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Édouard Laffon de Ladebat

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Édouard Laffon de Ladébat
Fonctions
Conseil supérieur de la guerre
-
Chef d'état-major des armées
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Laffon de Ladebat et Widmer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Famille
Père
Henri Laffon de Ladébat (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Jean Bouffet (gendre)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Arme
Grade militaire
Conflits
Distinctions
Archives conservées par
Blason
Vue de la sépulture.

Étienne-Édouard Laffon de Ladébat, né le à Toulouse et mort le à Paris, est un général français. Il est le chef d'état-major général de l'armée française de 1910 à 1911.

Origines et études

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Édouard Laffon de Ladebat est le fils d'un polytechnicien colonel d'artillerie, Henri Laffon de Ladebat, et l'un des descendants d'André-Daniel Laffon de Ladebat. Comme André-Daniel, il est l'un des très nombreux descendants de Saint Louis en ligne féminine[2].

Imitant l'exemple paternel, il est admis à l'École polytechnique en 1868 (promotion X1868), il en sort sixième sur soixante de sa promotion en 1870, avec le grade de sous-lieutenant-élève.

École d'application et Guerre franco-prussienne de 1870

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Le il entre à l'École d'application de l'artillerie et du génie de Metz. Il est intégré à la 18e batterie du 14e régiment d'artillerie, rattachée à l'armée des Vosges avec lequel il combattit durant la guerre franco-prussienne de 1870 entre le et le . Lors de la bataille de la Bourgonce, il commanda deux pièces d'artilleries de la colonne de droite.

Pendant cette guerre, il totalisera deux blessures de guerre. Il est blessé une première fois à la tête par un éclat d'obus à Saint-Loup-de-Gonois le lors du troisième jour de combat de la bataille de Beaune-la-Rolande puis une seconde fois à Villersexel le (bataille de Villersexel). Ce qui lui vaut d'être nommé le 12 février chevalier de la Légion d'honneur. Il est ensuite interné en Suisse (en vertu de la convention des Verrières)avec les débris de l'armée de l'Est, entre le 1er février et le .

Du 29 avril au , il rejoint une batterie à pied de l'armée de Versailles pour la répression de la Commune.

Il est promu, le , au grade de lieutenant-en-second d'artillerie. Il satisfait aux examens de l'École d'application de l'artillerie et du génie et obtint le numéro 2 sur 58 élèves d'artillerie le .

Temps de troupes

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Il sert ensuite comme lieutenant-en-premier au 23e régiment d'artillerie le , puis au 35e régiment d'artillerie où il est promu au grade de capitaine-en-second le , il sera détaché à la fonderie de canons de Bourges, dont il assurera la fonction de directeur adjoint ;

Il est admis par décision du à suivre les cours spéciaux d'enseignement militaire supérieur transformé en École militaire supérieure. À la suite des examens de sortie en décembre 1878, il sera classé 10e sur 67 élèves et obtiendra son brevet avec la mention "Très Bien".

Le Édouard Laffon de Ladebat se marie avec Mlle Jeanne Sophie Oppermann, d'une grande famille de banquiers protestants, sur autorisation ministérielle du .

Il passe successivement capitaine-en-premier au 19e régiment d'artillerie le , au 32e régiment d'artillerie à partir du et au 2e régiment d'artillerie à partir du .

À partir du , il est stagiaire à l'État-major général du 5e corps d'armée. Il est nommé au 7e régiment d'artillerie à partir du et au 32e régiment d'artillerie à partir du , où il commanda la 3e batterie.

Période de responsabilité en État-major

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Il est ensuite mis en activité hors-cadre pour service d'état-major. Il servira les états-majors :

Il regagne le 38e régiment d'artillerie le puis le 13e régiment d'artillerie le . Il est remis en activité hors-cadre pour servir en état-major.

Commandement en unité opérationnelle

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Le général Laffon de Ladebat.

Il rejoindra le 31e régiment d'artillerie le où il sera promu au grade de lieutenant-colonel le .

Il est nommé, le , au grade de colonel, attaché à l'État-major particulier de l'artillerie, directeur adjoint des ateliers de construction de l'artillerie de Rennes.

Le , il devient chef de corps du 33e régiment d'artillerie. Puis est placé comme chef du 1er bureau[4] de l'État-major de l'Armée, le et retrouve le 33e régiment d'artillerie le .

Il est admis en première section des officiers généraux avec le grade de général de brigade le et commande du au la 9e brigade d'infanterie (5e division d'infanterie) et les subdivision de région de Rouen (Nord) et de Rouen (Sud).

Du au , il commande l'artillerie du 5e corps d'armée. Ce sera le général Ferdinand Foch qui le remplacera.

Hautes responsabilités en État-major

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Puis il est nommé sous-chef d’État-major général de l'Armée, le , et il est membre :

  • du Comité technique d’État-major ;
  • du Comité consultatif de défense des colonies ;
  • de la Commission militaire supérieure des chemins de fer ;
  • de la Commission d'études pour la défense du littoral ;
  • de la Commission supérieure d'études des armes portatives.

Il participe aussi à l'ensemble des travaux du conseil supérieur de la guerre en qualité de secrétaire à ce conseil. Promu général de division le , il devient chef d'État-major général de l'Armée française[5], en remplacement du général Jean Brun devenu Ministre de la Guerre, et prendra ainsi la présidence de la Commission militaire supérieure des chemins de fer, de la Commission centrale des travaux géographiques et de la Commission des archives. Il occupera ces fonctions du au avant d'être remplacé par le général Auguste Dubail.

Il est élevé à la dignité de Grand officier de la Légion d'honneur le et il se fait remettre les insignes le par le président Armand Fallières au Palais de l’Élysée.

Il est par ailleurs membre du Conseil supérieur de la guerre du au . Il est nommé vice-président de la Commission militaire supérieure des chemins de fer le [6] et président de la Commission des travaux géographiques en 1914.

Il assiste en août 1911 avec le général Auguste Dubail aux grandes manœuvres russes.

Il assiste à la réunion du , en tant que membre du Conseil supérieur de la guerre, à l’Élysée, où fut prononcé à l’unanimité le service de trois ans, pour tous sans dispenses[7].

Première Guerre mondiale et fin de carrière

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Tombe au cimetière du Père-Lachaise.

Le , il exerce les fonctions de directeur des services de l'Arrière, il appartient au Grand quartier général de Joffre, jusqu'à son remplacement le par le colonel Camille Ragueneau.

Le général Laffon de Ladebat signa la première Instruction provisoire au sujet des transports de troupes en automobile[8], rédigé le par le capitaine Aimé Doumenc, tirant le bilan des Taxis de la Marne et des nombreuses autres opérations conduites sur le front. Cette instruction développe en huit pages les principes généraux applicables aux transports et règles techniques d’organisation.

Le il est placé dans la 2e section des officiers généraux mais il est maintenu dans ses fonctions de directeur des services de l'Arrière. Le , il cesse d'exercer ses fonctions et est replacé dans la 2e section.

Décédé le à Paris, il repose dans le caveau familial au cimetière du Père-Lachaise (39e division).

Décorations

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Décorations françaises

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Ordres étrangers

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  • Élève (École polytechnique) -
  • Sous-lieutenant-élève (École d'application) -
  • Sous-lieutenant -
  • Lieutenant en second -
  • Lieutenant en premier -
  • Capitaine en second -
  • Capitaine en premier -
  • Chef d'escadron -
  • Lieutenant-colonel -
  • Colonel - 03
  • Général de brigade -
  • Général de division -

Sources et liens externes

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Notes et références

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  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. « Roglo »
  3. 3e Bureau : opérations
  4. 1er Bureau : effectifs
  5. Le Matin (04/08/1909)
  6. Journal officiel de la République (30/09/1911)
  7. Ouest-France (05/03/1913)
  8. SHD- Terre, GQG/DA/DSA, 16N2733 et SHD-Terre, EMA/4e bureau, 7N727 Suppl.