Zied Ladhari

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Zied Ladhari
Illustration.
Portrait de Zied Ladhari.
Fonctions
Député de la circonscription de Sousse

(2 ans et 1 mois)
Élection 6 octobre 2019
Législature IIe
Groupe politique Ennahdha puis hors groupe

(2 mois et 18 jours)
Élection 26 octobre 2014
Législature Ire
Groupe politique Ennahdha
Successeur Wafa Attia[1]
Ministre tunisien du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale

(2 ans, 1 mois et 26 jours)
Président Béji Caïd Essebsi
Mohamed Ennaceur (intérim)
Kaïs Saïed
Chef du gouvernement Youssef Chahed
Gouvernement Chahed
Prédécesseur Fadhel Abdelkefi
Successeur Ridha Chalghoum (intérim)
Selim Azzabi
Ministre tunisien de l'Industrie et du Commerce

(1 an et 16 jours)
Président Béji Caïd Essebsi
Chef du gouvernement Youssef Chahed
Gouvernement Chahed
Prédécesseur Zakaria Hamad (Industrie)
Mohsen Hassan (Commerce)
Successeur Imed Hammami (Industrie et PME)
Omar Béhi (Commerce)
Ministre tunisien de l'Emploi et de la Formation professionnelle

(1 an, 6 mois et 21 jours)
Président Béji Caïd Essebsi
Chef du gouvernement Habib Essid
Gouvernement Essid
Prédécesseur Hafedh Laamouri
Successeur Imed Hammami
Constituant de la circonscription de Sousse

(3 ans et 10 jours)
Élection 23 octobre 2011
Groupe politique Ennahdha
Biographie
Date de naissance (49 ans)
Lieu de naissance Sousse (Tunisie)
Nationalité tunisienne
Parti politique Ennahdha puis indépendant
Diplômé de Faculté de droit et des sciences politiques de Tunis

Zied Ladhari, né le à Sousse[2], est un avocat et homme politique tunisien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des études primaires, il passe par le lycée mixte de M'saken[2]. Militant, il est arrêté et condamné à l'âge de 16 ans et renvoyé du lycée, le contraignant à continuer son parcours dans un lycée privé de la ville[2].

Après avoir obtenu à l'âge de 19 ans son baccalauréat en section lettres avec une mention très bien[3], il obtient, à la faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis, une maîtrise en droit et un diplôme de troisième cycle en droit privé[2]. Interdit de voyager pendant neuf ans puis parti étudier en France en décembre 2000, il décroche un diplôme de troisième cycle à la Sorbonne axé sur le droit international et comparé et le droit des pays arabes et un second en droit bancaire et financier[2]. Il obtient par ailleurs le certificat d'aptitude à la profession d'avocat à l'École de formation des avocats auprès de la cour d'appel de Paris et joue le rôle d'auditeur de l'Académie de droit international auprès de la Cour internationale de justice de La Haye[2].

Admis comme avocat à l'Ordre national des avocats de Tunisie en 2001, il travaille au sein de cabinets à Paris et en tant qu'avocat à la cour d'appel de Paris[2].

Élu le 23 octobre 2011 à l'assemblée constituante dans la circonscription de Sousse, dans les rangs du parti islamiste Ennahdha, il devient le porte-parole du parti le [4]. Le , à l'occasion des élections législatives, il est élu à l'Assemblée des représentants du peuple.

Le , il est nommé au poste de ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle dans le gouvernement de Habib Essid[5]. Le , il est nommé au poste de ministre de l'Industrie et du Commerce dans le gouvernement de Youssef Chahed[6]. Le , il prend le portefeuille du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale[7].

En 2019, il se présente aux élections législatives sur la liste d'Ennahdha dans la circonscription de Sousse[8]. Le 6 octobre, il est élu député[9]. À la suite de cette élection et pour respecter l'article 90 de la Constitution, il démissionne de son poste de ministre le 7 novembre[10]. Le 27 novembre, Ladhari démissionne de son poste de secrétaire général et du bureau exécutif d'Ennahdha[11], une décision qui crée des remous au sein de la formation[12]. Il vote ensuite contre la confiance au gouvernement proposé par Habib Jemli, ce qui l'isole au sein du parti[13].

Le , il démissionne de toutes ses fonctions au sein du parti Ennahdha puis démissionne de son bloc parlementaire le [14].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Zied Ladhari est marié et père d'un enfant[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Nawel Bizid, « Huit nouveaux députés rejoignent l’Assemblée des représentants du peuple », sur webdo.tn, (consulté le ).
  2. a b c d e f g et h « Zied Ladhari », sur majles.marsad.tn (consulté le ).
  3. « Qui est Zied Ladhari, ministre de l'Industrie et du Commerce », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  4. « Tunisie – Zied Ladhari, nouveau porte-parole d’Ennahdha », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  5. « Composition de la version nouvelle du gouvernement Essid », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  6. « Officiel : composition du gouvernement d’union nationale », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  7. Frida Dahmani, « Tunisie : la composition du gouvernement « Chahed 2 » dévoilée », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
  8. « Zied Ladhari présente sa démission », sur leconomistemaghrebin.com, (consulté le ).
  9. « Zied Ladhari démissionne du gouvernement », sur kapitalis.com, (consulté le ).
  10. « Zied Laadhari démissionne du gouvernement », sur huffpostmaghreb.com, (consulté le ).
  11. « Zied Ladhari explique les raisons de sa démission des instances du parti Ennahdha », sur kapitalis.com, (consulté le ).
  12. Mohamed Gontara, « Démission de Ziad Laâdhari : Ennahdha peut-il se désagréger ? », sur leconomistemaghrebin.com, (consulté le ).
  13. Thierry Brésillon, « Ennahda, « l'homme malade » de la politique tunisienne », sur orientxxi.info, (consulté le ).
  14. « Zied Laâdhari démissionne du bloc d'Ennahdha », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).