Utilisateur:Antidota/Brouillon

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Cueillette de la thériaque dans le « Livre des antidotes », Kitâb ad-Diryâq
La thériaque destinée au roi, Kitâb ad-Diryâq

L'antidotaire est un recueil médiéval de recettes de médicaments, pharmacopée, « Mot qui, dans l'ancienne médecine, avait passé du sens de livre des antidotes à celui de livre des médicaments » (Littré).

L'antidotarium est aussi appellé dispensatorium : « dispensaire » ou « pharmacopée ». Ex. Dispensatorium ad aromatorios.

Dispensatorium  : ce qui donna dispensaire. La dispensatio était l'acte de peser et choisir les drogues et les ingrédients de la composition, et précède la confectio ou préparation ( mixion...) du médicament. [1]

Les apothicaires étaient ceux qui préparaient les « drogues » ou médicaments, à partir des prescriptions médicales et de l'antidotaire : ils étaient confectionarii. Les droguistes ou stationarii vendaient les drogues préparées par les apothicaires, les épiciers faisaient le commerce des épices alimentaires rares nécessaires à la confection des médicaments des antidotaires, épices qui arrivaient d’Inde pour être vendues au marché ou dans des foires.


Étymologie[modifier | modifier le code]

Ce nom latin d'antidotarium, (du grec αντι, contre et διδομι, donner), viendrait du mot « antidote », parce que dans les temps antiques, les médecins avaient de gros livres de recettes d'antidotes (contrepoisons) contre les empoisonnements, nombreux à cette époque, des rois, d'où le nom « mithridate » du roi éponyme Mithridate et le verbe « mithridatiser », « mithridatisation. » Ce terme est cité par Pline et Aulu-Gelle. « Antidotum » prit ensuite le sens de « spécialité pharmaceutique ».

Les Arabes, avec par exemple les travaux de Abu Muhammad Ibn al-Baitar et Al-Biruni, sont ensuite pionniers en matière de pharmacologie et de médecine. Les noms de traités de pharmacologie sont variés, le mot « Aqrabadhin » ou « Grabadin » correspond à celui d'antidotaire.

On a appellé par extension « antidotaire » un « livre de médecine » et de pharmacie médiéval, qui ne comprend pas ce mot dans son titre réel, comme l' antidotaire de Lorsch ou Codex de Bamberg, Lorscher Arzneibuch (de), le plus ancien livre européen de pharmacie, écrit au monastère de Lorsch au temps de Charlemagne.

Histoire[modifier | modifier le code]

Vincent de Beauvais cite le nom antidotaire dans ses œuvres. Sous Frédéric II de Sicile en 1240 les ordonnances ( ordinationes) font la distinction entre le prescripteur (le médecin) et le préparateur (apothicaire), et l'obligation pour l'apothicaire de se conformer à l'antidotarium dans la préparation des drogues (« Constitutions de Melfi  »). [2] : les ordonnances d'Ypres en font le livre indispensable du pharmacien [3] L'antidotaire Nicolai fut traduit en huit langues à commencer par le provençal (langue d'Oc) puis l'hébreu, l'arabe, et les langues européennes, en toscan [4] Il fit autorité dans de nombreux pays.

Noms variés des livres de pharmacie[modifier | modifier le code]

La science pharmaceutique est très ancienne. L'antidotaire servit sans doute de passerelle dès le temps de Charlemagne, entre la médecine arabe, et la science médicale européenne cultivée aussi dans les monastères, qui possédaient des infirmeries, des jardins de simples et des scriptoria. [5] Les Arabes, avec les travaux de Abu Muhammad Ibn al-Baitar et Al-Biruni, sont pionniers en matière de pharmacologie et de médecine. Les noms de traités de pharmacologie sont variés, le mot « Aqrabadhin القراباذين » ou « Grabadin » ou « Qarabadin » correspond à celui d'antidotaire ou liste de « drogues composées », (formulaire pour des remèdes composés, comprenant les poids et mesures) du mot grec « γραφή  » (traité, liste, catalogue) d'après les écrits de Galien. [6]


L'antidotaire est le nom utilisé en Europe depuis le haut Moyen-âge au XVIIe siècle. Les antidotaires, côtoient dans les bibliothèques des apothicaires, des monastères et des écoles de médecine, d'innombrables ouvrages de pharmacie, les traités de pharmacognosie, comme celui de Saint Albert, Materia medica de Dioscoride, les herbulari et les thesauri de plantes, dynamidia et ricettaria, les luminaria (sing. luminare au XVe siècle)[7] et pharmacopae, flore de la médecine, matière médicale, recettes de médicaments, secrets merveilleux, méthodes, [Note 1] et les arbolaires ou erbolaires. [8]

«  Au XVIe siècle apparurent Concordia, Medicamentorium, Thesaurus Pauperum, Methodus medicamenta componendi, manipulus, Ricettario, Formulae, Enchiridion, Guidon, Dispensarius, Apothek et Agreggator, au XVII e siècle..., Theatrum, Corpus universale, Formulaire, Collectanea, Dispensatory, Tentamen, de remediis, Recueil et Syllabus. Au XVIIIe siècle, Catalogus, Officina, Arzneibuch, Codiculum, Syllabus, Pharmacographie, Livre Blanc et Code Phamarceutique, sont du XIXe siècle.  »

— Guitard, « Pharmacien » contre « apothicaire » IV., in:Revue d'histoire de la pharmacie, 1968.

L'autre nom de la pharmacopée, le « Codex » , vient du fait que l'œuvre de Dioscoride avait été retrouvé dans un manuscrit grec de Julia Anicia, fille d'un Empereur byzantin, sous le nom de Codex Constantinopolitanus : il devint alors le synonyme de « formulaire officiel », ou « pharmacopée nationale » seulement après la Révolution. [9]

On utilisa ensuite le terme « pharmacopée  » au XXe siècle.

Classification[modifier | modifier le code]

Les entrées sont arrangées :

  • par ordre des types de préparation pharmacologique avec le genre de préparation ( pilules, electuaires, emplâtres, poudres) et les préparations spécifiques ; et chaque préparation a des indications d'utilisation ; tandis que les receptaria sont arrangée selon le type des maux.

[10]

  • parfois les entrées sont par ordre alphabétique comme pour un dictionnaire ou un lexique.

Dispensation[modifier | modifier le code]

Les poids et mesures de chaque ingrédient sont précis '( scrupuli, drachmae, unciae, etc;.). Pour la pesée de drogues et la dispensation ,

«  Les écoles de médecine médiévales adoptèrent, dès le XIIe siècle, sous l'influence des médecins arabes une livre médicinale de 306 g fondée sur le grain marchand romain de 0,0472 g « mais avec, comme eux, 20 grains au scrupule (60 grains au drachme au lieu de 72) et 9 drachmes à l'once ce qui permettait de retrouver une once de 25,5 g identique à celle de la livre marchande « poids de table », avec le fameux rapport 3/4 entre les deux types de livres. » {{|fin citation|Christian Mermet| « Une boutique d'apothicaire »}} [11] Paris adopta la même livre médicinale de 306 g en la divisant à la mode padouane en 12 onces de 8 drachmes de 60 grains. Les formules d'un antidotaire sont classées par ordre alphabétique. On y trouve les grandes formules de médicaments connus, comme la thériaque et bien d'autres recettes, comme le diacalamentum[Note 2], ou le diamargariton à base de perles, contre la toux et les maux de cœur[Note 3]. Parfois un seul volume comprenait plusieurs textes ou plusieurs antidotaires comme en témoigne un inventaire de la Bibliothèque du Monastère de Guadalupe : un de ses livres comprend à la fois l'antidotaire d' Arnaud de Villeneuve, le Lumen Majus de Jean-Jacques Manlius de Bosco, l'antidotaire (grabadin) de Mésue Le Jeune, le dispensatorium de Nicolas Praepositus.[12]

Les antidotaires étaient étudiés à la Faculté de Médecine ainsi que les gloses de Jean de Saint-Amand. Les listes de médicament étaient issus d'ouvrages plus anciens, grecs ou arabes, mais aussi nouvelles recettes constitués au cours des compagnonnage d'apothicaires, qui notaient sur un carnet ou un livret les formules découvertes. [13] .

Ces ouvrages destinés aux apothicaires, ne comportaient généralement pas d' enluminures (hormi le grand Antidotaire) comme les herbiers et les erbolaires, sauf s'ils étaient compris dans un ensemble de textes.

Exemples[modifier | modifier le code]

  • Le « Grand Nicolas » (1250) ou Antidotarium Nicolai ( Antidotarium Magnum seu Dispensatorium ad Aromatorios ) //// Δυναμερόν de remèdes grecs, romains, arabes, juifs et chrétiens. [15] c'est à dire Nicolas Myrepsos, [16] en latin De compositione medicamentorum ou Medicamentorum Opus de 2656 formules, rédigé vers le XIVe siècle. Chaque recette est accompagnée de son utilisation. [Note 5] C'était le livre que tout apothicaire devait obligatoirement posséder dans son officine et le livre officiel d'enseignement à la faculté de médecine de Paris au XIIIe siècle, puis par arrêt de Jean le Bon du 13 août de 1359 que « tout apothicaire et espiciers de Paris auront l’Antidotaire de Nicolas corrigé par les maîtres du métier, au conseil des médecins et assistants » et de « jeter les autres médecines trop salées ».[17]. L'Antidotarium magnum ou « Grand antidotaire » ou encore Antidotarium Nicolai Alexandrini : la découverte du grand manuscrit enluminé du Grand antidotaire de 1190 fut faite par le docteur Alfons Lutz (de) dans l'Abbaye bénédictine d'Engelberg et il est conservé à la bibliothèque de l'Université de Bâle. (Université de Bâle , [lire en ligne] )
  • Germain, Jean (Père Minime). « La Quintessence de la chirurgie reduicte en cinq parties. Avec un antidotaire ou description de plusieurs excellents remèdes, pour la guérison de divierses maladies  » (Lyon, 1630 [lire en ligne]).

Il en existe bien d'autres : les antidotaires arabes (antidotaire d'Avenzoar et antidotaire de Rhazès et d'Avicenne, Al-Kindi : ce nom est utilisé pour aqrabadin par les traducteurs des ouvrages de médecine arabe en latin, au XIIe siècle) [19] l'antidotaire de Johann Jakob Wecker, antidotaire romain, antidotaire de Joseph du Chesne, antidotaire de Christian de Prachatice, de Charles de L'Ecluse[20].


Les plus anciens portent le nom de leur ville d'origine comme l'antidotaire de Bruxelles (VIIe siècle), de Berlin, de Londres (VIIIe siècle[21], de Bamberg (Xe siècle), et de l'abbaye de Reichenau, de Glasgow, de Cambridge, de Bologne, de Florence, et de Saint-Gall, du Mont Cassin, plus tard de Naples et de Mantoue [22]

Études sur les antidotaires[modifier | modifier le code]

  • Travaux du Pr Siegrist pionnier en la matière avec la découverte de l'antidotaire de Bamberg IXe siècle et l'étude des sept antidotaires alors inédits, de Londres, Cambridge, Glasgow, Bamberg, Reichenau, Berlin, Saint-Gall. Des exemples médiévaux fournis par l'Antidotaire de Glasgow sont enregistrés par A. Thomas, dans les «Notes lexicographiques sur les recettes médicales du haut moyen âge publiées par le Dr H.E. Siegrist» [23] L'opinion du Dr Siegrist était que l' « antidotaire Nicolas » était l'adaptation d'un vieil antidotaire de Salerne, des tout début de cette école, lui même issu de l'enseignement arabe, et que le nom de Nicolas lui aurait été postérieurement attribué, bien après les gloses de Plaetarius.
  • L'étude des antidotaires du haut Moyen Âge est comprise dans le projet THEOREMA débuté en 1980 par le Pr Louis Delatte ou « Thesaurus par ordinateur des recettes médicales anciennes » de l'Université de Liège, « Thesaurus praesalernitanus », au Laboratoire d'Analyse statistique des Langues anciennes, projet qui comprend un ensemble de recettes médicales anciennes et antérieures à l'école de Salerne, dépassant largement le cadre des antidotaires.[24],[25],[26]
  • L'Université d'Arizona projette l'édition du Grand Antidotaire. [27].

Pharmacopée[modifier | modifier le code]

Il s'agit d'une pharmacopée galénique, avant d'être spagyrique, inspirée de celle des arabes : herbes, opiats, pastilles, gommes, huiles, sirops, électuaires, élixirs, distillats, émulsions, lochs, infusions, décoctions, collyres, poudres, baumes, onguents, trochisque s,emplâtres [28], cataplasmes[29].

L'antidotarium de Yuhanna ibn Masawaih dit Mesué Le Jeune, sous l'influence arabe, contenait des recettes sucrées de friandises : des lochs (massepains, nougats, berlingots), des électuaires, des sirops (rose, de menthe, grenadine), des robs, des juleps, des recettes à base de fleurs (violette, rose) et fruits confits, de confitures[30]

Boutique de l'apothicaire et « Tacuinum sanitatis »

La Dispensation des drogues[modifier | modifier le code]

  • Si un apothicaire manquait d'une drogue il lui était interdit de la remplacer par une autre, par le « qui pro quo » sans l'avis du médecin.


Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Pour une liste des tous ces ouvrages pharmaceutiques par ordre alphabétique des auteurs cf. Eugène-Humbert Guitard. « Biobibliographie pharmaceutique » (1 et 2). In: Revue d'histoire de la pharmacie, 27e année, N. 106 et Ne 107, 1939. url : /web/revues/home/prescript/article/pharm_0035-2349_1939_num_27_106_10795 et url : /web/revues/home/prescript/article/pharm_0035-2349_1939_num_27_107_10815 Consulté le 26 août 2014
  2. herbe-aux-chats dite calamentum, serpolet, fenouil, bâtard, pouliot, persil, livèche, cumin des prés, serpolet, fenouil
  3. Composé de poudre de perles, et comme souvent, des épices en nombre, girofle cannelle, galanga, muscade, zédoaire, styrax, gingembre, ivoire, musc, nard, cardamome, camphre... Comprendre et maîtriser la nature au Moyen Age (in : « Mélanges d'Histoire des Sciences », Librairie Champion) Portail:454 (0 articles – Suivi)
  4. Terme arabe, du grec, grafidion correspondant à antidotaire ou dispensarium.
  5. Il y avait deux antidotaires Nicolas, le « Petit A. Nicolas » et le « Grand A. Nicolas » , celui de Myrepsos (Nicolai Myrepsos). cf.Medieval Medicine. Plinio Prioreschi , [passage promotionnel]. 230-236 [lire en ligne] On connaissait autrefois par les titres des ouvrages, quatre Nicolas pharmacologistes, Nicolas de Salerne, Nicolas Praepositus, Nicolas d'Alexandrie et Nicolas Myrepsos. Cependant il semble qu'il n'en n'ait existé que deux, d'une part Nicolas Myrepsos d'Alexandrie, d'autre part Nicolas Praepositus de Salerne. (Journal de pharmacie, p. 370-371). Une confusion vient du fait que un médecin du XIVe siècle, Nicolaus Rheginus ,fit une traduction latine de l'ouvrage de Myrepsos qu'il joignit à l'antidotaire de Nicolas Praepositus. ... Pour une CHRONOLOGIE des dates d'édition de ces différents antidotaires et d'autres ouvrages de pharmacie, consulter le site www.shp-asso.org « Formulaires et pharmacopées à travers les âges »

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sur ces termes de dispensatio, dispensaire dispensatorium et leur sens exact , « Par les mots et les textes  » publié par Danielle Jacquart, Danièle James-Raoul, Olivier Soutet p.  50-67 [lire en ligne].
  2. Christine Thoër, Bertrand Lebouché, Médias, Médicaments et Espace Public p. 15
  3. « Antidotaire » de Faith Wallis in : Medieval Science Technology and Medicine: An Encyclopedia: An Encyclopedia publié par Thomas F. Glick,Steven Livesey, Faith Wallis P. 369.
  4. Pietro G. Beltrami, Un volgarizzamento fiorentino dell « Antidotarium Nicolai » (sec. XIII ex.) «Diverse voci fanno dolci note» L’Opera del Vocabolario Italiano . Editioni dell' Orso .
  5. H VAN HOOF, Notes pour une histoire de la traduction pharmaceutique cvc.cervantes.es/lengua/hieronymus/pdf/08/08_027.pdf
  6. « Pharmacologie » dans Médecines orientales: guide illustré des médecines d'Asie de Jan van Alphen,Anthony Aris,Mark de Fraeye, Florène Cramant
  7. http://www.wdl.org/es/item/10677/
  8. Eugène-Humbert Guitard. Histoire sommaire de la littérature pharmaceutique des origines à 1800. Conférences-leçons à l'usage de MM. les Etudiants en Pharmacie. Première et 2e conférence : « du XIIIe siècle à la fin du XVIe » no  92 et 93. [lire en ligne]...et [1]
  9. Guitard, « Pharmacien » contre « apothicaire » IV.,Revue d'histoire de la pharmacie, 1968
  10. Medieval Médicine, page 532, de Plinio Prioreschi
  11. In : Christian Mermet « -UNE BOUTIQUE D'APOTHICAIRE A MOUTIERS AU XVIIIe SIECLE : L' inventaire Quinson-Merme de 1735» (Thèse, ‎1996 )
  12. José Ramón Villalobos, La Botica de Guadalupe: una oficina de farmacia monástica renacentista [The Apothecary’s Dispensary at Guadalupe: a Renaissance monastic pharmacy], Medicina naturista , 2014; Vol. 8 - N.º 2: 5-11I.S.S.N.: 1576-3080
  13. E.Guitard, 1959, A-t-on retrouvé le Grand Antidotaire de l'École de Salerne ?, 1959.
  14. « Cet ouvrage reprend 108 plantes recommandées par l’Ecole de Salerne dans le Regimen sanitatis Salernitatum (le Régime de Santé de Salerne) et publié en 1066. Cette même année une ordonnance de la faculté de médecine de Paris impose aux apothicaires des règles thérapeutiques en particulier ceux-ci « ne vendront ne baillereont nules medecines laxatives ne venimeuses ne perilleuses ne qui puissent faire abortir, simples ne composées, a nules personnes sans conseil de tel phisicien qui soit aprouvé en l’étude de Paris ou en autre estude sollennel ». Robert Elger Pour comprendre les jardins du Moyen-âge - Repères botaniques, médecine et plantes médicale
  15. : Dynameron de Myrepsos
  16. soit un des deux autres Nicolas (de Salerne, Praepositus)
  17. 41e feuillet du Livre vert des ordonnances des pharmaciens, Chéreau, de l'Antidotaire Nicolai [lire en ligne]
  18. « Enfin, un troisième antidotaire aurait été composé dans la seconde moitié du XV° siècle par Nicolas Praepositus, médecin français de Tours, et imprimé en 1488 ». Shp. Index pharmacopées
  19. Quelques images de ces traductions ici : « L'Odyssée de la Connaissance, les manuscrits médiévaux et incunables de la Bibliothèque de l'Université de Médecine» , An online exhibition produced by the National Library of Medicine, Bethesda, MD, USA « Translating from Arabic »
  20. Jean Barbaud, Le manuel thérapeutique de poche d'un médecin de Prague en 1432, vol. 79, coll. « Revue d'histoire de la pharmacie » (no 288), (DOI 10.3406/pharm.1991.3108, lire en ligne), p. 7-14
  21. Antidotarium Londinense
  22. Centre Jean Palerne, Université Jean Monnet Saint-Étienne Bibliographie des textes médicaux latins, p. 35
  23. Bulletin Du Cange. Archivum latinitatis cf. bibliographie ; Wickersheimer Ernest. Henry E. Sigerist, Studien und Texte zur frühmittelalterlichen Rezeptliteralur. In: Bulletin de la Société d'histoire de la pharmacie, 11e année, N. 38, 1923. pp. 201-202 (Persée [lire en ligne])
  24. L. Delatte et R. Helleux, Recettes médicales et ordinateur : le projet Theorema, vol. 68, coll. « Revue d'histoire de la pharmacie » (no 246), (DOI 10.3406/pharm.1980.2703, lire en ligne), p. 155-160
  25. Carmélia Opsomer et Marc Binard, Matériaux pour une histoire quantitative de la pharmacopée présalernitaine, janvier 1989, | disponible sur http://orbi.ulg.ac.be/jspui/handle/2268/71309
  26. C. Opsomer Halleux, Le traitement informatique des recettes médicales du Haut Moyen-Age, Université de Liège, Actes du congrès international "Informatique et Sciences humaines", Belgique [lire en ligne].
  27. Editing the Antidotarium magnum. Monica H. Green and Kathleen Walker-Meikle, Antidotarium magnum - An Online Editionmore by Monica H. Green [http://www.academia.edu/4611623/Monica_H._Green_and_Kathleen_Walker-Meikle_Antidotarium_magnum_-_An_Online_Edition « The Antidotarium magnum : A Short Description » ...
  28. Kauffeisen L. Nos vieux emplâtres. In: Bulletin de la Société d'histoire de la pharmacie, 15e année, N. 55, 1927. pp. 438-443.doi : 10.3406/pharm.1927.1682 url : /web/revues/home/prescript/article/pharm_0995-838x_1927_num_15_55_1682
  29. Andrea Ubriszy Savoia, L'Essor de la Renaissance médicale [lire en ligne]
  30. Dictionnaire de la gourmandise de Annie Perrier-Robert, article « Antidotaire » [lire en ligne]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • André J. Notes de lexicographie botanique,[2] ‎1953
  • Ausécache Mireille, « Manuscrits d’antidotaires médiévaux : quelques exemples du fonds latin de la Bibliothèque nationale de France », Médiévales [lire en ligne]
  • Jean Barbaud, Platearius et l'Antidotaire Nicolas, vol. 84, coll. « Revue d'histoire de la pharmacie » (no 312), (DOI 10.3406/pharm.1996.6231, lire en ligne), p. 301-305
  • Jean Barbaud, Les formulaires médicaux du Moyen-âge : Médecines savantes et médecines populaires., vol. 76, coll. « Revue d'histoire de la pharmacie » (no 277), (DOI 10.3406/pharm.1988.2946, lire en ligne), p. 138-153
  • Pierre Bachoffner, L'Antidotaire Nicolas, témoin de la pharmacie et de la médecine médiévales, vol. 65, coll. « Revue d'histoire de la pharmacie » (no 235), (lire en ligne), p. 294-295
  • Nicolas de Salerne et Paul Dorveaux, « L'antidotaire Nicolas : deux traductions françaises de l'"Antidotarium Nicolai : l'une du XIVe siècle, suivie de quelques recettes de la même époque et d'un glossaire, l'autre du XVe siècle, incomplète, publiées d'après les manuscrits français 25,327 et 14,827 de la Bibliothèque Nationale. », Paris, H. Welter, 1896.
  • Bruno Bonnemain, L'Histoire de la pharmacie via l'internet, vol. 94, coll. « Revue d'histoire de la pharmacie » (no 356), (DOI 10.3406/pharm.2007.6378, lire en ligne), p. 527-531
  • Liliane Plouvier, L'Electuaire, un médicament plusieurs fois millénaire, coll. « Scientiarum Historia 19 », (lire en ligne)
  • Liliane Plouvier, L'Antidotarium Mesuae où cuisine et médecine chantent à l'unisson, Éditions Virgile, coll. « Papilles »,
  • Liliane Plouvier, L'introduction du sucre en pharmacie, vol. 87, coll. « Revue d'histoire de la pharmacie » (no 322), (DOI 10.3406/pharm.1999.4740, lire en ligne), p. 199-216
  • A. Thomas, Dr Henry E. Sigerist Notes lexicographiques sur les recettes médicales du Haut Moyen Âge In: Archivum latinitatis medii aevi vol. 5 (1930) p. 97-166 [lire en ligne]
  • Université de Liège, « Un ouvrage fondateur l'Antidotarium Mesuae » ? Culture, le magazine culturel en ligne de l'Université de Liège, janvier 2014 [lire en ligne]
  • José Ramón Vallejo et José Miguel Cobos El recetario de la Escuelade Salerno conocido comoel Antidotarium Nicolai, (Departamento de Terapéutica Médico-Quirúrgica. Facultad de Medicina, Universidad de Extremadura), España , in Medicina Naturalista , 2013; Vol. 7 - N.º 1: 35-41I.S.S.N.: 1576-3080 [lire en ligne]
  • Encyclopædia Britannica (1911), p. 330. [lire en ligne]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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