Ahmed Adhoum

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Ahmed Adhoum
أحمد عظوم
Illustration.
Fonctions
Ministre tunisien des Domaines de l'État et des Affaires foncières
(intérim)

(7 mois et 26 jours)
Président Kaïs Saïed
Chef du gouvernement Hichem Mechichi
Gouvernement Mechichi
Prédécesseur Leïla Jaffel
Successeur Mohamed Rekik
Ministre tunisien des Affaires religieuses

(4 ans, 6 mois et 21 jours)
Président Béji Caïd Essebsi
Mohamed Ennaceur (intérim)
Kaïs Saïed
Chef du gouvernement Youssef Chahed
Elyes Fakhfakh
Hichem Mechichi
Gouvernement Chahed
Fakhfakh
Mechichi
Prédécesseur Ghazi Jeribi (intérim)
Abdeljalil Ben Salem
Successeur Ibrahim Chaibi
Ministre tunisien des Domaines de l'État

(9 mois et 17 jours)
Président Fouad Mebazaa (intérim)
Moncef Marzouki
Premier ministre Béji Caïd Essebsi
Gouvernement Caïd Essebsi
Prédécesseur Foued Daghfous
Successeur Salim Ben Hamidane
Secrétaire d’État chargé des Domaines de l'État

(1 mois et 18 jours)
Président Fouad Mebazaa (intérim)
Premier ministre Mohamed Ghannouchi
Gouvernement Ghannouchi II
Prédécesseur Foued Daghfous
(comme ministre)
Biographie
Date de naissance (69 ans)
Lieu de naissance Kairouan (Tunisie)
Nationalité tunisienne
Parti politique Indépendant
Profession Magistrat

Ahmed Adhoum (arabe : أحمد عظوم), né le à Kairouan, est un magistrat et homme politique tunisien.

Il est ministre des Domaines de l'État du 7 mars au au sein du gouvernement de Béji Caïd Essebsi puis ministre des Affaires religieuses du au .

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et études[modifier | modifier le code]

Ahmed Adhoum obtient une maîtrise de droit, en 1977[1].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Magistrat en 1978, il devient juge au tribunal cantonal de Kairouan en 1984. Il est ensuite président du tribunal de première instance, toujours à Kairouan, puis à celui de Mahdia, en 1989 et celui de Monastir en 1995[1]. Il est ensuite président de la cour d'appel de Bizerte, puis premier président de la cour de Bizerte, en 2000[1].

En mars 2012, il est nommé médiateur administratif[2]. Le , il est nommé président du Haut comité de contrôle administratif et financier[3].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

À la suite de la révolution de 2011, il devient secrétaire d'État auprès du ministre des Finances[1] Jalloul Ayed, chargé des Domaines de l'État au sein du gouvernement d'union nationale, puis, le 7 mars de la même année, ministre des Domaines de l'État dans le gouvernement de Béji Caïd Essebsi.

Le , il est nommé ministre des Affaires religieuses dans le gouvernement de Youssef Chahed[4] puis prête serment le 20 mars[5].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il est marié et père de trois enfants[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Tunisie : biographie de M. Ahmed Adhoum, ministre des Domaines de l'État », sur espacemanager.com, (consulté le ).
  2. « Ahmed Adhoum, nommé médiateur », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  3. « Ahmed Adhoum nommé président du Haut comité de Contrôle administratif et financier », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  4. « Biographie de Ahmed Adhoum, nouveau ministre des Affaires religieuses », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  5. « Les nouveaux membres du gouvernement prêtent serment », sur realites.com.tn, (consulté le ).

Articles connexes[modifier | modifier le code]