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Utilisateur:Mathious Ier/Alliiertenmuseum

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31 mai 2023[modifier | modifier le code]

Rudolf Noack[modifier | modifier le code]

Rudolf Noack, surnommé Rudi, est un footballeur allemand, né en 1913 à Hamburg-Harburg (un arrondissement de Hambourg) et mort le 30 juin 1947.

En tant qu'attaquant, il fut international allemand à trois reprises pour un but. Il eut deux sélections en 1934 (Hongrie et Tchécoslovaquie) et une sélection en 1937 (Suisse).

Il participa à la Coupe du monde de football 1934, en Italie. Il participa qu'à un seul match dans le tournoi, la demi-finale contre la Tchécoslovaquie. Il inscrit un but à la 59e minute, son seul but en sélection, insuffisant pour empêcher la Tchécoslovaquie d'aller en finale (1-3). Il remporte néanmoins le match pour la 3e place, contre l'Autriche, 3-2.

En clubs, il joua dans des clubs de Hambourg et dans un club autrichien (First Vienna FC), avec qui il remporte en 1943 la Coupe d'Allemagne de football (3-2 après prolongations, dont deux buts en finale marqués par Rudolf Noack (53e et 113e minute)).

Avec la Seconde Guerre mondiale, il fut prisonnier de guerre par les soviétiques lors de l'occupation du IIIe Reich, et mourut dans un camp de prisonniers le 30 juin 1947.

Karl Hohmann[modifier | modifier le code]

Karl Hohmann est un joueur de football allemand, né à Düsseldorf, et mort dans la même ville. Jouant au poste d'attaquant, il fut international allemand à 26 reprises entre 1930 et 1937 pour 20 buts marqués. Il qualifia son pays (en inscrivant un triplé contre le Luxembourg, 9-1) et participa à la Coupe du monde de football 1934, en Italie. Il fit 2 matchs (Belgique (5-2) et Suède) sur les quatre joués par l'Allemagne, terminant 3e du tournoi. Il fit un doublé en quarts contre la Suède (2-1).

Il participa aux Jeux olympiques d'été de 1936, où il atteint les quarts de finale avec l'Allemagne, battu par la Norvège (0-2). Il passa toute sa carrière au VfL Benrath.

Hans Schwartz[modifier | modifier le code]

Hans Schwartz était un joueur international de football allemand, qui évoluait en défense. Durant sa carrière de club, Schwartz joue au SC Victoria Hambourg.

Au niveau international, avec l'Allemagne, il est connu pour avoir été appelé par le sélectionneur Otto Nerz, pour disputer la Coupe du monde 1934 en Italie.

Lors de la compétition, les Allemands battent la Belgique 5 buts à 2 au premier tour en huitièmes de finale, avant d'éliminer l'équipe de Suède 2-1 en quarts-de-finale. Ils sont ensuite finalement éliminés 3 à 1 contre les Tchécoslovaques. Ils finissent alors 3e du mondial en l'emportant face aux Autrichiens 3 à 2 lors du match pour la troisième place.

Otto Nerz[modifier | modifier le code]

Otto Nerz, mort le 18 avril 1949 au camp de concentration d'Oranienbourg-Sachsenhausen, est un footballeur allemand, devenu ensuite entraîneur, devenant notamment le premier sélectionneur de l'histoire de l'équipe d'Allemagne de football entre 1926 et 1936.

Exerçant la médecine, Nerz joua en amateur à Hechingen au VfR Mannheim et au Tennis Borussia Berlin avant d'être nommé sélectionneur de l'Allemagne. À l'époque, le football n'était pas le sport majeur dans le pays, et les footballeurs allemands étaient considérés comme plus faibles par rapport à ceux des autres pays d'Europe centrale comme l'Italie, la Hongrie, la Tchécoslovaquie ou l'Autriche. Mais Nerz développa cette équipe comme l'une des plus redoutables grâce à ses nombreux voyages en Angleterre ou en Italie.

L'Allemagne ne participa pas à la Coupe du monde 1930 en Uruguay, la première du nom, mais la Coupe du monde suivante, organisée en Italie, permit à l'Allemagne de s'affirmer au haut niveau. Ils battent la Belgique et la Suède mais tombent contre la Tchécoslovaquie en demi-finale. Ils finiront quand même 3e mettant un point d'honneur à battre les rivaux Autrichiens. Grâce à cette compétition, la popularité du football eu une forte augmentation en Allemagne.

Otto Nerz rejoignit le Parti Nazi bien avant l'accession de Adolf Hitler au pouvoir, et avec la bonne performance de la Coupe du monde, plaça le niveau d'espérance très haut pour les Jeux olympiques de Berlin en 1936. Pourtant, l'Allemagne est éliminée très rapidement par la Norvège. Nerz fut démis de ses fonctions et remplacé par Sepp Herberger.

Nerz, malgré son renvoi, prend des fonctions à la Fédération allemande de football. Il fut arrêté après la Bataille de Berlin par les alliés à cause de son appartenance au parti Nazi et fut envoyé au camp de Sachsenhausen où il mourut après 4 ans d'emprisonnement, le 18 avril 1949.

Fritz Walter (football, 1920)[modifier | modifier le code]

Friedrich Walter surnommé Fritz Walter, né en 1920 à Kaiserslautern et mort en 2002, était un footballeur allemand. Il évoluait au poste de milieu de terrain.

Il est l'un des joueurs les plus populaires du football allemand, pour avoir été notamment le capitaine de l'équipe d'Allemagne victorieuse de la Coupe du monde de football de 1954. Cette victoire constitue à l'époque un véritable exploit en raison du contexte politique et économique en Allemagne et de l'invincibilité supposée de l'adversaire en finale, au point d'être resté connu comme le « miracle de Berne » (das Wunder von Bern).

Il est aussi réputé pour sa fidélité à son club, le 1. FC Kaiserslautern, pour lequel il joue pendant plus de trente ans, remportant deux championnat d'Allemagne en 1951 et 1953.

Son frère Ottmar Walter est aussi joueur professionnel et international allemand. Les deux joueurs forment la première fratrie à remporter ensemble la Coupe du monde de football.

Aîné d'une famille de cinq enfants (dont Ottmar qui deviendra aussi footballeur), Fritz Walter fait ses premiers dans l'équipe de jeunes du 1. FC Kaiserslautern dès l'âge de 7 ans. Jouant à ses débuts défenseur, il se forge petit à petit une réputation dans sa ville. En 1938, à 17 ans, alors qu'il prépare un diplôme pour être employé de banque, il se tourne définitivement vers une carrière professionnelle de footballeur et fait ses débuts en Oberliga Südwest (l'une des cinq grandes divisions du football allemand avant la création de la Bundesliga). Il évolue au poste de milieu de terrain. À 19 ans, il connaît sa première sélection en équipe d'Allemagne de football. En 1940, pour sa première cape, il inscrit un triplé et l'Allemagne bat la Roumanie 9 à 3.

Néanmoins, sa carrière professionnelle (comme celle de beaucoup de footballeurs) connaîtra un coup d'arrêt en raison de la Seconde Guerre mondiale. Il est mobilisé comme fantassin en 1942 et envoyé en Lorraine. Il jouera d'ailleurs en 1943 au Thionville FC (renommé TSG Diedenhofen, la ville ayant été annexée par les Allemands) ainsi qu'au sein de l'éphémère équipe militaire d'Allemagne, le Rote Jäger (« chasseur rouge »). Il sera plus tard déployé sur la Corse, la Sardaigne et l'île d'Elbe.

À la fin de la guerre, il est prisonnier de l'Armée rouge dans un camp en Roumanie. Alors qu'il est destiné à être déporté dans un goulag et qu'il souffre de la malaria, il est reconnu par un soldat hongrois avec qui il joue au football et dont il était l'idole. Ce dernier le fera passer pour un Autrichien enrôlé de force dans la Wehrmacht, ce qui lui vaudra de rentrer chez lui en 1945.

De retour de la guerre, il reprend sa carrière professionnelle au FC Kaiserslautern et l'aide à remporter six fois l'Oberliga Südwest de 1948 à 1954. En 1951 et 1953, les "Diables Rouges" du FC Kaiserslautern remportent le Championnat d'Allemagne. Il est le meilleur buteur du Championnat d'Allemagne en 1953. Considéré comme le meilleur footballeur allemand de sa génération, il est courtisé par de nombreux clubs dont l'Atlético Madrid et l'Inter Milan mais restera fidèle à Kaiserslautern jusqu'à sa retraite sportive en 1959, à 38 ans. Il aura joué un peu moins de 400 matches et marqué 330 buts sous les couleurs des Diables rouges. En hommage, le stade de Kaiserslautern sera baptisé Fritz-Walter-Stadion en 1985.

En 1951, il rejoue en équipe d'Allemagne après une éclipse de près de dix ans en raison de la guerre. À 30 ans, Fritz Walter a perdu beaucoup d'années mais il devient rapidement l'homme de base sur lequel compte s'appuyer le sélectionneur Sepp Herberger pour remporter la Coupe du monde de football 1954. Il est le capitaine de la sélection allemande partie disputer le tournoi en Suisse. Fritz Walter dispute tous les matchs de la compétition et inscrit trois buts. L'Allemagne est loin d'être favorite pour le tournoi et beaucoup d'observateurs prédisent une victoire de la Hongrie, invaincue depuis quatre ans. Les Allemands subissent même une sévère défaite contre les Hongrois lors du premier tour (8-3) qui soulèvent les critiques des journaux allemands. Les deux nations se retrouvent néanmoins en finale. Il pleut ce jour-là et ces conditions climatiques sont appréciés par Fritz qui, ayant attrapé la malaria durant la guerre, a du mal à supporter les temps chauds et secs. Sepp Herberger dira selon la légende avant le match, qu'il s'agit du Fritz Walter Wetter ("le temps de Fritz Walter"). Menés 2 à 0, les allemands réussissent à refaire leur retard avant la mi-temps et prennent définitivement l'avantage à la 84e minute grâce à un but de Helmut Rahn. L'Allemagne soulève alors sa première Coupe du monde. En raison du contexte d'après-guerre qui avait sérieusement éprouvé la nation et du rapport d'opposition qui ne penchait pas du tout en leur faveur, ce match fut surnommé « le Miracle de Berne » (« das Wunder von Bern »).

Cela ne sera pas la dernière Coupe du monde de Fritz Walter. Quatre ans plus tard, il viendra en Suède défendre son titre, mais la Mannschaft ne terminera qu'à la quatrième place du tournoi, battue lors de la « petite finale » par la France.

C’est un joueur très apprécié outre-Rhin. Fritz Walter a été nommé capitaine d'honneur de l'équipe d'Allemagne de football, une distinction qu'il partage avec Uwe Seeler, Franz Beckenbauer, Lothar Matthäus et Bettina Wiegmann. En 2003, il a été aussi élu pour les 50 ans de l'UEFA, joueur en or. L'équipe victorieuse de la Coupe du monde de 1954, est souvent nommé en Allemagne Walter Elf ("le Onze de Walter") en hommage à son aura et son charisme au sein de cette équipe. Très aimé en raison de sa fidélité à son club de toujours, le 1. FC Kaiserslautern, de son respect envers son entraîneur (il appelait Sepp Herberger "Chef"), Fritz Walter aidera aussi la Hongrie en leur apportant un soutien financier.

Il meurt à 81 ans le 17 juin 2002, quelques mois après le décès de sa femme, avec qui il s'était marié en 1948.

Planète chtonienne[modifier | modifier le code]

Une planète chthonienne (ou chtonienne) serait le résidu planétaire d'une ancienne planète géante gazeuse de type Jupiter chaud dont l'atmosphère d'hélium et d'hydrogène se serait évaporée du fait de sa proximité avec son étoile. L'astre résultant n'est plus qu'un noyau rocheux ou métallique ressemblant à une planète tellurique sous bien des aspects. Certaines des planètes de type super-Terre pourraient n'être que des planètes chthoniennes.

Cette catégorie de planètes a été proposée après la découverte d'HD 209458 b (alias Osiris) dont l'atmosphère est en cours d'évaporation, même si elle ne devrait pas devenir une telle planète dans un proche avenir.

Certains scientifiques ont suggéré que Mercure pourrait être une planète chthonienne, mais cette position n'est guère acceptée. Aujourd'hui aucune planète de ce type n'est connue de façon certaine et cette classe reste un concept théorique.

Planète chthonienne est le calque de l'anglais chthonian planet qui a été introduit, en 2003, par Alain Lecavelier des Étangs et quatre autres astrophysiciens français « en référence au dieu grec Khthôn (“chthonien” est utilisé pour nommer les divinités grecques les plus anciennes, qui viennent du sous-sol infernal chaud, et sont à l'origine du Panthéon grec) ».

L'objet CoRoT-7 b pourrait être la première planète chthonienne découverte. En analysant les données du satellite Kepler de la NASA sur les pulsations de l'étoile Kepler-70, une équipe d'astrophysiciens a publié dans la revue Nature la possible découverte de telles planètes, en 2011. En 2020, une équipe anglo-suisse a découvert et étudié le noyau d'une exoplanète géante, qui a été nommé TOI 849 b, dont la masse serait 40 fois celle de la Terre.

Planète de lave[modifier | modifier le code]

Une planète de lave (en anglais : lava planet) est une planète tellurique dont la surface est majoritairement ou intégralement recouverte de lave (roche fondue). Ce type de planètes demeure pour l'heure hypothétique, mais plusieurs objets découverts pourraient en faire partie. Une planète pourrait être de ce type s'il s'agit d'une jeune planète tellurique venant de se former, d'une planète ayant subi une collision récemment ou d'une planète orbitant très près de son étoile et recevant en conséquence une irradiation importante et subissant d'intenses forces de marée.

Différentes causes peuvent faire d'une planète une planète de lave. Tout d'abord, les protoplanètes ont tendance à avoir une activité volcanique importante provenant de la grande quantité de chaleur interne à l'objet juste après sa formation. Ceci est vrai y compris pour des planètes relativement petites et situées loin de leur étoile.

Une planète de lave peut aussi se former à la suite d'un très gros impact avec un autre corps. Ainsi, la Terre fut pendant quelque temps une planète de lave après avoir été percutée par un corps de la taille de Mars, événement qui a mené à la formation de la Lune.

Enfin, le cas correspondant à la majorité de candidats à ce titre est celui des planètes dont l'orbite est extrêmement proche de leur étoile. Dans le cas de planètes ayant une orbite excentrique, la gravité due à l'étoile proche va périodiquement déformer la planète (phénomène de marées), ce qui va engendrer des frictions dans la planète et produire de la chaleur interne. Cet échauffement dû aux forces de marée peut faire fondre la roche en magma qui peut ensuite être relâché par des volcans. La situation est alors similaire à celle vécue par le satellite Io en orbite proche de la planète Jupiter : Io est l'objet du Système solaire géologiquement le plus actif, avec plusieurs centaines de centres volcaniques et des coulées de lave étendues. Des planètes de lave en orbite extrêmement rapprochée de leur étoile pourraient même avoir une activité volcanique encore plus importante qu'Io, d'où le nom de « super-Io » employé pour décrire certains de ces objets.

Cependant, l'échauffement dû aux marées n'est pas le facteur entrant en compte dans la formation d'un planète de lave. En effet, le fait d'orbiter près de l'étoile induit une irradiation stellaire élevée qui par elle-même peut provoquer la fusion de la croûte de surface et sa transformation en lave. L'intégralité de la surface illuminée d'une planète verrouillée gravitationnellement pourrait être couverte d'océans de lave alors que le côté nuit pourrait abriter des lacs de lave ou des pluies rocheuses. La masse de la planète a aussi une certaine influence. L'existence d'une tectonique des plaques sur une planète tellurique est liée à la masse de cette planète, de façon telle qu'on s'attend à ce que les planètes plus massives que la Terre manifestent une tectonique des plaques et donc une activité volcanique plus importante.

Toute forme de vie qui existerait sur ce type de planète devrait être basée sur une biochimie très différente de celle existant sur Terre afin de pouvoir supporter la chaleur extrême. Aucune planète de ce type n'existe dans le Système solaire. Parmi les milliers d'exoplanètes connues, aucune planète de lave n'a été formellement identifiée comme telle mais plusieurs planètes pourraient être de ce type étant donné leur masse, leur taille et la distance à leur étoile suffisamment faibles :

Dans la fiction :

  • Mustafar, planète où se déroule l'affrontement final de Star Wars, épisode III.
  • Netu, planète apparaissant dans la série Stargate SG-1. C'est une lune de Delmak que Sokar a transformé en astre volcanique. Son but était de recréer les conditions de l'Enfer selon le mythe (Netu en Ancien Égyptien correspondant à l'Enfer). Sokar y faisait emprisonner et torturer nombre de ses ennemis quels qu'ils soient, ainsi que ceux qu'il désirait y envoyer par pur sadisme. Sokar se tenait régulièrement au courant du récit des souffrances des condamnés. Netu fut détruite par une bombe, dont le but était de créer une réaction en chaîne, ce qui entraîna la destruction du vaisseau-mère de Sokar.

Théia (impacteur)[modifier | modifier le code]

Théia est une protoplanète hypothétique d’une taille semblable à celle de Mars, qui aurait percuté la Terre il y a environ quatre milliards et demi d’années. Cet événement aurait expulsé dans l'espace de grandes quantités de matière, qui se seraient ensuite agglomérées sous l'effet de la gravitation, donnant naissance à la Lune et apportant de l'eau à la Terre.

Théia est un nom tiré de la mythologie grecque : Théia était une titanide qui donna naissance à Séléné, déesse grecque de la Lune et sœur d'Hélios (le Soleil) et d'Éos (l'Aurore).

La principale raison qui pousse une majorité de scientifiques et de spécialistes à retenir cette hypothèse est que, comparativement aux lunes des différentes planètes du Système solaire, celle de la Terre est beaucoup plus grande que la moyenne et sa distance avec la Terre est inférieure à celle entre les autres planètes et leurs lunes. Il est donc très peu probable qu'il s'agisse d'un corps céleste capturé gravitationnellement, comme pour plusieurs lunes des autres planètes.

L'hypothèse propose que Théia à la même distance du Soleil que la Terre, formant un triangle équilatéral). Après que Théia ait atteint la taille actuelle de Mars, les autres planètes auraient pu la déstabiliser par leur influence gravitationnelle, pour finir par aboutir à sa collision avec la Terre. Toutefois, d'autres origines dans le Système solaire sont également plausibles : Théia pourrait être un gros astéroïde de la ceinture principale, un parent de la planète naine Cérès ou un corps céleste formé au-delà de l'orbite de Neptune.

Au sens strict de la définition actuelle de l'Union astronomique internationale, Théia n'était pas une planète : une planète doit avoir éliminé tous les corps célestes sur une orbite proche. Théia ne l'a pas fait, puisque la proto-Terre se situait sur une orbite proche, et la Terre est justement une planète parce qu'elle a éliminé Théia (la définition ne permet pas à plusieurs planètes d'exister sur la même orbite).

Kepler-37 b[modifier | modifier le code]

Kepler-37 b est une exoplanète en orbite autour de l'étoile Kepler-37 dans la constellation de la Lyre, à ∼209 a.l. de la Terre. À ce jour, c'est la plus petite exoplanète jamais découverte (PSR B1257+12 D exclue), avec une taille légèrement supérieure à celle de notre Lune. Elle est plus proche de son étoile que Mercure du Soleil (Mercure qui est la première planète dans notre système solaire) cela signifie qu’elle est très chaude donc qu’il n’y a pas d’eau liquide à sa surface et donc pas de vie. C’est une planète rocheuse.

Kepler 37-b a été découverte par Thomas Barclay en 2013. De même que deux autres planètes, Kepler-37 c et Kepler-37 d, Kepler 37-b a été découverte autour de l'étoile Kepler-37 par le télescope spatial Kepler, qui observe les transits astronomiques. Afin d'obtenir sa taille exacte, les astronomes ont dû la comparer avec celle de son étoile au moyen de l'astérosismologie, et Kepler-37 est la plus petite étoile étudiée à l'aide de ce procédé. Ces études ont permis d'obtenir la taille de la planète avec « une précision extrême ». À ce jour, il s'agit de la plus petite planète découverte en dehors du Système solaire. La découverte d'une planète comme Kepler-37b mène l’astronome américain Jack J. Lissauer, un expert du Ames Research Center de la NASA, à dire que « de telles petites planètes sont courantes ».

La planète, située à environ 215 années-lumière de la Terre, est légèrement plus grande que la Lune, avec un diamètre d'environ 3 900 km. La NASA estime hautement probable que la planète n'a pas d'atmosphère et ne réunit pas les conditions nécessaires à la vie. Par ailleurs, elle est sans doute composée de matériaux rocheux. Du fait de la faible distance qui la sépare de son étoile, les scientifiques estiment que la température moyenne de cette planète est d'environ 700 kelvins (environ 425 °C).

Kepler-37 b est la planète la plus proche de son étoile, avec une période orbitale d'environ 13 jours. Les deux planètes extérieures du système planétaire ont des périodes orbitales de 21 jours et 40 jours.

Kepler-37[modifier | modifier le code]

Kepler-37 est une étoile de type naine jaune située dans la constellation de la Lyre, à ∼209 a.l. de la Terre. Elle est entourée par un système de quatre exoplanètes découvert en septembre 2012 par le télescope spatial Kepler : Kepler-37 b, Kepler-37 c et Kepler-37 d ainsi que Kepler-37 e dont l'existence a été confirmée en mai 2014.

Planète enflée[modifier | modifier le code]

Un Saturne chaud (en anglais : hot Saturn) ou une planète enflée (puffy planet) est une planète géante gazeuse de grand rayon, de température de surface élevée et de masse volumique faible, comparable ou inférieure (parfois très inférieure) à celle de Saturne. En d'autres termes, une planète de ce type est un Jupiter chaud de faible densité.

Les planètes enflées orbitent très près de leur étoile, ce qui implique que l'intense chaleur qu'elles reçoivent de leur étoile cumulée à leur chaleur interne « gonfle » leur atmosphère (dilatation thermique). La plupart de ces planètes ont une masse inférieure à deux fois celle de Jupiter. TrES-4 b serait peut-être une planète enflée.

TrES-4 b[modifier | modifier le code]

TrES-4 b est une exoplanète découverte en 2007 par le Trans-Atlantic Exoplanet Survey (TrES) avec la méthode du transit. Elle est située à 1 400 années-lumière du système solaire dans la constellation d'Hercule.

TrES-4 b fait le tour de son étoile en 3,5 jours. Elle fait 0,84 fois la masse de Jupiter, mais 1,7 fois son diamètre, ce qui donne une densité moyenne de seulement 0,23 gramme par cm³. Ce qui fait de TrES-4 b la plus grosse planète connue lors de sa découverte et la planète avec la plus faible densité connue au moment de sa découverte.

Elle orbite à 7,2 millions de kilomètres de son étoile, ce qui donne une température prédite d'environ 1 300 degrés Celsius. Ceci n'est pas suffisant pour expliquer sa faible densité. À ce jour, nous ne savons pas pourquoi elle est si volumineuse. La cause probable est la proximité avec son étoile, qui est 3-4 fois plus lumineuse que le Soleil, et la température interne de la planète.

L'étoile de TrES-4 b est 1,2 fois plus massive que le Soleil. Elle a épuisé tout son hydrogène et a commencé à se transformer en géante rouge ; dans moins d'un milliard d'années, il est prévu qu'elle engouffre TrES-4 b.