Aller au contenu

Coup d'État de 2023 au Gabon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Coup d'État de 2023 au Gabon
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte du Gabon.
Informations générales
Date
Lieu Gabon
Casus belli Élection présidentielle gabonaise de 2023
Issue
Belligérants
Drapeau du Gabon Gouvernement gabonais Drapeau du Gabon Comité pour la transition et la restauration des institutions[1]
Commandants
Drapeau du Gabon Ali Bongo
Drapeau du Gabon Noureddin Bongo Valentin
Drapeau du Gabon Brice Oligui Nguema
Drapeau du Gabon Ulrich Manfoumbi Manfoumbi

Le coup d'État de 2023 au Gabon intervient le . Dans un contexte de contestation des résultats de l'élection présidentielle et de tensions politiques, le pays connaît un coup d'État militaire qui renverse le président réélu, Ali Bongo, dont la victoire controversée à l'élection venait d'être annoncée.

Une douzaine de militaires de plusieurs corps des forces armées gabonaises déclarent sur la chaîne de télévision Gabon 24 l'annulation des élections et la dissolution des institutions. Qualifiant les résultats du scrutin de « tronqués », ils annoncent la mise en place d'un Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), afin de mettre « fin au régime en place ».

Le général Brice Oligui Nguema, chef de la garde républicaine, est désigné président de la Transition, tandis qu'Ali Bongo est placé en résidence surveillée. Son fils, Noureddin Bongo Valentin, est quant à lui accusé de haute trahison. L'annonce du coup d’État suscite une liesse populaire dans la capitale Libreville ainsi que dans d'autres villes dont Port-Gentil.

Présidence d'Ali Bongo

[modifier | modifier le code]
Ali Bongo (ici en 2012), président de la République depuis 2009.

La mort du président Omar Bongo en juin 2009 après quarante-deux ans d'un pouvoir autoritaire provoque une succession dynastique à la tête de l’État, malgré le caractère républicain de la Constitution gabonaise. Son fils, Ali Bongo, est ainsi élu deux mois plus tard, après avoir pris la tête du parti de son père, le Parti démocratique gabonais (PDG).

Ce premier septennat est suivi de la candidature d'Ali Bongo à l'élection présidentielle d'août 2016, qui se révèle extrêmement serrée. Une grande partie de l'opposition réunie dans le Front uni de l'opposition pour l'alternance se rallie en effet derrière un candidat unique, Jean Ping, une première dans un pays où l'opposition est « historiquement faible, mal organisée, et souvent prête à pactiser avec le pouvoir »[2]. Ancien directeur de cabinet puis ministre d'Omar Bongo, ainsi que le compagnon de sa sœur, Pascaline Bongo, Jean Ping apparaît comme un homme « issu du même sérail » qu'Ali Bongo, mais parvient pourtant à rassembler autour d'un désir d'alternance à la tête de l'État[3],[4].

Le président sortant l'emporte par moins de six mille voix selon les résultats officiels, mais ces derniers sont rapidement remis en cause par l'opposition, qui accuse le pouvoir d'avoir eu recours à la fraude électorale[5],[6],[7]. La province du Haut-Ogooué retient en particulier l'attention, les résultats officiels donnant un taux de participation de 99,93 % des inscrits contre 59,46 % au niveau national, avec 95,46 % de suffrages exprimés pour Ali Bongo contre 49,80 au niveau national[8],[9],[10].

La crise post-électorale se transforme rapidement en d'importantes violences opposant partisans de l'opposition et forces de l'ordre. Les premiers mettent notamment feu à l'Assemblée nationale dans la capitale Libreville, avant d'être dispersés par la garde républicaine qui tire à balles réelles[11]. Plus de mille personnes sont arrêtées, tandis que le quartier général de Jean Ping est pris d'assaut à l'arme lourde en pleine nuit par des militaires[12]. Les affrontements font au moins vingt-sept morts et des dizaines de disparus[13], et conduisent le gouvernement à procéder à une coupure totale d'internet, qui s'étend sur plusieurs semaines jusqu'au [14],[15],[16],[17]

AVC d'Ali Bongo et tentative de coup d'État de 2019

[modifier | modifier le code]
Véhicules de l'armée à Libreville lors de la tentative de coup d'État de 2019.

Ali Bongo est hospitalisé en octobre 2018 en Arabie saoudite, officiellement pour une « fatigue sévère » due à du surmenage, mais que de nombreux journaux de la presse internationale avancent être la conséquence d'un accident vasculaire cérébral[18],[19],[20]. Après une hospitalisation de plus d'un mois à Riyad, Ali Bongo est transféré le à l'hôpital d’instruction militaire Mohammed V, à Rabat, au Maroc[21], qu'il quitte le pour poursuivre sa convalescence dans une résidence privée à Rabat[22]. Prétextant une « lacune » dans la constitution, la Cour constitutionnelle — dirigée par Marie-Madeleine Mborantsuo — ajoute sur demande du Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet un alinéa à son article 13 permettant à ce dernier ou au vice-président Pierre Claver Maganga Moussavou d'exercer certaines des fonctions du président, dont la présidence du conseil des ministres[23].

Cette longue période d'hospitalisation et de convalescence hors du pays conduit à des débats quant à la nature de la transition politique à mettre en œuvre en cas d'incapacité du chef de l'État, tandis que de fausses annonces de son décès se multiplient et entretiennent la confusion[24]. Le , une unité de soldats de la garde républicaine dirigée par le lieutenant Ondo Obiang Kelly entre en mutinerie, prend brièvement le contrôle de Radio Gabon, déclare l'établissement d'un Conseil national de restauration et appelle au soulèvement. La tentative de coup d'État échoue le jour même, mais provoque un choc dans le pays, qui n'avait pas connu de telle tentative depuis le coup d'État de 1964[25],[26].

Le président rentre au Gabon du 14 au pour assister en fauteuil roulant à l'investiture du gouvernement, avant de retourner en convalescence à Rabat jusqu'à son retour définitif le [27],[28],[29]. L'incertitude quant aux capacités du chef de l'État à poursuivre son mandat suscite une lutte de pouvoir entre les différents hommes forts du Parti démocratique gabonais. La crise est résolue par une modification de la constitution en décembre 2020. Cette dernière prévoit ainsi qu'une éventuelle vacance du pouvoir soit résolue par la mise en place d'un triumvirat d'intérim composé du ministre de la Défense et des présidents des deux chambres du Parlement[30],[31].

Situation en Afrique

[modifier | modifier le code]

Déstabilisés par la montée en puissance des groupes djihadistes, les pays francophones d'Afrique de l'Ouest sont touchés depuis plusieurs années par des coups d'État conduisant à la mise en place de juntes militaires au Mali, en Guinée, au Burkina Faso, et au Niger[32],[33].

Réélection d'Ali Bongo en 2023

[modifier | modifier le code]
Ali Bongo en 2022.

À l'issue d'un congrès organisé en , le Parti démocratique gabonais (PDG) appelle son « candidat naturel » Ali Bongo à briguer un troisième mandat[34]. Largement rapportée dans les médias mais restée l'objet d'un silence de la part du gouvernement, son AVC intervenu quatre ans plus tôt est alors évoqué par Ali Bongo en avril 2023 devant un congrès de militant du PDG réunis pour le lancement officiel de sa candidature[35],[36].

En face, l'opposition désigne l'indépendant Albert Ondo Ossa comme candidat commun d'Alternance 2023, la principale plate-forme d'opposition au gouvernement[37],[38].

L'élection présidentielle de 2023 marque un moment crucial dans la politique gabonaise. Elle se déroule en l'absence de médias étrangers, que le gouvernement refuse d'accréditer ou même de laisser entrer dans le pays. Le déroulement du scrutin est marqué par une organisation chaotique, qui voit des bureaux de vote n'ouvrir que dans l'après-midi — huit heures après l'horaire prévu — en raison de retards dans l'acheminement du matériel électoral. Les bulletins de votes en faveur du candidat Albert Ondo Ossa sont ainsi relevés manquants dans plusieurs bureaux de vote, où se trouvent au contraire ceux des candidats s'étant désistés en sa faveur. Cette situation amène l'opposition à accuser le gouvernement d'avoir délibérément saboté l'organisation du vote à des fins de fraude électorale[39],[40].

Accusant en retour l'opposition de propager des fausses informations et des appels à la violence, le gouvernement annonce dans la soirée l'instauration d'un couvre-feu de 19 h à h, la fermeture des frontières du pays, et la coupure de l'accès à internet jusqu'à nouvel ordre[41],[42]. La Haute autorité de la communication (HAC) interdit également aux médias France 24, RFI et TV5 Monde de diffuser dans le pays, ceux-ci se voyant reprocher un « manque d'objectivité et d'équilibre » dans le traitement de l'information[43]. Le gouvernement déploie par ailleurs des forces de sécurité autour des domiciles de plusieurs dirigeants de l'opposition, dont Francky Meba Ondo, vice-président du mouvement REAGIR, qui est arrêté de manière arbitraire le 29 août sans qu'un motif ne soit fourni[44].

Le président du Centre gabonais des élections annonce finalement les résultats le 30 août à h du matin, proclamant Ali Bongo élu avec 64 % des voix, devant Albert Ondo Ossa avec 30 %, pour un taux de participation de 56 %[45],[46],[47],[48].

Déroulement

[modifier | modifier le code]
Brice Oligui Nguema

Le , les forces armées gabonaises mettent en œuvre un coup d'État quelques minutes après la fin de l'annonce des résultats[49],[50].

Les forces militaires, dirigées par des officiers de haut rang dont le général Brice Oligui Nguema, chef de la garde républicaine, prennent le contrôle des principaux bâtiments gouvernementaux, des voies de communication et des points stratégiques de la capitale, Libreville. Lors d'une allocution télévisée sur Gabon Télévision, une dizaine de militaires annoncent la fin du régime en place et la dissolution des institutions, évoquant une « gouvernance irresponsable et imprévisible » qui a conduit à « une dégradation continue de la cohésion sociale, risquant de faire basculer le pays dans le chaos »[49]. Qualifiant les résultats du scrutin de « tronqués », ils annoncent la mise en place d'un Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI)[51],[52]. Des coups de feu sont entendus dans la capitale[53]. Ali Bongo est placé en résidence surveillée. Son fils, Noureddin Bongo Valentin, est également arrêté pour, entre autres, haute trahison[45],[54],[55].

L'annonce du coup d'État suscite une liesse populaire à Libreville ainsi que dans d'autres villes dont Port-Gentil[45]. Si Internet est rétabli, les militaires maintiennent les frontières fermées[55]. À 14 h 20, Ali Bongo publie une vidéo dans laquelle il dit avoir été arrêté avec sa famille et être, pour sa part, détenu au palais présidentiel ; il appelle en anglais ses « amis » à « faire du bruit »[56]. Le coup d’État reçoit cependant le soutien d'une large partie de la population, ainsi que de la majorité de l'opposition et même d'une partie de l'ancienne coalition au pouvoir[57],[58].

Plus tard dans la journée, le général Brice Oligui Nguema, chef de la junte, est désigné président de la Transition[59]. Le , la junte annonce que celui-ci sera assermenté le devant la Cour constitutionnelle[60]. Le même jour, l'Union africaine suspend le pays de ses instances[61].

La coalition d'opposition Alternance 2023 adresse initialement ses remerciements à la junte militaire au nom de la « Patrie reconnaissante », appelle au dialogue avec l'armée, et lui demande de reprendre le dépouillement des voix, son porte-parole Mike Jocktane affirmant que celle-ci a été témoin de « la large victoire du professeur Albert Ondo Ossa »[62]. Confronté au refus des militaires de rendre immédiatement le pouvoir aux civils, ce dernier qualifie le putsch de « révolution de palais » permettant au clan Bongo de se maintenir au pouvoir[63], Oligui étant un cousin du président déchu, sa mère faisant partie de la famille Bongo[64].

Plusieurs personnalités sont arrêtées lors du coup d'État : Noureddin Bongo Valentin, fils du président, ancien coordinateur des Affaires présidentielles et directeur de la campagne. Ian Ghislain Ngoulou, ancien directeur de cabinet de Noureddin Bongo Valentin. Abdul Oceni, directeur de cabinet adjoint d'Ali Bongo. Jessye Ella Ekogha, conseiller spécial et porte-parole d'Ali Bongo. Steeve Nzegho Dieko, secrétaire général du Parti démocratique gabonais, et Cyriaque Mvourandjami, directeur du cabinet politique d'Ali Bongo[65].

Le , Brice Oligui Nguema prête serment au Palais du bord de mer de Libreville en tant que président de la Transition[66],[67] en présence des juges de la Cour constitutionnelle, et du Premier ministre, de la vice-présidente et des présidents des deux chambres parlementaires sortants[68].

Lors de son discours d'investiture, il promet de rendre le pouvoir aux civils lors d'élections « libres, transparentes, crédibles et apaisées », mais après une transition dont il ne précise pas la durée, au cours de laquelle il annonce vouloir organiser un référendum sur une nouvelle constitution, afin d'établir des institutions « plus démocratiques » et « respectueuses des droits humains »[69],[70].

Le , il nomme Raymond Ndong Sima Premier ministre de la transition[71]. Le , il nomme l'ancien ministre de l'Intérieur et membre du Parti démocratique gabonais Jean-François Ndongou, à la présidence de l'Assemblée nationale de transition et Paulette Missambo, présidente de l'Union nationale et figure d'Alternance 2023[72], à la présidence du Sénat[73].

Le , Brice Oligui Nguema renonce aux privilèges qu'offre son statut de président de la République, et notamment au salaire présidentiel et de se contenter de son salaire de militaire[74].

Le , Brice Clotaire Oligui Nguema prend un décret. organisant une conférence nationale du 2 au 30 avril, chargée de préparer la nouvelle Constitution[75].

Réactions de la communauté internationale

[modifier | modifier le code]

Pays étrangers

[modifier | modifier le code]

Organisations supranationales

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Gabon : Des officiers de haut rang de l'armée annoncent avoir mis "fin au régime en place" », sur www.aa.com.tr (consulté le )
  2. Florence Bernault (professeur à l'université de Wisconsin-Madison), « Gabon : les paradoxes d’une dictature « soft » », sur Le Monde.fr, .
  3. Tirthankar Chanda, « Ali Bongo versus Jean Ping : autopsie d'une brouille », sur RFI.fr, .
  4. Clotaire Messi Me Nang (enseignant-chercheur à l’université Omar Bongo de Libreville, interrogé par Jean-Pierre Bat), « Les Gabonais ont conscience que le pays amorce un tournant historique pour son avenir », sur Libération.fr, .
  5. « Présidentielle au Gabon: Bongo proclamé vainqueur par le ministre de l'Intérieur », sur LExpress.fr (consulté le ).
  6. « Présidentielle au Gabon : le président sortant donné vainqueur, l'opposition crie au scandale », sur lesechos.fr (consulté le ).
  7. « Ali Bongo réélu au Gabon, l'opposition crie à la fraude », sur Boursier.com (consulté le ).
  8. « Présidentielle au Gabon : Ali Bongo réélu pour un deuxième septennat », sur leparisien.fr (consulté le ).
  9. « Présidentielle au Gabon : un millier d'interpellations depuis mercredi soir », sur europe1.fr (consulté le ).
  10. Gabon : Ces chiffres qui démontrent qu’Ali Bongo a perdu la présidentielle
  11. « Gabon : "La garde républicaine a dispersé la foule en tirant à balles réelles" », Europe 1,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Gabon : le QG de l'opposant Jean Ping attaqué, deux morts selon son camp - France 24 », France 24,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. « Duel gabonais en vue à la CPI », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  14. « L'accès à Internet : un nouveau droit de l'homme, selon l'ONU », 01net,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. « Gabon : débrancher Internet, le réflexe de l'autocrate », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. « Gabon : internet partiellement rétabli à Libreville après cinq jours de coupure totale », Europe 1,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. « Crise post-électorale au Gabon: l’accès aux réseaux sociaux bloqué », RFI Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. « Gabon : victime d’un AVC, Ali Bongo demeure hospitalisé en Arabie saoudite », sur Le Monde, .
  19. « Etat de santé d’Ali Bongo: les Gabonais toujours dans l’attente d’informations », sur RFI Afrique, .
  20. Franck Koffi, « Gabon, Ali Bongo : AVC, œdème cérébral ou mort ? », sur afrik.com, .
  21. « Gabon : Ali Bongo Ondimba est arrivé au Maroc pour y poursuivre sa convalescence », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  22. « Maroc : Ali Bongo Ondimba sort de l’hôpital et poursuit sa convalescence à Rabat », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  23. « Gabon: la Cour constitutionnelle modifie l’article 13 de la Constitution », sur www.aa.com.tr (consulté le ).
  24. Paru sur le Gabon : «Ali Bongo, le début de la fin»
  25. « Coup d'État avorté au Gabon : retour sur le fil des évènements de la journée », RFI,
  26. Laurent Larcher, « Après le coup d’État au Gabon, un retour à l’anormal », La Croix,‎ (lire en ligne)
  27. « Ali Bongo de retour au Gabon pour la prestation de serment du gouvernement », sur RFI, RFI, (consulté le ).
  28. « Gabon: le président Bongo de retour au Maroc pour sa convalescence », sur RFI Afrique (consulté le )
  29. Pierre-Eric Mbog Batassi, « Gabon : Ali Bongo a fait son retour au pays, et maintenant ? », sur Le Point (consulté le )
  30. Youssef Chari, « Gabon : Le triumvirat en cas de vacance du pouvoir présidentiel ne vise qu’à « consolider » l’édifice constitutionnel, selon Ali Bongo », sur Afrik Intelligentsia, (consulté le ).
  31. « Triumvirat : «C’est un problème entre PDGistes», estime Francis Aubaume », sur Gabonreview.com, Gabonreview, (consulté le ).
  32. https://www.facebook.com/RFI, « Revue de presse Afrique - À la Une: qui détient le pouvoir au Niger? », sur RFI, RFI, (consulté le ).
  33. (en) https://apnews.com/author/cara-anna, « How the coup in Niger could expand the reach of Islamic extremism, and Wagner, in West Africa », sur AP News, (consulté le ).
  34. AFP/VOA, « GABON Le parti au pouvoir appelle Ali Bongo à briguer un 3e mandat au Gabon », sur www.voaafrique.com, Voa Afrique, (consulté le ).
  35. « Au Gabon, Ali Bongo Ondimba se confie sur son AVC et lance sa campagne pour la présidentielle », sur JeuneAfrique.com (consulté le ).
  36. « Gabon: le président Ali Bongo a évoqué son accident vasculaire cérébral de 2018 », sur RFI, RFI, (consulté le ).
  37. Jeanne Le Bihan, « Présidentielle au Gabon : Albert Ondo Ossa désigné candidat du consensus », sur Jeune Afrique, .
  38. « La principale plateforme d'opposition au Gabon désigne son candidat », sur TV5MONDE - Informations, (consulté le ).
  39. AFP, « Gabon: Ali Bongo en route pour un troisième mandat dans des élections taillées sur-mesure », sur La Voix du Nord, La Voix du Nord, (consulté le ).
  40. « Présidentielle au Gabon: le gouvernement annonce une coupure d'internet et un couvre-feu », sur RFI, RFI, (consulté le ).
  41. « Présidentielle au Gabon : Internet coupé et couvre-feu instauré après les fraudes dénoncées par l’opposition », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  42. AFP, « Présidentielle au Gabon : couvre-feu après que le principal opposant a crié à la fraude », sur Courrier international (consulté le ).
  43. « Au Gabon, dans l’attente des résultats des élections – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le ).
  44. « Le Gabon toujours dans l’attente des résultats des élections, un membre de l’opposition arrêté », sur RFI, (consulté le ).
  45. a b et c « Gabon : Ali Bongo officiellement réélu, des militaires prennent le pouvoir », sur Gabonreview.com, Gabonreview, (consulté le ).
  46. Source AFP, « Gabon : Ali Bongo réélu président avec 64,27 % des voix », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).
  47. « Au Gabon, Ali Bongo réélu président avec 64,27 % des voix », sur France 24, (consulté le )
  48. (en) « Gabon's Ali Bongo re-elected president in disputed election », sur France 24, (consulté le )
  49. a et b « Gabon: Ali Bongo réélu pour un 3e mandat, des militaires veulent annuler les résultats », sur BFMTV (consulté le )
  50. « Au Gabon, des militaires proclament l’annulation des élections après l’annonce de la victoire d’Ali Bongo », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  51. « Gabon: après l'annonce de la réélection d'Ali Bongo, des militaires proclament l'annulation du scrutin », sur RFI, (consulté le )
  52. AfricaNews, « Gabon : coup d'État en cours, les militaires annoncent la fin du régime », sur Africanews, 2023-08-30cest06:32:16+02:00 (consulté le )
  53. « Gabon : tentative de coup d'État après la réélection d'Ali Bongo », sur www.rtl.fr, (consulté le )
  54. « Au Gabon, des militaires proclament l’annulation des élections après l’annonce de la victoire d’Ali Bongo », sur Le Monde, .
  55. a et b « Coup d’Etat au Gabon : le président Ali Bongo placé « en résidence surveillée » par des militaires », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  56. « Coup d’Etat au Gabon : dans une vidéo, Ali Bongo dit être au palais présidentiel et appelle ses « amis » à « faire du bruit » », sur Le Monde, (consulté le ).
  57. AfricaNews, « Gabon : la CEEAC d'accord pour "une feuille de route" de la transition », sur Africanews, (consulté le ).
  58. « Coup d’Etat au Gabon : « A Libreville, l’irruption des militaires sur la scène politique a été applaudie par une large partie de la population » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  59. https://www.facebook.com/RFI, « Coup d’État au Gabon: le général Brice Oligui Nguema nommé «président de la Transition» », sur RFI, RFI, (consulté le ).
  60. Le Point, magazine, « Gabon: le nouvel homme fort prête serment lundi, l'opposition veut imposer son candidat », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).
  61. « Coup d’Etat au Gabon : l’Union africaine suspend le pays avec effet immédiat », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  62. « Coup d'État au Gabon : l'Union africaine "suspend" le pays avec effet immédiat », sur France 24, (consulté le ).
  63. https://www.facebook.com/FRANCE24, « Coup d'État au Gabon : l'opposant Albert Ondo Ossa dénonce "une révolution de palais" », sur France 24, FRANCE24, (consulté le ).
  64. La-Croix.com, « Au Gabon, Brice Oligui Nguema, nouvel homme fort issu du clan Bongo », sur La Croix, lacroix.journal, (consulté le ).
  65. « Coup d'Etat au Gabon : qui sont les proches du président déchu mis aux arrêts ? », sur BBC News Afrique, (consulté le )
  66. « Gabon : le général Oligui Nguema prend quartier », sur BBC News Afrique, (consulté le )
  67. « Prestation de serment lundi du général Oligui en tant que "président de transition" », sur VOA, (consulté le )
  68. « Dieu, le peuple et le coup d’État : Brice Oligui Nguema a prêté serment – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le ).
  69. « Gabon : le général Oligui prête serment de «président de la transition» et promet «des élections libres» », sur Libération, Libération (consulté le ).
  70. « Le général Oligui promet de "rendre le pouvoir aux civils" – DW – 04/09/2023 », sur dw.com (consulté le ).
  71. « Gabon: Raymond Ndong Sima, opposant à Ali Bongo, nommé Premier ministre de transition », Radio France internationale,
  72. « Au Gabon, Missambo et Ndongou nommés au Sénat et à l’Assemblée – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le ).
  73. « Au Gabon, le général Brice Oligui Nguema nomme les responsables du futur Parlement de transition », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  74. « Au Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema « renonce à son traitement de président » », sur jeuneafrique.com,
  75. « Au Gabon, un dialogue national « inclusif » du 2 au 30 avril » », sur Jeune Afrique,
  76. « Coup d’Etat au Gabon : le président Ali Bongo placé « en résidence surveillée » par des militaires », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  77. « Gabon : la France suit "avec la plus grande attention" la situation, l'opposition réagit », sur Europe 1, (consulté le )
  78. « Gabon: la France «condamne le coup d'État militaire qui est en cours», a déclaré le porte-parole du gouvernement », sur RFI, (consulté le )
  79. (en) « France says Gabon election result should be respected », Ghanaweb (Source: aljazeera.com),‎ (lire en ligne)
  80. Modeste Dossou, « Réaction de la Russie après le coup d’Etat survenu au Gabon », Actu Cameroun,‎ (lire en ligne)
  81. « Coup d'État : Vers la suspension du Gabon du Commonwealth ? », sur Gabonreview.com, (consulté le ).
  82. « DIRECT. Gabon : l'Union africaine "condamne fermement la tentative de coup d'Etat" », sur Franceinfo, (consulté le ).