Collonges (Ain)
Collonges | |||||
L'église Saint-Théodule. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ain | ||||
Arrondissement | Gex | ||||
Intercommunalité | Pays de Gex Agglo | ||||
Maire Mandat |
Lionel Perreal 2020-2026 |
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Code postal | 01550 | ||||
Code commune | 01109 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Collongeois, collongeoise | ||||
Population municipale |
2 249 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 138 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 08′ 21″ nord, 5° 54′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 329 m Max. 1 621 m |
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Superficie | 16,25 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Genève - Annemasse (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Thoiry | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ain
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | collonges.fr | ||||
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Collonges est une commune française située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants s'appellent les Collongeois et les Collongeoises[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Le village est situé sur la rive droite du Rhône, juste en amont de sa percée dans le Jura. Les hameaux de Collonges sont Écorans, Pierre et Villars-la-Cluse.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Farges | ||||
Confort, Valserhône (par delà les crêtes du Jura) | N | Pougny | ||
O Collonges E | ||||
S | ||||
Léaz | Chevrier et Vulbens (Haute-Savoie) |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 351 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bellegarde », sur la commune de Valserhône à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 184,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Collonges est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,6 %), terres arables (20,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,7 %), prairies (7,1 %), zones urbanisées (5,2 %), zones humides intérieures (3,4 %), eaux continentales[Note 2] (2 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %)[12].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]On trouve la première mention au village dès 1401 avec Collonges. Durant ce siècle, d'autres mentions existent avec des variantes différentes telles que Collunges en 1441 ou Colonges en 1460. Au XVIIIe siècle, il existait Collonge.
Le paysan libre obtenait le droit de s'établir dans une colonica dont il était le colon. Dès le VIIIe siècle sont apparues des colonicæ.
Durant la Révolution française, la commune prend temporairement le nom de Collonges-Régénéré[13].
Histoire
[modifier | modifier le code]- L'existence du village est mentionnée dès le Xe siècle.
- La famille de Livron, citée depuis 1146, construit au XIIIe siècle un château fort au-dessus du hameau d'Écorans[14]. En 1234, les seigneurs de Livron, comme la plupart des seigneurs gessiens, deviennent les vassaux des barons de Gex[15].
- Au XVIIe siècle, le village de Collonges fait partie du fief de Farges, qui s'étendait alors des sommets du Jura jusqu'au Rhône et du Fort l'Écluse jusqu'à la rivière l'Annaz[16]. Collonges est rattaché à la paroisse de Farges, mais possède une chapelle dédiée à saint Théodule.
- La commune de Collonges est créée en 1793, sous l'an II de la République. Elle incluait alors le village de Pougny[17].
- La commune de Pougny s'en détache lors de sa création le .
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Collonges est membre de l'intercommunalité Pays de Gex Agglo, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Gex. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[18].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Gex, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Thoiry pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la troisième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[19].
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].
En 2021, la commune comptait 2 249 habitants[Note 3], en évolution de +2,46 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Quelques commerces sont implantés dans le village : une supérette Proxi, un traiteur et un bar-PMU, une boulangerie, une distillerie, une pizzeria, et une pharmacie entre autres.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Vestiges du château de Château-Vy ou d'Écorans (XIIIe siècle), à 2 km au nord-ouest d'Écorans, sur un promontoire à 654 mètres d'altitude. Site fossoyé avec donjon carré.
- Château des sires de Gex qui en font hommage en 1277 aux sires de Faucigny[14].
- Vestiges du château de Livron, à 2 km au nord-nord-ouest d'Écorans sur un promontoire à 650 mètres d'altitude.
- Berceau de la famille de Livron, citée depuis 1146. Il subsiste les ruines d'un donjon carré de 10 mètres de côté, de logis et de courtines[14].
- Vestiges du château de Pierre cité en 1293.
- Le château qui relève d'abord des sires de Gex puis des comtes de Savoie, est ruiné à la fin du XVIe siècle[23].
- Site classé du défilé de Fort l'Écluse (le fort proprement dit étant situé sur la commune de Léaz).
- Gare de Fort-l'Écluse-Collonges (fermée aux voyageurs).
- Pont Carnot sur le Rhône.
- Église Saint-Théodule de Collonges.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Eugène Bizot (1855-1908), député de l'Ain, y est né.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
Parti : au premier de gueules à la bande d'argent côtoyée de deux cotices du même, au second d'azur à la tour d'argent maçonnée de sable accompagnée de trois fleurs de lys d'or.
Commentaires : Le premier parti reprend les armes de la famille de Livron ; la tour rappelle le château fort que cette famille avait construit au XIIIe siècle au-dessus d'Écorans et les fleurs de lys le rattachement au royaume de France en 1601.
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Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Gentilé, sur habitants.fr
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Collonges et Valserhône », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bellegarde », sur la commune de Valserhône - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bellegarde », sur la commune de Valserhône - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Noms révolutionnaires des communes du département de l'Ain », sur ain-genealogie.fr (consulté le ).
- Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 20 (cf. Écorans)..
- Alexandre Malgouverné et Alain Mélo, Histoire du Pays de Gex, volume 1, des origines à 1601, Feigères-Peron, Intersections, , 238 p. (ISBN 2-906526-01-0), p. 90-91.
- Joseph Brossard, Histoire politique et religieuse du pays de Gex, Bourg-en-Bresse, Milliet-Bottier, , p. 413.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Pays de Gex Agglo - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Salch et Finó 1988, p. 19 (cf. Collonges)..
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Office de Tourisme de Collonges et sa région