Denis. Force de police à statut militaire, la Gendarmerie est rattachée au ministère de l’Intérieur pour l’exercice de ses missions de sécurité intérieure et au ministère de la Défense pour l’exercice des missions de défense. Elle agit sous le contrôle de l'appareil judiciaire (Parquet, juges d'instruction) dans l’exercice de ses missions judiciaires[3].

Historique[modifier | modifier le code]

Ancêtre direct de la Gendarmerie sous l'Ancien Régime, la Maréchaussée est présente sur l'Ile Bourbon depuis le rachat de l'île à la Compagnie des Indes par le roi en 1764 [4]. Ses effectifs sont implantés à Saint-Denis, Sainte-Suzanne et à Saint-Pierre dès l'année suivante[5]. La Gendarmerie succède à la Maréchaussée en 1791 et son implantation accompagne toutes les étapes du développement de l'île jusqu'à nos jours.

Missions[modifier | modifier le code]

Escorte de fonds - Antenne GIGN de La Réunion
  • sécurité publique générale ;
  • secours et assistance aux populations ;
  • prévention de la délinquance ;
  • police judiciaire ;
  • lutte contre l’insécurité routière ;
  • maintien de l’ordre public ;
  • lutte contre le terrorisme ;
  • missions de défense.

Organisation[modifier | modifier le code]

La gendarmerie dispose sinon de 4 VBRG (véhicules blindés à roues de la gendarmerie), dont 2 dotés d’une lame et 1 d’un treuil.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le mot « gendarmerie », lorsqu'il désigne l'organisme d’État à caractère unique, e.g. dans les expressions « la Gendarmerie » ou « la Gendarmerie nationale », prend une majuscule comme cela est préconisé dans les conventions typographiques de Wikipédia, notamment au § « Organismes uniques » et au § « Unités militaires » ; dans les autres cas, il garde la minuscule, comme pour la « gendarmerie outre-mer » ou les « forces de gendarmerie »
  2. Depuis août 2017. Auparavant, le chef du COMGEND était un colonel. https://www.clicanoo.re/Faits-Divers/Article/2017/07/18/Les-gendarmes-de-La-Reunion-commandes-par-un-general_480476
  3. La gendarmerie de La Réunion, 27 novembre 2015, reunion.gouv.fr
  4. Gérard Cabry, La Gendarmerie Outre-Mer, Éditions SPE - Barthélémy PARIS 2009, p. 22
  5. Les compagnies de maréchaussée d'outre-mer ne relèvent toutefois pas de la Connétablie et Maréchaussée de France mais, sur le plan local, de l'autorité exclusive des gouverneurs et, sur le plan central, du secrétariat à la marine. Besson (Général) et Collectif, Encyclopédie de la Gendarmerie Nationale, tome II, Éditions SPE Barthelemy Paris 2005. (ISBN 2-912838-29-0), p 251.
  6. [VIE DES UNITÉS – Connaissez-vous la brigade nautique ?], 25 février 2018, actu-securite.fr.
  7. Réponse du Ministère de la défense publiée dans le JO Sénat du 22/10/2009 - page 2474 à la Question écrite no 09605 de M. Christian Cointat (Français établis hors de France - UMP), senat.fr.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]