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Réseau hydrographique de la Vienne

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Réseau hydrographique de la Vienne
Localisation du département de la Vienne sur la carte des bassins hydrographiques français.
Localisation du département de la Vienne sur la carte des bassins hydrographiques français.
Géographie
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Bassins
Bassins hydrographiques Loire-Bretagne
Adour-Garonne
Sous-bassins DCE Charente
Loire aval et côtiers vendéens
Vienne-Creuse
Caractéristiques
Principaux cours d'eau l'Anglin, la Benaize, la Blourde, le Clain, la Creuse, la Dive, la Gartempe, la Veude et la Vienne.
Longueur totale 4 400 km
Cours eau > 50km 11
Cours eau > 10km 45
Planification
SDAGE SDAGE Adour-Garonne
SDAGE Loire-Bretagne
SAGE Charente
Clain
Sèvre niortaise et marais poitevin
Vienne

Le réseau hydrographique de la Vienne est l'ensemble des éléments naturels (rivières) ou artificiels (canaux), drainant le territoire du département de la Vienne (région Nouvelle-Aquitaine, France). Il regroupe ainsi des cours d'eau ou canaux situés entièrement ou partiellement dans la Vienne.

Le réseau hydrographique départemental présente une longueur de près de 4 400 km de cours d'eau.

Caractéristiques

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Cours d'eau

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Notion de cours d'eau

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Jusqu'en 2016, aucun texte législatif ne définissait la notion de cours d’eau[1]. Ce n'est qu'avec la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages que cette lacune est comblée. L'article 118 de cette loi insère un nouvel article L. 215-7-1 dans le code de l'environnement précisant que « constitue un cours d'eau un écoulement d'eaux courantes dans un lit naturel à l'origine, alimenté par une source et présentant un débit suffisant la majeure partie de l'année. L'écoulement peut ne pas être permanent compte tenu des conditions hydrologiques et géologiques locales. »[2]. Ainsi les trois critères cumulatifs caractérisant un cours d'eau sont :

  • la présence et la permanence d’un lit naturel à l’origine, ce qui distingue les cours d’eau (artificialisés ou non) des fossés et canaux creusés par la main de l’homme ;
  • l’alimentation par une source ;
  • la permanence d’un débit suffisant une majeure partie de l’année, critère qui doit être évalué en fonction des conditions climatiques et hydrologiques locales.

Bassins versants et cours d'eau de la Vienne

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Les bassins hydrographiques sont découpés dans le référentiel national BD Carthage en éléments de plus en plus fins, emboîtés selon quatre niveaux : régions hydrographiques, secteurs, sous-secteurs et zones hydrographiques. Le département est découpé en deux régions hydrographiques : « la Loire de la Vienne à la Maine », correspondant au bassin de la Vienne, au sein du bassin Loire-Bretagne et la « Charente » au sein du bassin Adour-Garonne.

Les secteurs et sous-secteurs peuvent être regroupés en dix bassins versants, s'insérant dans les deux grands bassins versants de la Charente et de la Vienne[3] :

  • le bassin de la Charente est le plus petit bassin versant d’Adour-Garonne (10 549 km2). Il occupe une petite partie sud-ouest du territoire départemental où il est drainé par la Charente, par son principal affluent, la Tardoire, et l'affluent de celle-ci, le Bandiat[4] ;
  • le bassin de la Vienne, sous-bassin du bassin de la Loire, s'étend sur 21 157 km2 et couvre huit départements sur deux régions[5]. Il occupe la plus grande partie du territoire départemental et se décompose dans les sous-bassins suivants : l'Anglin, la Benaize, la Blourde, le Clain, la Creuse, la Dive (affluent du Thouet), la Gartempe, la Veude et la Vienne sont les principaux cours d'eau qui drainent ce sous-bassin dans le département de la Vienne.

Le réseau hydrographique s’étend sur un linéaire de près de 4 400 km avec un chevelu hydrographique particulièrement développé dans le sud-est du département[6] et comprend 11 cours d'eau de longueur supérieure à 50 km et 45 de longueur supérieure à 10 km.

Hydrologie des principaux cours d'eau

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Les données hydrologiques des principaux cours d'eau de la vienne sont acquises grâce à un ensemble de 35 stations de mesure et stockées dans une base de données nationale dénommée Banque Hydro. Les hauteurs d'eau sont mesurées à des pas variables et permettent de calculer, par station, les débits instantanés, journaliers, mensuels, etc. à partir des valeurs de hauteur d'eau et des courbes de tarage (relations entre les hauteurs et les débits). Ces valeurs sont actualisées à chaque mise à jour d'une hauteur ou d'une courbe de tarage (addition, précision supplémentaire, correction, etc.). Ces 35 stations de mesures sont les suivantes :

À l'échelle des bassins versants, la gestion de la ressource en eau s’appuie sur un ensemble de points nodaux, définis par le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE), pour lesquels sont fixés des débits de référence correspondant à des situations de débit faible, notamment en période estivale. Les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) peuvent aussi définir des points nodaux complémentaires à l’intérieur de leur périmètre. À chaque point correspond une zone d'influence équivalente au bassin amont du point nodal. Lorsque le débit observé devient inférieur aux débits seuils, des mesures restrictives sont appliquées par arrêtés préfectoraux sur le territoire correspondant à la zone d’influence du point nodal considéré. Les débits seuils sont[42] :

  • le débit objectif d’étiage (DOE) qui constitue le débit en dessous duquel la vie aquatique est altérée ;
  • le débit seuil d’alerte (DSA) à partir duquel des mesures de restriction d’usage sont déclenchées ;
  • le débit de crise (DCR) au niveau duquel toutes les mesures possibles de restriction des prélèvements et des rejets sont mises en œuvre.

Les objectifs aux points nodaux et aux zones nodales fixés dans le SDAGE 2010-2015 Loire-Bretagne[43] et reconduits dans le SDAGE 2016-2021, sont exprimés, suivant les situations, en débit ou en hauteur (piézométrique ou limnimétrique), et portent :

  • d’une part sur l’équilibre entre la ressource et les besoins (débit objectif d’étiage DOE, piézométrie objectif d’étiage POE, niveau objectif d’étiage NOE) ;
  • d’autre part sur la gestion des crises (seuils d’alerte DSA, PSA et NSA ; et seuils de crise, DCR, PCR et NCR).

Leur détermination repose principalement sur l’observation des équilibres ou déséquilibres actuels et sur l’expérience des situations de crise antérieures. Le département de la Vienne est découpé en six zones nodales se référant à six points nodaux dont un seul est dans le département. Leurs caractéristiques sont les suivantes[44] :

Carte des points nodaux et de leur zone d'influence dans le département de la Vienne.
Cours d'eau Code point Localisation du point Équilibre ressource / besoin Gérer la crise Zone d'influence Commentaire
DOE (m3/s) DSA DCR
Gartempe Gr station hydrométrique de Vicq-sur-Gartempe 3,9 3,9 3,5 Bassin Gartempe en totalité
Vienne Vn3 station hydrométrique de Lussac-les-Châteaux 16 13 10 Bassin Vienne entre les points Vn3 et Vn4 Axe réalimenté pour le fonctionnement de la centrale de Civaux (les statistiques ont été corrigées d'un soutien d'étiage apporté spécifiquement du fait du développement d’amibes et qui n'est pas appelé à se reproduire)
Vienne Vn4 station hydrométrique d'Etagnac 15,5 12 9 Bassin Vienne entre les points Vn4 et Vn5
Vienne Vn5 station hydrométrique du Palais 12 9 6 Bassin Vienne en amont du point Vn5

Cartographie des cours d'eau au titre de la police de l'eau

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En lien avec la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, publiée au Journal officiel du 9 août 2016, définissant la notion de cours d’eau, une instruction du gouvernement du [45] demande aux services d’État de mettre en place une cartographie du réseau hydrographique dans chaque département, afin de permettre aux riverains concernés de distinguer facilement les cours d’eau des fossés, non soumis aux mêmes règles : une intervention sur un cours d’eau allant au-delà de l’entretien courant ne peut en effet se faire que dans le cadre d’une déclaration ou autorisation « loi sur l’eau ». En outre les agriculteurs qui demandent les aides de la politique agricole commune (PAC) doivent implanter ou conserver une bande tampon de cinq mètres, le long des cours d'eau classés au titre des Bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE)[46]. Dans ce cadre, les services de l'État ont engagé une démarche progressive d'identification des cours d'eau et publié une carte de ceux-ci[47].

Plans d'eau et milieux aquatiques

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Plans d'eau

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L'appellation plans d'eau désigne l'ensemble des retenues d'eau stagnante, d'eau plane, quelle que soit leur surface (minimale ou maximale) et quelle que soit leur profondeur et comprend donc aussi bien les trous d'eau de quelques dizaines ou centaines de m2 que les grands lacs.

Milieux humides

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La Vienne est un département riche en milieux humides et espèces patrimoniales : 17% de la surface du département sont des milieux patrimoniaux classés dont environ 40 % sont directement liés à l’eau. Située à environ 30 km au Nord-Est de Poitiers, sur la commune de Vouneuil-sur-Vienne, la réserve naturelle nationale du Pinail, créée en 1980, présente une surface de près de 135 hectares. Ses landes à bruyère à balai associées à plus de 5 000 fosses dont plus de la moitié sont des mares permanentes accueillent une faune et une flore riches et remarquables[48].

Masses d'eau

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Les masses d’eau désignent une partie de cours d’eau, de nappe ou de plans d’eau. Elles constituent le référentiel cartographique élémentaire de la Directive-cadre sur l'eau (DCE) et des SDAGE. Ces masses d’eau servent d’unités d’évaluation de la qualité des eaux pour atteindre le retour au bon état écologique et chimique des eaux. 72 masses d'eau superficielles sont dénombrées dans le département, dont 71 sont de type « cours d’eau » et une de type « plan d’eau » (le complexe de Chardes à l’Isle-Jourdain). Par ailleurs existent 20 masses d’eau souterraines dont 14 sont dites « libres » et 6 « captives »[6].

Gouvernance de bassin

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Bassins administratifs

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La gestion de l’eau, soumise à une législation nationale et à des directives européennes, se décline par bassin hydrographique, au nombre de sept en France métropolitaine, échelle cohérente écologiquement et adaptée à une gestion des ressources en eau. La Vienne est découpé en deux bassins : le bassin Loire-Bretagne sur la plus grande partie du territoire (265 communes[6]) et le bassin Adour-Garonne (16 communes[6]), qui sont à la fois des circonscriptions administratives de bassin, territoires de gestion dont les limites sont des limites communales, et des bassins hydrographiques, territoires hydrographiques dont les limites sont des lignes de partage des eaux.

Chaque circonscription de bassin, également appelée bassin Directive-cadre sur l'eau (bassin DCE), est découpée en sous-bassins administratifs, dénommés aussi sous-bassins DCE, qui constituent un niveau intermédiaire d’agrégation entre la masse d'eau et le bassin Directive-cadre sur l'eau. La Vienne est découpé en trois sous-bassins : « Vienne-Creuse » et « Loire aval et côtiers vendéens » dans le bassin Loire-Bretagne et « Charente » à l'extrême sud-ouest, dans le bassin Adour-Garonne.

La planification de l’eau s’appuie sur une gouvernance qui fait intervenir différents acteurs que l’on peut schématiquement répartir en quatre groupes : sphère de décision, instances de préparation des décisions, instances techniques et partenaires du bassin associés à la planification. La sphère de décision comprend le comité de bassin et le préfet coordonnateur de bassin.

Instances de bassin

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Les instances de bassins sont constituées de deux entités :

  • le comité de bassin, une instance de concertation qui regroupe différents acteurs, publics ou privés, agissant dans le domaine de l’eau : collectivités, État, usagers, personnes qualifiées, milieux socioprofessionnels et le préfet coordonnateur de bassin. Le département de la Vienne dépend, selon les parties de son territoire, des comités de bassins Adour-Garonne et Loire-Bretagne ;
  • l'agence de l'eau, un établissement public à caractère administratif de l’État. Le département de la Vienne dépend de deux agences de l'eau :
    • Adour-Garonne ;
    • Loire-Bretagne, dont le siège est à Orléans, et plus particulièrement de la délégation « Allier-Loire amont » de l'agence de l'eau. Celle-ci assure le secrétariat de la commission territoriale Allier-Loire amont du comité de bassin et intervient sur les SAGE du territoire[49].

Commissions locales de l'eau

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Une Commission locale de l'eau est définie à l'échelle de chaque schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE), qui, respectant le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE), précise les objectifs plus détaillés de l’utilisation de l’eau. Elle est composée de 50 % d’élus, 25 % d’usagers, 25 % d'administrations.

Établissements publics territoriaux de bassin

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La loi du relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages a fait des établissements publics territoriaux de bassin (EPTB) des acteurs officiels de la politique de l'eau à l'échelle d'un bassin versant ou d'un sous-bassin[50]. Leur rôle a été renforcé par la loi sur l'eau et les milieux aquatiques du et par la loi du portant engagement national pour l’environnement (Grenelle 2). Leur périmètre doit répondre à la cohérence hydrographique d'un bassin ou d’un sous-bassin hydrographique, sans limite de taille minimum. Ils sont déconnectés des limites administratives des collectivités membres[51].

Deux EPTB sont compétents sur le territoire de la Vienne[52] :

  • l'Établissement public Loire (EPL), créé le et reconnu EPTB le [53], est compétent sur l'ensemble du bassin de la Loire, soit une superficie totale de bassins versants de 117 800 km2 ;
  • l'EPTB Vienne, créé le 10 septembre 2007 et reconnu EPTB le 21 octobre 2008[54], est compétent sur l'ensemble du bassin de la Vienne, soit une superficie de bassins versants de 21 157 km2[55].

Planification

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La directive-cadre sur l'eau (DCE) du déploie une logique de planification (les « plans de gestion » que sont les schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) en France), associée à une politique de programmation (les « programmes de mesures » - PdM), à l’échelle des grands bassins hydrographiques.

Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE)

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Le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) est un document de planification dans le domaine de l’eau. Il définit, pour une période donnée de six ans, les grandes orientations pour une gestion équilibrée de la ressource en eau ainsi que les objectifs de qualité et de quantité des eaux à atteindre dans le bassin hydrographique dont dépend le département. Il est établi en application des articles L.212-1 et suivants du code de l’environnement. Le département de la Vienne est concerné par les SDAGE Adour-Garonne et Loire-Bretagne.

SDAGE Approbation par le Préfet coordonnateur de bassin
Période 2010-2015 Période 2016-2021
SDAGE Adour-Garonne [56] [57]
SDAGE Loire-Bretagne 18 novembre 2009[58] 18 novembre 2015[59]

Schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE)

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Carte des SAGE concernant la Vienne au .

Le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) est le deuxième niveau de planification, au périmètre plus restreint que le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE). Il est fondé sur une unité de territoire où s’imposent une solidarité physique et humaine (bassins versants, nappes souterraines, estuaires, …). Il fixe les objectifs généraux, les règles, les actions et moyens à mettre en oeuvre pour gérer la ressource en eau et concilier tous ses usages. Le SAGE est élaboré par une commission locale de l'eau (C.L.E.) composée d’élus, d’usagers et de représentants de l’État. Il doit être approuvé par le Préfet après avis du comité de bassin pour devenir opposable aux décisions publiques. Les SAGE doivent être compatibles avec les orientations du SDAGE en application sur leur territoire[60].

Dans le département, quatre territoires sont engagés dans une démarche de SAGE, couvrant ainsi une grande partie du territoire départemental : « Charente », « Clain », « Sèvre niortaise et marais poitevin » et « Vienne »[61],[62].

Nom du SAGE Phase Périmètre fixé le Création CLE Approuvé le Superficie Départements concernés Nb communes
Total Vienne
Charente[63],[64] Élaboration 18.04.2011 modif. 07.06.2011 -- 9 300 km2 Charente, Charente-Maritime, Dordogne, Deux-Sèvres, Vienne, Vienne 709
Clain[65],[66] Elaboration 27.01.2009 13.01.2010 modif. -- km2 Charente , Deux-Sèvres, Vienne 157 123
Sèvre niortaise et marais poitevin[67],[68] Mise en oeuvre 29.04.1997
modifié en 2012
03.10.2008
modifié
29.04.2011 km2 Charente, Deux-Sèvres, Vienne
Vienne[69],[70] Mise en oeuvre 30.06.1995 22.09.2008 08.03.2013 7 060 km2 Corrèze, Haute-Vienne, Vienne, Charente, Vienne, Indre-et-Loire 310

Schéma départemental milieux aquatiques (SDMA)

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Le Schéma départemental milieux aquatiques est un document de planification dans le domaine de l’eau établi par le conseil départemental de la Vienne fondé sur l'unité de territoire départemental qui a pour objectif de participer à l’atteinte du bon état des eaux fixée par la Directive Cadre Européenne de l’Eau (DCE). Il ne se substitue pas aux outils existants du domaine de l’eau (SDAGE, SAGE, PAOT, Contrats Territoriaux Milieux Aquatiques, …), mais doit s’articuler avec eux autant en termes d’objectifs, de moyens que de priorités d’intervention. Il se doit donc d’être construit au regard des outils existants et doit permettre de faire un bilan des connaissance, d'identifier les territoires à enjeux et de définir des actions en conséquence à un horizon de 10 à 15 ans[6]. Le Schéma départemental milieux aquatiques est un des trois schémas départementaux spécifiques qui s'insèrent dans le schéma départemental de l'eau dont la phase 1 consistant à établir l'état des lieux s'est achevée en juin 2016[71],[72].

Contrats de rivière

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Le troisième niveau de planification est celui du contrat, où les actions sont mises en œuvre concrètement. Un contrat territorial est ainsi un outil de l'Agence de l'eau, mis en place pour cinq ans à l'échelle d'un bassin versant. Il a pour objectifs de réduire les pollutions diffuses et d'entretenir ou restaurer les milieux aquatiques afin d'atteindre le bon état écologique des masses d'eau défini dans le SDAGE[73]. Un contrat de rivière (ou également de lac, de baie, de nappe) est un instrument d’intervention à l’échelle de bassin versant. Il a pour objectif la préservation, la restauration et l'entretien d'une rivière et de son écosystème. Contrairement au SAGE, les objectifs du contrat de rivière n’ont pas de portée juridique, mais constituent un engagement contractuel entre les signataires. Un comité de rivière est chargé de concourir au suivi du contrat de rivière[74]. Lancé en 1981, le dispositif a évolué en 2004[75]. Trois contrats de rivière ont été mis en oeuvre sur la période 2008-2016.

Contrats territoriaux de milieux aquatiques

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Gouvernance locale

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Acteurs du territoire

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Services de l'État

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La police de l'eau réglemente les installations, ouvrages, travaux ou activités qui peuvent exercer des pressions sur les milieux. Elle est assurée par trois polices spécialisées : la police de l’eau et des milieux aquatiques, la police de la pêche et la police des installations classées. Les acteurs principaux sont[76] :

Autres organismes

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  • la Fédération départementale pour la pêche et la protection du Milieu Aquatique Vienne (FDPPMA 23) est une association qui coordonne et soutient les actions de 36 associations Agréées pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique (AAPPMA) responsables de la détention et la gestion des droits de pêche dans le département. Elle promeut et défend la pêche de loisirs en eau douce et participe à la protection et la gestion durable des milieux aquatiques ;
  • le Conservatoire régional d'espaces naturels du Limousin mène des actions de préservation, d’aménagement, de gestion et de mise en valeur des espaces naturels majeurs sur le plan écologique et paysager ;
  • la Chambre d'agriculture de la Vienne met en place avec les agriculteurs des programmes pour la préservation des milieux aquatiques ;
  • le Parc naturel régional de Millevaches en Limousin agit en faveur de la préservation et la valorisation de ces richesses (milieu naturel et eau).

Gestion intercommunale des cours d’eau

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Force est de constater que la rivière n’est plus utilisée pour les besoins des riverains, que les travaux d’entretien sont coûteux et que le mode d’occupation des sols ainsi que les pratiques culturales ont été profondément modifiés. Les collectivités territoriales sont dès lors autorisées, mais ce n’est pas une obligation, à se substituer aux riverains pour assurer l’entretien et l’aménagement des cours d’eau non domaniaux lorsque ces travaux présentent un caractère d’intérêt général ou d’urgence (Article L.211-7 Code de l’Environnement)[78]. La constitution de syndicats intercommunaux pour l’entretien des rivières garantit la cohérence des interventions, permet de mutualiser les moyens des communes et de bénéficier de subventions publiques. Les communes ont donc été amenées petit à petit à se substituer aux riverains. Elles se sont regroupées en syndicats de rivières et ont pris en charge les travaux sur les cours d’eau non domaniaux.

Syndicats de rivières

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Les collectivités territoriales peuvent se regrouper et former un syndicat de rivière à vocation unique ou multiple) qui sera compétent géographiquement sur une vallée ou une partie importante de celle-ci, dont l’objet est de mener toutes actions concernant la gestion d’un cours d’eau et de ses affluents (assainissement, restauration des milieux, travaux d’entretien, animation de la politique locale sur ce thème …).

Huit syndicats sont compétents dans la gestion et l'aménagement de rivières ou dans un domaine connexe susceptible d'améliorer la qualité des cours d'eau en 2015 dans le département :

Intercommunalités et GEMAPI

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Depuis le et en application de la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (Maptam) promulguée le 27 janvier 2014, une nouvelle compétence exclusive et obligatoire de « gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations » (GEMAPI) (essentiellement articles 56 à 59) est dévolue aux communes ou, en lieu et place des communes, par les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP)[79]. Les communes ou EPCI-FP pourront adhérer à des syndicats mixtes et leur transférer tout ou partie de la compétence. Les missions relatives à la GEMAPI sont définies dans l'article L. 211-7 du Code de l'environnement, il s’agit de[80] :

  • l’aménagement d’un bassin ou d’une fraction de bassin hydrographique ;
  • l’entretien et l’aménagement d’un cours d’eau, canal, lac ou plan d’eau, y compris leurs accès ;
  • la défense contre les inondations et contre la mer ;
  • la protection et la restauration des sites, des écosystèmes aquatiques et des zones humides ainsi que des formations boisées riveraines.

Entretien et aménagement

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Entretien des cours d'eau

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Réglementation

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D’un point de vue réglementaire, la loi sur l'eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006 (LEMA) a modifié la définition de l’entretien d’un cours d’eau fixée à l’article L.215-14 du code de l’environnement. Selon cet article, l’entretien régulier a pour objet « de maintenir ce cours d’eau dans son profil d’équilibre, de permettre l’écoulement naturel des eaux et de contribuer à son bon état écologique ou, le cas échéant, à son bon potentiel écologique, notamment par enlèvement des embâcles, débris et atterrissements, flottants ou non, par élagage ou recépage de la végétation des rives »[81]. Les travaux susceptibles d’être engagés pour procéder à l’entretien sont strictement encadrés (articles L. 215-14 et R.215-2 du code de l’environnement) et doivent correspondre notamment à l'enlèvement des embâcles, débris et atterrissements, flottants ou non, l'élagage ou le recépage de la végétation des rives[82],[83]. Selon leur nature, les travaux d'entretien sont soumis à autorisation ou déclaration[84].

Plantes invasives

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Aménagement des cours d'eau

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L'aménagement des cours d'eau comprend, entre autres[85] :

  • la réalisation d'infrastructures et de bâtiments (travaux routiers, zone d’aménagement concertée..)
  • la protection de berges
  • la restauration hydro-morphologique des cours d’eau, c’est-à-dire de ses profils en long et en travers et de son tracé planimétrique : capture, méandres, etc.
  • la restauration de la continuité écologique, c’est-à-dire la possibilité de circulation des espèces animales et le bon déroulement du transport des sédiments.

Selon leur nature, les travaux d'aménagement sont soumis à autorisation ou déclaration[84].

Qualité des cours d'eau dans la Vienne

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État des lieux et objectifs du SDAGE

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Pêche et peuplements piscicoles

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Droit de pêche et associations de pêche

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Le propriétaire riverain a le droit de pêche jusqu’à la limite de sa propriété (milieu de cours d’eau) sous réserve de disposer d’une carte de pêche (L. 435-4 et R435-34 à 39 du code de l’Environnement)[86]. S’il le souhaite, le propriétaire peut signer un bail de pêche avec une association (exemple l'AAPPMA) ou la fédération de pêche départementale. En donnant le droit de pêche, qui ne le dessaisit pas lui-même de ce droit, il doit laisser un accès aux pêcheurs membres de cette association. En 2018, il y a 31 associations agréées de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique (AAPPMA)[87]. Tout pêcheur non propriétaire riverain doit avoir acquis une carte de pêche pour la saison d'exercice. Celle-ci constitue avant tout un droit d’accès et d’exercice sur les territoires autorisés[88].

Classement et peuplements piscicoles

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La catégorie piscicole est un classement juridique des cours d'eau en fonction des groupes de poissons dominants. Un arrêté réglementaire préfectoral permanent reprend l’ensemble des dispositions applicables en matière de pêche dans le département de la Vienne en les différenciant selon les catégories piscicoles. Ces dispositions sont reprises sur le site de la fédération de pêche de la Vienne[89].

Cours d'eau de première catégorie

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Un cours d'eau est déclaré de première catégorie lorsque le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon). Si elles sont naturellement présentes (et non issues de réempoissonnements successifs), ces espèces sont réputées être de bons bioindicateurs. Elles sont en général accompagnées par d'autres petits poissons (vairon, chabot, etc). Ce type de cours d'eau est souvent qualifié de « rivière à truites »[90]. Dans la Vienne, les cours d'eau classés en première catégorie sont les suivants[91].

  • la Charente, du pont de l'Ile (commune de Lizant) au barrage du moulin de Leray (commune de Saint-Saviol) ;
  • le ruisseau de Lizant ou Sonnette, affluent de la Charente ;
  • les affluents du Clain : le Goulet, le Chézeau, le ruisseau de Croutelle, la Boivre, l'Auxance ; la Belle, affluent de la Clouère ; le ruisseau d'Aignes, le Bé-de-Sommières ; le Palais ;
  • les affluents de rive gauche de la Vienne : le Salles, la Pargue, la Crochetière, le Crochet, la Mortagne, la Dive-de-Morthemer ; les Trois-Moulins ; les Veudes ;
  • les affluents de rive droite de la Vienne : l'Arrault, les Aubières, la Petite-Bourde, le Remilly, le Servon, le Theil ;
  • les affluents de la Gartempe : l'Allochon, les Brissonnières, la Clairette, le Rouflamme ;
  • le Gabouret, la Longève, le Saint-Germier, affluents de la Vonne ; le Gorchon, affluent de la Bénouze, le Gué-la-Reine et le Montant, affluents de la Creuse ; le Martray, affluent du Salleron ;
  • la Dive-du-Nord ou Dine-Mirebalaise, affluent du Thouet, en amont du pont de Pas-de-Jeu ;
  • les affluents et sous-affluents des cours d'eau ou portions de cours d'eau situés dans le département et désignés ci-avant ;
  • la Pallu.

Cours d'eau de deuxième catégorie

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Pour un cours d'eau de deuxième catégorie, l'espèce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) (donc rivière cyprinicole) et de carnassiers (brochet, sandre et perche). Depuis les années 1990 ce type de rivières est également peuplé de silures[90]. Dans la Vienne, les cours d'eau classés en deuxième catégorie sont tous les cours d'eau qui ne sont pas classés en première catégorie[91].

Continuité écologique

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Notion de continuité écologique

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La continuité d’un cours d’eau est une notion introduite en 2000 par la Directive cadre européenne sur l'eau. En droit français, l'article R214-109 du code de l'environnement définit la notion d'obstacle à la continuité écologique. A contrario, la continuité écologique est obtenue en supprimant ou limitant ces obstacles et doit permettre d'assurer[92] :

  • la libre circulation des organismes aquatiques et leur accès aux zones indispensables à leur reproduction, leur croissance, leur alimentation ou leur abri ;
  • le transport naturel des sédiments de l’amont à l’aval des cours d’eau.
  • les connexions latérales avec les réservoirs biologiques et en assurer leur bonne hydrologie

Le défaut de continuité écologique peut être la conséquence de la présence d'ouvrages en travers des cours d'eau, mais aussi d'ouvrages coupant les connexions latérales. En plus de constituer une entrave à la circulation des poissons, la fragmentation des cours d'eau affecte les capacités d'adaptation des espèces aux changements climatiques, induit des perturbations du fonctionnement des écosystèmes aquatiques et réduit l'efficacité des services rendus par les écosystèmes[93].

Classement des cours d'eau

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Carte des cours d'eau de la Vienne classés au titre de l'article L. 214-17 du Code de l’Environnement au sein du bassin Loire-Bretagne.

Depuis plus d'un siècle, des rivières sont classées pour bénéficier de mesures de protection particulières. Ces classements de cours d'eau, outils réglementaires, ont été établis afin de limiter l'impact des ouvrages construits en travers des cours d'eau sur la circulation piscicole. Avant 2006, deux catégories distinguaient certains cours d'eau en fonction de leur état et de la volonté de préserver et restaurer la continuité écologique : les rivières classées et les rivières réservées[94].

À partir de 2006, les critères de classement des cours d’eau ont été adaptés aux exigences de la directive cadre sur l’eau avec la loi sur l'eau et les milieux aquatiques (LEMA) du et le décret n° 2007-1760 du 14 décembre 2007. Pour atteindre l’objectif de bon état des eaux, les dispositifs antérieurs sont réformés pour intégrer l’ensemble des composantes de la continuité écologique. Deux listes de classement sont définies pour chacun des bassins hydrographiques (Article L. 214-17 du Code de l’Environnement)[95]. Les éléments de cadrage nécessaires pour l’établissement de ces nouveaux classements, qui seront arrêtés par les préfets coordonnateurs de bassin sur la base des propositions des préfets de département sont définis dans la circulaire du 6 février 2008. Le délai ultime pour procéder à la première refonte des classements était le [96]. Pour les cours d'eau du bassin Loire-Bretagne, les nouveaux arrêtés de classement ont été publiés le [97],[98] et pour le bassin Adour-Garonne le [99].

En synthèse, ces listes s'inscrivent dans deux logiques différentes selon l'état initial de la rivière : préserver et/ou restaurer[100],[101] :

Liste Objectifs Conséquences
Liste 1 Préserver les cours d’eau ou parties de cours d’eau :
  • en très bon état écologique,
  • « réservoirs biologiques », dotés d’une riche biodiversité jouant le rôle de pépinière,
  • nécessitant une protection complète des poissons migrateurs.
Interdiction de construire tout nouvel obstacle à la continuité écologique quel qu’en soit l’usage. Des prescriptions de maintien de la continuité écologique pour tout renouvellement de concession ou d'autorisations.
Liste 2 Restaurer la continuité écologique sur les cours d’eau en assurant le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons. Obligation de mise en conformité des ouvrages dans les 5 ans après publication de la liste.

Réservoirs biologiques

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L'article R214-108 du code de l'environnement précise le contenu de la notion de réservoir biologique. Elle concerne les cours d’eau qui comprennent une ou plusieurs zones de reproduction ou d’habitat des espèces de phytoplanctons, de macrophytes et de phytobenthos, de faune benthique invertébrée ou d’ichtyofaune, et permettent leur répartition dans un ou plusieurs cours d’eau du bassin versant [102]. Les réservoirs biologiques, nécessaires au maintien ou à l’atteinte du bon état écologique des cours d’eau, correspondent donc [103] :

  • à un tronçon de cours d’eau ou annexe hydraulique qui va jouer le rôle de pépinière, de « fournisseur » d’espèces susceptibles de coloniser une zone naturellement ou artificiellement appauvrie (réensemencement du milieu) ;
  • à des aires où les espèces peuvent accéder à l’ensemble des habitats naturels nécessaires à l’accomplissement des principales phases de leur cycle biologique (reproduction, abri-repos, croissance, alimentation).

Dans le cadre des travaux préparatoires à l'élaboration de ce classement au sein du SDAGE Loire-Bretagne, 56 réservoirs biologiques ont été identifiées dans la Vienne au sein du bassin Loire-Bretagne[104].

Prévention des inondations

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Plaisance, tourisme et activités sportives

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Notes et références

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Références

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  4. « Bassin versant de la Charente », sur eau-adour-garonne.fr (consulté le ).
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  7. Station L5673010
  8. Station L2404020
  9. Station L2404040
  10. Station L2404030
  11. Station R0100010
  12. Station R0110010
  13. Station L2313050
  14. Station L2313030
  15. Station L6000710
  16. Station L6020710
  17. Station L2103020
  18. Station L5401810
  19. Station L5411810
  20. Station L5411815
  21. Station L5801810
  22. Station L1313010
  23. Station L2523010
  24. Station L2424010
  25. Station L3100610
  26. Station L1440610
  27. Station L3200610
  28. Station L1400610
  29. Station L2253010
  30. Station L5741915
  31. Station L2424015
  32. Station L2443010
  33. Station L8523010
  34. Station L2501610
  35. Station L2341630
  36. Station L2321610
  37. Station L2201620
  38. Station L2334010
  39. Station L5733020
  40. Station L3123010
  41. Station L3033010
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Articles connexes

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Bibliographie

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Observatoires

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