Conseil représentatif des institutions juives de France

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Conseil représentatif des institutions juives de France
Histoire
Fondation
Origine
Cadre
Forme juridique
Objet social
Défendre les droits et intérêts de la communauté juive de FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Domaine d'activité
Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Objectif
Représenter la communauté juive en France
Lutter contre l'antisémitisme
Siège
Pays
Organisation
Président
Affiliation
Site web
Identifiants
RNA
SIREN
OpenCorporates

Le Conseil représentatif des institutions juives de France (connu également sous l'acronyme CRIF) fédère, au sein d'une seule organisation représentative, différentes tendances politiques, sociales ou religieuses présentes dans la communauté juive de France. Le CRIF fédère plus de soixante associations dont le Fonds social juif unifié et l'Alliance israélite universelle. Au niveau international le CRIF est affilié au Congrès juif mondial.

Son premier nom était Conseil représentatif des israélites de France (d'où le sigle CRIF et non CRIJF), le changement de dénomination témoignant du passage d'un esprit de démarches individuelles à un esprit institutionnel[1].

Structure organisée pour représenter la communauté juive auprès des pouvoirs publics, le CRIF est parfois qualifié de lobby[2],[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Fondation[modifier | modifier le code]

Le CRIF est né en 1944 et est issu du Comité général de défense juive, créé dans la clandestinité dès dans la France occupée. Selon la première charte élaborée, son objectif premier est alors le sauvetage des Juifs réfugiés en France, alors gravement menacés par l'occupation par l'Allemagne nazie. Cette structure rassemble la plupart des divers mouvements activistes juifs athées de l'époque (communistes, bundistes et sionistes), avec la participation du Consistoire central israélite de France, instance religieuse historique officielle du judaïsme français. Ils rédigent une charte commune, qui sera le programme politique juif français pour l’après guerre[4].

Dès sa forme primitive, il tend à unifier l'ensemble de la communauté juive. Dirigé par Léon Meiss le président du Consistoire central, le premier groupe réunit des personnalités telles que Léo Glaeser, Joseph Fisher, Chil Najman, Nahum Herman, Zvi Levin, Michel Topiol, Joseph Frydman, F. Schrager, Henri Adam, Claude Kelman, Adam Rayski[5].

À l'issue de la guerre, le CRIF se structure et établit ses premières passerelles politiques, notamment avec des organismes tels que le Congrès juif mondial et l’American Jewish Committee.

En 1954, le Consistoire central obtient que les statuts du CRIF mentionnent que le président du Consistoire central préside aussi le CRIF[6].Toutefois, seuls Leon Meiss de 1944 à 1950 et Alain de Rothschild de 1976 à 1982 ont cumulé les deux fonctions. En 1981, la présidence des deux institutions est dissociée[7].

Évolutions et soutien à la politique israélienne[modifier | modifier le code]

À ses débuts, le CRIF comprend une grande pluralité de points de vue sur la question palestinienne. Les communistes, initialement très présents au sein de l’organisation, estiment notamment que « la question sioniste ne devrait pas figurer dans la charte du CRIF »[8].

D'après le chercheur Thomas Vescovi, le « franco-judaïsme » a laissé place au « franco-sionisme » au cours des années 1970. Cette évolution est symbolisée par la nouvelle charte du CRIF, adoptée en 1977, qui définit l’« appartenance du Juif français au peuple juif en Israël et en diaspora ». Désormais résolument « prosioniste », selon Charles Enderlin, l’organisation « demande aux autorités françaises de soutenir l’État d’Israël ». Dans les années 1980 pourtant, le président du CRIF Théo Klein se situe dans une ligne plus critique, mais ne remet pas en cause l'orientation générale de l'organisation[9].

Dans les années 1990, le CRIF soutient le processus de paix avec les Palestiniens. Son président, Henri Hajdenberg, rencontre Yasser Arafat en 1999, suscitant l’hostilité de Benyamin Netanyahou, qui refusera de recevoir la délégation du CRIF. Jacques Kupfer, président du Likoud de France, se montre également hostile aux dirigeants du CRIF, qu’il appelle la « petite frange des adorateurs d’Oslo ». L'élection en 2001 de Roger Cukierman à la tête de l'organisation modifie radicalement cette approche[8].

Entre 2000 et 2005, le CRIF a rappelé que la lutte contre l'antisémitisme est une « lutte nationale ». Roger Cukierman a déclaré sur RTL : « Les Juifs sont les sentinelles de la République et des valeurs de la République. Nous sommes à l'avant-garde. Quand on s'attaque aux Juifs, peu de temps après on s'attaque à la liberté, à la démocratie »[10].

Le président du CRIF s'en est pris à plusieurs partis de gauche, dont le Parti communiste français les accusant sur la Radio France internationale le de soutenir le Hamas : « C'est que je ne comprends pas que des hommes politiques qui font partie du consensus démocratique de notre pays, et là je pense à Marie-George Buffet - Besancenot et la Ligue communiste révolutionnaire ça fait longtemps qu'ils sont sur le terrain -, puissent défendre un mouvement qui est reconnu comme un mouvement terroriste » par leurs participations aux manifestations contre la guerre de Gaza. Marie-George Buffet lui répond deux jours plus tard : « Monsieur le président (…) vous savez que vous trouverez toujours les communistes à vos côtés dans ce combat contre l'antisémitisme, comme dans celui contre le racisme. Mais vous avez assimilé la position du Parti communiste français à celle du terrorisme international. Cela n'est pas acceptable ». Quelques semaines plus tard, la dirigeante du PCF sera ostensiblement non invitée au dîner annuel du CRIF[11]. Cela a amené le CRIF à s'en prendre à une partie de la gauche, accusée de collusion avec l'extrême droite comme lors d'un dîner du CRIF, le , au cours duquel Roger Cukierman a dénoncé une « alliance brun-vert-rouge » antisémite, provoquant le départ de la salle de Gilles Lemaire, secrétaire national des Verts.

Henri Hajdenberg, président de 1995 à 2001, explique ce repli par « la seconde Intifada et la montée consécutive de l'antisémitisme dans certaines banlieues, l'attentat de New York du 11 septembre 2001, les discours antisionistes et antisémites de ben Laden, la prise de pouvoir par le Hamas et les tirs de roquettes sur les civils israéliens après le désengagement de Gaza, et les déclarations du président iranien appelant à la destruction d'Israël, niant la Shoah et tentant de doter son pays de l'arme nucléaire ». « Depuis dix ans, l'idée qu'Israël est de nouveau menacé dans son existence se propage dans la communauté juive ». Au moment de la seconde Intifada, des Juifs de France ont pu avoir le sentiment d'être insuffisamment protégés contre les violences antisémites, accusant le gouvernement Lionel Jospin de « laxisme ». Les questions sécuritaires ayant marqué l'élection présidentielle de 2002, les voix des Juifs se sont reportées vers la droite. En 2010, les Verts et le PCF ne figuraient ainsi pas parmi les invités au dîner annuel du CRIF[12]. Le CRIF a été courtisé par Nicolas Sarkozy avant l'élection présidentielle de 2007 et il est resté un interlocuteur attentionné. Le vice-président du CRIF Meyer Habib assure les relations entre le président français et Benyamin Netanyahou, dont il est l'un des plus influents conseillers[13].

Le CRIF s'est également élevé contre Raymond Barre qu'il accuse de « rejoindre l'extrême droite », ce dernier ayant dénoncé un « lobby juif, capable de monter des opérations indignes »[14].

Le CRIF a pris position en faveur de la barrière de sécurité israélienne édifiée entre Israël et les Territoires palestiniens occupés[15].

Pour Alain Finkielkraut, « le pavillon d'Armenonville est une merveilleuse salle de Barmitsva (Bar Mitzvah). Voir cet endroit transformé annuellement en une espèce de tribunal dînatoire où les membres du gouvernement français comparaissent devant un procureur communautaire, cela me met très mal à l'aise »[16].

En 2009, Jean Daniel a dénoncé ce qu'il considère être dans certains cas de la part du CRIF une « solidarité inconditionnelle et aveugle avec l’extrême droite de l’État d’Israël », et Jean-François Kahn (sous son pseudonyme François Darras) écrit que le CRIF « est tombé entre les mains de courants alignés sur la droite israélienne la plus intransigeante », rappelant que « le Crif n’a pas toujours été ce qu’il est devenu »[17].

En décembre 2009, Meyer Habib a permis l'élection au comité directeur de Gilles-William Goldnadel, avocat de personnalités comme Anne Kling, responsable du parti régionaliste et identitaire Alsace d'abord et de l'essayiste italienne Oriana Fallaci. Ce vote entre deux candidats marqués à droite illustre l'évolution du CRIF depuis dix ans, unanime pour rejeter l'initiative JCall.[Quoi ?] Pour Mediapart : « Le temps où le CRIF prenait le contre-pied de la politique israélienne et organisait des rencontres avec des personnalités du monde arabe paraît loin »[12].

Le , Richard Prasquier est réélu face à Meyer Habib par 106 voix contre 61[18] et, à l'issue de son mandat, Francis Kalifat est élu pour lui succéder le 29 juin 2016[19].

Pour Michel Warschawski, journaliste et militant d'extrême gauche israélien antisioniste[20] se disant pacifiste, cofondateur et président du Centre d'information alternative de Jérusalem, le CRIF par ses positions et son « soutien inconditionnel à la politique israélienne », ne doit représenter que 15 à 20 % de ceux qui se sentent juifs en France[21].

En décembre 2017, le CRIF soutient l'annonce du président Donald Trump de vouloir implanter à Jérusalem l'ambassade américaine en Israël et demande au président Emmanuel Macron de faire de même alors que ce dernier juge la position américaine « regrettable »[22].

Sous la présidence de Francis Kalifat, le CRIF soutient, selon Hadrien Mathoux dans Marianne, « avec ferveur » les positions les plus droitières et les plus nationalistes de l'État d'Israël dirigé par Benjamin Netanyahou, dont notamment la désignation de Jérusalem comme capitale d'Israël[23]. Selon Jacques Lewkowicz, président de l'Union des juifs pour la résistance et l'entraide, « On entend parler systématiquement au Crif d’un attachement indéfectible à l’État d’Israël, comme quand le PCF défendait de manière indéfectible l’URSS, sans aucun recul, sans aucune nuance ! »[23].

Défections[modifier | modifier le code]

En novembre 2004, le Consistoire central israélite de France s'en est retiré[7].

En 2009, l'Union des juifs pour la résistance et l'entraide (UJRE), mouvement né dans la Résistance et cofondateur du CRIF, décide de suspendre sa participation au CRIF. Dans une lettre ouverte à Richard Prasquier, président du CRIF, l'UJRE déclare s'inquiéter « d’un positionnement politique du Crif en rupture avec ses valeurs fondatrices », considère que la direction du CRIF s'en prend au caractère « représentatif et pluraliste du CRIF » en n'invitant plus ni les Verts, ni le PCF au dîner annuel et déclare que le CRIF doit « retrouver son rôle et sa représentativité dans la société française ; pour défendre les intérêts moraux des Juifs de France et contribuer, à partir des valeurs qui le fondent, au processus de paix au Proche-Orient, seul moyen de garantir la sécurité et le développement d’Israël et le droit, jadis reconnu par le Crif lui-même, du peuple palestinien à un État »[24].

En mars 2012, c'est l'ancien président du CRIF Théo Klein qui rompt avec celui-ci, reprochant à Richard Prasquier de participer à la campagne contre le journaliste de France Télévisions Charles Enderlin dans l'affaire Mohammed al-Durah, en utilisant le site et la lettre d'information du Conseil pour relayer les propos diffamatoires et condamnés comme tels à plusieurs reprises par la justice française[25].

Fonctionnement[modifier | modifier le code]

Le CRIF est composé des organes suivants :

  1. un Bureau exécutif ;
  2. un Comité directeur ;
  3. des commissions spécifiques ;
  4. une assemblée générale représentant toutes les associations membres ;
  5. des sections régionales.

Le président du CRIF est élu par l'assemblée générale pour un mandat de trois ans, renouvelable une seule fois.

Présidents[modifier | modifier le code]

Roger Cukierman en juin 2014.

Treize présidents se sont succédé à la tête du CRIF :

  1. Léon Meiss : 1944-1950 ;
  2. Vidal Modiano : 1950-1969 ;
  3. Ady Steg : 1970-1974 ;
  4. Jean Rosenthal : 1974-1976 ;
  5. Alain de Rothschild : 1976-1982 ;
  6. Jean-Paul Elkann : à la suite de la mort d’Alain de Rothschild, il assura l'intérim de la présidence, conformément aux statuts du CRIF ;
  7. Me Théo Klein : 1983-1989 ;
  8. Jean Kahn : 1989-1995 ;
  9. Me Henri Hajdenberg : 1995-2001 ;
  10. Roger Cukierman : 2001-2007 ;
  11. Richard Prasquier : 2007-2013 ;
  12. Roger Cukierman : 2013-2016 ;
  13. Francis Kalifat : 2016-2022[19].
  14. Yonathan Arfi : élu le 26 juin 2022 pour une prise de fonction le 26 juillet 2022[26].

La France et l'antisémitisme : une question sensible[modifier | modifier le code]

Dans un billet, le directeur de L'Arche, Meïr Waintrater, répond à Laurent Mucchielli que ni les chiffres de la Commission nationale consultative des droits de l’homme, ni les « sondages d’opinion où la grande majorité des Français déclarent qu’ils ne sont pas antisémites » ne reflètent seuls la réalité et que voir les actes antisémites comme une conséquence de la guerre de Gaza n'est pas acceptable car s'il « est vrai que les institutions juives ont exprimé leur soutien à Israël […] il est non moins vrai que les institutions musulmanes ont proclamé des choix inverses. Si la solidarité juive explique des attaques contre des synagogues, est-ce que la solidarité musulmane expliquerait des attaques contre des mosquées ? »[27].

À partir de 2012 se répandent sur les réseaux sociaux des appels à la « séparation du CRIF et de l’État », « un mot d’ordre marqué au coin du complotisme anti-juif le plus éculé » selon Conspiracy Watch qui relève en 2017 qu'il « se répand, lentement mais sûrement, dans les rangs des amis de la Palestine », notamment chez des personnalités telles que François Burgat ou Tariq Ramadan[28].

Antisémitisme et racisme : cause commune[modifier | modifier le code]

Le , le Conseil représentatif des institutions juives de France et le Conseil représentatif des Français d'outre-mer signent un mémorandum commun afin d’unir leurs forces contre le racisme et l’antisémitisme[29]. Ce Mémorandum prévoit la création d'une commission paritaire entre les deux organisations afin de définir les actions communes. Le CRIF et le CReFOM souhaitent créer un mémorial commun en Île-de-France à la mémoire des victimes de la Shoah et de l'esclavage[30].

Controverses et polémiques[modifier | modifier le code]

L'Union juive française pour la paix qualifie le CRIF de « lobby pro-israélien » faisant pression pour censurer[31],[32] toute critique et accusation de violation des droits de l’homme d’Israël[33].

Le président du CRIF, Roger Cukierman, a été critiqué par le CFCM après avoir déclaré : « toutes les violences, et il faut dire les choses, sont commises par des jeunes musulmans […], bien sûr c’est une toute petite minorité de la communauté musulmane » et avoir parlé « d'islamo-fascisme ». Il qualifie également Marine Le Pen « d'irréprochable juridiquement parce qu’elle n’a jamais été condamnée »[34]. Ses propos ont été critiqués par SOS racisme[35].

Lors d'une marche blanche organisée le 28 mars 2018 à la suite du meurtre d'une femme juive, Mireille Knoll, le président du CRIF Francis Kalifat a créé une polémique en refusant la venue de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon à cette manifestation de solidarité car il estime que les antisémites sont « surreprésentés » à l’extrême gauche et à l’extrême droite[36]. De nombreuses personnalités politiques de tous bords ont critiqué ces décisions, notamment celle concernant Jean-Luc Mélenchon, certains déclarant que le CRIF ne représente pas les Juifs de France. La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, ainsi que le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, ont indiqué ne pas partager la position du CRIF. Le fils de Mireille Knoll, Daniel Knoll, a pour sa part déclaré qu'il n'était « pas sur la même ligne que le CRIF » et que « tout le monde était bienvenu » à la marche blanche, ajoutant : « Le Crif fait de la politique, moi j'ouvre mon cœur »[36],[37],[38]. Selon StreetPress, la Ligue de défense juive, menée par son chef de file Eliahou, un proche à la fois du CRIF et de l'extrême-droite, a volontairement provoqué des violences dans cette marche blanche d'hommage à Mireille Knoll, obligeant Jean-Luc Mélenchon à être exfiltré de la manifestation[39],[40]. Les huées qui ont accueilli Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon et ces violences ont été condamnées par Francis Kalifat qui parle de la « prétendue » Ligue de défense juive mais qui justifie avoir déclaré qu'ils n'étaient pas les bienvenus en rappelant que la première préside « un parti fondé par les nostalgiques de Vichy » et que le second avait félicité les manifestants pro-palestiniens de juillet 2014 quand « des groupes sortaient de ces cortèges à Paris ou à Sarcelles pour attaquer les synagogues »[41].

Le 15 mai 2018, et au lendemain de la Marche du retour de 2018 qui s'est déroulée dans un contexte tendu, le CRIF publie une citation attribuée à Golda Meir[42], où cette dernière aurait affirmé : « Nous pouvons pardonner aux Arabes de tuer nos enfants mais nous ne pouvons pas leur pardonner de nous forcer à tuer leurs enfants. La paix s'installera le jour où les Arabes aimeront leurs enfants plus qu'ils nous haïssent ». Le tweet suscite la controverse, notamment puisque l'attribution à Golda Meir n'est pas attestée[43].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le CRIF, cet inconnu dont on parle beaucoup », conférence de Samuel Ghiles-Meilhac au Centre de recherche français de Jérusalem, mars 2009, vidéo sur le site Akadem, [1]
  2. « Mais qui représente véritablement le Crif et combien sont-ils en son sein ? On ne le saura jamais. Ce qui compte, c’est qu’il est perçu comme un lobby (mot horripilant en France) par les politiciens. Et considéré comme tel, il l’est bien, un lobby, en fait. » in Esther Benbassa directeur d'études à l’École pratique des hautes études (Sorbonne), « Le Crif, vrai lobby et faux pouvoir », sur Libération,
  3. « L’American Jewish Committee (AJC) joue un rôle actif pour transformer le CRIF en lobby sur le modèle américain. » in Alain Gresh, « Sarkozy, Israël et les Juifs », sur Le Monde diplomatique,
  4. Samuel Ghiles-Meilhac, « De la discorde au fragile compromis », sur Bulletin du Centre de recherche français de Jérusalem,
  5. Voir le discours d'Adam Rayski pour le 60e anniversaire du Crif, le 22 mai 2003
  6. Jacques Fredj, « Le Consistoire Central et la création du CRIF », sur Revue d'histoire de la Shoah sur CAIRN.Info,
  7. a et b Régine Azria, « Le judaïsme, contours et limites de la reconnaissance », sur Archives des sciences sociales des religions, (consulté le )
  8. a et b Samuel Ghiles-Meilhac, « Le CRIF, de la clandestinité aux feux médiatiques », sur Le Monde diplomatique,
  9. Thomas Vescovi, « Les Juifs de France et Israël », sur Le Monde diplomatique,
  10. « Manifestation contre l’antisémitisme dimanche à Paris », sur Desinfos.com, Reuters,
  11. « Polémique entre le président du Crif et Marie-George Buffet », sur Le Point, (consulté le )
  12. a et b Carine Fouteau, « Entre droite et droite radicale : le Crif élit son nouveau président » Accès libre, sur Mediapart, (consulté le )
  13. « Meyer Habib, la “French connection” », Marianne, 11-17 avril 2009, p. 50.
  14. « Le Crif condamne Raymond Barre », L'Express,‎ (lire en ligne).
  15. source : Communiqué du CRIF du 5 décembre 2006
  16. L'Arche n°563-564, mars-avril 2005, p. 19-21
  17. Marianne, août 2009.
  18. « Crif : Prasquier réélu », sur Le Journal du Dimanche, (consulté le )
  19. a et b «Francis Kalifat, nouveau Président du CRIF», Communiqué de presse, CRIF, 29 mai 2016.
  20. « « En Israël, ceux qui refusent » » (version du sur Internet Archive), article présentant Michel Warschawski sur le site No Pasaran
  21. Michel Warschawski, Au pied du mur, éditions Syllepse 2011, p. 8.
  22. « Macron "surpris" par la demande du Crif de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël », sur lejdd.fr, (consulté le )
  23. a et b « Francis Kalifat, président et meilleur ennemi du Crif », sur marianne.net,
  24. Communiqué de l'UJRE, 20 mars 2009.
  25. Claude Askolovitch, « Théo Klein rompt avec le Crif », sur Le Point, (consulté le )
  26. « Yonathan Arfi nouveau président du Conseil représentatif des institutions juives de France », sur i24News, .
  27. " L'intégralité du texte
  28. « Pour la séparation du CRIF et de l’État » : petite histoire d’un slogan complotiste », sur Conspiracy Watch, (consulté le ).
  29. Le CReFOM et le CRIF ensemble contre les intolérances
  30. Bientôt un mémorial de la Shoah et de l'esclavage
  31. « Le CRIF et ses officines contre la liberté d'expression en France », sur ujfp.org, (consulté le )
  32. Dominique Vidal, « Qui a peur du CRIF ? », sur ujfp.org, (consulté le )
  33. « Indignons-nous contre le CRIF ! », sur ujfp.org, (consulté le )
  34. « Roger Cukierman assume ses propos sur les jeunes musulmans », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  35. « Réaction aux propos de Roger Cukierman, Président du CRIF » (consulté le )
  36. a et b « Pourquoi le CRIF s’oppose à la venue de Jean-Luc Mélenchon à l’hommage à Mireille Knoll », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. « Le fils de Mireille Knoll "absolument pas" sur la même ligne que le Crif: "Tout le monde peut venir à la marche blanche" », sur rmc.bfmtv.com, (consulté le )
  38. « La faute morale du président du Crif », sur politis.fr, (consulté le )
  39. « C'est la Ligue de Défense Juive qui embrouille Mélenchon à la marche blanche », sur streetpress.com, (consulté le )
  40. « Les images de la réaction de Mélenchon après son exfiltration de la marche blanche », sur huffingtonpost.fr, (consulté le )
  41. Francis Kalifat, « Marche en mémoire de Mireille Knoll : les raisons de la position du Crif », sur Le Figaro,
  42. « CRIF on Twitter », Twitter,‎ (lire en ligne, consulté le )
  43. « Gaza : le Crif publie une citation non vérifiée de Golda Meir qui s’en prend aux «Arabes» », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]