Poncins
Poncins | |||||
![]() Église Saint-Laurent de Poncins. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Loire | ||||
Arrondissement | Montbrison | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Forez-Est | ||||
Maire Mandat |
Julien Duché 2020-2026 |
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Code postal | 42110 | ||||
Code commune | 42174 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Poncinois, poncinoises [1] | ||||
Population municipale |
1 168 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 57 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 43′ 43″ nord, 4° 09′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 331 m Max. 393 m |
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Superficie | 20,63 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Feurs (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Feurs | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | commune-poncins.fr | ||||
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Poncins [pɔ̃sɛ̃] est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Les habitants de Poncins sont les Poncinois et Poncinoises.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]

Village situé au centre de la plaine du Forez, Poncins est situé au confluent du Vizézy et du Lignon du Forez[2].
Sa sous-préfecture Montbrison est à 17 km sud-sud-ouest[3], et sa préfecture Saint-Étienne à 46 km sud[4].
Son territoire est très majoritairement occupé par des exploitations agricoles.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Poncins est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Feurs, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (32,9 %), zones agricoles hétérogènes (28,5 %), forêts (26,1 %), terres arables (9,5 %), zones urbanisées (3 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Histoire[modifier | modifier le code]
Protohistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]
Historiquement, Le Lignon, plus ou moins aligné avec la Loise en rive droite de la Loire, a servi de passage transect est-ouest sur la plaine du Forez et au-delà.
La voie Bolène, grand axe de circulation menant de Lyon à l'Aquitaine, passait la Loire à Feurs par un gué et se dirigeait ensuite sur Poncins. Avant d'arriver au village actuel, elle se tournait vers le sud-ouest et suivait le trajet repris par la D60 qui fait la limite de commune avec Chambéon, passant par « la Pierre » selon Faure (probablement le hameau les Pierre), puis à l'Orme Premier sur Chambéon[11].
Pendant la Tène (deuxième âge du fer), un village existe à Goincet, au bord du Gond (avant-dernier affluent du Lignon, en rive gauche) à 1,7 km nord-nord-ouest du bourg de Poncins et 4 km en rive gauche (côté ouest) de la Loire[12].
Ce village est similaire à celui existant à Feurs à la même période. Mais Goincet est délaissé avec l'arrivée de la période antique, tandis que le village sur Feurs prospère et devient sous Auguste (27 av. J.-C. à 14 apr. J.-C.) la capitale des Ségusiaves — leur capitale précédente n'est pas connue[13].
Dans les années 1980, des prospections aériennes ont révélé des enclos[14]
On trouve des vestiges gallo-romains sur la commune.
Moyen-Âge[modifier | modifier le code]
Poncins apparaît comme paroisse depuis 984.[réf. nécessaire]
Politique et administration[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2020, la commune comptait 1 168 habitants[Note 3], en augmentation de 21,04 % par rapport à 2014 (Loire : +1,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Village traditionnellement agricole, le choix des administrations locales successives fut de développer la capacité d'accueil résidentielle : Aujourd'hui, la majorité des habitants travaille dans des communes extérieures : Feurs, Montbrison et même Saint-Étienne.
Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
L'église du village, consacrée à saint Laurent, revue entièrement au XIXe siècle, garde un élément extrêmement intéressant : elle est l'une des très rares en France à avoir gardé un clocher en bois. Son chœur est du XIIIe, son abside du XVe.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Charles Joseph Beauverie (1839-1923), artiste peintre, graveur et illustrateur de l'École de Barbizon, y est mort. Il s'installe à Poncins en 1888 et y meurt.
- Marguerite Gonon (1914-1996), résistante, historienne et chercheuse du CNRS, auteur de nombreux travaux concernant notamment le Forez. Elle passe une partie de son enfance à Poncins, d'où la famille de sa mère est originaire.
Blasonnement[modifier | modifier le code]
Les armoiries de Poncins se blasonnent ainsi : |
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Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- https://www.habitants.fr/loire-42
- « Poncins, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées.
- « Distance par la route entre Poncins et Montbrison », sur openstreetmap.org (consulté en ).
- « Distance par la route entre Poncins et Saint-Étienne » (consulté en ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », données et études statistiques, sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- [Faure 1997] Roger Faure, « En suivant la voie Bolène », Village de Forez, nos 71-72, supplément, 25 p., , p. 15 (lire en ligne [PDF] sur forezhistoire.free.fr, consulté en ).
- « Goincet, Poncins et la Loire, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées.
- [Lavendhomme 1997] Marie-Odile Lavendhomme, « L'occupation du sol de la plaine du Forez (Loire) à la fin du second Âge du Fer et dans l'Antiquité : données préliminaires », Revue archéologique du Centre de la France, t. 36, , p. 131-144 (voir p. 132, section « Le cadre géographique ») (lire en ligne [sur persee]).
- Lavendhomme 1997, p. 138.
- « PONCINS », sur le site de l'association des maires de France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- [Pionnier, Valette & Peyvel 1981] C. Pionnier, Paul Valette et A. Peyvel, « Une fouille de sauvetage dans une gravière. Goincet (commune de Poncins) », dans Colloques de Balbigny, Roanne et Saint-Étienne, Archéologie générale, Saint-Étienne, Centre d'études foréziennes, coll. « Archéologie » (no 7), , 253 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 17-48.