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La présidence de George W. Bush débute le et s'achève le .
Outre le 43e président des États-Unis George W. Bush, l'administration inclut le vice-président Dick Cheney, les différents secrétaires, membres du cabinet des États-Unis et quelques autres conseillers et responsables. Avec le Cheney et le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, George Bush s'entoure d'une équipe de néoconservateurs, rompant ainsi clairement avec la politique du président démocrate Bill Clinton, mais aussi avec la politique plus modérée[réf. souhaitée] de son père George H. W. Bush. L'administration Bush comprend des figures déjà présentes dans plusieurs administrations précédentes : le secrétaire d'État Colin Powell est conseiller à la Sécurité nationale sous Ronald Reagan, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld est directeur de cabinet à la Maison-Blanche et secrétaire à la Défense sous Gerald Ford et le vice-président Dick Cheney est secrétaire à la Défense sous George H. W. Bush.
La présidence de George W. Bush est caractérisée par l'accent mis sur la prérogative de l'exécutif au détriment des autres pouvoirs, ce qu'on retrouve par exemple dans l'executive order (décret présidentiel) 13 233. Beaucoup d'analystes ont souligné cet aspect lors des trois nominations de juges à la Cour suprême proposées, ainsi que celle de John R. Bolton en tant qu'ambassadeur aux Nations unies. En novembre 2006, à la suite des élections de mi-mandat (élection au Congrès) remportées par les démocrates, Donald Rumsfeld démissionne. Bush nomme alors Robert Gates à ce poste. L'administration Bush a été remplacée par l'administration Obama en janvier 2009.
Composition du gouvernement
Vice-président
Le vice-président est élu en même temps que le président des États-Unis sur le « ticket présidentiel ». Il n'est pas membre à proprement parler du cabinet mais a le droit de siéger à ses réunions. Il est également président du Sénat des États-Unis. Si le président change de vice-président en cours de mandature, celui-ci est confirmé par un vote du sénat comme les autres membres de l'administration.
Les membres du cabinet sont nommés par le président puis présentés au Sénat des États-Unis pour avis et consentement (advice and consent, termes utilisés dans la Constitution, procédure par laquelle le Sénat approuve et confirme cette nomination ou la rejette, par un vote à la majorité simple). Si la nomination est approuvée, le nouveau membre du cabinet prête serment, reçoit le titre de secrétaire. Les secrétaires appartiennent à la ligne de succession présidentielle des États-Unis par ordre protocolaire.
Les membres occupant les fonctions par intérim ne sont pas soumis à la procédure de confirmation et ne prêtent pas serment.
Sept postes officiels ont rang au cabinet, ce qui signifie qu'ils sont autorisés à assister aux réunions du cabinet, mais ne sont pas des ministres (Secretary) responsables d'un ministère (Department) et ils n’entrent pas dans la ligne de succession présidentielle.