Coinches

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Coinches
Coinches
Centre de Coinches.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Saint-Dié-des-Vosges
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges
Maire
Mandat
Anthony Lemaire
2020-2026
Code postal 88100
Code commune 88111
Démographie
Gentilé Conchelais(es)
Population
municipale
349 hab. (2021 en diminution de 0,57 % par rapport à 2015)
Densité 61 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 15′ 11″ nord, 7° 01′ 23″ est
Altitude 379 m
Min. 366 m
Max. 720 m
Superficie 5,69 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Dié-des-Vosges
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Dié-des-Vosges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Dié-des-Vosges-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Coinches
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Coinches
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Coinches
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Coinches

Coinches est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.

Ses habitants sont appelés les Coinchelais(es).

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]


Vue sur le Centre et l'église.

Coinches est situé à 6 km à l'est de Saint-Dié-des-Vosges. La localité est entourée de pâturages et de quelques hauteurs boisées.

C'est une des 201 communes du parc naturel régional des Ballons des Vosges, réparties sur quatre départements : les Vosges, le Haut-Rhin, le Territoire de Belfort et la Haute-Saône[1].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La Roche du Sabbat – un bloc de grès évoquant une forme humaine – culmine à 460 m, bien fait « pour frapper la superstitieuse imagination de nos aïeux, qui en avaient fait le lieu de réunion des sorciers[2]».

Les mères allaient y chercher les nouveau-nés. Une vieille personne du village avait la clé de la Roche. Voilà ce que l'on disait aux enfants trop curieux...

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située dans une zone 3 de sismicité modérée[3].

Carte de la commune de Coinches et des proches communes.

Écarts et lieux-dits[modifier | modifier le code]

  • Fouchifol partie nord, la partie sud dépend d'Entre-deux-Eaux
  • Jardiné (ferme à l'étranglement juste avant la Corneille)
  • la Corneille (vallée en forme de corne aboutissant à Fouchifol)
  • la Gencière (ancienne cense au bas du village, en limite avec Remomeix)
  • la Goutte (lieu-dit avec une maison près du ruisseau du même nom, tributaire du Coinche)
  • la Grange-des-Aulnées (il reste une maison sur les cinq présentes au XIXe siècle)
  • la Haute-Coinches (après le lieu-dit la Vigne, avant la petite montée qui précède la Goutte)
  • La May (le long de la route allant vers Entre-deux-Eaux)
  • La Pèche (lieu-dit où se trouvait la chapelle avant 1729)
  • la Vigne (avant l'étranglement du chemin menant à la Haute-Coinches)
  • Le Danseux (entre l'intersection près de l'abri-bus et le chemin de la Roche)
  • Le Bas-du-Village (secteur de Péraupré)
  • Les Grandes Aulnaies (entre le chemin de la Roche et Ginfosse)
  • Les Prés-Saint-Diez (nouveau quartier)
  • Malingoutte (nouveau quartier)

Il est essentiel de conserver la mémoire des lieux-dits locaux.

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Coinches[4],[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Coinches.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 190 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 11 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ban-de-Sapt », sur la commune de Ban-de-Sapt à 10 km à vol d'oiseau[7], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 027,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 36,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Coinches est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Dié-des-Vosges, une agglomération intra-départementale regroupant 16 communes[15] et 41 161 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,4 %), prairies (23,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %), zones urbanisées (4,8 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Gare de Saint-Dié-des-Vosges.
  • D58c vers Sainte-Marguerite[21].
  • N59 vers Saint-Dié-des Vosges.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Lignes SNCF[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

  • En patois local : Couanche
  • Ce que la tradition rapporte : le bourg de Coinches se réduit au quartier qui est dans le voisinage immédiat de l'église actuelle. C'est là où l'on trouve les maisons les plus anciennes, plusieurs sont du XVIe siècle.
  • Les anciens titres parlent de la Basse Coinche et de la Haute Coinche, ce qui fait du toponyme Coinche un féminin, et le pluriel englobe les deux lieux.
  • L'hypothèse latin concha > coinche = cuvette, séduisante, ne tient pas, d'autres lieux Coinches de la région pouvant être une côte ou une vallée encaissée.
  • le linguiste Ernest Nègre avance un anthroponyme gaulois Conchos dont le nom aurait pu être associé à une ferme avec terrain attenant.
  • La présence d'une voie ancienne qui traverse le village avec le toponyme stranon relevé sur un acte notarié, toponyme dont la première partie dériver du latin strata, le fait que l'on retrouve à Ginfosse, Raves le long de cette même voie le toponyme ensonge < gaulois andecinga que l'on retrouve dans Du Cange, plaide pour une origine très ancienne du lieu. La proximité du toponyme "le Haut Luxeuil", "lo Se" en patois local, du gaulois uxellos = élevé, plaide pour une origine gauloise, ces appellatifs n'ayant pas eu de descendants en ancien français. Jardiné est un jardinellus, dont la forme ne peut être antérieure au IIe siècle apr. J.-C., diminutif de jardinus, attesté en latin de très basse latinité (1269), que l'on trouve dans Du Cange, et qui est un petit jardin, et non un potager, dans le sens de petite propriété très fertile dans laquelle on peut effectuer plusieurs coupes dans l'année, mot d'origine également gauloise.

Histoire[modifier | modifier le code]

Coinches était divisée autrefois en deux parties appelées Coinches-la Haute et Coinches-la-Basse. La première était le chef-lieu de la mairie, la seconde refermait l'église. Les habitants devaient annuellement au domaine 30 gros de rente ordinaire.

Coinches est une très vieille localité, effleurée par le vieux chemin qui de Saint-Dié gagnait l'Alsace par Le Bonhomme et Lapoutroie (voie romaine de Tullum Nasium, autrement dit Toul, à Argentouaria, autrement dit Horbourg, présente sur la table de Peutinger qui date du IIe siècle. Cette route antique traversait Sainte-Marguerite, Remémont, la Planchette puis obliquait vers Fouchifol, laissant au nord Fouchifol, commune de Coinches et au sud Fouchifol, commune d'Entre-deux-Eaux. Un diverticule de cette ancienne voie s'en détachait à Remémont, pour filer via les Hayottes vers Coinches atteignant le hameau de la May, traversant le bourg d'ouest en est pour filer vers Sainte-Marie-aux-Mines via Ginfosse et le Giron.

Dans un paysage totalement déboisé selon nos vues actuelles, mis à part quelques haies de chemin, le village comprenait jadis deux parties : la Haute-Coinche, chef-lieu, relevant du bailliage de Saint-Dié, et la Basse-Coinche autour de l'église. On rencontre d'autres graphies, Coënche ou le patois Couanche, dans les archives de cette localité.

Lieux-dits habités récents : Malingoutte, les Prés-Saint-Diez, les Goutteaux. Lieux-dits habités plus anciens du nord au sud : la Janchière, ferme isolée, Dessous-le-Village, ferme, Péraupré (le Coirion), le Danseux, les Grandes Aulnées, ces deux derniers sur la route de Ginfosse, la Pêche, lieu-dit où se trouvait l'ancienne chapelle, le Village, la May en allant vers l'ouest, Après avoir dépassé l'école, il y a Jardiné, ferme, puis la Corneille. Du centre en allant plein sud la Vigne, la Haute Coinche, la Goutte, la Grange des Aulnées et Fouchifol, commune de Coinches.

L'étymologie du nom de la commune ne peut être le latin concha, cuvette, que fournit Dauzat dans son Dictionnaire étymologique des noms de lieux. Cette hypothèse, séduisante au demeurant, ne tient pas au vu des microtoponymes de la région. En effet, la Coinche, à Bertrimoutier, désigne une côte et Hermancoinche, lieu-dit de Colroy-la-Grande, n'est pas dans une cuvette. Nègre, dans un dictionnaire plus récent, renvoie à un anthroponyme Concos, d'origine gauloise. Le gentilé Coinchelais(e), a été retenu.

Le dictionnaire topographique du département des Vosges de Marichal propose page 105 les formes anciennes Coinche attestée en 1369 et Conche en 1380.

De 1790 à l'an XI, Coinches a fait partie du canton de Laveline.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Budget et fiscalité 2022[modifier | modifier le code]

En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[22] :

  • total des produits de fonctionnement : 327 000 , soit 910  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 336 000 , soit 937  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 18 000 , soit 500  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 9 000 , soit 250  par habitant ;
  • endettement : 16 000 , soit 44  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 21,08 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 37,00 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 28,23 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 680 [23].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1947 mars 1983 Pierre Grandidier SFIO-PS  
mars 1983 mars 1989 Gilbert Chachay    
mars 1989 juin 1995 Reine Jeandon RPR  
juin 1995 mars 2001 Pascal Thomas RPR Ingénieur agricole
mars 2001 mars 2008 Bernard Boiselle PS Cadre de banque
mars 2008 En cours
(au 18 février 2015)
Pascal Thomas UMP-LR Ingénieur agricole

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].

En 2021, la commune comptait 349 habitants[Note 4], en diminution de 0,57 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
275255341369383393372384373
1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
375385366339358315310305305
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
302257261249237242218214192
1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020
199319345331343345350351352
2021 - - - - - - - -
349--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Vie locale[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[28] :

  • Écoles maternelles et primaires à Coinches, Raves, Mandray, Ban-de-Laveline, Remomeix, Sainte-Marguerite.
  • Collèges à Saint-Dié-des-Vosges, Fraize.
  • Lycées à Saint-Dié-des-Vosges.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[29] :

  • Médecins à Ban-de-Laveline, Saulcy-sur-Meurthe, Le Beulay, Fraize.
  • Pharmacies à Ban-de-Laveline, Saulcy-sur-Meurthe, Fraize, Provenchères-sur-Fave, Plainfaing, Anould.
  • Hôpitaux à Fraize, Sainte-Marie-aux-Mines, Le Bonhomme, Gerbépal.

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Culture de céréales, de légumineuses et de graines oléagineuses[31].
  • Culture de légumes, de melons, de racines et de tubercules.
  • Sylviculture et autres activités forestières.
  • Élevage d'autres bovins et de buffles.

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Hébergements et restauration à Remoneix, Ban-de-Laveline, Combrimont[32].

Commerces[modifier | modifier le code]

  • Commerces et services de proximité[33].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Claude[modifier | modifier le code]

Coinches dépendait autrefois de la paroisse de Bertrimoutier. En 1480, les habitants obtinrent le droit de construire un oratoire. En 1690, le grand prévôt de Saint-Dié autorisa le village à faire dire la messe dans leur chapelle les dimanches pendant les temps de guerres. En 1729, Coinches fut érigée en cure par l'archevêque de Césarée. L'église a été achevée en 1730, la nef remonte à 1834. L'église a été remaniée au XIXe siècle. Fête patronale fixée au dimanche le plus proche du 7 juin.

L'orgue[modifier | modifier le code]

Quelques incertitudes subsistent sur les origines de l'orgue. L’instrument pourrait avoir été construit par Jean Nicolas Jeanpierre le Jeune vers 1834-35[35],[36]. Il aurait été installé à Coinches vers 1848. Des réparations ont été effectuées en 1870 par la maison Jaquot-Jeanpierre. Découvert par le pasteur Valloton de Saint-Dié vers 1971, il a été classé au titre des Monuments historiques et remis en état[37],[38]. Une autre restauration significative a été réalisée en 1983-1989 et l'orgue a été relevé en 2005.

Aujourd'hui il est composé de 14 jeux répartis sur deux claviers et un pédalier accroché au Grand Orgue. La transmission des notes et des jeux est mécanique.

Le retable[modifier | modifier le code]

L’Adoration des bergers, un tableau peint sur bois en 1620 par Claude Bassot est conservé dans l’église de Coinches. Les initiales C.B. et la date apparaissent près du pied droit de saint Joseph. L’œuvre a été classée Monuments historiques au titre d’objet par arrêté du 27 décembre 1951. Ses dimensions sont de 84 sur 79 cm[39].

Les monuments commémoratifs[modifier | modifier le code]

La commune a été décorée le 22 octobre 1921 de la Croix de guerre 1914-1918[41].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

La roche de huit mètres de hauteur, à 600 mètres du village. Elle est équipée pour l'escalade[42].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Michel-Alexandre Petitnicolas (1828-1866), prêtre, missionnaire et martyr en Corée, est né à Coinches. Le jour de sa naissance, il a été baptisé dans l'église Saint-Claude qui abrite aujourd'hui son portrait.
  • Claude Barlier, directeur de recherches, directeur du Cirtes et du Gip-Insic à Saint-Dié, agrégé de génie mécanique, docteur de l'École Nationale Supérieure d'Arts et Métiers, professeur des Écoles des Mines, il est responsable du DESS « Conception de Produit - Design Industriel - CFAO & Prototypage Rapide » mis en place par l'ESSTIN, avec l'ESIAL et l'ENSTIB à l'UHP dans le cadre d'un partenariat avec l'École des Mines de Nancy et l'École des Mines d'Albi-Carmaux. Source : P. Colin in base roglo.
  • Pierre Colin, né à Remomeix, domicilié à Coinches depuis 1988, mathématicien de formation, dialectologue spécialiste de la montagne vosgienne, généalogiste de la base non commerciale roglo depuis 2013, ancien président de la Société philomatique vosgienne (1998-2001)[43],[44].
  • Jean Sébastien Adolphe Eugène Husson, né à Coinches le 3 février 1854, décédé en juillet 1910, Saint-Dié, conseiller général des Vosges, source : P. Colin in base roglo.
  • Paul Pierrat (1926-1990), prêtre, dernier titulaire en date de la cure de Coinches, avant son rattachement à la paroisse de Bertrimoutier, puis à celle de Sainte-Marguerite, auparavant curé de Nonville et de Belmont-lès-Darney. Il achète en 1973 l'église prieurale Saint-Maur de Bleurville, et avec une équipe de jeunes scouts, restaure l'abbatiale et y redécouvre la plus ancienne crypte romane de Lorraine, datant du Xe siècle. Aumônier de lycée.

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason à dessiner Blason
Écartelé: au 1er d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent, au 2e d'azur à l'orgue du lieu d'or, au 3e de sable au lion d'or, au 4e d'argent au sapin au naturel[45].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]

Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Coinches » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Liste des 201 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, 3e Charte 2012 - 2024
  2. Selon le Dr. Fournier cité dans Annales de la Société d'émulation du département des Vosges, 1907, A83, part 1, p. 131-132. Voir aussi Jacques Roehrig, À mort, la sorcière!, Nuée Bleue, Strasbourg, 2007, 222 p.
  3. Informations sur les risques naturels et technologiques
  4. « Fiche communale de Coinches », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Coinches et Ban-de-Sapt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Ban-de-Sapt », sur la commune de Ban-de-Sapt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Ban-de-Sapt », sur la commune de Ban-de-Sapt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 de Saint-Dié-des-Vosges », sur insee.fr (consulté le ).
  16. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. Itinéraires routiers
  22. Les comptes de la commune
  23. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Établissements d'enseignements
  29. Professionnels et établissements de santé
  30. Paroisse Sainte-Marguerite
  31. Annuaire Agriculture, sylviculture et pêche
  32. Hébergements et restauration
  33. Le cadre de vie des Territoires
  34. « Tableau : l'Adoration des bergers », notice no AP88W00420, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture
  35. Site sur les orgues du Département des Vosges : Page sur l'orgue de l'église de Coinches
  36. Orgue de l’église de Coinches
  37. Notice no PM88001130, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue de tribune
  38. Notice no PM88000153, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue de tribune, partie instrumentale de l'orgue
  39. Notice no PM88000152, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture tableau : l'Adoration des bergers. Photographie de Georges Estève
  40. Monument aux morts
  41. Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
  42. Le Rocher de Coinches
  43. Société Philomatique Vosgienne
  44. Inventaire du Patrimoine de Lorraine, Y a-t-il un chemin menant à Saint-Jacques de Compostelle dans la montagne vosgienne ?
  45. « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).