Fouilloy (Oise)
Fouilloy | |||||
![]() La mairie et l'église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Beauvais | ||||
Intercommunalité | CC de la Picardie Verte | ||||
Maire Mandat |
Muriel Caron 2020-2026 |
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Code postal | 60220 | ||||
Code commune | 60248 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
207 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 45 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 44′ 01″ nord, 1° 49′ 40″ est | ||||
Altitude | Min. 168 m Max. 211 m |
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Superficie | 4,62 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Grandvilliers | ||||
Législatives | 2e circonscription de l'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Fouilloy est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
La commune de Fouilloy se situe à l'extrémité ouest du département de l'Oise, en bordure du département de la Somme et à proximité immédiate de la Seine-Maritime (à 8 km d'Aumale).
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
- Par la route : RD 315, ancienne route nationale 15bis, qui supporte un trafic moyen journalier en mai 2013 de 3169 véhicules, dont 11,9 % de poids lourds [1] ;
- Par le train : gare d'Abancourt (Ligne Amiens - Rouen) et TER Picardie (Ligne Amiens - Rouen (Ligne Épinay - Le Tréport), desservie par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares : de Lille-Flandres, ou Amiens, ou Abancourt et de Rouen-Rive-Droite ; de Beauvais, ou d'Abancourt, et du Tréport - Mers ;
- Par avion : à 35 km de l'aéroport de Beauvais-Tillé.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Fouilloy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
En 1999, 76,3 % des résidents de la commune étaient propriétaires de leurs logements (contre 60,4 % pour le département) et 17,1 % étaient locataires (contre 35,8 %)[7].
Écarts et lieux-dits[modifier | modifier le code]
Le Catez et le Vallalet.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
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Escles-Saint-Pierre | Fourcigny (80) | Marlers (80) | ![]() |
Quincampoix-Fleuzy | N | Hescamps (80) | ||
O Fouilloy E | ||||
S | ||||
Romescamps | Moliens | Saint-Thibault |
Climat[modifier | modifier le code]
Données générales[modifier | modifier le code]
Ville | Ensoleillement![]() |
Pluie![]() |
Neige![]() |
Orage![]() |
Brouillard![]() |
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Moyenne nationale | 1 973 | 770 | 14 | 22 | 40 |
Formerie[8] | 1650 | 657 | 17 | 18 | 54 |
Paris | 1 661 | 637 | 12 | 18 | 10 |
Nice | 2 724 | 733 | 1 | 29 | 1 |
Strasbourg | 1 693 | 665 | 29 | 29 | 53 |
Brest | 1 605 | 1 211 | 7 | 12 | 75 |
Climat de la Picardie[modifier | modifier le code]
Mois | Jan | Fév | Mar | Avr | Mai | Jui | Jui | Aoû | Sep | Oct | Nov | Déc | Année |
Températures minimales (°C) | 1 | 1,1 | 2,7 | 4,4 | 7,6 | 10,3 | 12,2 | 12,2 | 10,4 | 7,7 | 3,9 | 1,8 | 6,3 |
Températures maximales (°C) | 5,6 | 6,5 | 9,4 | 12,4 | 16,2 | 18,9 | 21,0 | 21,3 | 18,9 | 14,8 | 9,4 | 6,5 | 13,4 |
Températures moyennes (°C) | 3,3 | 3,8 | 6,0 | 8,4 | 11,9 | 14,6 | 16,6 | 16,7 | 14,7 | 11,3 | 6,7 | 4,2 | 9,8 |
Ensoleillement (h) | 52,6 | 81,3 | 114,0 | 165,6 | 199,0 | 209,7 | 215,4 | 207,8 | 151,5 | 113,7 | 74,4 | 47,5 | 1637,9 |
Pluviométrie (mm) | 59,2 | 48,3 | 55,0 | 48,1 | 53,6 | 61,8 | 57,4 | 57 | 68 | 71,8 | 81,2 | 70,2 | 731,5 |
Toponymie[modifier | modifier le code]
Fouilloy est un terme dont l'origine remonte, selon toute vraisemblance, à l'époque féodale qui débute au Xe siècle. Le suffixe « étum » se transformant en « oy » ou « ay » dans la France du nord, se retrouve dans nombre de lieux désignés à partir d'un nom de plante (Aulnay, Aulnoye, lieu planté d'aulnes par exemple)[10].
En 1190, la commune s'appelait Foillois[réf. nécessaire].
Histoire[modifier | modifier le code]
Avant la Révolution française, Fouilloy appartenait au comté, puis duché d'Aumale, au doyenné d'Aumale, au bailliage de Neufchâtel, à la généralité et à l'archidiocèse de Rouen.
La gare de Fouilloy a été mise en service en 1867. Les bâtiments en ont été démolis lors de l'électrification de la ligne de chemin de fer, vers 1980.
À la fin de la Première Guerre mondiale, un terrain d'aviation militaire a été aménagé entre Fouilloy, le hameau de Saint-Clair à Hescamps et le hameau de Carroix à Romescamps. Il accueillit notamment du 27 avril au 29 mai 1918 trois escadrilles du Groupe de bombardement n° 6 (GB6) du Groupement Ménard, les escadrilles n° BR 66, BR 108 et BR 111 volant sur avions Breguet XIV-B2.
Du 18 mai au 18 juin 1918, les escadrilles BR 29, 123 et 129 du GB 9 volant également sur Bréguet XIV-B2 les rejoignirent, ainsi que des escadrilles du GB5 [11].
Le président du Conseil Georges Clemenceau visita le camp d'aviation le [12]
Fouilloy est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 par décret du 6 avril 1922[13].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
- Rattachement administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la deuxième circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Formerie [14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Grandvilliers.
- Intercommunalité
Fouilloy fait partie de la communauté de communes de la Picardie verte qui correspond l'ensemble des communes des cantons de Formerie, Grandvilliers et Marseille-en-Beauvaisis, ainsi que certaines communes du canton de Songeons.
La commune fait également partie du « Grand Beauvaisis[15] », l'un des seize pays a constituer le « Pays de Picardie ».
En 2017, la commune est également membre de plusieurs syndicats communaux :
- Syndicat d'énergie de l'Oise
- Syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Blargies
- Syndicat intercommunal de regroupement scolaire du RPI de Romescamps
- Syndicat mixte Oise très haut débit[16].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
- Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].
En 2018, la commune comptait 207 habitants[Note 4], en augmentation de 3,5 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
- Pyramide des âges en 2007
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (26,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 24,3 %, 15 à 29 ans = 8,7 %, 30 à 44 ans = 17,5 %, 45 à 59 ans = 22,3 %, plus de 60 ans = 27,1 %) ;
- 50,2 % de femmes (0 à 14 ans = 24 %, 15 à 29 ans = 13,5 %, 30 à 44 ans = 20,2 %, 45 à 59 ans = 17,3 %, plus de 60 ans = 25 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
La commune possède deux écoles primaires[29][Quand ?].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption, construite au XVIIIe siècle, en brique avec de rares insertions de pierre. Le portail porte la date de 1773[30].
- Château du Vallalet, construit en brique au début du XVIIIe siècle, par la famille de Chérie (d'Aumale), et son parc .
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Louis Briet de Rainvilliers, ancien conseiller général et député de la Somme, décédé à Fouilloy, au Vallalet, en 1907.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Fouilloy sur le site Géoportail de l'IGN
- « Dossier complet : Commune de Fouilloy (60248) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le 21 juin 2020).
- « Fouilloy », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le 21 juin 2020).
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Une sente piétonne inaugurée en 2020 porte le nom de Robert Geffroy, maire du village pendant 17 ans : Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3608 du 24 juin 2020, p. 11.
- Yves Fizet a été « conseiller municipal, adjoint au maire puis maire en 1988, soit près de 50 ans au service du village » : : Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3608 du 24 juin 2020, p. 11.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Réélu pour le mandat 2014-2020 : Matthias Schweisguth, « Ce radar, c’est une question de sécurité : Le maire Patrick Fizet explique pourquoi le conseil municipal de Fouilloy demande à l’État d’installer un radar fixe dans la traversée du village. », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3298, .
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 2 avril 2021).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 2 avril 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 2 avril 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le 2 avril 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le 2 avril 2021).
- Recensement INSEE 1999
- Données de la station de Beauvais, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
- Relevés météorologiques d'Abbeville, Somme (80), de 1961 à 1990 (infoclimat.fr)
- Charles Rostaing, Les Noms de lieux, Paris, Presses universitaires de France, 1969 p. 86
- Alain Lefebvre, L'aviation militaire à l'ouest et au sud d'Amiens pendant la Grande Guerre, Hornoy-le-Bourg, éditions Aurea Vallis, , 318 p. (ISBN 978-2-9541941-7-2), p. 203-213.
- Section photographique de l'armée, « Photo : Fouilloy. Camp d'aviation : visite de M. Clemenceau », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 26, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le 5 août 2017).
- « Communes décorées de la Croix de guerre 1914 - 1918 » [PDF], sur http://memorialdormans.free.fr, Association du Mémorial des batailles de la Marne, Dormans (51700), (consulté le 5 août 2017), p. 60 et Journal officiel du 8 avril 1922, page 3817.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Pays du Grand Beauvaisis », Les feuillets de l'Oise, DDE de l'Oise, no 154, , p. 1-4 (lire en ligne [PDF], consulté le 5 août 2017).
- Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, .
- Patrick Caffin, « Municipales dans l’Oise : la fin d’une dynastie, élue depuis... 120 ans ? : Depuis plus d’un siècle, Fouilloy compte au moins un membre de la famille Fizet parmi ses élus. Ce pourrait prendre fin, dimanche prochain », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le 22 juin 2020) « Maire (MoDem) de Fouilloy, celui-ci n'a pas réussi à se faire réélire au premier tour du scrutin, en mars dernier. Quand ses opposants, emmenés par Muriel Caron, ont déjà raflé six sièges sur onze, et la majorité (...) Quant à Patrick Fizet, il fait son entrée politique en 1988. « Je suis devenu conseiller sur la demande de mon père. Comme une évidence, raconte-t-il. J'ai été adjoint de 1989 à 1995, avant d'être élu maire. Battu en 2001, j'ai repris la mairie en 2005. » ».
- « Patrick Fizet élu maire », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le 22 juin 2020) « Battu sèchement en 2001, Patrick Fizet a profité des municipales partielles pour retrouver son poste de maire. Il a été élu par 6 voix contre 5 à Joël d'Haese ».
- C.G., « Déjà une démission au nouveau conseil municipal ! », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le 22 juin 2020) « Il manque déjà un élu au conseil municipal, au complet depuis seulement quinze jours, après des élections partielles. Rappelons que ces dernières avaient été provoquées par la démission de l'ancien maire, Annie Geffroy, qui s'ajoutait à trois autres défections d'élus ».
- Le maire sortant a été réélu au terme des élections municipales de 2008. Source : Hebdomadaire Le Réveil du 27 mars 2008
- « Patrick Fizet se représente », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3587, , p. 11.
- Aurélie Géraux, « Elections sénatoriales : Patrick Fizet veut être candidat pour le groupe LREM », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3457, , p. 9.
- « Muriel Caron a été élue maire », Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, no 3667, , p. 16 « Seule candidate, Muriel Ca-ron a été élue avec dix voix sur les onze possibles ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Fouilloy en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 11 novembre 2010).
- « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 11 novembre 2010).
- Liste des établissements du premier degré, sur le site de l'Académie d'Amiens
- Dominique Vermand, « Fouilloy, église Notre-Dame », Diocèse : Amiens, Églises de l'Oise - Art roman et gothique (consulté le 22 juin 2020).