Yamakasi

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Yamakasi - Les samouraïs des temps modernes
Description de l'image Yamakasi.png.
Titre québécois Yamakasi - Les 7 samouraïs des temps modernes
Réalisation Ariel Zeitoun
Julien Seri
Scénario Luc Besson
Philippe Lyon
Julien Seri
Musique Joeystarr
DJ Spank
Acteurs principaux

Châu Belle Dinh
Williams Belle
Malik Diouf
Yann Hnautra
Guylain N'Guba Boyeke

Sociétés de production EuropaCorp
Leeloo Productions
TF1 Films Production
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie
Action
Durée 90 minutes
Sortie 2001

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Yamakasi (Lingala: ya makási), souvent sous-titré Les Samouraïs des temps modernes[Note 1], ou Yamakasi - Les 7 samouraïs des temps modernes au Québec, est un film français réalisé par Ariel Zeitoun, sorti en 2001.

Les Yamakasi, avant d'être les héros d'un film, sont un groupe d'amis se connaissant depuis leur jeunesse. Les cofondateurs de l'« art du déplacement » sont Charles Perrière, Chau Belle, Williams Belle, Yann Hnautra, Laurent Piemontesi, Guylain Boyeke, Malik Diouf, David Belle, Sébastien Foucan. Ce même art différentiable dans sa vision des choses est nommé parkour par David Belle et freerun par Sébastien Foucan qui ajoute une partie acrobatique au parkour. Ce film a participé à la popularisation de cette discipline.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Les Yamakasi sont sept jeunes de banlieue qui ont créé leur propre discipline : l'art du déplacement (ADD).

Ils bravent tous les dangers, mais s'assurent de garder un mental fort. Ils escaladent les immeubles, effectuent des sauts vertigineux. Chacun des membres a sa spécialité : Baseball est un lanceur d'élite, l'Araignée se déplace tel le super-héros homonyme, la Belette est une véritable anguille, Zicmu (« musique » en verlan) puise son énergie dans la musique, Rocket est aussi rapide qu'une fusée, Tango est un danseur et Sitting Bull est le leader.

Les jeunes les admirent et essayent de les imiter. Un jour, un accident se produit : Djamel, un garçon cardiaque, veut faire comme les Yamakasi en escaladant l'arbre de son école mais il tombe et son cœur lâche. À l'hôpital, le docteur ne trouve qu'un cœur mais il coûte 400 000 francs. N'ayant pas les moyens de payer, Fatima, la mère du jeune garçon, fait une tentative de suicide mais est sauvée par les Yamakasi. Ces derniers vont alors cambrioler les chirurgiens à qui l'argent reviendra pour payer les frais médicaux.

Le film présente un dilemme philosophique, s'interrogeant sur l'acceptabilité morale d'enfreindre la loi, si l'objectif recherché est lui-même noble. Autrement dit, la fin justifie-t-elle toujours les moyens ?

Fiche technique[modifier | modifier le code]

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Distribution[modifier | modifier le code]

Les Yamakasi[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Les scènes d'extérieur ont été tournées en grande partie à Choisy-le-Roi[11].

Julien Seri a dirigé le film au début du tournage, il fut remplacé en cours de tournage (Seri réalisera en 2004 Les Fils du vent avec les mêmes acteurs principaux).

Le tournage du film s'est déroulé entre le et le à Paris et à Choisy-le-Roi[12].

Les Yamakasi , pionniers de l'art du déplacement[modifier | modifier le code]

Les Yamakasi sont pionniers du mouvement « art du déplacement » (ADD), dont David Belle (Banlieue 13) faisait partie. Ce dernier créa par la suite la branche du parkour. Pour le côté esthétique et free-style, on trouve de nombreuses similitudes avec le freerun de Sébastien Foucan.

Juste avant ce film, ils jouaient le rôle des gargouilles dans la comédie musicale Notre-Dame de Paris, puis Luc Besson les fit figurer dans Taxi 2.

Quelques mois après la sortie du film, les Yamakasi ont participé à Fort Boyard et détiennent depuis le record de gains de l'émission avec 37 118 €.

Yamakasi est seulement le nom du 1er groupe ayant dévoilé la pratique au grand jour et vient du lingala qui veut dire : « Esprit fort », « Homme fort » ou encore « Corps Fort ».

Scène culte[modifier | modifier le code]

Le film Yamakasi est marqué par une scène culte : l'ascension des 23 étages de la tour dite « des Bleuets » dans le film qui est dans la réalité la « tour de l’Eglise » sur la dalle de Choisy-le-Roi dans le Val De Marne (48°45.8658'N, 2°24.4644'E), pour assister au lever du Soleil depuis le toit de l'immeuble.

Cette scène est réalisée sans trucage mais les acteurs étaient équipés d'un harnais de sécurité[13].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le nom de la troupe de parkour des Yamakasi ne vient pas du japonais, comme beaucoup pourraient le croire, mais de l'expression ya makási qui signifie en lingala « fort » et, par extension, « personne d'esprit fort ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. « « Yamakasi - Société de Production / Sociétés de distribution » » ({(en) sociétés partenaires), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  2. « Casting du film Yamakasi », sur Allociné (consulté le ).
  3. « Budget du film Yamakasi », sur JP box-office.com (consulté le ).
  4. « « Yamakasi - Spécifications techniques » » (spécifications techniques), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  5. « « Yamakasi - Dates de sortie » » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  6. a et b « Yamakasi », sur cinebel.dhnet.be (consulté le ).
  7. « Yamakasi », sur cineman.ch (consulté le ).
  8. « « Yamakasi - Guide Parental » » ((en) guide parental), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  9. « Visa et Classification - Fiche œuvre Yamakasi », sur CNC (consulté le ).
  10. « Guide Parental suisse », sur filmrating.ch (consulté le ).
  11. « Yamakasi (2000), Ariel Zeïtoun », sur la Cinémathèque française
  12. « Yamakasi - Fiche Film - La Cinémathèque française », sur bifi.fr (consulté le ).
  13. Le Parisien, « Les Yamakasi à l'assaut de Choisy-le-Roi », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]