Aller au contenu

Myrna Loy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 6 octobre 2022 à 08:19 et modifiée en dernier par Epok (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Myrna Loy
Biographie
Naissance

Radersburg (Montana)
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Myrna Adele Williams
Époque
Nationalité
Formation
Harvard-Westlake School (en)
Venice High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Conjoints
Arthur Hornblow Jr. (de à )
John Hertz, Jr. (d) (de à )
Gene Markey (en) (de à )
Howland Sargeant (en) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Partenaire
Distinctions
Films notables
signature de Myrna Loy
Signature

Myrna Loy est une actrice américaine, née Myrna Adele Williams le à Radersburg (en) (Montana, près d'Helena) et morte le à New York. Elle fut surnommée « la reine de Hollywood » ou encore « l'épouse idéale » durant les années 1930. Elle fut à cette époque un modèle féminin. Les hommes voulaient l'épouser et les femmes lui ressembler. Quelques acteurs américains l'ont harcelée afin de passer une nuit avec elle. Elle resta discrète sur sa vie privée, bien que les tabloïds aient voulu en savoir plus. Refusant la plupart des avances des acteurs, Myrna Loy vécut toutefois une longue liaison amoureuse secrète avec Spencer Tracy. Elle s'est mariée quatre fois, n'eut pas d'enfants, a mené une carrière prestigieuse et s'est consacrée à des œuvres sociales. Débutant dans des rôles de séductrices, elle se dirigea progressivement vers la comédie romantique en compagnie de William Powell dont elle fut l'épouse à l'écran dans plusieurs films avant de ralentir sa carrière pour s'engager au sein de causes diverses comme le soutien à l'effort de guerre, la promotion des programmes de l'UNESCO et le soutien de personnalités politiques à l'élection présidentielle.

Biographie

Enfance et débuts

Myrna Loy[1],[2],[3],[4],[5], surnommée la "Reine du cinéma" / The Queen of the Movies[6], est la fille d'Adelle Mae (née Johnson) et de David Franklin Williams[7]. Son père la prénomma Myrna en référence au nom d'une gare qui lui plut. Il était banquier, promoteur immobilier et également un élu de l'État du Montana. Sa mère a étudié la musique à l'American Conservatory of Music (en) de Chicago[8]. Ses grands-parents maternels étaient originaires de Suède et d'Écosse[9].

Elle grandit dans le ranch familial jusqu'en 1918, année du décès de son père dû à la fièvre espagnole[10],[11], la famille déménage alors à Culver City dans la banlieue de Los Angeles. Myrna Williams fait ses études secondaires à la Harvard-Westlake School (en) de Holmby Hills (Los Angeles)[12], une école pour filles de 1918 à 1920, puis sa mère, pour des raisons financières l'inscrit ensuite à la Venice High School (en) de Los Angeles d'où elle sort diplômée en 1923.

Parallèlement à ses études, elle suit des cours de piano, de danse et d'art dramatique.

Dès l'âge de 12 ans, elle apparaît sur scène en tant que danseuse dans des petites pièces locales, comme dans une opérette intitulée Blue Bird[13],[14], et notamment au Marlow Theatre d'Helena[15].

En 1921, elle posa pour la réalisation d'une statue sculptée par Harry Fielding Winebrenner[16],[17], son professeur d'art plastique, pour orner l'entrée de la Venice High School[18]. La statue a été vandalisée à plusieurs reprises. Elle est restaurée en 2010, grâce à une collecte de fonds.

Après ses études secondaires, elle travaille en donnant des cours de danse à des enfants pour aider financièrement sa famille. Pour compléter ses revenus, elle fait ses débuts dans le monde du spectacle au Grauman's Egyptian Theatre d'Hollywood[19],[20] comme danseuse. C'est là que le photographe Henry Waxman la remarque et en parle à Rudolph Valentino. Ce dernier envoya sa femme Natacha Rambova pour lui faire faire des essais ; elle lui donne son premier rôle au cinéma comme figurante dans Les Feux de la rampe, aux côtés de Joan Crawford, elle-même débutante. Les deux femmes se lieront d'amitié[21]. Natacha Rambova la sélectionne également dans un petit rôle pour What Price Beauty ? (it). C'est à cette époque, qu'elle pense à prendre un nom de scène pour se différencier des nombreux Williams. L'écrivain et scénariste George Carroll Sims[22] alias Paul Ruric alias Paul Cain[23] lui propose le nom de Myrna Loy[24],[25].

Dans les années qui suivent, Myrna Loy enchaîne les petits rôles dans des films réalisés par Raoul Walsh, Maurice Tourneur, Fred Niblo, Josef von Sternberg, Ernst Lubitsch, Michael Curtiz, etc. De la période muette jusqu’au début du parlant, Myrna Loy est confinée dans des rôles de vamps asiatiques comme Le Masque d'or ou encore Treize femmes, ou à des rôles de femmes fatales comme The Animal Kingdom. D'autres films plus orientaux comme La Garde noire de John Ford en 1929.

Elle commence sa carrière dans le cinéma parlant par un petit rôle dans Le Chanteur de jazz en 1927.

Les années 1930

William Powell et Myrna Loy, le couple idéal d'Hollywood, dans Le Grand Ziegfeld.

Au début des années 1930, la carrière cinématographique de Myrna Loy est prolifique. À noter Sous le ciel du Texas de Michael Curtiz, Arrowsmith de John Ford, Vol de nuit de Clarence Brown ou encore La Course de Broadway Bill de Frank Capra. Mais une femme troubla la fête lui permet d'effectuer ses débuts avec la MGM et une collaboration qui durera treize ans[26].

En 1934, Myrna Loy obtient un rôle important dans L'Ennemi public no 1, aux côtés de Clark Gable et William Powell. Le gangster John Dillinger, qui était un admirateur de Loy, fut abattu après avoir vu le film au Biograph Theater, à Chicago[27]. Le gangster qui était amoureux d'elle rêvait de la rencontrer, ce qui l'amena à baisser sa garde[28]. Myrna Loy, discrètement fascinée par Dillinger et tentée de le rencontrer clandestinement fera part de sa compassion après sa mort[29],[30],[28]. La même année, elle fut encore opposée à Clark Gable dans Les Hommes en blanc. Un soir alors que l'acteur la raccompagnait chez elle en voiture, il essaya de l'embrasser alors que sa femme Ria était à proximité. Myrna Loy repoussa ses avances[31]. Le film qui avait pour thème l'avortement - sujet tabou pour l'époque - fut dénoncé par la Ligue pour la Vertu. De nombreuses coupes furent effectuées lors du montage final[32].

À cette époque, Myrna Loy était un objet du désir de quelques acteurs d'Hollywood. John Barrymore qui fut son partenaire dans Topaze lui fait la cour en vain[33]. Cas identique pour Clark Gable. C'est, ensuite, le tour de Leslie Howard dans The Animal Kingdom. Ce film lui permet de rompre avec ses rôles de vamp et de s'orienter vers des personnages sophistiqués[34]. Durant le tournage du film en 1933 Le Chant du Nil, elle se lia d'amitié avec Ramón Novarro. Leur entente était si parfaite en dehors du tournage que les tabloïds et les studios crurent qu'ils avaient une liaison, ce qui était improbable en raison de l'homosexualité de Novarro. La production mit tout en œuvre pour tenter d'unir les deux acteurs avant de renoncer face à leur protestation[35]. Dans la foulée, elle rencontre Titanic Thompson (en), joueur de golf professionnel et flambeur à la réputation sulfureuse ; elle sort avec lui secrètement[36].

Myrna Loy, William Powell et le chien Asta dans L'Introuvable

Myrna Loy est engagée dans le rôle de Nora Charles dans L'Introuvable — titre original The Thin Man, d'après un roman de Dashiell Hammett — toujours en 1934. Le réalisateur W. S. Van Dyke la retint après avoir remarqué en elle un sens de l'humour que ses films précédents n'avaient pas révélé. Lors d'une réception à Hollywood, il la poussa dans une piscine pour tester sa réaction et fut surpris de sa réaction plutôt joyeuse. Exactement les qualités nécessaires pour le rôle[37] malgré les réticences de Louis B. Mayer qui ne voyait en elle qu'une actrice orientée vers des rôles dramatiques[38]. Le film fut un succès immense au box-office d’Hollywood, et fut nommé pour l'Oscar du meilleur film. La série des Thin Man donna lieu à cinq autres films avec les deux acteurs. La critique loua le talent de Myrna Loy dans le registre de la comédie. Elle et son partenaire William Powell formèrent un des couples les plus populaires à l’écran et apparurent ensemble dans quatorze films. Leur complicité à l'écran était tel que le public crut qu'ils étaient réellement mariés[39]. Elle enchaîna ensuite avec La Course de Broadway Bill, toujours la même année, de Frank Capra. Avec L'Espionne Fräulein Doktor, elle interprète pour la dernière fois un rôle d'espionne et de séductrice[40]. Dès lors, elle acquit une notoriété grâce à son statut d'épouse idéale de Hollywood. Dans la foulée, elle refusa un projet de Louis B. Mayer : New York-Miami aux côtés de Clark Gable[41].

Durant l'année 1935, elle eut quelques conflits avec la MGM pour cause d'exigence salariale. Un projet de film avec William Powell échoua pour des raisons salariales[42]. Elle fit un séjour en Europe et revint pour ne tourner que deux films : Les Ailes dans l'ombre avec Cary Grant, film produit par Arthur Hornblow Jr, qu'elle épousera l'année suivante ; et On a volé les perles Koronoff, dont le tournage fut mouvementé pour elle. Le chef-opérateur tourna une scène où elle apparut sans maquillage, les cheveux hirsutes à cause du conflit précédent. Finalement, la scène fut coupée au montage[43]. Ensuite son partenaire Spencer Tracy — qui était tombé sous son charme — courut après elle en dehors du tournage[44]. Elle se montra hermétique avant de céder à ses avances. Toutefois, pour éviter un scandale, les amants cachèrent habilement la liaison qui fut sérieuse. Spencer Tracy était follement amoureux de Myrna Loy comme il l'avait été auparavant avec l'actrice Loretta Young ; la liaison cessa à la fin du tournage[45],[46].

Pilote d'essai.

Elle retrouva le chemin du succès avec Le Grand Ziegfeld (1936), où elle excella dans le rôle de Billie Burke aux côtés de William Powell. Dans la foulée, elle enchaîna avec Une femme qui tombe du ciel et Une fine mouche où la production mit en avant une affiche prestigieuse « Myrna Loy-William Powell-Spencer Tracy-Jean Harlow ». Un tournage estival et détendu, entre amis, qui lui permit de faire face, une fois de plus, à son partenaire fétiche William Powell et Jean Harlow. Spencer Tracy, toujours amoureux de l'actrice qui s'était mariée quelques semaines auparavant avec Arthur Hornblow Jr, courut après elle. L'actrice céda une nouvelle fois à ses avances. Durant le tournage, Myrna Loy eut avec Spencer Tracy une liaison qui fut torride. Publiquement, les deux partenaires se raillaient pour ne pas attirer l'attention des tabloïds à propos d'Arthur Hornblow qui avait épousé l'actrice quelques semaines auparavant, profitant aussi des lumières braquées sur l'autre couple Jean Harlow-William Powell. Arthur Hornblow Jr, qui fut l'objet de la raillerie de la part de Spencer Tracy, qui répétait« Je déteste Hornblow »[47], ignorait jusqu'au bout les infidélités de Myrna Loy qui devait par la même occasion faire face à la présence constante de son amant à ses côtés durant le tournage. Une fois dans l'intimité dans sa chambre d'hôtel, Loy subit sa jalousie et son alcoolisme[48],[49],[50],[51],[52],[53].

Fichier:Loy - Wife vs secretary.jpg
Myrna Loy durant le tournage de Sa femme et sa secrétaire.

Elle retrouva Clark Gable dans un drame historique (La Vie privée du tribun) qui sera l'une de ses rares incursions dans le film à costumes, un drame (Pilote d'essai) et deux comédies Un Envoyé très spécial et Sa femme et sa secrétaire où elle fut opposée pour la première fois à Jean Harlow. Les deux femmes se lièrent d'amitié[54]. C'est dans ce registre qu'elle s'affirma davantage grâce à des films comme Mariage double, ou encore Man-Proof aux côtés de Rosalind Russell et Franchot Tone. Myrna Loy, à cette époque, figura parmi les acteurs les mieux payés d'Hollywood[55].

En parallèle, elle poursuivit la série des Thin Man avec William Powell : Nick, gentleman détective, Nick joue et gagne et Rendez-vous avec la mort. Elle n'oublia pas le registre dramatique avec La Mousson aux côtés de Tyrone Power. Durant le tournage de ce film, elle manque de se tuer alors qu'elle tournait une scène sur un cheval[56]. Elle fut approchée pour jouer dans Autant en emporte le vent en 1939 mais ne fut pas retenue[57].

La guerre

Myrna Loy met sa carrière entre parenthèses pour apporter sa contribution à l’effort de guerre[58]. Elle accepte toutefois de tourner un dernier film de la série des Thin man L'Ombre de l'Introuvable, choix qu'elle regrette par la suite, trouvant le film terne[59]. À l'instar d'un grand nombre de personnalités de Hollywood, elle manifeste publiquement son dégoût du régime nazi, ce qui lui vaut de figurer sur la liste noire d’Hitler. Elle s'implique également aux côtés de la Croix Rouge. Elle prend l'uniforme militaire et participe à la collecte de fonds pour soutenir des Navals Auxiliary Canteen, qui assuraient des moments de détente aux soldats éprouvés par la guerre. Elle parvient à convaincre certains acteurs à verser une contribution mensuelle de 10 dollars à l'effort de guerre[60]. Elle participe également à la mise en place de programmes de divertissement au sein des hôpitaux militaires américains. Elle est également l'actrice préférée du président Franklin D. Roosevelt[61] et se lie d'amitié avec Eleanor Roosevelt[62].

Fichier:Myrna Loy visits Spencer Tracy.jpg
Myrna Loy avec son amant Spencer Tracy durant le tournage de Tortilla Flat

Entretemps, elle divorce d'Arthur Hornblow Jr, en 1942, après six ans de vie commune[63]. Elle fréquente durant une très courte période l'acteur autrichien Helmut Dantine[64] et tente de renouer avec Spencer Tracy à l'occasion d'une visite qu'elle lui fit sur le tournage de Tortillat Flat[65], à la suite d'un appel de Benny Thau qui comptait sur elle pour canaliser l'acteur[65]. La relation est écourtée car l'acteur venait de rencontrer Katharine Hepburn[66], affirmant « Tu n'as plus de souci à te faire pour moi, j'ai trouvé la femme que je voulais », en dépit de son amour pour Myrna Loy qu'il était tenté d'épouser comme il le fit avec Loretta Young précédemment avant de changer d'avis[67],[68]. Bien que discrète sur cette question, Myrna Loy se confia à la journaliste Clémentine James plusieurs années plus tard et avoua avoir été éperdument amoureuse de Spencer Tracy, laissant entendre qu'elle aurait pu s'engager davantage vis-à-vis de son amant[69],[30]. À la fin des années 80, lors d'un entretien téléphonique confidentiel avec le cinéaste éducateur Alan Greenberg, elle déclara qu'elle aurait voulu être en couple avec lui :« J'aime Spence, il était tel qu'il était dans les films. C'était Spencer et je l'aimais. Il était adorable, c'était un formidable acteur. J'ai appris beaucoup de lui. Vous savez, nous avons tous des sentiments naturels sur des choses comme celles-ci et j'aimais profondément Spence. Je l'aimais, je l'aimais vraiment. Je l'aimais. Je veux dire...j'étais folle amoureuse de lui mais elle [Katharine Hepburn], s'est mise sur mon chemin. »[70]. Elle épouse John Hertz Jr. qui la bat[71]. Elle divorcera en 1944[72].

L'après-guerre

Myrna Loy dans Les Plus Belles Années de notre vie.

En 1944, elle fit son retour au cinéma avec L'introuvable rentre chez lui, et joue deux ans plus tard aux côtés de Fredric March dans le mythique Les Plus Belles Années de notre vie où elle interpréta le rôle de l'épouse d'un militaire qui doit se réadapter à la vie civile après la guerre. Elle ne gagna aucun Oscar alors que le film en obtint dix[73]. En 1945, Myrna Loy fut sollicitée pour jouer dans Le Maître de la prairie[74]aux côtés de Spencer Tracy. Le projet, mis en chantier en 1939 pour les deux acteurs mais interrompu à cause de la guerre, était repris par la MGM[75]. Elle afficha son enthousiasme pour un rôle dramatique qui était à l'opposé du personnage de l'épouse idéale qu'elle interprétait souvent : « C'est un western avec une histoire de pionniers, comme mon propre contexte. C'est le genre de rôle que j'ai toujours voulu jouer »[76]. Malgré l'aggravation de l'alcoolisme de Spencer Tracy[77], Myrna Loy s'apprêtait à reprendre clandestinement sa liaison avec son amant mais finalement Katharine Hepburn fut retenue pour un projet concrétisé en 1947[78],[79]. Elle fut envisagée pour tenir le rôle principal dans Le Roman de Mildred Pierce mais c'est Joan Crawford qui fut retenue[80]. En 1946, elle épousa le scénariste-producteur Gene Markey, union qui aboutit à un nouveau divorce en 1949.

Fichier:Myrna Loy at Beverly Hills for The bachelor and the bobby-soxer.jpg
Myrna Loy dans Deux sœurs vivaient en paix, son premier film avec un studio indépendant

En 1947, elle apparaît pour la dernière fois aux côtés de William Powell dans Meurtre en musique, dernier volet de la série des Thin man qu'elle jugea décevant[81]. Après avoir résilié son contrat avec la MGM, elle s'engagea auprès des studios indépendants, mettant ainsi un terme à une longue collaboration avec la firme [82]. Myrna Loy, autant irritée par l'attitude de la MGM à son égard avec son éviction du projet Le Maître de la prairie que par son échec sentimental avec Spencer Tracy, écrira en 1987 dans son autobiographie sur sa rupture avec la compagnie : « Après treize années passées à la MGM, j'étais résolue à mettre un terme à mon contrat avant son expiration....Je voulais partir avant qu'ils ne m'achèvent...La Metro ne me voulait que pour un film de la série des Thin man ou pour une farce maritale avec Bill [William Powell]. Autrement, je n'existais pas »[83],[84],[85]. Elle joua dans deux comédies : Deux sœurs vivaient en paix avec Cary Grant et Shirley Temple, Un million clé en main, toujours avec Cary Grant, et un western avec Robert Mitchum : Le Poney rouge. Deux sœurs vivaient en paix lui permit de jouer pour la première fois dans un film indépendant[86].

Pour faire face au Comité des activités anti-américaines du sénateur Joseph McCarthy, elle co-fonde le Comité pour le premier amendement (donc en faveur de la liberté d'expression), avec Philip Dunne, John Huston et William Wyler[87]. Accusée par un reporter à Hollywood d'éprouver de la sympathie pour le communisme, elle l'attaqua en justice pour diffamation et obtint gain de cause. Cet âge dangereux fut sa seule prestation produite par une compagnie étrangère dans un rôle dramatique[88],[89].

Les années 1950 et fin de carrière

Adolphe Menjou et Myrna Loy dans La Fille de l'ambassadeur.

Sa carrière cinématographique devint plus épisodique, prise qu'elle était par son engagement politique[90]. De 1950 à 1980, elle ne joua que dans 11 films. Ainsi, elle devient membre de l’UNESCO de 1949 à 1954, puis elle travailla également auprès du Comité national contre la violence aux femmes et objecta que les Noirs devaient cesser d’être employés dans des rôles de domestiques[91]. Elle s'éloigne également du cinéma pour des prestations théâtrales et télévisuelles. Elle s'engagea dans un quatrième mariage en 1951 avec un haut fonctionnaire de l'ONU, Howland H. Sargeant (en), mariage qui aboutit à un nouveau divorce en 1959. Marquée par ce nouvel échec dans sa vie sentimentale, elle traversa une période de dépression. À la suite de ce quatrième divorce et dans l'impossibilité de s'engager dans une relation amoureuse avec Spencer Tracy qui préfèra rester avec Katharine Hepburn, Myrna Loy ne se remariera plus et surmontera sa dépression en poursuivant ses engagements politiques et humanitaires[92]. Elle s'installa définitivement à New York dans la 74e Avenue située à Manhattan[93]. Affichant ses convictions démocrates, elle fait campagne en faveur de John Fitzgerald Kennedy[94]. Parmi ses apparitions au cinéma à cette période, deux comédies : Treize à la douzaine avec Clifton Webb et Six filles cherchent un mari, une comédie romantique La Fille de l'ambassadeur tourné intégralement en France au studio Franstudio à Joinville-le-pont dans le Val-de-Marne[95], puis un drame Cœurs brisés (Lonelyhearts) avec Montgomery Clift. Just Tell Me What You Want réalisé en 1980 par Sidney Lumet fut son dernier film au cinéma. En 1975, les médecins lui diagnostiquèrent un cancer du sein contre lequel elle se soumit à un traitement et à une mastectomie[96]. Sa dernière apparition comme actrice eut lieu dans le téléfilm Summer Solstice, aux côtés d'Henry Fonda. Elle resta engagée en politique en critiquant notamment l'action du Président Ronald Reagan[97].

En janvier 1985, elle reçoit un hommage de la part de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences au Carnegie Hall de New York devant près de 2800 invités[98]. En 1987, elle publia son autobiographie Myrna Loy, Being and Becoming avant de recevoir en 1991, un Oscar d’honneur pour l’ensemble de sa carrière. Acceptant une équipe de télévision chez elle à New York, elle prononça ses dernières paroles à l'écran : « Vous m'avez rendue heureuse. Je vous remercie beaucoup[99]. » Elle meurt en , pendant une opération chirurgicale, à l'hôpital Lenox Hill de New York[6].

Mariages

Liaison amoureuse et rumeurs

  • Myrna Loy a eu, dans le plus grand secret, une liaison avec Spencer Tracy pendant le tournage de On a volé les perles Koronoff en 1935 et, un an plus tard, pendant celui d'Une fine mouche. Pour éviter tout scandale, qui aurait pu lui nuire alors qu'elle jouissait d'une bonne réputation à Hollywood, elle réussit à cacher pendant de longues années cette liaison, qui n'a été révélée qu'après sa mort[100],[48]. Loy a toutefois été confrontée à l'alcoolisme et au caractère brutal de son amant, qui occasionnèrent des disputes[101].
  • Elle fut brièvement et secrètement la maîtresse du flambeur Titanic Thompson (en) au début des années 1930[102],[103]. Thompson affirma qu'après avoir couché avec Myrna Loy dans un hôtel, il avait repris la route avec elle et avait eu un accident au volant de son Pierce-Arrows. L'actrice en sortit indemne mais le flambeur eut une légère blessure à la tête[104].
  • Rumeurs d'une liaison avec Leslie Howard durant le tournage de The Animal Kingdom en 1932. Les deux acteurs ont toujours nié avoir eu une liaison mais un documentaire réalisé récemment sur l'acteur britannique le montre en train de flirter ouvertement avec l'actrice[105].
  • Il y eut des rumeurs de relations homosexuelles avec des actrices comme Elissa Landi pendant le tournage de Body and Soul en 1931, où figurait Humphrey Bogart[106]. À son propos, Spencer Tracy confia à son ami Garson Kanin sa crainte que Katharine Hepburn — également bisexuelle — n'en profite. Il lui déclara « avoir guéri Myrna de son lesbianisme », prétendant avoir enchaîné ses étreintes avec Myrna Loy jusqu'à ce que cette dernière se débarrasse de ses prétendus penchants bisexuels[107].
  • Myrna Loy, selon d'autres rumeurs, aurait également eu une liaison avec Juan Torena, un ancien footballeur devenu acteur[108].

Divers

  • Elle fut victime de violence conjugale de la part de John Hertz Jr. Elle récolta un hématome qui l'obligea à ajourner sa rencontre avec Eleanor Roosevelt[109]. Hertz Jr. mit la pression sur Myrna Loy pour qu'elle se consacre au foyer[110]. Elle évoqua également une dispute avec Spencer Tracy, fortement alcoolisé, qu'elle avait reçue dans sa chambre d'hôtel du St.Regis une nuit pendant le tournage de Tortilla Flat. Myrna Loy dira avoir subi sa rudesse avant[pas clair] que celui-ci ne brise une tasse[71].
  • Lorsque les journalistes lui rapportèrent la mort de John Dillinger, Myrna Loy, sur le point de se laisser approcher par le gangster dans la clandestinité, leur lâchera : « Oh, le pauvre homme. » Par la suite, elle manifesta sa désapprobation lorsque les producteurs de L'Ennemi public n° 1 exploitèrent sa mort pour faire la promotion du film[111],[112].
  • Elle fait partie des membres fondateurs du The American Place Theatre (en)[4], destiné à soutenir les nouveaux talents.
  • Lors d'une interview donnée à la télévision en 1970, elle affirma appartenir à l'église méthodiste[113].
  • Clark Gable et Myrna Loy reçurent respectivement, en 1937, le titre honorifique de Roi et Reine d'Hollywood[114].
Empreintes de Myrna Loy au Grauman's Chinese Theatre à Hollywood.

Filmographie

Années 1920

Portrait publicitaire de Myrna Loy pour la Metro-Goldwyn-Mayer

Années 1930

Petticoat Fever (1936)
Nick joue et gagne (1939)

Années 1940

Myrna Loy dans le rôle de Nora Charles dans Shadow of the Thin Man (1941

Années 1950

Années 1960 à 1980

Télévision

Théâtre

Publications

Distinctions

Références

  1. (en) « Obituary: Myrna Loy », sur The Independent, (consulté le ).
  2. (en) « Myrna Loy | American actress », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
  3. « Loy, Myrna (1905–1993) », sur www.encyclopedia.com (consulté le ).
  4. a et b (en) « Myrna Loy - Internet Accuracy Project », sur www.accuracyproject.org (consulté le ).
  5. (it) « Loy, Myrna », sur Enciclopedia Treccani.
  6. a et b (en-US) Burt A. Folkart, « From the Archives: Myrna Loy, Star of 'Thin Man' Films, Dies at 88 », The Los AngelesTimes (consulté le ).
  7. (en-US) « Myrna Loy », sur geni_family_tree (consulté le ).
  8. (en-US) « Myrna Loy - Hollywood's Golden Age », sur www.hollywoodsgoldenage.com (consulté le ).
  9. (en) Myrna's Back – And Boyer's Got Her, The New York Times, consulté le .
  10. (en-US) « Being and Becoming Myrna Loy », sur Legacy.
  11. (en-US) « 19 Piercing Pictures of Myrna Loy — The Queen of Hollywood », sur Best Movies by Farr (consulté le ).
  12. (en-US) « Myrna Loy | Hollywood Walk of Fame », sur www.walkoffame.com (consulté le ).
  13. Willis, Gertruce Knox and Mrs. R.R. Forman. W. A Rose Dream: A Fairy Operetta for Young People in Two Scenes.Philadelphia: Theodore Press Co., 1915.
  14. (en) James Kotsilibas-Davis et Myrna Loy, Myrna Loy : being and becoming, New York, Alfred A. Knopf, , 372 p. (ISBN 978-0-394-55593-5), p. 25 à 29.
  15. « Myrna Loy - Bio », sur www.myrnaloy.org, (version du sur Internet Archive).
  16. (en-US) « Harry Fielding Winebrenner - Artist, Fine Art Prices, Auction Records for Harry Fielding Winebrenner », sur www.askart.com (consulté le ).
  17. Leider 2011, p. 41.
  18. (en-US) « Myrna Loy statue », sur www.seeing-stars.com (consulté le ).
  19. (en-US) Rob Baker, « "The Only Good Girl in Hollywood" - Pictures of the Beautiful Myrna Loy », sur Flashbak, (consulté le ).
  20. (en) « Myrna Loy », sur latimes.com (consulté le ).
  21. James Kotsilibas-Davis et Myrna Loy 1987, p. 37 à 41.
  22. (en-US) « Paul Cain Archives », sur Black Mask (consulté le ).
  23. (en-US) Fannie Cranium, « Myrna Loy: Her Name Gives Me Joy », sur The Blog of Funny Names, (consulté le ).
  24. James Kotsilibas-Davis et Myrna Loy 1987, p. 42–43.
  25. (en-US) Boris Dralyuk, « The Incomplete Cain », sur Los Angeles Review of Books (consulté le ).
  26. Mais une femme troubla la fête - IMDB Trivia - https://www.imdb.com/title/tt0024763/trivia/?ref_=tt_trv_trv
  27. James Kotsilibas-Davis et Myrna Loy 1987, p. 97.
  28. a et b (en) Murray Pomerance, City That Never Sleeps : New York and the Filmic Imagination, , p.158.
  29. Patrick Brion, Joseph L. Mankiewicz, Éditions de la Martinière, 1978 (ISBN 2-7324-3326-8).
  30. a et b Life, , p. 66.
  31. (en) Warren G. Harris, Clark Gable, Harmony Books, , p.106.
  32. Regulating cinematic stories about reproduction: pregnancy, childbirth, abortion and movie censorship in the US, 1930–1958". The British Journal for the History of Science. 50 (3): 451–472.
  33. Myrna Loy Being and Becoming, James Kotsilibas-Davis et Myrna Loy, éditions Knopf 1987, page 4.
  34. Upi Screen legend Myrna Loy dead at 88 - https://www.upi.com/Archives/1993/12/15/Screen-legend-Myrna-Loy-dead-at-88/5367755931600.
  35. Ramon Novarro: A Biography of the Silent Film Idol, 18991968; With a Filmography, auteur : Allan R. Ellenberger, 2009, page 121.
  36. Titanic Thompson: The Man Who Bet on EverythingKevin Cook - 2010 - p. 135.
  37. James Kotsilibas-Davis et Myrna Loy 1987, p. 88.
  38. James Kotsilibas-Davis et Myrna Loy 1987, p. 89.
  39. James Kotsilibas-Davis et Myrna Loy 1987, p. 92.
  40. Stamboul Quest - Allmovie.com - Stamboul Quest - Allmovie.com - https://www.allmovie.com/movie/v111589?cmpredirect.
  41. James Kotsilibas-Davis et Myrna Loy 1987, p. 94.
  42. William Powell, The Life and FilmsRoger Bryant, p. 103.
  43. « On a volé les perles Koronoff » ((en) anecdotes), sur l'Internet Movie Database.
  44. James Kotsilibas-Davis et Myrna Loy 1987, p. 122.
  45. Kate Remembered, auteur : Andrew Scott Berg, éditions G.P. Putnam's Sons 2003, page 285.
  46. Spencer Tracy, a Life in Pictures: Rare, Candid, and Original PhotosNew England Vintage Film Inc. Society, Inc. New England Vintage Film Society - 2012. p. 130.
  47. Libeled Lady Classic Movie Hub - http://www.classicmoviehub.com/facts-and-trivia/film/libeled-lady-1936/.
  48. a et b The leading men of MGM, Jane Ellen Wayne, éditions First Carroll and Graf editions 2005, page 209.
  49. Katharine the Great: A Lifetime of Secrets. Darwin Porter - 2004. p. 372.
  50. TCM - Libeled Lady Behind the scene - www.tcm.com/this-month/.../Behind-the-Camera-Libeled-Lady.html.
  51. « Libeled Lady (1936) - IMDb » [vidéo], sur IMDb (consulté le ).
  52. Spencer Tracy biographies, Erenow.net - https://erenow.net/biographies/spencer-tracy/13.php.
  53. Alan Royle, More Thirties Movie Trivia - http://filmstarfacts.com.
  54. Wife Vs Secretary - IMDB Trivia - https://www.imdb.com/title/tt0028505/trivia?ref_=tt_trv_trv
  55. http://www.quigleypublishing.com/MPalmanac/Top10/Top10_lists.html.
  56. « La Mousson », IMDB.
  57. (en) Helen taylor, « Gone With the Wind », BFI Films Classics, 2015, p. 59.
  58. (en-US) « Learn about Myrna Loy in Biography », sur www.classicmoviefavorites.com (consulté le ).
  59. Belinda O. (25 May 2020). "Shadow of the Thin Man". Classic for a Reason. Retrieved 31 January 2022.
  60. Myrna Loy, Her World Beyond Hollywood, Part I 1905-1949, Hollywood and Film, Women's History, World War II - National Archives, archives.gov
  61. (en-US) « Myrna Loy », sur PEOPLE.com (consulté le ).
  62. (en) David Shipman, Obituary: Myrna Loy, The Independent, .
  63. son union battait de l'aile. Le couple était séparé depuis quelques années.
  64. Leider 2011, p. 244.
  65. a et b (en) James Curtis, Spencer Tracy, 2011.
  66. Leider 2011, p. 166.
  67. James Kotsilibas-Davis et Myrna Loy, Myrna Loy: Being and Becoming, New York, Alfred A. Knopf, p. 154.
  68. (en) Frank McLynn, « Slick Tracy », Literary Review, décembre 2011.
  69. Four Hollywood Legends in World Literature: References to Bogart, Cooper - Henryk Hoffmann (2016) - Red Jacket Press.
  70. Myrna Loy: loving Spencer Tracy & hating Katherine Hepburn - https://www.youtube.com/watch?v=axD5mkA2aMM.
  71. a et b Leider 2011, p. 238.
  72. (en-US) « MYRNA LOY BRIDE OF JOHN HERTZ JR.; Screen Star Married Here to Advertising Executive, Son of Transport Operator WED BY JUSTICE PECORA Only the Families Are Present uActress Divorced From Hornblow Last Monday \ », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  73. « Les plus belles années de notre vie », Allociné.
  74. Leider 2011, p. 194.
  75. « Le Maître de la prairie » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database.
  76. James Kotsilibas-Davis et Myrna Loy 1987, p. 192.
  77. (en) James Curtis, Spencer Tracy, 2011, p. 512.
  78. (en) Scott Eyman, Lion of Hollywood: the life and legend of Louis B. Mayer, Kindle editions, 2005.
  79. (en) Darwin Porter, Katharine the Great: A lifetime of secrets … revealed, 2004, p. 372.
  80. « Le Roman de Mildred Pierce » ((en) anecdotes), sur l'Internet Movie Database.
  81. Meutre en musique - http://www.tcm.com/tcmdb/title/1059/Song-of-the-Thin-Man/notes.html.
  82. Shirley Temple: American Princess (2017) - Anne Edwards - p.180.
  83. James Kotsilibas-Davis et Myrna Loy 1987, p. 191.
  84. Nobody's Girl Friday The Women Who Ran Hollywood (2018) - J. E. Smyth - p.122
  85. Glamour in a Golden Age: Movie Stars of the 1930s (2011) - Adrienne L. McLean - Rutgers University Press editions - p.234
  86. Shirley Temple: American Princess (2017) - Anne Edwards - p.180
  87. « Connaissez-vous le cinéma ? », Le Monde hors-série jeux, 2011, p. 27.
  88. Cet âge dangereux - IMDB Trivia - https://www.imdb.com/title/tt0041501/trivia?ref_=ttloc_ql_trv_1
  89. THE SCREEN IN REVIEW; 'If This Be Sin,' With Myrna Loy and Roger Livesey, Is New Feature at Rivoli - Bosley Crowther - July 1, 1950
  90. (en-US) « Myrna Loy Biography: Author Emily Leider Discusses the 'Queen of Hollywood' – Alt Film Guide » (consulté le ).
  91. « Myrna Loy » (présentation), sur l'Internet Movie Database.
  92. Leider 2011, p. 289-209.
  93. Leider 2011, p. 288.
  94. (en) « Myrna Loy: Her World Beyond Hollywood », Part II 1950-1993.
  95. « La fille de l'ambasseur », IMDB.
  96. James Kotsilibas-Davis et Myrna Loy 1987, p. 345-346.
  97. Democratic Underground - https://upload.democraticunderground.com/1002641007.
  98. (en) Janet Maslin, Tribute to Myrna Loy, The New York Times, , consulté le .
  99. [vidéo] « Myrna Loy's Honorary Award: 1991 Oscars », Academy of Motion Picture Arts and Sciences.
  100. (en) Christopher Andersen, An Affair to Remember-The Remarkable Love Story of Katharine Hepburn and Spencer Tracy, 1997, p. 86.
  101. James Kotsilibas-Davis et Myrna Loy 1987, p. 124.
  102. Matthew Dennison, « Review: Titanic Thompson - The man who bet on everything », document archivé sur Archive.today, sur Daily Express, (consulté le ).
  103. http://buckscattershot.magix.net/all_about_titanic.4.html#All%20about%20Titanic.
  104. Titanic Thompson: The Man Who Bet on EverythingKevin Cook, 2010, p. 135.
  105. (en) Dalya Alberge, « Leslie Howard personal film footage found by documentary-maker », sur The Guardian, (consulté le ).
  106. The Secret Life of Humphrey Bogart: The Early Years (1899-1931) - Darwin Porter (2003) - p.289.
  107. (en) Darwin Porter, Katharine the Great: A Lifetime of Secrets, 2004, p. 372.
  108. « Other Filipino players who have played for La Liga back then... », sur tumblr.com, (consulté le ).
  109. The Jewels of Miriam Haskell (1997) - Deanna Farneti Cera - p. 17.
  110. Leider 2011, p. 233.
  111. New York Magazine Company, 2005 - vol.38 p.68.
  112. L'Ennemi public n°1 - IMDB - https://www.imdb.com/title/tt0025464/trivia.
  113. Interview, Day at Night, 1970.
  114. http://www.filmsite.org/1937-filmhistory.html.
  115. « The Minus 5 - Myrna Loy » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
  116. (en) Brian D'Ambrosio, John Ritter a full plate for Gathering, HuffPost, .
  117. (en-US) « Hollywood Sony Pictures », sur dearmrgable.com (consulté le ).
  118. (en-US) « Our History & About Myrna Loy », sur The Myrna Loy, (consulté le ).
  119. (en-US) « Montanakids | Myrna Loy », sur montanakids.com (consulté le ).
  120. (en-US) « The Women – Broadway Play – 1973 Revival | IBDB », sur www.ibdb.com (consulté le ).
  121. (en-US) « Myrna Loy Theatre Credits, News, Bio and Photos », sur www.broadwayworld.com (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :