Rue Broca

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

5e, 13e arrts
Rue Broca
Voir la photo.
Rue Broca vue de la rue Claude-Bernard.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissements 5e
13e
Quartiers Val-de-Grâce
Croulebarbe
Début 13, rue Claude-Bernard
Fin 34, boulevard Arago
Morphologie
Longueur 485 m
Largeur 12 à 15 m
Historique
Création XIIe siècle
Dénomination
Ancien nom Vicus de Laorcinis
vicus de Lorsinis
vicus de Lorcinis
vicus in Lorcinis
vicus opud Laorcinos
rue de Loursine
rue de l'Oursine
rue de Lorsine
rue de l'Orsine
rue de l'Ursine
ville de Loursine-lès-Saint-Marcel
rue du Clos-de-Gannay
rue de la Franchise
rue de Lourcine
Géocodification
Ville de Paris 1312
DGI 1313
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Broca
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

La rue Broca est une voie située entre le quartier du Val-de-Grâce dans le 5e arrondissement et le quartier Croulebarbe dans le 13e arrondissement de Paris.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La rue Broca est desservie à proximité par la ligne 7 aux stations Censier - Daubenton ou Les Gobelins.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Son nom rend hommage à Pierre Paul Broca (1824-1880), chirurgien et anthropologue français.

Historique[modifier | modifier le code]

Le 28, rue Broca (?), en 1919-1920 (photographie d'Eugène Atget).
Cour du 29 rue Broca, en 1912 (photographie d'Eugène Atget).

Cette rue est une section d'une vieille route conduisant de Paris à Gentilly.

Elle fut ouverte au XIIe siècle sur le fief de Lourcine et a pris alors naturellement le nom de « rue de Lourcine », ou plutôt « rue de Lorcine » ou « de Laorcine » qui était son véritable nom initial.

Gallien de Poix[1], chanoine de Saint-Omer et fondateur du couvent des Cordelières qui y était situé et les titres de Sainte-Geneviève notamment, nomment cette voie, vicus de Laorcinis, vicus de Lorsinis, vicus de Lorcinis, vicus in Lorcinis ou vicus opud Laorcinos[2].

Par la suite, le nom latin s'est francisé et est devenu « rue de Loursine », « rue de l'Oursine », « rue de Lorsine », « rue de l'Orsine » et « rue de l'Ursine ».

En 1414, elle s’appelait la « ville de Loursine-lès-Saint-Marcel » puis « rue du Clos-de-Gannay », car le chancelier de Ganay y avait une folie[3].

Elle prend également le nom de « rue de la Franchise » parce qu'elle était située dans le fief de Lourcine qui appartenait à l'hôpital de Saint-Jean de Latran, les compagnons artisans pouvaient y travailler sans que les maitres puissent les empêcher[4],[2].

Le , la police découvre, rue de l'Oursine, une fabrique de poudres de la Société des saisons dirigée par Auguste Blanqui.

En 1890, elle prend le nom « rue Broca ». En 1938, le tronçon entre la rue Claude-Bernard et la rue Mouffetard devient la rue Édouard-Quénu, et en 1944, elle est amputée de sa partie située au-delà du boulevard Arago qui devient la rue Léon-Maurice-Nordmann.

En face de la rue des Bourguignons existait un hôtel seigneurial appelé « Hôtel Jaune » qui se trouvait sur le fief d'Ourcine.

Cette voie est comprise dans la zone des anciennes carrières.

Le , durant la première Guerre mondiale, le no 111 rue Broca est touché lors d'un raid effectué par des avions allemands, endommageant l'hôpital Broca[5]. Le les nos 81 et 88 sont touchés après un nouveau bombardement aérien.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Dans la culture[modifier | modifier le code]

Les Contes de la rue Broca (Pierre Gripari) y font référence, comme la série télévisée d'animation du même nom.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]