Utilisateur:Épiméthée/Coup d'État du 2 décembre 1851-Tableau des circonscriptions
Boite à outils[modifier | modifier le code]
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Carte avec departements actuelles colorisable
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Cartes avec numeros des departements
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Icone mort ; Icone affrontement ; icone bataille, ...
Sources[modifier | modifier le code]
Voir page de discussion
Tableau[modifier | modifier le code]
n° | Département | Canton | Sous-préfecture ou préfecture | événement |
---|---|---|---|---|
01 | Ain | Bâgé-le-Châtel | - | |
Villars-les-Dombes | - | |||
03 | Allier | Le Donjon | > | un gendarme tué |
Jaligny | Lapalisse | prise de contrôle temporaire de la ville le 5 | ||
04 | Basses-Alpes | > | Arrondissement de Barcelonnette | presque toutes communes soulevées, sauf quelques unes à l’est ; comité de salut public → 14/12 |
> | Arrondissement de Forcalquier | presque toutes communes soulevées, sauf quelques unes à l’ouest. Colonnes venant de St-Étienne-les-Orgues, Manosque, prennent le contrôle de la sous-préfecture → 10/12 ; résistance encore une dizaine de jours d’Ailhaud de Volx dans la montagne de Lure | ||
> | Arrondissement de Sisteron | idem → 10/12 | ||
> | Arrondissement de Digne | colonnes venant de Forcalquier et Sisteron, et sud du département se rejoignent à Malijai (Barcelonnette coupée du reste du département : pas de route à cette époque) ; préfet en fuite ; victoire sur une colonne de l’armée le 8 aux Mées ; dispersion le 10 | ||
07 | Ardèche | Rochemaure | > | insurrection, jointe à Chomérac |
Chomérac | > | |||
La Voulte-sur-Rhône | > | |||
Vals-les-Bains | > | |||
Bourg-Saint-Andéol | Privas | marche sur Privas, fusillade le 4 ou le 5, retraite et montagne « tenue » quelques jours | ||
Saint-Péray | ||||
Largentière | combat à la préfecture, mais pas un seul canton soulevé dans l’arrondissement (du moins pas d'info sourcée) | |||
12 | Aveyron | Saint-Affrique | Millau | mairie de Millau sous contrôle des opposants, mais pas de soutien populaire ; manifestations à Saint-Affrique |
Villefranche (p-ê de-Rouergue) et Marcillac-Vallon | Rodez | marche venue des cantons et de la ville ; insurrection et prise de la préfecture ; intervention de la troupe | ||
18 | Cher | Saint-Amand-Montrond | soulèvement des campagnes alentour ; combat échoué pour la prise de la préfecture | |
21 | Côte-d'Or | Châtillon-sur-Seine | prise de l’hôtel de ville | |
Saulieu, Château-Chinon | manifestations dispersées | |||
Dijon | réunion ou manifestation | |||
26 | Drôme | Dieulefit | manifestation le 7 | |
Loriol, Nyons | insurrection le 7, 1800 h., prise de Loriol, combat à Sauzet/Saint-Marcel-lès-Sauzet (ou dispersée par la troupe) | |||
Crest-Sud, Crest-Nord Bourdeaux, Marsanne, Dieulefit, Saillans | Die | Deux combats à Crest, le 5 (prise de la tour, tenue quelques heures) et bataille réelle le 7 avec artillerie des deux côtés | ||
30 | Gard | Vézénobres, Vauvert, Rhôny-Vidourle, Sommières, Saint-Mamert-du-Gard, Bagnols-sur-Cèze | Nîmes | 3500 h marchent sur la préfecture, repoussés par l’armée |
Lussan | Uzès | marche sur Uzès (chef-lieu de canton) | ||
Saint-Jean-du-Gard, Anduze, Bagnols-sur-Cèze, Lédignan, Quissac (de l’arrondissement du Vigan) | Alès | insurrections dans les cantons | ||
32 | Gers | Condom | prise de l’hôtel de ville, 500-600 h. armés | |
Fleurance | insurrection, intervention du sous-préfet de Lectoure | |||
Masseube | > | |||
Montesquiou | > | |||
Mirande | > | |||
Miélan | > | |||
Marciac | > | 800 h. au moins | ||
Mirande | Prise de la sous-préfecture ; envoi de 5 à 6000 h. à Auch les et 6 ; colonne militaire envoyée | |||
Vic-Fezensac | ||||
Jegun | Auch | Combats les 5-6 (24 hussards tués/blessés) ; dispersion | ||
34 | Hérault | canton de Bédarieux | Insurrection jusqu’au 10 ; incendie gendarmerie, 3 gendarmes tués, morts et blessés dans les insurgés | |
Capestang | > | insurrection établie du 5 au 10 | ||
Servian | > | |||
Pézenas | Béziers | 3000 h. viennent des campagnes ; fusillade le 4-12, 70 morts | ||
39 | Jura | Poligny et cantons avoisinants (Sellières), canton de Lons-le-Saunier | Poligny | prise de contrôle de la sous-préfecture le 4, fuite le 5 |
45 | Loiret | Briare | un gendarme tué, 2 jours d’insurrection ; cantons touchés sur la carte d’Agulhon | |
Montargis | morts dans un affrontement | |||
Orléans | prise de l’hôtel de ville, 1000 manifestants | |||
46 | Lot | > (dont canton de Saint-Céré) | Figeac | insurrection |
47 | Lot-et-Garonne | Agen | soulèvement des environs, montée d’une colonne | |
canton de Lavardac| | Nérac | combat, colonne de 1800 à 2000 h. | ||
> | Villeneuve-sur-Lot | arrondissement entièrement soulevé, mais pas de formation de colonne de marche | ||
> | Marmande | combat à Marmande (gendarmes) ; quelques centaines d’hommes marchent sur Bordeaux et combat le 8 (morts) | ||
65 | Hautes-Pyrénées | Bagnères-de-Bigorre | manifestations | |
66 | Pyrénées-Orientales | Estagel, Latour-de-France | manifestation, soutenue par le maire, combat contre l’armée | |
71 | Saône-et-Loire | Saint-Gengoux, Cluny (canton de Mâcon-Nord) | combat en arrivant à Mâcon : morts | |
82 | Tarn-et-Garonne | Moissac, Moissac 2 | insurrection | |
83 | Var | Cuers ; Hyères-Est, Hyères-Ouest, La Crau en partie, | insurrection dès le 4, prise de la mairie à Cuers, répression par le 50e de ligne : 2 morts (1 gendarme, 1 insurgé) ; insurrection le 5 à Hyères et alentours, réprimée par un débarquement de fusiliers marins à Hyères. | |
Besse-sur-Issole, Barjols, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Brignoles, Salernes, Cotignac | Brignoles | Bataille d’Aups : 4000 insurgés contre 1000 hommes de troupe, environ 50 morts | ||
Grimaud, Le Luc, Saint-Raphaël, Saint-Tropez, Canton de Fayence | soutien à l’arrondissement de Brignoles | |||
Légende[modifier | modifier le code]
Les deux premières colonnes sont destinées à faciliter la lecture et ordonner les suivantes.Chaque nom présent dans les colonnes 3, 4, 5 indique un soulèvement suffisamment important pour être signalé sur la carte.
Si le soulèvement ne concerne qu’une commune simple, j’en indique le nom dans la colonne Communes.
Si le fait concerne un chef-lieu de canton, j’en indique le nom dans la colonne Canton. S’il y a de bonnes raisons de penser que le chef-lieu de canton est un point de regroupement de tout ou partie des insurgés du canton, je met le symbole > dans la colonne Communes : on suppose qu’ils montent au chef-lieu. Si le soulèvement ne monte pas au chef-lieu d’arrondissement, je met le symbole -, sinon j’indique à nouveau >.
Il n’y a jamais un arrondissement dont on soit certain que toutes les communes se soient soulevées. Parfois, on a tous les chefs-lieu de canton qui connaissent un mouvement, qui ensuite se portent à la sous-préfecture. J’indique alors le nom de la sous-préfecture (avec ou non les cantons, selon que j’ai l’info ou pas).
Dans la dernière colonne, j’indique un petit bilan : morts, blessés, dates de la prise de contrôle, marches sur une ville voisine.
Carte projetée[modifier | modifier le code]
On a plusieurs types de soulèvement :
- réunion pour décider d’un mouvement (et ensuite arrestation ou mouvements de troupes qui intimident, donc ça ne débouche sur rien dans l’espace public) ;
- manifestations plus ou moins importantes, qui avaient vocation à être le point de départ d’autre chose, mais ça n’a pas été le cas ;
- manifestation + prise de contrôle d’un bâtiment public (avec ou non l’accord de l’autorité concernée) ;
- manifestation + prise de contrôle + formation d’une colonne pour prendre le contrôle d’une zone plus grande
- comme précédemment, mais le soulèvement aboutit à la prise de contrôle d’une sous-préfecture ou d’une préfecture, ou à un combat
Pour le 1 et le 2, qui se confondent : j’ai signalé les manifestations des grandes villes, mais a priori on n’est pas au courant de toutes ces manifestations, et donc on n’en fera rien sur la carte ; si pas de vote pour, je les retire du tableau.
Pour le 3 : la prise contrôle du bâtiment public est l’élément constitutif de l’insurrection, c’est un symbole de prise de contrôle du territoire qu’est la ville ou le canton ;
Pour le 4 : elles aboutissent ou suivent la prise de contrôle d’une ville ou à un combat, voir 5
Pour le 5 :
- si c’est une marche sur la préfecture : une flèche (genre qui fait demi-tour) + la localisation et le nom de l’objectif ;
- si c’est un affrontement armée : idem, + une étoile, une explosion ou des épées, qui indiquent le combat.
Je serai pour une carte à trois teintes :
- blanc pour les départements où tout est calme ;
- gris ou teinte claire pour ceux qui ont été mis en état de siège ;
- noir ou teinte sombre ou vive (rouge ?) pour les régions soulevées, en descendant au niveau du canton. Plus bas serait idéal, mais imposerait de recueillir beaucoup plus de données, et plus de travail pour le cartographe.
Une flèche plus un symbole de combat pour montrer toutes les rencontres qui ont eu lieu.
Reste à savoir ce qu’on fait des villages qui se sont soulevés et ont lutté seuls : la Suze-sur-Sarthe, Châtillon-sur-Seine, Coarraze, Estagel, ou les prises de contrôle temporaires d’un bâtiment symbolique (la mairie d’Orléans) : un point rouge ?