Dominique Davray

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Dominique Davray
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Dominique Davray en 1950 (Studio Harcourt)
Nom de naissance Marie-Louise Gournay
Naissance
6e arrondissement de Paris, France
Nationalité Française
Décès (à 79 ans)
19e arrondissement de Paris, France
Profession Actrice
Films notables Casque d'Or
Les Espions
Terrain vague
Cléo de 5 à 7
Mélodie en sous-sol
Les Tontons flingueurs
Les Grandes Vacances
Le Tatoué
Les Valseuses
Séries notables Rocambole
Émile Zola ou la Conscience humaine

Dominique Davray est une actrice française, née le dans le 6e arrondissement de Paris et morte le dans le 19e arrondissement de Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Dominique Davray naît sous le nom d'état civil de Marie-Louise Gournay. Elle épouse Lucien Létot le à la mairie du 12e arrondissement de Paris et en divorce le .

Elle fait ses débuts au cinéma à la fin des années 1940. Elle joue des rôles secondaires, incarnant les femmes accortes ou légères, mais au caractère bien trempé.

On la remarque dans le rôle de Julie auprès de Simone Signoret dans Casque d'Or de Jacques Becker (1952), en inénarrable « Alsacienne en costume » dans Les Espions de Henri-Georges Clouzot (1957), en « gouvernante fataliste[1] » auprès de Corinne Marchand dans Cléo de 5 à 7 d’Agnès Varda (1962), puis dans le rôle de Madame Mado dans Les Tontons flingueurs de Georges Lautner (1963).

Elle traverse aussi d'autres films marquants, tels Touchez pas au grisbi de Becker, La Main au collet d'Alfred Hitchcock, Cartouche de Philippe de Broca ou Les Valseuses de Bertrand Blier.

Du milieu des années 1960 jusqu’aux années 1970, et l’âge venant, ses emplois se modifient et elle joue les femmes mûres de caractère, qu’elles soient religieuses, infirmières, concierges, prostituées ou encore fermières, comme son rôle de « la patronne » de ferme dans L'Espagnol, téléfilm en deux parties de Jean Prat en 1967, aux côtés de Jean-Claude Rolland.

Elle tient de nombreux petits rôles dans bon nombre de comédies, notamment aux côtés de Louis de Funès, pour plusieurs scènes devenues cultes, des Grandes vacances à L'Aile ou la cuisse, en passant par Le Tatoué (où elle joue son épouse), Le Gendarme se marie et Le Gendarme en balade.

Après avoir personnifié « Gilette La Charonne » dans Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy en 1956, elle apparaît pour la dernière fois au cinéma en incarnant un autre personnage de Victor Hugo : « La Magnon », dans la version des Misérables de Robert Hossein (1982).

Elle meurt le à 79 ans et est inhumée au cimetière parisien de Pantin (Seine-Saint-Denis), au sein de la 153e division.

Elle fut la compagne de l'acteur Albert Rémy[2].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

1970 feuilleton "Les Saintes Chéries" épisode Ève et la secrétaire de l'Homme: la voyante

Théâtre[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Dixit Agnès Varda dans le chapitre Peinture pour Paris de l’ouvrage : Varda par Agnès, éditions Cahiers du cinéma, 1994 (ISBN 2866421450).
  2. Le temps et rien d'autre, Mémoires, Françoise Fabian, Fayard, 2006 (ISBN 2213625891).

Liens externes[modifier | modifier le code]