Longré
Longré | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Confolens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Charente | ||||
Maire Mandat |
Dany Menetaud 2020-2026 |
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Code postal | 16240 | ||||
Code commune | 16190 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Longréens | ||||
Population municipale |
188 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 00′ 09″ nord, 0° 00′ 41″ ouest | ||||
Altitude | Min. 73 m Max. 131 m |
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Superficie | 14,73 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de la Charente-Nord | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Longré est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont les Longréens et les Longréennes[1].
Géographie
Localisation et accès
Longré est une commune du Nord Charente située 7 km à l'ouest de Villefagnan, chef-lieu de son canton, et limitrophe du département des Deux-Sèvres.
Longré est aussi à 12 km d'Aigre, 13 km de Chef-Boutonne, 16 km de Ruffec, 40 km de Saint-Jean-d'Angély, 41 km d'Angoulême, sa préfecture, 50 km de Niort, 53 km de Confolens, sa sous-préfecture[2].
L'intersection du 46e parallèle nord et du méridien de Greenwich se trouve sur le territoire de la commune.
Le bourg se trouve au carrefour de la D 737 d'Angoulême à Niort par Aigre et Chef-Boutonne qui va du nord au sud, et de la D 9 de Ruffec à Saint-Jean-d'Angély est-ouest[3].
La gare la plus proche est celle de Ruffec, desservie par des TER et TGV à destination d'Angoulême, Poitiers, Paris et Bordeaux.
Hameaux et lieux-dits
La commune ne comporte qu'un hameau important, le Vivier, au sud, et dans une moindre mesure Bellavau à l'ouest[3].
Communes limitrophes
Géologie et relief
Géologiquement, la commune est dans le calcaire du Jurassique du Bassin aquitain, comme tout le Nord-Charente. Plus particulièrement, on trouve l'Oxfordien sur la moitié nord-est de la commune et le Kimméridgien sur la moitié sud-ouest (Jurassique supérieur). Des alluvions récentes du Quaternaire occupent les vallées à l'est du bourg[4],[5],[6],[7].
Le relief de la commune est celui d'un bas plateau à l'ouest descendant doucement vers la vallée de l'Aume à l'est. Le point culminant est à une altitude de 131 m, situé sur la limite départementale à l'ouest dans le bois de Couture. Le point le plus bas est à 73 m, situé le long de l'Aume en limite sud. Le bourg, construit au bord de l'Aume sur sa rive droite, est à 85 m d'altitude[3].
Hydrographie
L'Aume, affluent de la Charente un peu après Aigre, traverse la commune du nord au sud.
Un petit affluent, le ruisseau des Fontaines de Frédière, fait la limite orientale de la commune et se jette dans l'Aume sur sa rive gauche. La vallée en aval de ce confluent est occupée par des marais.
Un court ruisseau intermittent naît au Vivier.
À l'ouest du bourg, une bassine servant à l'irrigation a été construite[3].
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain, légèrement dégradé au nord du département.
Urbanisme
Typologie
Longré est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,1 %), forêts (13 %), prairies (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), zones urbanisées (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Une forme ancienne est Longorete au Moyen Âge (non datée précisément)[14].
D'après Dauzat, l'origine du nom de Longré remonterait au gaulois ritum signifiant gué, si ce mot a duré dans le temps, ce qui signifierait « long gué »[15]. Un nom de personne gaulois est aussi avancé par certains toponymistes, Longorectus [16].
Longré est au nord de la limite des noms en -ac (dans le Sud de la France) et des noms en -é, -ay ou -y (dans le Nord), qui traverse la France d'ouest en est et le nord-ouest du département de la Charente entre Rouillac/Montigné et Bernac/Londigny[3].
Histoire
Au nord de Bellavau, le site d'une villa romaine a été reconnu, avec tegulae et une monnaie d'Auguste[17].
Au Moyen Âge, Longré était le siège d'une seigneurie qui relevait de celle de Londigny et qui appartenait à la famille de Lestang.
En 1469, Henri de Lestang, écuyer, seigneur de Longré, rendait aveu et hommage de ce fief à Jean Jousserand, seigneur de Lairé et de Londigny. La famille de Lestang conserva la possession de Longré jusque vers la fin du XVIIIe siècle[18].
Ithier Corgnol, écuyer, seigneur de Mirbazin, aurait été le premier seigneur de Cherconnay, situé au Vivier-Estrain en Angoumois, au XIVe siècle. Cherconnay passa par mariage aux Lestang puis en 1766 aux Bernonville.
En 1593 René de Lestang est chargé de défendre les protestants de l'Angoumois auprès d'Henri IV[19].
Administration
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2021, la commune comptait 188 habitants[Note 2], en évolution de −6,47 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 44,9 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 93 hommes pour 94 femmes, soit un taux de 50,27 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
Agriculture
La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Bons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[26].
Commerces
Il y a un multiservice à Longré.
Équipements, services et vie locale
Enseignement
L'école maternelle d'une classe et l'école primaire de deux classes sont à Paizay-Naudouin et regroupent les enfants de Paizay-Naudouin-Embourie, Theil-Rabier et Longré.
Le collège est à Villefagnan et il existe un circuit de bus.
Lieux et monuments
Le logis de Cherconnay, au lieu-dit le Vivier, date du XVe siècle et ses façades et les toitures du corps de logis ont été inscrites monument historique en 1991[27].
Personnalités liées à la commune
- Jean-Claude Dubreuil, romancier, est né à Longré en 1938.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Carte du BRGM sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille d'Aulnay », sur Infoterre, (consulté le )
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Ruffec », sur Infoterre, (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 197
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 410.
- Holder, in Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 214
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 220
- Association Promotion Patrimoine, Philippe Floris (dir.) et Pascal Talon (dir.), Châteaux, manoirs et logis : La Charente, Éditions Patrimoines & Médias, , 499 p. (ISBN 978-2-910137-05-2 et 2-910137-05-8, présentation en ligne)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Longré (16190) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
- « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )
- « Logis de Cherconnay », notice no PA00104561, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Longré sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Le point 46N0E sur le Degree Confluence Project
- Catillus Carol, « Longré », (consulté le )