Saint-Aignan-sur-Roë

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saint-Aignan-sur-Roë
Saint-Aignan-sur-Roë
La mairie de Saint-Aignan-sur-Roë.
Blason de Saint-Aignan-sur-Roë
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Arrondissement Château-Gontier
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Craon
Maire
Mandat
Loïc Pène
2020-2026
Code postal 53390
Code commune 53197
Démographie
Gentilé Saint-Aignannais
Population
municipale
918 hab. (2021 en augmentation de 2,91 % par rapport à 2015)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 50′ 28″ nord, 1° 08′ 10″ ouest
Altitude Min. 69 m
Max. 112 m
Superficie 18,19 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cossé-le-Vivien
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Aignan-sur-Roë
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Aignan-sur-Roë
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
Voir sur la carte topographique de la Mayenne
Saint-Aignan-sur-Roë
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Voir sur la carte administrative des Pays de la Loire
Saint-Aignan-sur-Roë

Saint-Aignan-sur-Roë [sɛ̃t‿ɛɲɑ̃ syʁ ʁo] est une commune française située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 918 habitants[Note 1].

La commune fait partie de la province historique de l'Anjou (Haut-Anjou)[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

La commune est située dans le sud-Mayenne en région Pays de la Loire.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 733 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Ballots à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 782,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Aignan-sur-Roë est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,3 %), zones agricoles hétérogènes (24,5 %), forêts (9,6 %), prairies (7,6 %), zones urbanisées (3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge puis sous l'Ancien Régime, le fief de la baronnie angevine de Craon dépendait de la sénéchaussée principale d'Angers et du Pays d'élection de Château-Gontier.

Le chartrier de la Roë rédigea une charte au XVe siècle afin de faire valoir les intérêts du seigneur de Brécharnon (situé en Saint-Michel), attribuant à son ancêtre Albéric, vivant en 1119, la fondation de la paroisse de Saint-Aignan[14].

La famille de Saint-Aignan, seigneurs de la Chevrie, dont le manoir aujourd'hui disparu se trouvait dans le bourg, était vassale du seigneur de Brécharnon.

L'ancienne église fut démolie en 1843, afin d'être remplacée en 1855 par un édifice de plus grande taille, dédié à saint Aignan d'Orléans.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
(avant 2001) mars 2008 Albert Blavet    
mars 2008 avril 2014 Jean-Claude Rossignol    
avril 2014[15] En cours Loïc Pène   Employé des Postes
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].

En 2021, la commune comptait 918 habitants[Note 3], en augmentation de 2,91 % par rapport à 2015 (Mayenne : −0,65 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
507482567624552574574753810
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7988839519581 0081 0531 0271 016984
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
983912891799813830848840805
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
819756800939975926869860891
2017 2021 - - - - - - -
894918-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Les habitants sont des Saint-Aignannais et Saint-Aignannaises.

Économie[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Aignan.

L'église du bourg est dédiée à Aignan d'Orléans.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Maria Nault, en religion Mère Marie de la Croix ( - à Saint-Aignan), fondatrice en 1939, d'une première communauté des Petites Sœurs de Marie Mère du Rédempteur, à Toulouse, avec l’approbation du cardinal Jules Saliège qui accorde à la fondation, en 1954, le statut d’association de fidèles, et sous la conduite du cardinal Gabriel-Marie Garrone. En 1963, Mère Marie de la Croix ouvre une communauté à Castelnau-d'Estrétefonds (Haute Garonne). En 1965, une communauté est fondée à Saint-Aignan-sur-Roë puis en 1968 une autre à Arquenay (Mayenne) et une à Lagardelle-sur-Lèze (Haute-Garonne). En 1969, la maison-mère de Toulouse est transférée à Saint-Aignan-sur-Roë. Le , Monseigneur Louis-Marie Billé, alors évêque de Laval, érige en « Institut de vie religieuse » la congrégation fondée par Mère Marie de la Croix[20].
  • En , certaines sœurs mais pas toutes s'insurgent et dénoncent un abus de pouvoir, elles décident de renoncer à leurs vœux religieux[21]. La congrégation existe toujours et le siège est situé à Arquenay au sud de Laval.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Aignan-sur-Roë

Les armes de la commune de Saint-Aignan-sur-Roë se blasonnent ainsi :
Écartelé, au 1er de gueules aux lettres S A d'or, initiales de Saint Aignan originellement en caractères gothiques ; au 2e d'azur à la fleur de lys d'or ; au 3e d'azur à la tierce-feuille d'argent ; au 4e de gueules à la tour d'or.

La fleur de lys et la tierce-feuille sont tirées du blason d'Orléans, diocèse duquel saint Aignan d'Orléans fut évêque. La tour d'or représente celle du blason de son pays d'élection, Château-Gontier.

L'écu est timbré d'une couronne murale d'or à trois tours crénelées et porté par deux branches croisées en pointe en sautoir, la première de chêne à dextre et la deuxième de laurier à senestre, chargées d'un listel d'argent au retroussis de gueules portant la devise suivante : In servicio omnium (« Au service de tous »)[14]. Le proverbe suivant entoure le blason : La sagesse crie aux portes de la ville : Humains, c'est vous que j’appelle, que votre force soit la loi de la justice. Heureux l'homme qui m'écoute[14].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Altitudes, superficie : IGN[22].
  1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 3, , p. 203
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Aignan-sur-Roë et Ballots », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Ballots », sur la commune de Ballots - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Ballots », sur la commune de Ballots - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b et c Nos blasons et leur histoire, édité par le Syndicat d'initiative du canton de Saint-Aignan-sur-Roë, imprimerie Raynard, 1989.
  15. « Saint-Aignan-sur-Roë (53390) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. Constant Tonnelier, L'histoire religieuse du diocèse de Laval, Paris, Téqui, 1993.
  21. « A Saint Aignan, les sœurs s'insurgent », Libération,‎ , p. 12-13.
  22. Répertoire géographique des communes (http://professionnels.ign.fr/42/produits-gratuits/produits-gratuits-a-telecharger.htm).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :