Viktor Schauberger
Naissance |
Holzschlag, Autriche-Hongrie |
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Décès |
(à 73 ans) Linz, Autriche |
Activité principale |
Viktor Schauberger, né le à Holzschlag (en) et mort le à Linz, est un garde forestier, naturaliste, philosophe et inventeur autrichien. Il a publié des essais sur ses inventions et théories.
Biographie
Vie personnelle
Dans les années 1920, il se fit un nom et de l'argent par sa conception de canaux de flottage du bois révolutionnaires. Il était l'ami de l'hydrologue Philipp Forchheimer. Le réformateur social suisse Werner Zimmermann publia ses articles dans sa revue à caractère écologique, Tau. Son fils Walter, de formation scientifique classique, fut un tenant de ses thèses non-conformistes[1].
IIIe Reich
Dès 1934, un industriel le recommande à Hitler. Au cours d'un entretien, il impressionna fortement celui-ci, qui demanda que ses recherches sur la production d'énergie sans carburant bénéficient de toute l'aide possible. Max Planck, présent à l'entretien, s'en serait offusqué. En 1941, le maréchal Ernst Udet, commandant en chef de la Luftwaffe, lui aurait demandé d'aider à résoudre la crise énergétique que connaissait l'Allemagne, les recherches prirent fin après la mort d'Udet et le bombardement des installations de recherche par les alliés. En 1943, Himmler lui ordonne d'élaborer un nouveau système d'arme secrète avec une équipe d'ingénieurs prisonniers de guerre. En 1944, il aurait été contraint, sous peine de mort de développer pour le IIIe Reich un programme visant à la mise au point d'une soucoupe volante. Le , à Prague, un disque volant aurait été lancé qui se serait élevé en trois minutes à une altitude de 15 000 m et qui aurait atteint une vitesse de 2 200 km/h. Les composants de la turbine à vortex de Schauberger étaient fabriqués par l'usine Kertl, à Vienne. Selon l'un de ses ingénieurs, Aloys Kokaly, il lui aurait été dit qu'un modèle de ces turbines en test avait crevé le plafond de l'usine. Un modèle amélioré aurait été lancé le , le jour même, les forces américaines arrivaient jusqu'à l'usine de Leonstein (commune de Grünburg) en Haute-Autriche, où Schauberger résidait. Le maréchal Wilhelm Keitel aurait ensuite ordonné que tous les prototypes soient détruits. Les Soviétiques auraient fouillé son appartement de Vienne, en emportant des documents et plans, qui auraient été détruits. Un détachement des forces spéciales américaines se serait emparé de tous les appareils présents à son domicile de Leonstein et l'aurait placé en « détention protectrice » durant neuf mois, afin qu'il établisse un bilan de ses recherches[1].
Observations
Il observa durant des mois la progression des truites de montagne dans les ruisseaux en se demandant comment elles pouvaient rester sans bouger, comme suspendues, dans un courant d'eau rapide et puis filer à grande vitesse vers l'amont. Pour lui la truite utilise une force générée par le mouvement en spirale de l'eau passant à travers ses ouïes et sur la surface de son corps. Cette force de l'eau atteindrait un pic au point de densité maximale de l'eau à 4 °C en direction opposée à celle du courant. Lors d'un test, 100 litres d'eau chaude furent versés dans une rivière, dont les truites ne pouvaient alors subitement plus remonter le courant[1].
Applications de Schauberger au principe du vortex : la dynamisation de l'eau
« Dans une eau correctement animée, nous avons affaire à un processus vivant jusque-là ignoré et jamais étudié. Une eau sans mouvement est une eau morte, finalement nocive pour la vie. Une eau vivante apporte la vie, une eau morte apporte la mort », écrit Schauberger. L’eau est selon l'autodidacte autrichien « le sang de la terre » et « le support de toute vie ». Il constate que l’eau placée dans un tuyau spiralé et vrillé se déplace plus rapidement que dans un tuyau rectiligne. Une énergie d’implosion est générée, au contraire de l’énergie d’explosion de la technologie moderne[2].
Schauberger estime que l'eau constitue un excipient liquide qui se « dynamise » naturellement au fur et à mesure d'une course jalonnée d'obstacles, de cascades, de méandres et de tourbillons incessants rencontrés tout au long d'un périple en perpétuel mouvement — ruisseau, rivière, fleuve. Par ailleurs, le tracé irrégulier et sinusoïdal qui préside au parcours agité de l'eau lui confère de facto, selon Schauberger, une capacité d’auto-régénération et d'oxygénation permanente que ne saurait lui procurer l'eau stagnante d'un étang ou celle issue d'un parcours fixe ou immuable en ligne droite tel que celui résultant de canaux artificiels ou de canalisations et conduites d'eau traditionnelles bâties sur un motif rectiligne prédéfini dépourvu de vrilles, de courbes et de torsades. Schauberger n'a donc de cesse de développer des applications pratiques destinées à « vivifier » l'eau destinée à la boisson ou tout autre usage connexe, dont agricole, par le biais d'une « dynamisation » qui s'inspire de l'influx d'origine perpétré par la nature et dont la technologie se base prioritairement sur le principe du vortex dextrogyre imprimant le sens rotationnel des aiguilles d'une montre[H 1].
Il existe de nombreux systèmes se réclamant du principe de Schauberger « Observer, comprendre et copier la Nature ». Dans la nature, l’eau n’est pas violemment secouée ou soumise à de trop puissants aimants par exemple. De même, le mouvement centripète générant une force d'implosion est à privilégier sur la force d'explosion du vortex centrifuge[3].
Inventions
Schauberger est également l'inventeur de ce qu'il nomme la technologie d'implosion, elle-même développée à partir de ses théories basées sur les vortexes fluidiques.
Applications de Schauberger au principe d'implosion : le moteur à implosion
Viktor Schauberger cherche à promouvoir le principe de l'implosion en lieu et place de l'explosion. En ce sens, il rejette le moteur à explosion qui, selon lui, contredit les lois naturelles puisqu'il engendrerait un phénomène destructeur[4].
Le moteur à implosion de Schauberger est un moteur rotatif et à propulsion par générateur autonome qui, contrairement au moteur à explosion, ne nécessite aucune alimentation par combustion. Ce moteur est développé durant la Seconde Guerre mondiale par le Troisième Reich. Il comporte un circuit fermé doté d'un mélange eau-air mu par un moteur électrique lui-même fourni par l'aviation allemande[réf. nécessaire] ; il atteint 20 000 tours par minute[réf. nécessaire]. Le modèle A est mis en marche sans l'autorisation de Schauberger avec, pour conséquence, que les amarres qui le retenaient se sont rompues, et l'engin s'est écrasé contre le toit du hangar ce qui entraîne sa destruction[réf. nécessaire]. Se basant sur la résistance des vis, Schauberger estime la force ascensionnelle à 228 tonnes. Ce moteur à implosion provoque une diminution de la température au centre, en violation des principes de la thermodynamique[réf. nécessaire]. Cette technologie donne naissance aux projets d'ailes lenticulaires (Flugscheiben) propres au régime nazi[réf. nécessaire] : les Haunebu et les Vril, dont il ne subsisterait que des photographies[réf. nécessaire]. À cette période, Schauberger se lie d'amitié avec Werner von Braun. Par ailleurs, Felix Ehrenhaft l'aide à réaliser des calculs destinés à la réalisation de son moteur[H 2].
Théories
Schauberger voua sa vie à démontrer combien la désacralisation de notre environnement procède de notre ignorance totale de la manière dont la nature opère sur le plan énergétique. Sa conviction était que l'humanité doit commencer avec humilité à étudier ce que la nature nous enseigne au lieu d'essayer de la corriger[1].
Postérité
Eugene Podkletnov se serait procuré des documents originaux de Schauberger par le biais de son père, ingénieur hydraulique, qui serait entré en leur possession dès la fin de la guerre[1].
Controverses
Les travaux de Schauberger font l'objet sur l'Internet de théories du complot concernant son travail pour le IIIème Reich ou la CIA, ainsi que sa mort 5 jours après son retour des USA où il avait complété des études et schémas pour le compte du gouvernement US. À l'instar d'autres inventions comme celles de Tesla ou de Pantone, Schauberger suscite l'excitation de communautés autour de l'énergie libre et gratuite. Cependant on ne trouve que de longues dissertations sur le potentiel de la Repulsin de Schauberger, dont il n'existe aucun plan complet ou redessiné d'après l'étude des quelques documents originaux disponibles. Il n'a pas non plus été fabriqué d'exemplaire fonctionnel de la machine.
Œuvres
- (en) avec Callum Coats, The Schauberger Companion (1994) (ISBN 1-85860-011-1)
Notes et références
Références bibliographiques
Autres références
- Alick Bartholomew, « Une énergie gratuite et inépuisable, le génie de Viktor Schauberger », Complots et Dossiers Secrets, décembre 2008, p. 46 à 55.
- Benoît Saint Girons, La qualité de l'eau, Paris, Médicis, , 218 p. (ISBN 978-2-85327-695-5), p. 77-78
- « Dynamiser l'eau »,
- (en) Børge Frøkjær-Jensen, New Energy Technology: clean energy developments, Vedbæk, Danish Institute of Ecological Techniques, (lire en ligne), « Advances with Viktor Schauberger's implosion system ».
Voir aussi
Bibliographie
Livres
- Jane Cobbald, Viktor Schauberger - a Life of Learning from Nature (2006) (ISBN 0-86315-569-3)
- Olof Alexandersson, Living Water — Viktor Schauberger and the Secrets of Natural Energy
- Olof Alexandersson, Eau vive à propos de Viktor Schauberger et d'une nouvelle technique pour sauver notre environnement, Ennsthaler 2008 (ISBN 978-3-85068-680-8)
- (en) Alick Bartholomew, Hidden Nature — The Startling Insights of Viktor Schauberger (2003) (ISBN 0-86315-432-8)
- (en) Alick Bartholomew, The Schauberger Keys
- Alick Bartholomew, Le génie de Viktor Schauberger : et si la pénurie d'eau et d'énergie était un faux problème ?, éditions Trédaniel / Le courrier du livre, (1re éd. 2008 (ISBN 2-7029-0542-0)), 289 p. (ISBN 2702918735 et 9782702918739, lire en ligne), p. 27
- (de) Franz Ferzak, Viktor Schauberger, 2000 (ISBN 3-9805835-5-4).
- (en) Living Energies — Viktor Schauberger's brilliant work with Natural Energies Explained (2002) (ISBN 0-7171-3307-9)
- De nombreux livres de et sur Viktor Schauberger, sur [1]
- CD Rom sur Schauberger
Films documentaires
- (de) (en) Franz Ritzke (réalisateur), Johannes Haslauer, Wolfgang Bachschwell, Frank Debo, Rupert Heckel, Alecs Heiduschka, Hans Kutil, Beatrice Mayer, Alexander Mechtold, Hermann Oberndorfer, Daniel Poensgen et Franz Ritzke (mise en image), Christoph Meyer et Tim Greiner (ingénieurs du son), Helmutt Winkelmann, Steve Tipping, Phil Lewis (narration), Wolfgang Prock (musique → Monochord + Neutrino) et al., Viktor Schauberger: comprehend and copy nature [« Die Nature kapieren und kopiereren »], Schauberger Verlag, Bad Ischl, Autriche : Frank Debo (éditeur), , Dokumentation, Österreich (ISBN 9783902262011 et 390226201X, OCLC 698851723, lire en ligne [vidéo])
- Nature Was My Teacher - Borderland Science Research Foundation - narré par Tom Brown (1993)
- Sacred Living Geometries - narré par Callum Coats (1995)
- Extraordinary Nature of Water - narré par Callum Coats (2000)
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
« Viktor Schauberger le génie de l'eau »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)