Congrier
| Congrier | |||||
La mairie. | |||||
| Administration | |||||
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| Pays | |||||
| Région | Pays de la Loire | ||||
| Département | Mayenne | ||||
| Arrondissement | Château-Gontier | ||||
| Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Craon | ||||
| Maire Mandat |
Hervé Tison 2020-2026 |
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| Code postal | 53800 | ||||
| Code commune | 53073 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | Congriéen | ||||
| Population municipale |
919 hab. (2022 |
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| Densité | 38 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 47° 48′ 36″ nord, 1° 07′ 02″ ouest | ||||
| Altitude | Min. 56 m Max. 106 m |
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| Superficie | 24,28 km2 | ||||
| Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
| Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
| Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
| Élections | |||||
| Départementales | Canton de Cossé-le-Vivien | ||||
| Législatives | Deuxième circonscription | ||||
| Localisation | |||||
| Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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| Liens | |||||
| Site web | www.congrier.fr | ||||
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Congrier est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 919 habitants[Note 1].
La commune fait partie de la province historique de l'Anjou (Haut-Anjou)[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est située en sud-Mayenne.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[3]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique[4] et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[5]. Elle est en outre dans la zone H2b au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[6],[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 771 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Ombrée d'Anjou à 9 km à vol d'oiseau[8], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 724,2 mm[9],[10]. La température maximale relevée sur cette station est de 40,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −9,5 °C, atteinte le [Note 2].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Congrier est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39 %), zones agricoles hétérogènes (33,8 %), prairies (16,6 %), forêts (7,5 %), zones urbanisées (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie
[modifier | modifier le code]Le gentilé est Congriéen.
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]Des haches en pierre polie et la présence d'un mégalithe, érigé sur les rives du Chéran et disparu enterré à la fin du XIXe siècle, sont la preuve que Congrier était occupé dès l'âge de la pierre[16].
Un moulin à bras daté de la Tène III, c'est-à-dire de l'âge du fer, existe toujours près de la forêt de Lourzais[16].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Le château féodal, un véritable donjon en bois entouré de palissades et de douves, fut construit sur un monticule au début du Xe siècle à la suite des pillages d'Anjou par les Normands en 886 et 903. Ces douves sont à l'origine du nom motte féodale[16], à ne pas confondre avec une motte castrale.
La première extraction de schiste ardoisier eut lieu dans l'exploitation de la Roche-Charbonneau, située sur Congrier mais dépendant de l'abbaye de la Roë. On y trouve toujours un oratoire dédié à saint Lézin d'Angers, saint patron des ardoisiers, qui découvrit la manière d'exploiter l'ardoise au VIe siècle[16].
En 1234, Guillaume Le Brun, seigneur de Congrier, octroya au prieuré des Bonshommes de Ballots les terres et la métairie de la Touche en Méral[16].
Féodalité
[modifier | modifier le code]En 1450, le seigneur de Congrier était vassal de Jean II d'Alençon, seigneur de Pouancé[16].
La terre, domaines, fié et seigneurie de Congriez comprenait en 1450 la court, hébergement et mestairie dudit lieu de Congriez ;... le domaine de la Godinière, contenant en hébergement, estrages, courtils, vergers, touches de boays, anciennes plesses et bayes doubles. bois exploitables, dits de la Motte-Poillevoisin, la garenne dans la pièce de la Chaperonnière et le pâtis de la maladerie ;.. les mestairies de Saefrère, de l'Artusière ;.. le moulin à eau près du bourg, l'Étang-Rompu et le moulin à vent. Le fief s'étendait sur la Berneraie, la Matière, l'Euzil, l'Aumetterie, la Chantenouvière, etc.
Quand les épaves mobilières étaient levées par ses officiers, elles appartenaient entièrement au seigneur de Congrier, qui les partageait avec son suzerain quand les officiers de ce dernier avaient prévenu les siens. Il relevait à foi et hommage lige du baron de Pouancé.
Ancien Régime
[modifier | modifier le code]Le fief de Congrier appartenait à la baronnie angevine de Craon, qui dépendait de la sénéchaussée principale d'Angers et du pays d'élection de Château-Gontier.
Révolution française
[modifier | modifier le code]La paroisse est pillée par les volontaires rassemblés à Craon en 1793. Le cantonnement républicain ne peut se maintenir à Congrier.
Le 27 nivôse an II, le commissaire du gouvernement doit se faire accompagner de six chasseurs à cheval et forcer le maire à ouvrir l'église et la sacristie et à faire l'inventaire. L'église, qui servait de retranchement au cantonnement républicain, est incendiée par les Chouans, 1794. Tous les registres de l'administration sont brûlés, an III. Du mois de mai au mois d'août 1799, les royalistes parcourent le territoire du canton, enlevant grains, bestiaux, fourrages, et empêchant la levée des impôts.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de la commune se blasonnent ainsi : Vairé d'or et d'azur. |
À l'origine, le blason est Vairé d'azur et d'argent, de quatre tires. Il s'agit des armoiries de Guillaume Le Brun, seigneur de Congrier. On trouve son écu peint au XVe siècle sur le cartulaire des Bonshommes de Craon d'après des sceaux et documents du XIIIe siècle[16].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2022, la commune comptait 919 habitants[Note 3], en évolution de +1,66 % par rapport à 2016 (Mayenne : −0,73 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]- Ardoisières de Renazé
- Le groupe Dirickx est le principal employeur de la commune, avec son usine de clôtures et de portails.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Aucun bâtiment de la commune n’est classé ou inscrit. Le château de la Chevronnaie possède une cloche de bronze datant de 1719, classée à titre d'objet[23].
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Source partielle
[modifier | modifier le code]- « Congrier », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, A. Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (BNF 34106789, présentation en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site municipal
- Résumé statistique de Congrier sur le site de l'Insee
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur Météo-France, (consulté le ). Site élaboré à partir des données de projections climatiques de référence DRIAS-2020. Entrer le nom de la commune pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- ↑ Population municipale 2022.
- ↑ Les records sont établis sur la période du au .
- ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
[modifier | modifier le code]- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- ↑ Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 899
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155).
- ↑ Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen », La Météorologie, no 116, (DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
- ↑ « Le climat en France hexagonale et Corse. », sur meteofrance.com (consulté le ).
- ↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- ↑ « Réglementation environnementale RE2020 », sur ecologie.gouv.fr, (consulté le ).
- ↑ « Répartition des départements par zone climatique » [PDF], sur ecologie.gouv.fr (consulté le )
- ↑ « Orthodromie entre Congrier et Ombrée d'Anjou », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Pouancé_sapc », sur la commune d'Ombrée d'Anjou - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur object.files.data.gouv.fr/meteofrance/ (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Pouancé_sapc », sur la commune d'Ombrée d'Anjou - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- ↑ Insee, « Métadonnées de la commune de Congrier ».
- ↑ « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Nos blasons et leur histoire, édité par le Syndicat d'initiative du canton de Saint-Aignan-sur-Roë, imprimerie Raynard, 1989.
- ↑ Liste des maires de la Mayenne actualisée au 16 septembre 2009, site de la préfecture de la Mayenne, consulté le 19 septembre 2009
- ↑ Réélection 2014 : « Congrier (53800) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- ↑ Arrêté du 21 octobre 1942, notice de la Base Palissy, consultée le 19 septembre 2009
