Saint-Goazec
Saint-Goazec | |
Le château de Trévarez. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Finistère |
Arrondissement | Châteaulin |
Intercommunalité | Communauté de communes de Haute Cornouaille |
Maire Mandat |
Jean-Claude Gouiffès 2014-2020 |
Code postal | 29520 |
Code commune | 29249 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Goaziens |
Population municipale |
717 hab. (2014) |
Densité | 21 hab./km2 |
Population agglomération |
14 934 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 09′ 52″ nord, 3° 46′ 51″ ouest |
Altitude | Min. 33 m Max. 295 m |
Superficie | 33,76 km2 |
Élections | |
Départementales | Châteauneuf-du-Faou |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site de la commune |
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Saint-Goazec [sɛ̃gwazɛk] (en breton : Sant-Wazeg) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Géographie
La commune de Saint-Goazec est délimitée au nord par le cours de l'Aulne canalisé, et à l'ouest par un de ses affluents. La commune est très vallonnée. En effet, on y trouve plusieurs sommets appartenant à la chaîne des Montagnes Noires : le Roc'h an Aotroù situé à l'extrémité sud qui domine du haut de ses 304 m la vallée de l'Aulne et le Menez an Dug au pied duquel l'Odet prend sa source.
Histoire
Les origines
Selon certains auteurs, le nom de cette commune viendrait de saint Woazec ou Gwazec, disciple de saint Patrice et évêque en Irlande. Comme ce nom apparaît tardivement, il est possible qu'il ne s'agisse que d'un « San Wazec », c'est-à-dire littéralement une « vallée riche en sources et ruisseaux ».
Saint-Goazec est issu d'un démembrement de la paroisse de Laz sous le Concordat, époque à laquelle elle prend le statut de paroisse. Elle était jusque là une trève de la seconde. Saint-Goazec dépendait de l'ancienne seigneurie de Laz également, puis de celle de La Roche et Laz dans l'ancien évêché de Cornouaille. On trouve les appellations suivantes : Saint Goazec (en 1643), Saint Ouazec (en 1695), Saint Goazec (en 1700).
Préhistoire
La commune possède de nombreux monuments mégalithiques :
- L'allée couverte de Castel-Ruffel a été fouillée au début du XXe siècle par Maurice Halna du Fretay qui y a découvert des pointes de flèche et un épieu en schiste. Cette allée couverte se trouve à la base d'un camp préhistorique, composé de deux enceintes elliptiques concentriques, ayant respectivement 80 et 100 mètres de plus grand axe, formées de pierres amoncelées sans ciment, situé dans un site remarquable, un mamelon formant un des sommets les plus élevés des Montagnes Noires[1]. Une légende, racontée par Christophe-Paul de Robien en 1756 dans son ouvrage Description historique, topographique et naturelle de l'ancienne Armorique, prétend que les morceaux de pierre du sommet du Castel-Ruffel seraient les restes d'un château et que le seigneur du lieu, fou de colère de voir sa fille s'enfuir avec son amant, un officier du château, aurait jeté les pierres du château dans leur direction, provoquant ainsi la ruine du château.
- Un alignement de dix menhirs datant du néolithique, dont sept étaient renversés et trois encore debout en 1901, hauts de 3 à 4 mètres, se trouve à Trimen, au bord de la route allant de Saint-Goazec à Roudouallec[2] ; ils ont été classés monument historique par arrêté du [3].
- Un autre alignement coudé, formé de trois menhirs et deux dolmens en ruines se trouve à Croas-an-Teurec, classés monument historique par arrêté du [4].
- Deux autres menhirs se trouvent dans le bois de Quéinec.
- Le tumulus de Coat-Penn-Goat date de l'âge du bronze.
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Les restes de l'allée couverte de Castel-Ruffel (dessin de 1901)
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L'allée couverte de Castel-Ruffel (vue longitudinale)
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Coupe du tumulus de Coat-Penn-Goat en Saint-Goazec (dessin de Paul du Chatellier)
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Pierre à cupules (en haut, à droite) et vase en terre cuite datant de l'âge du bronze trouvés dans le tumulus de Coat-Penn-Goat à Saint-Goazec (en bas à droite) ; les deux autres vases ont été trouvés à Spézet
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Saint-Goazec : l'alignement de menhirs de Trimen 1
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Saint-Goazec : l'alignement des menhirs de Trimen 2
Moyen Âge
En 1486, les seigneurs de Laz font extraire du schiste ardoisier au lieu-dit Mengleuz-Moguer en Saint-Goazec. Au cours des XVe siècle et XVIe siècle, les ardoises de Saint-Goazec servent entre autres à couvrir la cathédrale Saint-Corentin de Quimper et l'église Saint-Maclou de Rouen[5].
Les seigneuries de Kerbigodou et La Salle-Penquélen dépendaient de la baronnie de Laz[6].
Époque moderne
Le fief de Trevarez appartient en 1601 à Jean de Linloët. Cette terre est saisie sur cette famille par Anne de Coatanezre, marquise de la Roche et Laz, le 19 octobre 1623. Elle passe ensuite, par alliance, entre les mains de la famille de Kernezne qui habite Trévarez en 1660 et 1759. Cette terre, ainsi que celle de Trégoazec, est acquise peu après par la famille Monjaret de Kerjégu. D'une superficie de 2600 ha, le domaine possède 1200 ha de terres labourables divisées en quarante exploitations, 700 ha de landes, 700 ha de bois.
En août 1655, le Père Julien Maunoir prêcha une Mission à Saint-Goazec (il en avait prêché une le mois précédent à Laz).
Le XIXe siècle
La commune de Saint-Goazec est connue pour ses sabotiers/charbonniers qui vécurent au cours des siècles passés (XVIIIe-XIXe siècle) dans les forêts et bois environnants et pour ses ardoisières dont l'exploitation s'est interrompue dans les années 1950-1960.
L'ardoisière du Rick
L'ardoisière du Rick fut la plus grande carrière à ciel ouvert de Bretagne : 80 mètres de profondeur, 180 mètres de longueur, 160 mètres de largeur. Elle fut exploitée initialement sous le nom de Mengleuz-Moger et reprise en 1866 par la famille de Kerjégu. En 1904, 170 carriers y travaillent, mais la Première Guerre mondiale et la crise de 1929 vont provoquer son déclin (elle n'emploie plus que 12 ouvriers en 1935). Elle a fermé après la Seconde Guerre mondiale, et a connu une réexploitation temporaire modeste, de nature artisanale, des années 1960 aux années 1980 (famille Crublé)[5].
La ferme-école de Trévarez
La ferme-école de Trévarez est créée en 1847 par Louis de Kerjégu. En 1865, son siège est transféré à Kerwazec, en plein cœur des montagnes Noires. D'une superficie de 188 ha, dont 40 ha de terres labourables, 16 ha de prés, 118 ha de bois, la ferme-école voit ses bâtiments achevés en 1866 et accueille chaque année une dizaine d'apprentis. La ferme-école a largement contribué à développer les nouveaux procédés de culture, l'irrigation, le drainage, la propagation des plantes fourragères, etc.[7]
Le XXe siècle
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Goazec porte les noms de 89 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[8].
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Goazec porte les noms de 20 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[8]
Dans la nuit du 29 au , Yves Herviou, sa femme Marie née Thomas et leur fille Denise âgée de 17 ans, sont tués par des "Russes Blancs" dans leur maison, à Kroaz-An-Teurec lors d'une rafle. Les raisons de ce massacre ne sont pas connues - il n'y a pas eu de témoin.
Le maquis de Saint-Goazec - Spézet
Le premier maquis de Bretagne[9], appelé "maquis de Saint-Goazec - Spézet", est fondé au village de Kervigoudou en Saint-Goazec, fin avril 1943 à l'instigation de Daniel Trellu[10] de Quéménéven, responsable du Front National de Lutte pour la Libération et l'Indépendance de la France et de l'Organisation spéciale, et en présence d'Hippolyte Balc'h, instituteur à Saint-Goazec, d'Yves Le Gall, de Châteauneuf-du-Faou et de Marcel Cariou de Pont-l'Abbé[11].
Les premiers recrutés au printemps 1943 sont 8 réfractaires au S. T. O. de Pont-l'Abbé[12]. Partis de Pont l'Abbé en juin, ils passent une semaine à Plomelin chez M. et Mme Bordier puis sont accueillis début juillet 1943 par Jean-Louis Berthélémé[13] dans sa ferme de Kersalut en Plonévez-du-Faou, et conduits à Kervigoudou vers le 21 juillet. Ils sont rejoints peu après par 4 Camarétois[14], puis en septembre 1943 par 8 autres Camarétois[15], car la plupart des hommes de Camaret étaient réquisitionnés pour travailler pour le compte des Allemands dans la base aéronavale de Poulmic où certains, soupçonnés d'avoir commis des attentats, jugeaient plus prudent de prendre le maquis.
Les jeunes maquisards s'installent à l'orée du bois "Coat Quéinec" dans un vieux moulin désaffecté à la limite de Saint-Goazec et Spézet[16]. D'autres les rejoignent peu après, comme Yves Le Page[17], réfractaire du STO et Hervé Laniel, tous deux de Pleyben, deux Tchèques déserteurs de l'armée allemande, etc.[18].Le moulin ayant été repéré par les Allemands, les maquisards dressent leur campement au plus profond des bois et se déplacent très souvent. Sur la journée, ils participent aux travaux agricoles, ceci leur permet de nouer des relations avec la population.
Les opérations menées par le maquis de Saint-Goazec - Spézet ne sont pas spectaculaires dans ses premiers mois d'existence, le but des maquisards était de créer un climat d'insécurité pour les troupes allemandes basées dans la région.
Ces actions sont de 4 types :
- se procurer des armes : plusieurs attaques de soldats allemands isolés ;
- se procurer des vivres : vols de tickets d'alimentation dans les mairies de Spézet et Saint-Goazec, hold-up dans des perceptions, vols de tabac (les débitants de tabacs sont remboursés) ;
- punitives : contre les collaborateurs notoires et contre les espions (dans le cas des espions et traîtres, ils sont exécutés - on ne peut pas faire de prisonniers au maquis) ;
- sabotages : lignes électriques, incendie d'un dépôt de fourrage destiné à l'armée allemande .
De nombreuses rafles sont organisées par les Allemands, certaines mobilisent plus de 400 soldats, l'ennemi imagine que le nombre des maquisards est très important, en réalité ils ne sont au maximum qu'une vingtaine. Ces grandes rafles ont leurs limites, la population prévenant les maquisards qui se dispersent aussitôt. Les "descentes" dans les commerces fréquentés par les patriotes sont bien plus efficaces. C'est ainsi qu'au mois de novembre 1943 que les premières arrestations eurent lieu. Yves Bevin et Maurice Cam, ce dernier originaire de Pont-de-Buis, sont arrêtés au Fell en Spézet le , emprisonnés à Quimper et fusillés le en compagnie de 32 autres résistants sur la plage de Steir-Poulguen à Penmarc'h[19].
Pourchassés par les Allemands, les autres maquisards se cachent pendant l'hiver 1943-1944 dans le bois de Conveau, à cheval sur les communes de Tréogan (Côtes-du-Nord) et Langonnet (Morbihan) dans les Montagnes Noires; ils trouvent aussi refuge dans une maison isolée située à 1 km du bourg de Plévin (Côtes-du-Nord) sur la route de Paule. De là, ils mènent des expéditions punitives, rançonnant en particulier des personnes soupçonnées de collaboration. Le , après avoir rançonné un notable du bourg de Plévin qui était un collaborateur notoire, sept maquisards font irruption dans le village de Gartulan en Plévin dans le but de trouver de l'argent et tuent deux paysans, Joseph Hourman et Corentin Mahé qui tentent de s'y opposer. Une opération de police consécutive à ces assassinats entraîna une dizaine d'arrestations ; trois des maquisards ayant participé à cette opération furent arrêtés, puis exécutés à Rennes le [20]. Un procès tenu en 1947 entraîna pour ces deux crimes l'arrestation de deux autres personnes[21], qui furent condamnées à respectivement 15 et 10 ans de travaux forcés[22].
Ce maquis éclata au début de l'année 1944 en deux groupes, l'un, dirigé par Lucien Guenneau, restant dans le giron du Parti communiste clandestin, refusant désormais d'attaquer des cibles civiles, l'autre, "incontrôlé", comprenant notamment Jean Pennec, dit "Capo"[23], Georges Saint-Cyr, Simon Vigouroux, Joseph Scotet[24] et partisan d'actions beaucoup plus dures[22].
D'autres maquis se sont constitués en Bretagne à la même époque, notamment les maquis des Montagnes Noires (dit aussi maquis du Bois de Conveau, le maquis de Bubry[25] et Saint-Marcel dans le Morbihan et celui des cimes de Kerchouan en Saint-Bihy au début de 1944 dans les Côtes-du-Nord[26]. Un monument érigé à Gourin porte la mention "À la mémoire des résistants des Montagnes Noires, victimes du nazisme" : 92 noms y sont inscrits. Une plaque commémorative a été apposée dans le hameau du Fell en Spézet en 1993 :"50ème anniversaire FFI-FTPF. Hommage au premier maquis de Bretagne créé au printemps 1943 entre Spézet et Saint-Goazec"[27].
Le , onze résistants[28] arrêtés à Spézet le , sont fusillés à Rozangat en Lanvénégen après avoir été condamnés à mort par une cour martiale allemande siégeant dans l'école Sainte-Barbe au Faouët[29].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 717 habitants, en augmentation de 3,61 % par rapport à 2009 (Finistère : 1,32 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Économie
L'agriculture demeure une activité essentielle à Saint-Goazec.
Les eaux de la source communale de « la Reine » sont embouteillées et commercialisée par la société SEMA sous la marque « Isabelle ».
Tout près se trouvent une station expérimentale régionale bovine à Trévarez, et une station expérimentale régionale porcine à Guernevez, installées sur le territoire des communes avoisinantes par la Chambre d'agriculture.[réf. nécessaire]
Monuments et sites
- Château de Trévarez (1908) : restaurés et embellis depuis 1968 par le conseil général du Finistère, le parc du château et ses jardins bénéficient du label français « Jardin remarquable ». Des expositions, artistiques et florales y sont organisées par l'établissement public Chemins du Patrimoine en Finistère.
- Château de Kervoazec (ne se visite pas).
- Manoir du Vieux Trévarez (Station agricole. Visite possible à certaines dates. Contacter l'office de tourisme de Châteauneuf du Faou).
- Ruines d'un château médiéval.
- Le canal de Nantes à Brest avec l'écluse du Voaquer (Gwaker) et son échelle à saumons et à truites, qui permet à ceux-ci de remonter le cours de l'Aulne pour frayer.
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L'écluse du Voaquer (Gwaker) (canal de Nantes à Brest).
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L'écluse du Voaquer (Gwaker) (canal de Nantes à Brest).
- L'église paroissiale Saint-Pierre, construite en 1896[34].
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Saint-Goazec : le bourg et son calvaire du XVe siècle.
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Saint-Goazec : le calvaire du XVe siècle et sa Vierge à l'Enfant.
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Saint-Goazec : l'église paroissiale Saint-Pierre.
- Le calvaire et sa Vierge à l'Enfant, hélas mutilée, date du XVe siècle[35].
- Divers monuments mégalithiques, notamment l'Allée couverte de Kastell-Ruffel.
Saint-Goazec compte également un camping municipal, un gîte rural et le complexe touristique de Penn ar Pont[36].
-
Saint-Goazec : le village-vacances VVF en bordure de l'Aulne (à Penn ar Pont, tout près de Châteauneuf-du-Faou).
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Paul du Chatellier, Exploration des tumulus des Montagnes Noires (Finistère), "Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques", 1901, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2033297/f317.image.r=Leuhan.langFR
- Paul du Chatellier, Exploration des tumulus des Montagnes Noires (Finistère), "Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques", 1901, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2033297/f320.image.r=Leuhan.langFR
- http://www.monumentum.fr/alignement-des-menhirs-trimen-pa00090412.html
- http://www.monumentum.fr/alignement-coude-dit-croas-an-teurec-pa00090413.html
- Léna Gourmelen, Ardoise en Bretagne, Coop Breizh, 2008, [ISBN 978-2-84346-383-9]
- R. Delaporte, Notice sur les seigneuries de La Roche-Helgomarc'h, Laz et Botiguigneau, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1913, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207710t/f240.image
- "Les Primes d'honneur, les médailles de spécialités et les prix d'honneur des fermes-écoles décernés dans les concours régionaux en France", Imprimerie nationale, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5628088t/f590.pagination.r=Le+Faou.langFR
- http://www.memorial-genweb.org/~memorial2/html/fr/resultcommune.php?act=view&insee=29249&pays=France&dpt=29&idsource=35664&table=bp&lettre=&fusxx=&debut=0
- Le village de Trédudon-le-Moine en Berrien (Finistère) a toutefois le titre de "Premier village résistant de France", qui lui fut décerné après la Libération par l'état-major FTPF, car des armes y furent cachées par Pierre Plassart, un dirigeant local de l'Organisation spéciale, avec la complicité de la population, et le village servit de dépôt d'armes, de lieu de refuge et de réunions clandestines pour les dirigeants des FTPF, voir http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA29003687
- Daniel Trellu, né le à Quéménéven, décédé le à Carhaix, instituteur, dit "colonel Chevallier" dans la Résistance
- http://bugalesantwoazec.blogs.letelegramme.com/archive/2009/05/16/le-circuit-des-steles-le-plan.html
- Noël Guyader, Marcel Le Moal, Lucien Lebrun, René Le Bolzer, Lucien Mavric, Jo Larnicol, Jean Le Berre, Pierre Durand, mais cinq d'entre eux abandonnèrent ce maquis assez tôt, y trouvant les conditions de vie trop difficiles, seuls Lucien Guenneau, Marcel Cariou et René le Bolzer y restant
- Jean-Louis Berthélémé, fait prisonnier au début de la Seconde guerre mondiale parvint à s'évader à plusieurs reprises et fut ensuite l'un des principaux animateurs de la Résistance dans le centre de la Bretagne et en particulier du maquis de Saint-Goazec. Dénoncé, il fut arrêté dans la nuit du 9 au et déporté à Dora et mourut le à Nordhausen
- Yves (Youenn) et Jean Bevin, Jean Pennec, Auguste Delon (originaire de la région parisienne)
- Roger Signor (fusillé au Poulguen en Penmarc'h le ) après avoir été arrêté à Gourin en janvier 1944), Etienne Callec, Georges Saint-Cyr, Pierre Quillien, Roger Fournier, Pierre Cadiou, André Le Mignon, Charles Mazeau
- "Résistants et maquisards dans le Finistère, témoignages", ouvrage collectif, Les amis de la Résistance du Finistère - ANACR, éditions Keltia Graphic, 2008 [ISBN 2353130305] et http://bugalesantwoazec.blogs.letelegramme.com/archive/2013/09/19/temp-d4e6d273135e41e0479adf51a66d87b2-469224.html
- http://francaislibres.over-blog.com/article-avec-yves-le-page-le-dernier-combattant-et-resistant-disparait-pleyben-86814851.html
- Témoignage de Lucien Guenneau dans "Résistants et maquisards dans le Finistère, témoignages", ouvrage collectif, Les amis de la Résistance du Finistère - ANACR, éditions Keltia Graphic, 2008 ISBN 2353130305
- http://www.lesamisdelaresistancedufinistere.com/page3/styled-20/page322/index.html et http://www.gillespichavant.com/blog/2011/03/01/resistance-monument-des-martyrs-du-steir-poulguen-a-penmach/
- Yves Manac'h, de Plestin-les-Grèves ; Yves Pages, de Loqueffret, Jean Le Floc'h, de Plévin
- Raphaël Quevesseur, marin-pêcheur à Locquémeau et Charles Mazeau, marin-pêcheur à Camaret
- Yves Mervin, "Joli mois de mai 1944 : la face cachée de la Résistance en Bretagne", Yoran Embanner, 2011 (ISBN 978-2-916579-52-8)
- Né le à Camaret-sur-Mer, voir http://lesamisdelaresistancedufinistere.com/page96/page18/page113/index.html
- Dit "Job la Mitraille", originaire de Spézet, devint le chef du maquis des Montagnes Noires et fut mortellement blessé par les Allemands le 6 mai 1944
- http://www.lesamisdelaresistancedumorbihan.com/styled-11/styled-13/page80/index.html
- http://almrd22.fr/IMG/pdf/h17_Lutte_armee_dans_l_ouest_et_repression_allemande.pdf
- http://www.lesamisdelaresistancedufinistere.com/resources/ami-152.pdf
- Yves Bloas, Pierre Clech, Michel Clech, Jean-Marie Clech, Jacques Guéguen, Jean Guillou, Jean Jaouen, Louis Lollier, Jean Le Roux, tous dix de Spezet, et Jean Le Goff de Saint-Goazec, voir http://breizh2952.e-monsite.com/pages/mes-pages/monuments-aux-fusilles-commune-de-lanvenegen.html
- http://lesamisdelaresistancedumorbihan.com/resources/ami-155.pdf
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- http://www.saintgoazec.com/rubrique/28-eglise.html
- http://fr.topic-topos.com/calvaire-saint-goazec
- Site de Penn ar Pont