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Discussion utilisateur:Épiméthée/Coup d'État du 2 décembre 1851-Tableau des circonscriptions

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Listes des lieux de résistance en province

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Bilan global sur la province

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Selon Tullard, toujours selon schéma : rassemblement (avec ou sans tocsin) ; cris "Vive la République !" ; heurts avec les gendarmes ; parfois coups de feu ; arrivée de l’armée ; fusillade. La dispersion peut intervenir à n’importe quel moment (parfois sans même qu’on ait crié Vive la République)[1]. Il indique d’ailleurs qu’elle est spontanée, et proportionnellement plus importante en province qu’à Paris[2].

Total : peut-être 100 000 insurgés pour toute la France, 27 départements au total[3]

30 départements selon Nadine Viver[4]. Indique exécutions sommaires, répression pendant trois mois, résistance en province entre le 5 et le 10 décembre.

Batailles en règle

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NO Marmande (vers Bordeaux) ; au NO de Béziers ; Sud de la Drôme (Crest) ; dans le Var ; aux Mées (04)[5]

Très calme

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  • 29-Finistère : aucune arrestation [6];
  • Corse : aucune arrestation [6]
  • Loire atlantique : aucune arrestation[6]
  • Ille et Villaine : aucune arrestation[6]
  • 23-Creuse ;

Manifestation

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  • 01-Ain :
    • un groupe part de Bagé-le-Châtel vers Mâcon (71), se disperse avant d’arriver [5] ;
  • 09-Ariège : manifestations à Pamiers et quelques bourgs [7] ;
  • 21-Côte-d’Or :
    • Château-Chinon : réunion dispersée[8]
    • Dijon : simple réunion, selon Ténot[6], ou simple manifestation, selon Murat [9] ;
    • Saulieu : comme Château-Chinon[8]
  • 24-Dordogne :
    • Bergerac : un orateur arrêté et libéré par la foule ; le conseil ne vote pas la déchéance[7] ;
  • 31-Haute-Garonne :
    • Toulouse : manifestation matée[8] ;
  • 33-Gironde :
    • Bordeaux : le 6, manifestations dispersées[7] ;
  • 35-Ille-et-Vilaine :
    • Rennes : manifestation ± violente [9] ;
  • 36-Indre :
    • Issoudun : manifestations du 4 au 6 ;
  • Cambrai  : manifestation rapidement dispersée[2] ;
  • Reims : manifestation rapidement dispersée[2] ;
  • 42-Loire :
    • Sury-le-Comtal : réunion, arrestation immédiate par la gendarmerie[8] ;
  • 62-Nord :
    • Lille : manifestation rapidement dispersée[2],[9] ;
  • 64 : Pyrénées-Atlantiques :
    • Bayonne : manifestation matée[8] ;
    • Coarraze : rassemblement de la Garde nationale pour marcher sur Pau, renoncement[7] ;
  • 65-Hautes-Pyrénées :
    • Bagnères-de-Bigorre : agitation calmée par la troupe[7] ;
  • 66-Pyr-Orientales :
    • Argelès : manifestation [10] ;
    • Collioure : manifestation [10] ;
    • Elne : manifestation [10] ;
    • Perpignan : manifestation matée[8],[10] ;
    • Prades : manifestation [10] ;
  • 71-Saône-et-Loire :
    • Châlon-sur-Saône : réunion et rédaction d’une protestation, selon Ténot[7] ;
    • Louhans : rassemblement vite dispersé[8] ;

Agitation

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C’est-à-dire plusieurs jours de suites, heurts dans la rue

  • 12-Aveyron :
    • Millau : prise de contrôle de la mairie, pas de soutien populaire [7];
    • Saint-Affrique [7];
  • 26-Drôme :
    • Dieulefit : importante mobilisation le 7[1] ;
    • Loriol : le 7, insurrection, puis recul devant la troupe (donc heurts avec gendarmes avant)[1] ;
    • Montélimar : idem[1] ;
  • 44-Loire-Inférieure :
  • 49-Maine-et-Loire :
    • Angers : agitation[2] ;
  • 54-Meurthe-et-Moselle :
    • Nancy : manifestation difficilement contenue par la troupe[2],[3] ;
  • 63-Puy-de-Dôme :
    • Clermont-Ferrand : insurrection évitée de peu[2] ;
    • Issoire : idem[2] ;
    • Thiers : idem[2] ;
  • 64-Pyrénées-Atlantiques :
    • Pau : occupation passagère de la préfecture[7]
  • 67-Bas-Rhin :
    • Strasbourg : charges de cavalerie nécessaires pour disperser les manifestants[2],[3] ;
  • 82-Tarn-et-Garonne :
  • Castelsarrazin [7] ;
  • 87-Haute-Vienne :
    • Limoges : courte résistance (sans détail[2]) ;

Résistance importante

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Morts ; ou prise de contrôle d’un bâtiment officiel (gendarmerie, hôtel de ville, préfecture) ; généralement, ces foyers se maintiennent plusieurs jours

  • 01-Ain :
    • Saint-André-de-Cocey : tirs sur les gendarmes [9] ;
    • Villars : insurrection matée par les gendarmes [10] ;
  • 03-Allier :
    • Lapalisse : garde nationale mise en fuite, saisie des armes disponibles[2] ;
    • Le Donjon : drapeau rouge, prise de la ville par les paysans alentours ; intervention des gardes mobiles le 5, un notaire tue un soldat[2] ; les communes alentours sont concernées (dont Neuilly-les-Donjon, voir aussi canton du Donjon)
  • 04-Basses-Alpes :
    • Arrondissement de Barcelonnette : arrestation du sous-préfet et du procureur général[1], comité de salut public en place jusqu’au 14[8] ;
    • Arrondissement de Forcalquier : le sous-préfet se barricade, puis s’enfuit à Avignon (affolé)[1] presque toutes les communes soulevées[11] (sauf ouest, voir carte Agulhon) ;
      • Manosque : son maire prend la tête de l’insurrection et installe le gouvernement provisoire à Digne ;
      • Saint Etienne les Orgues : pillage de la maison du maire[12]
    • Arrondissement de Digne : fuite du préfet et du procureur général ; armée qui circule et repousse un détachement armé, puis se disperse à l’arrivée de la nouvelle de l’échec du soulèvement à Marseille[1],[3],[4] ; la ville est la seule préfecture de France à être prise par les républicains (Agulhon, p 199), conservée jusqu’au 10[8] ;
      • Contingent de Sainte-Croix-de-Verdon mené par son curé[8] ;
    • Arrondissement de Castellane : rien de noté nulle part ;
    • déroulement des événements ensuite :
      • Victoire aux Mées le 8 décembre ;
      • poursuite jusqu’au 10 et au-delà dans le val de Rancure ;
      • Ailhaud de Volx résiste encore entre le 14 et le 21[3] ;
    • Arrondissement de Sisteron : ville tenue quelque temps[3] presque toutes les communes soulevées[11] (sauf ouest, voir carte Agulhon) ;
  • 07-Ardèche :
    • dès le 4, les insurgés de Saint-Vincent-Barrès, Saint-Lager-Bressac, Baix, Cruas, Saint-Symphorien, + Chomérac[13] marchent sur Privas, mais échec après fusillade. Au lieu de se disperser, ils se replient et tiennent la montagne des environs[14] ;
    • la Voulte, les Charmes, Aubenas, Vals, Bourg-Saint-Andéol, Saint-Péray, Guilleraud insurgés[14] ;
    • combat à Largentière, sous-préfecture : victoire du sous-préfet[14] ;
  • 12-Aveyron :
    • Rodez : insurrection, prise de la préfecture mais intervention militaire[7] ;
    • Villefranche : soulèvement (notamment à proximité Marcillac) et marche sur Rodez [7];
  • 13-Bouches-du-Rhône :
    • Marseille : l’appel au soulèvement échoue, les ouvriers restent chez eux et les manœuvres d’intimidation font le reste[1] ;
  • 18-Cher : le Sud du département (quelques cantons) est noté comme zone de résistance importante[5]
    • Saint-Amand-Montrond : combat contre l’armée pour la prise de la sous-préfecture (échec)[2] ;
  • 21-Côte-d’Or :
    • Châtillon-sur-Seine : prise de contrôle de l’hôtel de ville[2] ;
  • 26-Drôme :
    • Arrondissement de Valence : sommations au préfet le 3, prise de contrôle du télégraphe, d’où nouvelle de l’échec de Paris, fin des opérations[1] ;
    • à Crest, deux affrontements : un groupe mal défini s’empare de la tour le 5, ne la rend que quand les canons arrivent[1] ; le 7, bataille impliquant de 5 à 7000 républicains[8], venus de Beaufort, Mirabelle, et des communes des cantons de Chabrillant (?) Bourdeaux, Marsanne[14] Crest-Sud, Marsanne, Bourdeaux, Dieulefit, Saillans[11] ;
    • Grane : l’insurrection prend des otages et un prêtre et les met devant la colonne qui se dirige vers Crest[1] ;
    • Marsanne : les gendarmes sont emprisonnés[1],[14] ;
    • autres soulèvements à Rochegude (canton de Saint-Paul-les-Trois-Châteaux), Sauzet, Beaulieu (?), la Bâtie-Rolland, Montbouché, Savasse (canton de Marsanne)[14]
    • soulèvement parallèle sur les bords du Rhône : Mirmande, Cliousclat (canton de Loriol-sur-Drôme). Colonne de 1800 h., prise de Loriol, combat à Sauzet/Saint-Marcel[14] ;
    • En janvier 1852, combat à la chapelle de Saint-Brancas[14] ;
  • 31-Gard :
    • le 4 : soulèvement des communes des cantons de Vézénobres, Vauvert, Rhôny-Vidourles (Vauvert, Codognan, Langlade, Boucoiran-et-Nozières, Ners, Parignargues, Fons, et autres) ; 3500 h. marchent sur Nîmes[15],[8], mais se retirent, la ville étant défendue et cantons de Sommières, Saint-Mamert-du-Gard[11] ;
    • Insurrection à Lussan et Saint-Laurent-la-Varnède : marche sur Uzès[15] ;
    • Insurrections à Saint-Jean-du-Gard, Gaujac, Boisset, Miolet, Ribaute, Anduze, Lédignan, Bagard, Quissac, etc.[15] ;
  • 32-Gers : important département[4] : échec général dès le 5[8] ; 3000 hommes et 50 communes soulevées, combat à l’entrée d’Auch, 24 soldats morts[16] ;
    • Arrondissement de Condom : Condom : prise de l’hôtel de ville, 500 à 600 hommes armés [17] ; Fleurance : insurrection matée par l’autorité du sous-préfet de Lectoure [17] ;
    • Arrondissement de Mirande : Mirande tenue 3 jours[3],[18], prise de la sous-préfecture ; cantons de Masseube, Montesquiou, Mirande et Miélan : toutes les communes soulevées ; canton de Marciac : 800 hommes[17] ; 5/6000 hommes marchent sur Auch les 5 et 6, fin à l’arrivée d’une colonne militaire[11] ;
    • Arrondissement d’Auch [19] ; cantons de Vic-Fezensac, Jegun soulevés[11] ;
  • 34-Hérault :
    • canton de Bédarieux : dure jusqu’au 10, gendarmerie incendiée[1],[3] ; 3 gendarmes tués, morts et blessés dans les insurgés[11] ;
    • Béziers : le 4-12, le préfet sommé de se rendre déclenche une fusillade, 70 morts[1] 3000 hommes étaient venus des campagnes[10],[1], cantons de Pézenas, Servian, Capestang[11] ; canton de Capestang : tenue plusieurs jours[3], du 5 au 10 [10] ;
  • 39-Jura : le Sud du département (quelques cantons au Sud de Poligny) est noté comme zone de résistance importante[5]
    • hommes des communes de Bray, Sellières, Monay, Plainoiseau se dirigent sur Lons-le-Saulnier [11] ;
    • Poligny (sous-préfecture) : les 3-4, occupation de l’hôtel de ville, arrestation du sous-préfet et du maire ; le préfet intervient, fuite en Suisse[2] ;
  • 45-Loiret : le sud du département (quelques cantons) est noté comme zone de résistance importante[5]
    • Bonny-sur-Loire : les gendarmes sont chassés, leurs armes et celles du presbytère équipent les insurgés, un gendarme tué, fin après 2 jours[2] ;
    • Montargis : morts dans un affrontement[2] ;
    • Orléans : 1000 manifestants environ, prise de l’hôtel de ville, rendu après sommations[2] ;
  • 46-Lot : zone autour de Figeac s’étendant dans le département de l’Aveyron[5]
    • Figeac : insurrection[7] ;
    • Saint-Céré : insurrection [7] ;
  • 47-Lot-et-Garonne[4] :
    • Arrondissement d’Agen : le 3, les Agenais soulèvent les environs, attendent que le paysans viennent mais échec (1 colonne attendue sur 2)[8] ;
    • Arrondissement de Nérac : canton Lavardac se soulève, 1800 h. traversent Nérac le 4, marche sur la préfecture, combat[8] (2000 h. selon Vigier [11]) ;
    • Arrondissement de Villeneuve-sur-Lot : entièrement soulevé, mais les insurgés ne marchent pas[11] ; Villeneuve-sur-Lot : la ville cinq jours au pouvoir des républicains [7] ;
    • Arrondissement de Marmande : Marmande : insurrection le 4, 800-900 hommes armés repoussent quelques gendarmes dans la campagne[7], puis affrontement en direction de Bordeaux le 8 ; morts[11] ;
  • 58-Nièvre : plusieurs cantons le long de la Loire est noté comme zone de résistance importante[5]
    • Cosne-Cours-sur-Loire : résistance vive[20] ;
    • Clamecy : maire et sous-préfet dépassés ; procureur d’extrême-droite tente des arrestations, échec, soulèvement, la Garde nationale s’enfuit, tirs sur la gendarmerie, plusieurs morts, barricade, comité révolutionnaire, dispersion dans la nuit du 7 au 8 après arrivée de l’armée[1],[3],[4] ; insurrection soutenue par les paysans de Druyes, Andryes, Sougères, Corvol, Trucy, Chevroches, Oisy, Dornecy, Entrain, etc.[21]. Un mort à Pousseaux[21] ;
    • Neuvy-sur-Loire : le 7, prise de la mairie et de la gendarmerie, barricadage du bourg, fusillade à l’arrivée des troupes le 8[22] ;
    • Saint-Sauveur : insurrection le 6, expédition sur Auxerre, précédée de Mézilles et Villiers-Saint-Benoît, combats à Toucy (2) et à Escamps[22] ;
  • 66-Pyrénées-Orientales :
    • Estagel : manifestations, opposition de la mairie au coup d’État, intervention du préfet et de l'armée, morts [10] ;
  • 71-Saône-et-Loire :
    • Fontaines : 30 hommes vont à Chagny, affrontent la garde nationale, un blessé[12], dispersion à l’arrivée des dragons ;
    • Mâcon : un colonel républicain marche sur la ville (avec qui ? Sa troupe ?), fusillade et morts ; la population ne bouge pas[2] ;
    • Tournus : occupation de la mairie pendant une nuit [13] ;
    • Soulèvement plus large : Dismier soulève Saint-Gengoux, Saint-Sorlin et quelques communes voisines, marche sur Cluny, se retrouve à plusieurs centaines, puis marche sur Mâcon. Fusillade à l’arrivée en ville. Peut-être le même que ci-dessus [14] ;
  • 72-Sarthe :
    • La Suze-sur-Sarthe : occupation et barricadement dans la maire[2] ;
  • 82-Tarn-et-Garonne :
    • Moissac : insurrection [7] ;
    • Montauban : le préfet refuse le coup d’État, et démissionne [7] ;
  • 83-Var[4] :
    • Hyères : soulèvement le 5[1] ;
    • Cuers : soulèvement le 4[1], morts le 5[8] : les insurgés s'emparent de la mairie et de la gendarmerie (5 dec.), brûlent les registres du receveur des impôts sur le vin[12];
    • Grimaud et Cogolin : colonne menée par la belle Césarine Ferrier[8] ;
    • La Garde-Freinet : insurrection le soir du 4 des ouvriers bouchonniers[8] ;
    • Le Luc : soulèvement le 3, institution d’une commission révolutionnaire à la mairie. Renforts des campagnes alentours ; le 5 ou le 6, départ de l’armée démocratique du Var vers la préfecture Draguignan, aux Arcs changement de direction vers Salernes (halte), puis le 9 vers Aups. Combat contre les gendarmes mobiles, morts[1] ;
  • 84-Vaucluse :
    • Apt : soulèvement le 6, départ d’une colonne le 8 vers Avignon, échec le 9 à Cavaillon[8], incluant hommes venus du Luberon : cantons de Pertuis, Cadenet, Bonnieux (dont commune de Ménerbes) : au total, 5/600 h.[11] battus par le colonel de France et la garde civique de Cavaillon[11] ;
    • Orange : soulèvement le 3[8]
  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r et s Jean Tullard (directeur), Dictionnaire du Second Empire, Fayard, 1995, (ISBN 2 213 59281 0), p. 426
  2. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u et v Tullard, op. cit., p. 425
  3. a b c d e f g h i j et k Éric Anceau, « Le coup d’État du 2 décembre 1851 ou la chronique de deux morts annoncées et l’avènement d’un grand principe », Parlement[s], Revue d'histoire politique 2009/2 (n° 12). (ISSN 1768-6520), p. 35
  4. a b c d e et f Nadine Viver, Dictionnaire de la France au XIXe siècle, Hachette, 2002, p. 78-79
  5. a b c d e et f Inès Murat, La Deuxième République, Paris : Fayard, 1987. (ISBN 2-213-01832-4), carte p. 522
  6. a b c et d Maurice Agulhon, carte p 208 sur le nombre d'individus arrêtés ou porsuivis
  7. a b c d e f g h i j k l m n o p et q Ténot chapitre 3
  8. a b c d e f g h i j k l m n o p q r et s Latta [1]
  9. a b et c Inès Murat, op. cit., p. 466
  10. a b c d e f g et h Ténot chapitre 5-1
  11. a b c d e f g h i j k l et m Philippe Vigier, « Le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte », 1851.fr
  12. a et b M. Agulhon, p 204-2055
  13. Inès Murat, op. cit., p. 468
  14. a b c d e f g et h Ténot chapitre 8
  15. a b et c Ténot chapitre5-2
  16. [2]
  17. a b et c [3]
  18. Inès Murat, op. cit., p. 469
  19. Résistance au coup d’État de 1851, 150e anniversaire, [4]
  20. http://www.1851.fr/auteurs/latta_6.htm
  21. a et b Eugène Ténot, la Province en décembre 1851, chapitre 2-1
  22. a et b Ténot chapitre 2

Je fais suite à votre message. Je pense qu'il faudrait que ce soit une carte semblable à celle présentée par Maurice Agulhon dans son livre (p 207) quitte à ajouter une seconde carte sur les départements soumis à état de siège en décembre 1851 (voir p 209 du livre de M. Agulhon). Je pense qu'il faut d'avantage insister sur les régions et cantons qui se sont soulevés (avec prises de contrôles de la commune ou combat de rues) supposant alors un réel soutien populaire. Il sera toujours possible de mentionner par un point rouge les communes symboliques du canton où ces mouvements insurrectionnels ont eu une réelle ampleur comme dans les Basses Alpes. Je pense par contre que l'on ne sera jamais exhaustif pour une carte mentionnant des communes ou des villes où il n'y a eu que quelques mouvements voire quelques agitations, manifestations ou quelques batiments occupés pendant quelques heures sans qu'on puisse réellement avoir d'estimation de leur ampleur et de leur représentativité locale (La carte de la p 207 ne mentionne ni Lille ni Nancy ni Reims par exemple). C'est pourquoi je ne pense pas qu'elles doivent être mentionner. Pour une meilleure lisibilité, je suis favorable à une seconde carte sur les départements en état de siège qui sera tout autant évocative.

Il manque aussi en juxtaposition deux autres cartes : celle concernant la France qui a voté pour Louis Napoléon en 1848 (à plus de 50%) et celle qui a voté (à plus de 40%) pour les démocrates-socialistes en 1849. Ce serait intéressant. Cordialement, Louis Eugène (d) 30 septembre 2010 à 17:41 (CEST)[répondre]

D’accord, je modifie le tableau en conséquence. Je résume pour voir si je t’ai bien compris :
  1. À faire en premier : une carte avec les vrais soulèvements armés, représentés par zones, et uniquement si une zone d’au moins un canton s’est soulevée ;
  2. À faire en second : une carte avec les départements mis en état de siège ;
  3. À faire peut être ensuite : cartes électorales (qui seront à faire ensuite de toute façon pour les autres articles de la période) ;
  4. éventuellement plus tard : améliorer la première carte avec des décorations : lieux symboliques, batailles, déplacements de troupes et de colonnes insurrectionnelles.

Je pense que ce découpage du travail est un bon projet cartésien. Les tâches sont bien découpées et le travail simplifié. Épiméthée (d) 30 septembre 2010 à 18:38 (CEST)[répondre]