Bouzigues

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bouzigues
Bouzigues
Blason de Bouzigues
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Montpellier
Intercommunalité Sète Agglopôle Méditerranée
Maire
Mandat
Cédric Raja
2020-2026
Code postal 34140
Code commune 34039
Démographie
Gentilé Bouzigauds
Population
municipale
1 626 hab. (2021 en diminution de 5,68 % par rapport à 2015)
Densité 533 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 26′ 57″ nord, 3° 39′ 32″ est
Altitude m
Min. 0 m
Max. 61 m
Superficie 3,05 km2
Type Commune urbaine et littorale
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mèze
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bouzigues
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bouzigues
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Voir sur la carte topographique de l'Hérault
Bouzigues
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Bouzigues
Liens
Site web bouzigues.fr

Bouzigues [bu.zi.gə], en occitan Bosigas [bu.'zi.ɣɔs], est une commune française située dans le sud-est du département de l'Hérault, en région Occitanie. Elle appartient à la communauté d'agglomération Sète Agglopôle Méditerranée.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par divers petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « herbiers de l'étang de Thau » et l'« étang de Thau et lido de Sète à Agde ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Bouzigues est une commune urbaine et littorale qui compte 1 626 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Bouzigauds ou Bouzigaudes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes

Commune située sur la rive nord du Bassin de Thau, dans l'Hérault, lié à la Méditerranée occidentale par les canaux de Sète et de Marseillan.

Communes limitrophes et proches[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Bouzigues
(Distances : à vol d'oiseau / par la route)[1]
Villeveyrac (7.39 / 10,84 km)
Saint-Pargoire (14.34 / 24,11 km)
St-Pons-de-Mauchiens (13.85 / 21,97 km)
Montagnac (14.65 / 17,25 km)
Causse-de-la-Selle (39.88 / 73,83 km)
La Boissière (24.17 / 44,82 km)
Poussan (4.76 / 6,56 km)
Gigean (7.34 / 8,58 km)
(étang de Thau)
Balaruc-le-Vieux (2.57 / 6,18 km)
Loupian
(3.57 / 4,33 km)
Bouzigues Balaruc-les-Bains
(1.69 / 8,28 km)
(étang de Thau)
Mèze (5.43 / 6,15 km)
Marseillan (14.55 / 18,73 km)
Marseillan-Plage (16.75 / 24,85 km)
(étang de Thau)
Sète (Plage de la Fontaine)
(6.13 / 17,13 km)
Sète (5.76 / 14,89 km)

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 646 mm, avec 5,6 jours de précipitations en janvier et 2,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sète à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 15,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 543,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[9] : les « herbiers de l'étang de Thau », d'une superficie de 8 320 ha, abritant de très vastes herbiers de zostères (Zostera marina et Zostera noltii) en très bon état de conservation[10]

et un au titre de la directive oiseaux[9] : la ZPS de l'« étang de Thau et lido de Sète à Agde », d'une superficie de 7 770 harépartis sur les mêmes dix communes de la ZNIEFF de l'étang de Thau[Note 2]. Ce site comprend l'étang de Thau (le plus grand des étangs languedociens avec 19,5 km en plus grande longueur) et une partie du cordon dunaire qui le sépare de la mer Méditerranée, le tout présentant une très grande diversité d'habitats (sansouire, prés humides, marais salants, boisements, étendue d'eau saumâtre, vasière, roselière, herbiers et anciens salins). Les salins et les zones humides au nord de l'étang accueillent une riche variété d'oiseaux migrateurs et nicheurs. L'étang est un site classé d'importance internationale pour le flamant rose ; c'est également une zone d'hivernage pour le grèbe à cou noir, il abrite une colonie de sternes naines, et les lagunes et salins attirent la mouette mélanocéphale. Les steppes à salicornes y sont fréquentées par le pipit rousseline. Les buttes des tables salantes sont des lieux privilégiés pour la nidification des laro-limicoles (voir Charadriiformes)[11].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[12] : l'« étang de Thau » (6 790 ha), couvrant 8 communes du département[13]

et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[12] : le « complexe paludo-laguno-dunaire de Bagnas et de Thau » (9 072 ha), couvrant 10 communes du département[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bouzigues est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[I 1],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[17]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des surfaces en eau (56,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux maritimes (56,1 %), zones urbanisées (17,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), cultures permanentes (0,1 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Bouzigues est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vène. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1999, 2002, 2003 et 2019[23],[21].

Bouzigues est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 7],[24].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bouzigues.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 34,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 759 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 758 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Plan cadastral de la section du village (1826).

La commune a été connue sous les variantes : « ecclesiam S. Jacobis de Bocigis » (1146, 1154), « forcia de Bozigis » (1219), « castrum de Bosigis » (1301). Le nom de Bouzigues dérive de l'occitan bosiga qui désigne « une friche, un essart », terme qui dérive d'un mot d'origine gauloise bodica[28].

Histoire[modifier | modifier le code]

Habité au tout début par des pécheurs vivant de manière troglodytique dans les excavations de son rivage, ce village a ensuite été agriculteur et s'est fait un renom dans la tonnellerie.

Au XVIIe siècle, Bouzigues était partagé entre deux seigneurs : l’évêque d’Agde pour la haute justice et la famille de Bouzigues (Branche : Bouziges, Bousiges, Bosiges et Bosicas) pour la moyenne et la basse justice.

Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire républicaine » en l’an II[29].

Au début du XXe siècle, selon une méthode en suspension reprise par ailleurs, s'y est développé la culture des coquillages (huîtres et moules) distribués sous l'appellation Bouzigues.

Aujourd'hui encore cette culture reste l'élément moteur de l'économie à laquelle s'est lié le tourisme.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Parti, au premier d'or, à une crosse épiscopale contournée de gueules issante de trois triangles ondées d'azur en pointe, au deuxième d'azur à une tour donjonnée de trois pièces d'argent maçonnée de sable et ouverte du champ.
Commentaires : le blason a été élaboré en 2003 par Jean-Paul Fernon et Didier Catarina[30]. Il évoque l'évêché d'Agde, la famille de Bouzigues, le soleil, l'étang de Thau et le vignoble.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1906 1919 François Capestang[31] DVD  
1919 1920 Etienne Porte[32] DVD  
1920 1925 Mederic Viala DVD  
Les données manquantes sont à compléter.
1947 1953 Louis Portes    
1953 1959 Albert Bigot    
1959 1971 Aimé Brel    
1971 1989 Alexandre Musitelli DVD Chef d’entreprise
1989 Louis Higounet DVD  
juin 2020 Éliane Rosay DVD[33] Pharmacien
juin 2020 en cours Cédric Raja[34]   Chef d'entreprise

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2002[35].

Démographie[modifier | modifier le code]

Au dernier recensement, la commune comptait 1626 habitants.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8058358241 1401 2381 2721 2901 3421 373
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2271 2971 3221 3271 2911 1371 1461 2441 268
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2001 1731 1831 071989850822624747
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
7678309049459071 2081 4831 5221 724
2017 2021 - - - - - - -
1 6551 626-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 743 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 668 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 690 [I 4] (20 330  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 9,5 % 9,7 % 9,4 %
Département[I 7] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 970 personnes, parmi lesquelles on compte 74,5 % d'actifs (65,1 % ayant un emploi et 9,4 % de chômeurs) et 25,5 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 432 emplois en 2018, contre 396 en 2013 et 413 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 646, soit un indicateur de concentration d'emploi de 66,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,8 %[I 10].

Sur ces 646 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 237 travaillent dans la commune, soit 37 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 80,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % les transports en commun, 12,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

189 établissements[Note 10] sont implantés à Bouzigues au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 189 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
9 4,8 % (6,7 %)
Construction 25 13,2 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
88 46,6 % (28 %)
Information et communication 5 2,6 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 3 1,6 % (3,2 %)
Activités immobilières 11 5,8 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
21 11,1 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
17 9 % (14,2 %)
Autres activités de services 10 5,3 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 46,6 % du nombre total d'établissements de la commune (88 sur les 189 entreprises implantées à Bouzigues), contre 28 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[38] :

  • Faninter, affrètement et organisation des transports (2 015 k€)
  • Terra Solis, promotion immobilière de logements (640 k€)
  • SARL A La Voile Blanche, hôtels et hébergement similaire (621 k€)
  • Produits Mer, commerce de gros (commerce interentreprises) de poissons, crustacés et mollusques (589 k€)
  • SARL Menuiserie Bigot, travaux de menuiserie bois et PVC (450 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 56 5 2 3
SAU[Note 12] (ha) 118 38 nd 11

La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (56 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 11 ha[41],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Vie locale[modifier | modifier le code]

Deux ethnologues ont montré que le village se répartit en deux groupes sociaux, d'un côté les viticulteurs, et de l'autre les « gens de l'étang » (pêcheurs, exploitants de parcs à huitres ou à moules). La division est aussi culturelle, par exemple deux fanfares se sont longtemps opposées l'une à l'autre, ou spatiale (les viticulteurs occupant le haut du village alors que les pêcheurs occupent le bas. Le jeu de boules des viticulteurs est sur la place de l'église, alors que celui des pêcheurs est sur le port[42].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Musée de l'étang de Thau, qui permet de découvrir la culture des huîtres et des moules dans l'étang, ainsi que les activités de pêche et également le milieu naturel de l'étang de Thau. Le musée a ouvert ses portes le .
  • Église Saint-Jacques de Bouzigues.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Macaire, Bouzigues : histoire d'un village de pêcheurs, sa place dans l'étang de Thau, ses parcs, ses huîtres, ses moules, ses autres coquillages et ses poissons, son musée, Notre-Dame de Londres, le Plein des sens, ca 1998, 42 p.
  • François Baque et Antoine Rouquette, Un village du littoral au cours des siècles : Bouzigues des origines à 1914, Saint-Pons, M. Frances, , 447 p.
  • Jean Brel et Michel Leuridan, Raconte-moi Bouzigues : 1900-1950 c'était hier, Bouzigues, Association des Amis du Musée de l'étang de Thau, , 153 p.
  • Vincent Giovannoni, Des jardiniers de l'eau : genèse d'une culture, la conchyliculture à Bouzigues, S.l., s.n., , 10 p.
  • François Baque et Antoine Rouquette, Un village du littoral au cours des siècles : Bouzigues, des origines à 1914, Saint-Pons, Éd. Maurice Francès, , 451 p.

Fonds d'archives[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[8].
  2. Les 10 communes de la ZPS de l'étang de Thau et lido de Sète à Agde sont : Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux, Bouzigues, Frontignan, Loupian, Marseillan, Mèze et Sète.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Bouzigues » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Bouzigues » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Bouzigues » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Bouzigues » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Distances vers : Causse-de-la-Selle, La Boissière, Poussan, Gigean, Balaruc-le-Vieux, Balaruc-les-Bains, Sète, Sète (Plage de la Fontaine), Marseillan-Plage, Marseillan, Mèze, Loupian, Montagnac, Saint-Pons-de-Mauchiens, Saint-Pargoire et Villeveyrac, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Bouzigues et Sète », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Sete » (commune de Sète) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Sete » (commune de Sète) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  9. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Bouzigues », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « site Natura 2000 FR9101411 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. Natura 2000 (FR9112018) Étang de Thau et lido de Sète à Agde.
  12. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Bouzigues », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « ZNIEFF l'« étang de Thau » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « ZNIEFF le « complexe paludo-laguno-dunaire de Bagnas et de Thau » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  18. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Bouzigues », sur Géorisques (consulté le ).
  22. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  23. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  24. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  25. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  26. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Bouzigues », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  28. Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol, Les noms de lieux du département de l'Hérault : Dictionnaire Topographique et Étymologique, , 415 p. (ISBN 2-904624-00-7, lire en ligne), p. 56
  29. Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 412.
  30. Site des emblèmes de France
  31. Jean Brel (préf. Pierre Maguelon), Raconte moi, Bouzigues : 1900 - 1950 c'était hier, Association des amis du musée de l'étang de Thau, , 153 p. (ISBN 2-951696205), p. 108
  32. Jean Brel (préf. Pierre Maguelon), Raconte moi, Bouzigues : 1900 - 1950 c'était hier, Association des amis du musée de l'étang de Thau, , 153 p. (ISBN 2-951696205), p. 109
  33. « Résultats municipales 2020 à Bouzigues », sur Le Monde.fr (consulté le ).
  34. Résultats des élections municipales et communautaires dans l'Hérault, publié le sur le site du Conseil départemental de l'Hérault (consulté le ).
  35. Fiche : Agenda 21 de Territoires - Bouzigues, consultée le .
  36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  38. « Entreprises à Bouzigues », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  39. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  40. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  41. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Bouzigues - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  42. Dictionnaire de géographie, ed. Hatier, 1995, p. 204.