Marc Monchal

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Marc Monchal, né le à Die (Drôme) et mort le à Trans-en-Provence (Var), est un militaire français.

Général d'armée, il est chef d'état major de l'armée de terre du au , après avoir été chef du cabinet militaire du ministre français des Armées du au .

Biographie[modifier | modifier le code]

Origine et formation[modifier | modifier le code]

Marc Monchal est orphelin de père à l'âge d'un an et est le fils d'une épicière[1],[2].

Il est admis à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan en 1954 et choisit à l'issue de servir dans l'artillerie ; il est formé à l'École d’application de l’Artillerie à Châlons-sur-Marne[3].

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Il combat durant la guerre d'Algérie au 24e régiment d’artillerie, puis au 35e régiment d'artillerie parachutiste où, capitaine il commande une batterie. Diplômé d'etat-major, il est affecté à l'etat-major de la 11e division.

Après la scolarité à l'Ecole Supérieure de Guerre, il est d'abord à l"Ecole d'Application de l'Artillerie en charge de la division application des sous-lieutenants puis il est chef de corps du 35e RA. Après le temps de commandement, il est à l'Etat-Major des Armées (division plan programme budget) puis il occupe la fonction de chef d'état-major du gouverneur militaire de Paris.

Il est promu général de brigade en juin 1984[1], général de division en 1988, général de corps d'armée en 1990, général d'armée en 1991. Le premier commandement de général est celui de la 1ère division blindée.

En , il est nommé chef du cabinet militaire de Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense de l'époque[4]

En , il accède ensuite au poste de chef d’état-major de l’armée de Terre où il succède au général Gilbert Forray[5]. Durant son mandat à la tête de l'armée de terre, cette dernière sera engagée dans les Balkans et au Rwanda[3]. Atteint par la limite d'âge en , il part l'année de ses 61 ans, remplacé par général de corps d'armée Philippe Mercier[6].

Il est à l'origine de la Cellule d’aide aux blessés de l’armée de Terre (CABAT), créée en 1993[3].

Carrière civile[modifier | modifier le code]

Le , il est nommé conseiller d'État en service extraordinaire[7].

Marc Monchal meurt le à Trans-en-Provence[8].

Décorations[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Général d'armée Marc Monchal. Promotion « Lieutenant colonel Amilakvari » (1954-1956) », Le Casoar, no 241,‎ , p. 58 (lire en ligne, consulté le ).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Jean-Dominique Merchet, « Marc Monchal, 61 ans, chef d'état-major de l'armée de terre, part en retraite. Avec lui, la génération de la dernière guerre française, celle d'Algérie, s'en va. Le der des der », sur Libération.fr, (consulté le )
  2. Jean-Dominique Merchet, « La mort du général Monchal, ancien chef d’état-major de l’armée de terre », sur L'Opinion, (consulté le )
  3. a b et c Laurent Lagneau, « Décès du général Marc Monchal, chef d'état-major de l'armée de Terre de 1991 à 1996 », sur Zone Militaire, (consulté le )
  4. « Marc Monchal - Nominations au Journal officiel de la République française », sur jorfsearch.steinertriples.ch (consulté le )
  5. « Le général Monchal nouveau chef d'état-major de l'armée de terre », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Philippe Mercier », sur Les Echos, (consulté le )
  7. Décret du 17 octobre 1996 portant nomination de conseillers d'État en service extraordinaire.
  8. a b c d e et f Patrick Sacristan, « Mort du général Monchal : l’hommage du 35e RAP à son ancien chef de Corps », La semaine des Pyrénées,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. a et b Décret du 30 juin 1995 portant élévation à la dignité de grand officier.
  10. Décret du 30 avril 2015 portant élévation et nomination à la dignité de grand'croix et de grand officier.