Schlierbach (Haut-Rhin)

Schlierbach | |
![]() La mairie. |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Haut-Rhin |
Arrondissement | Mulhouse |
Canton | Brunstatt |
Intercommunalité | Saint-Louis Agglomération |
Maire Mandat |
Bernard Juchs 2014-2020 |
Code postal | 68440 |
Code commune | 68301 |
Démographie | |
Population municipale |
1 205 hab. (2015 ![]() |
Densité | 102 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 41′ 39″ nord, 7° 24′ 32″ est |
Altitude | Min. 244 m Max. 346 m |
Superficie | 11,8 km2 |
Localisation | |
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Schlierbach est une commune française de l'aire urbaine de Mulhouse située dans le département du Haut-Rhin, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace[1].
Ses habitants sont les Schlierbachois[2] et les Schlierbachoises.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
C'est en 877 que l'on trouve la première mention de Slierbach dans un document daté du 15 avril 877. Slier signifierait marécage ou limon. La terminaison bach permet de dater le village de l'époque des Francs, qui occupèrent le Sundgau au VIIe siècle.
1364 est l'année de la création à Schlierbach d'un hospice religieux servant de gîte d'étape.
Les guerres entre confédérés suisses et Habsbourg seigneurs du Sundgau entraînent pillages et incendies du village de 1445 à 1468.
La construction du clocher de l'église date de 1576.
En 1633 pendant la guerre de Trente Ans, les Suédois incendient le village en représailles contre les Habsbourg.
Avec le traité de Westphalie en 1648, Schlierbach et le Sundgau deviennent français.
1813-1814, fin des guerres napoléoniennes et invasion allemande.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les villageois évacués sont accueillis à Lauzun (Lot-et-Garonne) en 1940.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Schlierbach se blasonnent ainsi : |
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[6].
En 2015, la commune comptait 1 205 habitants[Note 1], en augmentation de 3,08 % par rapport à 2010 (Haut-Rhin : +1,71 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Chapelle Notre-Dame et chapelle des Malgré-Nous, édifice non protégé par les Monuments Historiques[9].
- Le presbytère de Schlierbach, ancien prieuré de l'abbaye de Lucelle (1723-1725)[10].
- Église paroissiale Saint-Léger[11].
Sports[modifier | modifier le code]
- Club de football : A.S. Schlierbach[12].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Elisabeth Hauger, née le 12 novembre 1825 à Schlierbach et décédée le 10 janvier 1915 à Bâle 42 Socinstrasse et Christophe Hugenschmidt, né le 9 juin 1826 à Schlierbach et décédé le 31 mai 1893 à Paris 7e 83 rue de l'Université (employé de la maison de l'Empereur Napoléon III) sont les parents d'Arthur Hugenschmidt (1862-1929) qui permit à Clemenceau d'exiger le retour de l'Alsace-Lorraine au traité de Versailles. Napoléon III, serait le père biologique d'Arthur Hugenschmidt, déclaré à l'État civil comme étant le fils de Christophe et d'Elisabeth.
Jumelages[modifier | modifier le code]
Orgelet (Jura) (France) dans le Jura ;
Schlierbach (Autriche) dans le Haute-Autriche ;
Schlierbach (Suisse) dans le canton de Lucerne.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- (fr) « Carte géographique », sur maps.google.fr (consulté le 20 juillet 2010)
- (fr) « Nom des habitants », sur www.habitants.fr (consulté le 20 juillet 2010)
- (fr) « Coordonnées sur la commune », sur www.lion1906.com (consulté le 20 juillet 2010)
- (fr) « Les maires de la commune » (consulté le 20 juillet 2010)
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
- (fr) « Chapelle », sur www.patrimoine-de-france.org (consulté le 20 juillet 2010)
- (fr) « presbytère », sur www.patrimoine-de-france.org (consulté le 20 juillet 2010)
- (fr) « Monuments historiques et bâtiments protégés de Schlierbach », sur www.actuacity.com (consulté le 21 juillet 2010)
- (fr) « Site du club A.S. SCHLIERBACH », sur as-schlierbach.footeo.com (consulté le 21 juillet 2010)