Saint-Pois

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Saint-Pois
Saint-Pois
L'église Saint-Louis.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Avranches
Intercommunalité Villedieu Intercom
Maire
Mandat
Yves Lecourt
2020-2026
Code postal 50670
Code commune 50542
Démographie
Gentilé Saint-Poisiens
Population
municipale
473 hab. (2021 en diminution de 6,89 % par rapport à 2015)
Densité 61 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 44′ 58″ nord, 1° 04′ 01″ ouest
Altitude Min. 73 m
Max. 289 m
Superficie 7,78 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Villedieu-les-Poêles-Rouffigny
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Pois est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 473 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune est au nord-ouest du Mortainais. Son bourg est à 17 km au nord-ouest de Mortain, à 18 km au sud-est de Villedieu-les-Poêles, à 19 km au sud-ouest de Vire, à 23 km au nord de Saint-Hilaire-du-Harcouët et à 26 km au nord-est d'Avranches[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Bocage normand, bien arrosé, voire très arrosé sur les reliefs les plus exposés au flux d’ouest, et frais en raison de l’altitude[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 059 mm, avec 14,3 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Hilaire-du-Harcouët à 19 km à vol d'oiseau[6], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 929,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Pois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,6 %), prairies (35,4 %), forêts (16,1 %), zones urbanisées (5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme de S. Paterno en 1412[16].

Pois est une déformation[17] de Pair, appelé également Paterne, évêque d'Avranches au VIe siècle.

Saint Pair est en effet le patron de la paroisse. Dans le parler local, le r final ne se prononce pas. D'autre part, pois se dit peis. D'où la confusion des deux mots[18].

Homonymie, donc, avec Saint-Poix, Saint-Pair, Saint-Pair-sur-Mer, Saint-Pair-du-Mont, Saint-Paterne, Saint-Paterne-Racan, Saint-Paër et Saint-Pern.

Le gentilé est Saint-Poisien.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les origines : Les Seigneurs Servain[modifier | modifier le code]

Vers la fin du IXe siècle, la contrée qui forme aujourd'hui les communes de Saint-Pois, Coulouvray, Montjoie (Saint-Michel), Gathemo, Lingeard et autres environnantes présentait encore l’aspect d'une vaste forêt dont quelques portions seulement étaient livrées à la culture, et les habitants n'étaient pas nombreux. Lorsque les Normands se fixèrent dans l'Avranchin et même dans presque toute la Basse-Neustrie (888), un de leurs chefs vint au milieu de ces bois, et y bâtit un manoir qui devient bientôt une place forte. S'étant l'un des premiers soumis à Rollon, il reçut de lui de vastes domaines aux pays de Lisieux ; mais il n’abandonna pas sa première résidence, ou il pouvait facilement se livrer au plaisir de la chasse. Les habitants du voisinage le nommèrent Sylvanus, c'est-à-dire le seigneur de la forêt ou des bois, nom qu'il accepta, et de là le nom de Sylvain et Servain que portèrent tous ses descendants jusqu'au XVe siècle. Le seigneur Servain bâtit une église, qui fut placée sous le vocable de saint Paterne, évêque d'Avranches, d'où le nom de saint Paterne ou saint Pair sous lequel on désigna la paroisse jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Alors seulement elle prit le nom de Saint-Paix, Saint-Pouaix et enfin Saint-Pois qu'elle porte actuellement. Il existait également une chapelle située à un kilomètre environ, et dédiée sous le titre de Saint-Jacques, apôtre, elle était desservie par un clerc, et les fidèles s'y réunissaient pour le culte. Avait-elle échappé aux dévastions des Normands, ou bien avait-elle été bâtie après la conversion des seigneurs Servain, il n'est pas possible de le savoir, mais après la construction de l'église Saint-Paterne, elle fut abandonnée, tomba en ruines, et il n'en est fait aucune mention dans la suite. Elle était au-delà du Bas-bourg, près de l'ancienne route de Brécey; le souvenir s'en est conservé dans le Champ-de-la-Chapelle, le bois Saint-Jacques, la butte Saint-Jacques, le pont Saint-Jacques, jeté sur le Glanon, aux limites de Saint-Pois, Saint-Laurent-de-Cuves et Cuves. Les maisons qui se bâtirent près du manoir des Servain et de l'église furent l'origine du bourg actuel. La première mention authentique de Saint-Pois se trouve dans la charte de fondation de l'église collégiale de Mortain (1082) ; il y est dit que Robert, compte de Mortain, donna pour la prébende du Doyen, entre autres choses, la moitié de la dîme de la foire de Saint-Pair. Cette foire qui se tient tous les ans le jeudi d'après le 1er novembre, remonte comme on le voit, à une assez haute antiquité. Jadis c'était une des plus grandes foires du pays, mais elle a beaucoup perdu de son importance. Plusieurs des fils du seigneur Servain, Guillaume et Gauvin Servain prient la croix à la voix de l'évêque Turgis et partirent pour la Terre sainte en 1095. Mais s'il faut croire la tradition il y aurait eu trois seigneurs Servain à partir en même temps pour la croisade, et ce serait pour perpétuer le souvenir de ce fait qu'on aurait élevé trois croix dans le champ appelé le champ des Croix, situé entre le bourg et le château actuel, sur la route de Vire. Robert Servain, dernier seigneur de ce nom, refusa de se soumettre au roi Anglais Henri V en 1418. Ses biens furent confisqués et donnés à Henri V, qui resta possesseur de la baronnie de Saint-Pair jusqu'en 1463[19],[20].

Marquisat : la famille d'Auray[modifier | modifier le code]

La baronnie de Saint-Pair-le-Servain fut remise à la famille d'Auray par un mariage puisque Robert Servain n'eut qu'une fille, Marguerite Servain. C'est ainsi que la famille d'Auray, très ancienne en Bretagne hérita de la baronnie de Saint-Pair-le-Servain. En 1470, vit Jehan d'Auray, conseiller et chambellan de Louis XI[21]. Dans les ancêtres des d'Auray nous retrouvons une personnalité importante, Pierre d'Auray conseiller du roi, lieutenant général du bailli de Mortain (1648-1683) fut un des seigneurs les plus distingués de son pays et de son temps.

Par lettres patentes de 1700, Louis XIV érigea en sa faveur la baronnie de Saint-Pois en marquisat d'Auray ; il y mourut en 1728.

Par ailleurs le château du début du XVIIIe siècle fut construit par la famille d'Auray. Il est actuellement inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [22],[20].

La révolution de 1790 : Saint-Pois chef-lieu de canton[modifier | modifier le code]

La révolution de 1790 fit de Saint-Pois un chef-lieu de canton, qui se composa de Saint-Pois, Boisyvon, Coulouvray, Lingeard, Mesnil gilbert, Montjoie, Saint-Laurent-de-Cuves, Saint-Martin le-Bouillant, La Chapelle-Cécelin et Saint-Maur-des-Bois. Ces deux dernières communes étaient de l'ancien diocèse de Coutances.

Depuis 1800, l'aspect de Saint-Pois a beaucoup changé, cinq grandes routes ont été ouvertes, beaucoup de maisons nouvelles se sont construites au bourg, et la population s'est assez notablement accrue. Le site sans doute n'a pas changé et les beaux points de vue dont on y jouit aujourd'hui sont les mêmes qu'autrefois; mais les routes qui viennent aboutir en ce bourg, jadis de difficile accès, permettent d'en jouir plus facilement et de faire aux environs d'agréables promenades[20].

La Seconde Guerre mondiale : Saint-Pois occupé[modifier | modifier le code]

Libération de Saint-Pois.

Le , une première charge de la 3e division blindée américaine du général Rose ne parvient pas à libérer Saint-Pois de l'occupation allemande. Le , la 4e division d'infanterie américaine du général Barton libère entièrement Saint-Pois qui résiste à la contre-attaque allemande, jusqu'à l'arrivée, le de la 2e division blindée américaine du général E. Brooks qui enfonce le front allemand[23].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires[24]
Période Identité Étiquette Qualité
22 janvier 1793 22 nivôse An 2 Pierre Louis Denis   Membre du conseil général (élu le 2 janvier 1793) pour vérifier les actes EC
15 ventôse An 2 25 germinal An 2 Étienne Chapin    
27 germinal An 2   Pierre Esnu    
4 prairial An 2   Julien Le Tellier   Officier municipal à défaut d'officier public
19 prairial An 2   Pierre Esnu    
22 prairial An 2 12 pluviôse An 3 Julien Le Tellier   Officier municipal à défaut d'officier public
20 pluviôse An 3   Pierre Vaudry   Officier municipal à défaut d'officier public puis adjoint (v. 1745-1825)
29 fructidor An 4 26 floréal An 6 Jacques Heuzé   Officier municipal faisant les fonctions d'officier public
10 prairial An 6 6 fructidor An 6 Noël Jean Jacques Le Clair   Agent municipal faisant les fonctions d'officier public
1 frimaire An 7   Jacques Giroult   Adjoint municipal faisant les fonctions d'officier public
11 prairial An 7   Noël Jean Jacques Le Clair   Agent municipal faisant les fonctions d'officier public
10 vendémiaire An 7   Barnabé Chonnaux   Président de l'administration municipale faisant les fonctions d'officier public
5 vendémiaire An 8 8 germinal An 8 Noël Jean Jacques Le Clair   Agent municipal faisant les fonctions d'officier public
31 prairial An 8 1825 Alexandre Marin Raulin    
30 brumaire An 8   Michel Léonord André Harivel   Vice-président de l'administration municipale faisant les fonctions d'officier public
1825 1827 Louis Eugène Beuve d'Auray de Saint-Pois   3e marquis de Saint-Pois
Officier au régiment de Royal-Pologne, émigra en 1790[25]
1830 1834 Pierre Chapin   Cultivateur
1834 1850 Jean Baptiste Bunel   Propriétaire
Mort en fonction
1850 1867 Raymond Beuve Florent d'Auray de Saint-Pois   4e marquis de Saint-Pois
Conseiller général de la Manche
Mort en fonction
1867 1881 Gustave Louis, comte d'Auray de Saint-Pois   Conseiller général de la Manche
Chevalier de l'Ordre de Pie IX
1881 1882 Constant Gasnier   Propriétaire
Mort en fonction
1882 1908 Gustave Louis, comte d'Auray de Saint-Pois   Conseiller général de la Manche
Chevalier de l'Ordre de Pie IX
1908 1928 Gustave Alfed Louis Datin   Notaire
Vice-président du conseil général de la Manche
Chevalier de la Légion d'honneur
1928 1935 Louis Picquois   Clerc de notaire
Conseiller général de la Manche
1936 1947 Louis Lemonnier   Pharmacien
1947 1959 Ernest Pascal Cyprien Mauduit   Entrepreneur de travaux granitiques
1959 1971 Roger Cyril Lainé   Clerc de notaire
1971 1982 Robert Lemonnier   Médecin
1983[26] 2001 Raymond Datin   Agent d'assurance
mars 2001[27] mars 2014 Casimir Lechevalier   Président de la communauté de communes
mars 2014[28] En cours Yves Lecourt SE Artisan retraité

Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et trois adjoints[29].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].

En 2021, la commune comptait 473 habitants[Note 3], en diminution de 6,89 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Saint-Pois a compté jusqu'à 865 habitants en 1846.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
670608690716800775848865842
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
833840809781797769753749768
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
747677702605610625608632660
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
639623519568558528527531494
2015 2020 2021 - - - - - -
508480473------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Vie locale[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Activité et manifestations[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Le Football cantonal Saint-Pois fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[34].

Un club de rugby à XIII est créé dans la commune qui joue son premier match officiel contre Charenton en 2021[35]. Il est ensuite pleinement intégré dans le championnat de France : lors de la saison 2023-2024, le club dispute la « Nationale 3 » , dans la poule « Nord » , avec des équipes de l'ouest de la France comme Nantes et Vertou.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Château de Saint-Pois des XVIIe – XVIIIe siècles (1719) avec pigeonnier, partiellement inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [22]. Le jardin et le parc sont inscrits à l'IGPC[36].
  • Église Saint-Louis avec tour-porche reconstruite de 1876 à 1888, en remplaçant de l'ancienne église menaçant ruine. L'édifice, pavé de pierres tombales des XVIIe et XVIIIe siècles, abrite des burettes et leur plateau du XVIIIe classées au titre objet aux monuments historiques[37], ainsi qu'un bénitier en granit très ouvragé, une Vierge de pitié du XVe, les statues de saint Pair du XVIe, de saint Sébastien du XVIe, un tableau le Portement de croix du XIXe, une verrière d'Alberges et fils du XIXe et Paul Bony du XXe[21].
  • Ancien presbytère en face de l'église et croix ancienne en granit.
  • Croix de chemin dite croix des Vergées du XVIIIe siècle, croix du Bas du bourg du XVIIe siècle et de la Mocherie du XVIIe siècle.
  • Villa Lemare située dans le bourg. Manoir construit par Émile Lemare, courtier en huile sur Paris, qui achète en 1882 un terrain au marquis d’Auray de Saint-Pois pour s'installer avec son épouse.

.Pour mémoire

  • Ancienne église paroissiale Saint-Pair dont l'origine remonte au XIe siècle. La première église construite était une modeste chapelle qui, après quelques remaniements, perdurera jusqu’à la fin du XIXe siècle. Elle fut alors démolie pour que soit bâtie en 1880, au même endroit l'église actuelle. De l'ancien lieu de culte il subsiste entre autres, une pietà du XVe siècle et un bénitier en granit très ouvragé.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason à dessiner Blason
Tiercé en pairle renversé; au 1er de gueules à deux léopards d'or, armés et lampassés d'azur l'un au-dessus de l'autre, au 2e d'or au chêne de sinople, futé et fruité de tenné, au 3e d'azur à trois fasces ondées d'argent[38].
Détails
Les deux léopards d'or sur champ de gueules représentent les armoiries de la Normandie.
Officiel

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 223-224.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 598.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2.
  6. « Orthodromie entre Saint-Pois et Saint-Hilaire-du-Harcouët », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Saint-Hilaire-du-H » (commune de Saint-Hilaire-du-Harcouët) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Saint-Hilaire-du-H » (commune de Saint-Hilaire-du-Harcouët) - fiche de métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  16. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
  17. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN 2-95480-455-4 (édité erroné), BNF 36174448), p. 240.
  18. Cahier des Annales de Normandie - René Lepelley - Les noms de communes de l'arrondissement d'Avranches (Manche) - page 563.
  19. « château de Saint-Pois, inscrit MH par arrêté du 24 mai 1974 », sur chateau-fort-manoir-chateau.eu (consulté le ).
  20. a b et c de littérature Société d'archéologie, « Mémoires de la Société d'archéologie, de littérature, sciences et arts d'Avranches », sur Gallica, (consulté le ).
  21. a et b Gautier 2014, p. 598.
  22. a et b « Château de Saint-Pois », notice no PA00110599, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. HD ARCHIVES, « MACHINE GUN FIRING ST,. POIS, FRANCE AUG 8 44 US INFANTRY FIRE MACHINE GUNS AT ST. POI - LMWWIIHD217 », sur Youtube.
  24. Dépouillement des registres de l'EC
  25. Pendant tout son magistère, c'est son adjoint Pierre François Esnault qui tiendra la plume (1766-1848).
  26. « Disparition de Raymond Datin, ancien maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  27. « Maire Casimir Lechevalier ne se représente pas », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  28. « Yves Lecourt élu nouveau maire dimanche », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  29. « Saint-Pois (50670) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – F. cantonal Saint-Pois » (consulté le ).
  35. « Saint-Pois. L'équipe de rugby est baptisée », sur lamanchelibre.fr, (consulté le ).
  36. « Jardin du château », notice no IA50000218, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  37. « Burettes et plateau », notice no PM50001071, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  38. « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).