Simorre
Simorre | |||||
![]() Centre-ville. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Gers | ||||
Arrondissement | Auch | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Coteaux Arrats Gimone | ||||
Maire Mandat |
Éric Truffi 2020-2026 |
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Code postal | 32420 | ||||
Code commune | 32433 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Simorrains | ||||
Population municipale |
711 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 20 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 27′ 04″ nord, 0° 44′ 09″ est | ||||
Altitude | 180 m Min. 182 m Max. 321 m |
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Superficie | 35,85 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Val de Save | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gers
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Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Simorre (Cimòrra en gascon) est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Simorrains.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Simorre est situé en Haut-Astarac, à 32 km au sud d'Auch. La ville est située au carrefour des routes D 12, qui la traverse du Nord au Sud, et de la route D 129, qui la traverse d'Est en Ouest. La route D 234 relie Simorre à Lombez.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Simorre se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est située sur la Gimone et la Marcaoue y prend sa source.
Toponymie[modifier | modifier le code]
D'après l'étude de Lucien Babonneau publiée dans les années 1960, le toponyme de Simorre viendrait du celte-ibère Cimogorra, avec les deux racines "CIM" = remarquable, et "GORRA" = hauteur[3].
Histoire[modifier | modifier le code]
Une des plus anciennes sauvetés du Gers. Autrefois bâtie au sud-ouest sur le pendant d'une colline, la ville fut détruite par un incendie et rebâtie en 1141 près de la Gimone sur un enclos donné par les Bénédictins de Simorre. Le père abbé, qui en était le seigneur, leur accorda des coutumes en 1268.
L'abbaye, attestée dès 817, a été construite au VIe siècle sur l'emplacement d'un ancien oratoire élevé au Ve par saint Cerats dont le tombeau se trouve dans la chapelle de Saintes. L'abbaye fut ravagée par les Sarrasins et par les Normands.
Fortifiée aux XIIe et XIVe siècles pour servir de refuge, remaniée au XIXe, l’abbatiale est unique en son genre (trésor, reliquaire, stalles…). Aujourd'hui, village avec sa vieille halle centrale, ses maisons à colombage et à encorbellements, son foirail et ses placettes ombragées qui invitent à la visite, Simorre surprend et émerveille.
A Simorre, village voisin du centre potier de Sémézies-Cachan, le lundi de Pâques, avait lieu la heyro dous chioulets (foire des sifflets). Au cours de cette journée placée sous le patronage saint Cerats, le patron de Simorre, la foule s'installait autour de l'oratoire de l'abbaye de Saintes où la tradition situait le tombeau du saint. On achetait les sifflets aux potiers venus vendre leur production, mais on y louait aussi domestiques et servantes[4].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[7]. En 2018, la commune comptait 711 habitants[Note 1], en augmentation de 0,71 % par rapport à 2013 (Gers : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,36 %). |
Enseignement[modifier | modifier le code]
Simorre dispose d'un groupe scolaire complet de classes maternelles et élémentaires.
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Notre-Dame[10]
Classé MH (1846). Église abbatiale construite au XIVe siècle, dont l'aspect d'église fortifiée a été créé au XIXe siècle par Viollet-le-Duc.
On remarque trois types de matériaux de construction : la brique d'origine, la pierre, cadeau d'une autre abbaye lors de l'extension de l'église et les briques rapportées au XIXe siècle pour donner un aspect fortifié à l'église. - Église Saint-Valentin de Simorre.
- Église de Saintes.
- La chapelle de Saintes.
- Le château de Simorre à Simorre
- Le Musée Paysan d'Émile[11],[12] invite à revivre la vie quotidienne des paysans gascons.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jules de Carsalade du Pont (1847-1932) : ecclésiastique né à Simorre.
- Paul Saint-Martin (1901-1940) : homme politique né à Simorre.
- Guy Lafitte (1927-1998) : saxophoniste de jazz mort à Simorre.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blasonnement :
Parti : au premier d'azur aux deux fleurs de lys d'or l'une sur l'autre, au second de gueules à la crosse d'argent surmontée de trois étoiles du même rangées en chef[13].
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Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- Plan séisme
- Lucien Babonneau in L'église fortifiée de Simorre
- Usages et traditions : le rite du jouet
- Site de la préfecture - Fiche de Simorre
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Gallica BnF : J. Clermont, L'église abbatiale de Simorre, Bulletin de la Société archéologique du Gers, 3e trimestre 1928, Auch, 1928
- « Simorre. Un projet ambitieux autour du Musée paysan d'Emile », sur ladepeche.fr (consulté le 2 juin 2020)
- « Musée Paysan d'Émile ! », sur Musee Paysan (consulté le 2 juin 2020)
- « Banque du blason »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, Société Archéologique et Historique du Gers, , 460 p. (ISBN 2-9505900-7-1, notice BnF no FRBNF39151085)