Pierre Cayol

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 16 novembre 2019 à 12:15 et modifiée en dernier par Xavierd80 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Pierre Cayol
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance
Nationalité
Activités
Autres activités
Formation
Maître
Distinction
Prix européen Jean-Louis-Forain, 2016
Site web

Pierre Cayol, né le 14 août 1939 à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) est un artiste peintre, décorateur de théâtre, graveur aquafortiste, lithographe, et illustrateur Français.

Biographie

Élève de l'École nationale des arts décoratifs de Grenoble de 1957 à 1960, École des arts appliqués de Paris de 1960 à 1962 et élève de Claude Schürr à l'Académie Julian à Paris de 1964 à 1966, il voyage en 1987 en Arizona (États-Unis) et au Nouveau-Mexique ayant pris contact avec les Indiens Navajos et Apaches. Il participe à des expositions collectives. Il est sociétaire du Salon de la Société des artistes français et du Salon d'automne à Paris et expose individuellement dans les villes du Midi ainsi qu'à Paris[1].

Grand passionné d’Indiens d’Amérique du Nord, Pierre Cayol séjourne régulièrement dans les territoires indiens d’Arizona et du Nouveau-Mexique, chez les Navajos, les Apaches, les Hopis et les Pueblos parmi lesquels il compte de nombreux amis[2].

Depuis 1993, il est président de l’association Indianités qui organise diaporamas et expositions pour faire connaître la culture de ces peuples.

Analyse

Pierre Cayol, Dans les Alpilles, acrylique et sable sur toile, 81x100cm, 2013

Pierre Cayol et la Provence

La peinture de Cayol gravite autour de trois axes. Depuis ses débuts : les coupes, les foules, la femme qui s'apparente par ses volumes, ses attitudes et son réalisme, à une sculpture. Les femmes de Cayol avec leur ventre, leurs seins, leurs cuisses fermes sont épanouies. Le second sujet cher au peintre : la nature morte.

L'expression picturale est claire, ordonnée. Tout devient prétexte à des tâches où se joue la lumière. « Je ne peux concevoir une vie de peinture sans une vie de dessin » dit-il[3] : cela se vérifie dans la cohérence des lignes, la structure de ses œuvres.

Le troisième thème, majeur celui-ci, est le paysage. Il puise son inspiration dans les Baux-de-Provence et les Alpilles dont les paysages dénudés et arides, l'inspirent[4]. Ce sud de la France ressemble à celui des États-Unis que Cayol connait bien, le peintre voit les rochers, les buissons, les arbres de sa Provence natale avec son regard : rigueur de la pierre, éboulis figés dans l'éternité, austérité. Cette exigence et cette rigueur font dire à Yves Berger « J'imagine Pascal et Cézanne, s'ils avaient connu le peintre Cayol, il en eussent fait leur frère. »[5].

Réflexions du peintre sur son style et sa technique

  • Des roches et des formes
Surprise Valley (Arizona)

« Lorsqu'il m'arrive de quitter les calcaires poreux de ma Provence natale, c'est pour retrouver les grès orangés de la Surprise Valley, dans l'Arizona, chez mes amis Navaho. Véritable consécration du monde minéral, cette contrée est celle des massifs rocheux qui se dressent en démesure. Ce spectacle à la beauté sauvage, où l'homme ne semble pas avoir déposé son sceau. C'est là-bas, la source profonde de mon inspiration et qui bouleverse inconsciemment ma vision de peintre. Les Navaho parlent de chemin de beauté pour traduire cette communion entre le corps, l'esprit et la nature »[6].

  • Le chant des collines
La montagne Sainte-Victoire

« Je trouve personnellement auprès des Navaho, un sens à toutes mes années de peinture qui, subitement, m'apparaissent comme un long apprentissage, un travail dans l'ombre voué à la recherche de ma propre vérité. Depuis, les paysages méditerranéens de mon enfance, ces paysages minéraux les Alpilles et la Sainte-Victoire que je pense si bien connaître, se mettent à me livrer leur secret. Il me révèle mon langage pictural. La roche qui me fascine tant est omniprésente dans mon œuvre et, à travers elle, la grande architecture sur laquelle reposent les ensembles rocheux »[7].

  • Le dessin est l'empreinte de la toile

« Crayon à la main, c'est avec le même goût pour la construction, qui anime déjà un Paolo Ucello ou, beaucoup plus tard, un Georges Braque, que je recherche la structure invisible des choses qui donne au monde sa cohérence. Il ne s'agit donc pas là de simples croquis mais de dessins plus élaborés dans lesquels j'essaye de trouver le squelette, l'architecture d'une prochaine toile. Ces recherches sur le dessin sont en effet capitales pour mon processus de création. Je pense que le dessin peut être plus important que la couleur, en ce sens que cette dernière doit s'ajouter naturellement à son contenant, comme un liquide qui se coule dans la forme, un costume qui habille un squelette[8]. Sans ce contenant, même en s'appliquant à mettre les plus belles couleurs, la toile s'écroule inexorablement. C'est donc le plaisir de la construction dans un espace donné qui, sur le motif, me pousse à faire une moisson de dessins. Je bâtis patiemment des échafaudages dans lesquels le trait-lumière se joue des épaisseurs et des directions données. De retour à l'atelier, je trace des lignes générales au fusain avant d'attaquer directement ma toile à la peinture. Les jus dilués permettent de prolonger le travail dans le dessin avant de laisser place à la couleur, ou lumière plutôt que couleur tant ces paysages en sont dépourvus[9]. Le calcaire est omniprésent et seules quelques touches ponctuelles de bleu et de bistre viennent déranger sa blancheur immaculée. Cette apparente pauvreté sous-entend un gros travail de nuances dans les gris colorés, autrement dit dans les valeurs. Les lumières sont ensuite accentuées par le jeu du couteau qui vient renforcer les empâtements, tandis que les ombres sont traitées par des zones plus maigres. Ce rapport à la couleur est différent dans les natures mortes de tissus bigarrés et objets divers. Dans mon atelier, je me sens libre d'utiliser la couleur avec audace. Les rouges profonds et les roses intenses côtoient ainsi des camaïeux de gris »[10].

Œuvres 2008 - 2015, galerie

<

Modèle:Message galerie

Œuvres commentées

  • Sur les Alpilles, huile sur toile (92 x 73 cm)

« J'essaye de concevoir chacune de mes toiles comme un monument construit avec rigueur, véritable œuvre d'architecte où apparaît le souci primordial des structures qui donne au monde sa cohérence. La couleur et les effets de matière viennent renforcer le squelette de la construction »[11].

  • La flûte de Carlos, huile sur toile (162 x 130)

« Pour moi, la peinture tient d'une science exacte dans la mesure où tout est organisé, savamment recomposé pour ériger chaque toile comme un édifice. Néanmoins, l'émotion première, déclenche le geste créateur et induit ma démarche » [7].

  • La Dame de Rochefort, huile sur toile (65 x 54)

« Le peintre n'invente pas, son seul talent se trouve dans le souci qui lui fait croire que ce qui est dit ne l'est encore pas assez », selon Delacroix [8].

  • Dans les Alpilles, huile sur toile (81 x 100)

« Au centre, la terre minérale par laquelle j'éprouve le mystère de la création »[8].

  • Coloquinte aux tissus, huile sur toile (40 x 80)

« Le thème de la nature morte m'a toujours accompagné. Il répond à mes recherches sur le dessin, sur les structures »[8].

  • Le pot Blanc, huile sur toile (54 x 65)

« La question du nombre d'or est souvent posée lorsqu'il s'agit de composition. Personnellement, je préfère à un schéma mathématique connu, une recherche plus intuitive dont le résultat me semble moins froid »[9].

  • Nature morte aux tissus, huile sur toile (30 x 30)

« Je retrouve, dans ces tissus et ces objets disposés avec soin, les mêmes structures invisibles que dans la roche. Mais dans l'atelier, je suis libre de laisser vagabonder mon imagination au gré des formes et de la couleur. Ce qui est important, en somme, c'est de trouver son propre langage »[10].

Œuvres 2016 - 2017, galerie

Modèle:Message galerie

Réception critique

  • « Nous avons, Pierre Cayol et moi, un rêve de paradis - rêve de beauté - et nous le projetons en Amérique (en le vivant, en Europe, dans notre Amérique intérieure et visionnaire que nourrissent livres et souvenirs de voyages) à cause de cette Nature et des Indiens - qui ne s'entendent pas plus sans elle qu'elle ne se laisse aimer sans eux. » - Yves Berger[12]
  • « À Tavel, Pierre Cayol bâtissait avec une minutie comparable à l'ascèse des mystiques un monde minéral et solaire parcouru d'Indiens et survolé d'oiseaux porteurs de messages. On le sentait en quête de ce que Paracelse nommait la signature des choses. Nulle concession jamais chez lui : seulement des fondations et des fécondations. Une pénétration lente continue vers le Centre, le point où la matière, à force de rêver qu'elle vit et vibre, finira par se transformer en lumière pure. Donner à voir, souhaitait Paul Éluard. Seuls les créateurs inspirés, dresseurs de torrents et charmeurs de déserts, façonnent un jour les dieux capables, à leur tour, de refaire l'univers à l'image de l'homme. » - Marc Alyn[13]
  • « Cayol, my good friend, perceives the world as a creative artist. He lovingly concentrates on the rush of natural light, contours, outlines, abstract landscapes, and the magical fusions of colour. Cayol teases the very sentiments of colour, textures, curves and figures, and his painterly touch creates a natural sense of balance. » - Gerald Vizenor[14]
Figure Kachina des Indiens Hopis (dieu de la guerre)
  • « Il peint... Il se laisse guider dans des contrées qui le dépassent. Il invoque l'esprit et mesure avec humilité la distance et les rapports qui sans cesse se créent entre les éléments. Il traverse le souffle par lequel tout respire. Il s'introduit dans le rythme de la lumière, des espaces, des objets ; il interroge le visible et l'invisible ; il pénètre l'inconnu pour accéder à la mémoire de l'univers. Il jongle avec la matière, le temps et l'immensité. Inlassable questionnement depuis l'homme des cavernes jusqu'aux peintres contemporains ! Quelles réponses et quelles solutions dans l'incantation et la répétition du geste ? Le pinceau prolonge la main dans la continuité du regard qui observe et médite. Ordonner le chaos, discerner la clarté dans la confusion et toucher l'âme de la beauté du monde. » - Joseph Pacini[3]
  • « Sans jeter aux orties le savoir-faire acquis, il adopte une route nouvelle, nourrie de préoccupations spirituelles différentes et d'une connivence toujours plus étroite avec les populations indiennes d'Amérique. Ce cheminement allait affecter les thèmes et les sujets de sa peinture, voire son usage même, le tableau trouvant dans les rituels indiens du corps peint ou à travers les figures sculptées ou Kachinas qu'il célèbre une fonction proche du sacré, à l'instar du mandala oriental. » - Pierre Provoyeur[3]

Prix et distinctions

  • Prix européen Jean-Louis-Forain, 2016[15].

Œuvres

Contributions bibliophiliques

Jeanine Baude
Nohad Salameh
Jean Joubert

Illustrations littéraires

  • Yves Berger, La Galerie indienne du fou d'Amérique (extrait du livre Le Fou d'Amérique, Grasset, 1976), deux cent-quatre exemplaires enrichis chacun de dix lithographies originales numérotées, titrées et signées de Pierre Cayol, éditions Alain Barthélémy, Avignon, 1985 (présentation en ligne).
  • Jeanine Baude, Ouessanes, quarante exemplaires enrichis d'une linogravure originale de Pierre Cayol, colophon signé par l'auteur et par l'artiste, collection « Poésie », édition Sud, Marseille, 1989 (présentation en ligne).
  • Jehan Despert, Orage, tournesol, au cœur blanc des étés, deux eaux-fortes signées de Pierre Cayol, soixante-deux exemplaires signés au colophon par l'auteur et par l'artiste, éditions La Forcola, Viroflay et Tavel, 1990 (présentation en ligne).
  • Jehan Despert, Méridienne..., une eau-forte signée de Pierre Cayol, cinquante exemplaires signés au colophon par l'auteur et par l'artiste, éditions La Forcola, Viroflay et Tavel, 1992 (présentation en ligne).
  • Jehan Despert, Lascours, deux eaux-fortes signées de Pierre Cayol, quarante exemplaires signés au colophon par l'auteur et par l'artiste, éditions La Forcola, Viroflay et Tavel, 1993 (présentation en ligne).
  • Jean Rousselot, Amour déshabillé de nous, une eau-forte de Pierre Cayol, quarante exemplaires non justifiés, sans nom d'auteur, 1993 (présentation en ligne).
  • Jacques Simonomis, La Parade de cirque ou le bonimenteur, illustrations de Pierre Cayol, éditions La Lucarne ovale, Sain-Ouen-en-Brie, 1997.
  • Alain Loirat, Au gré des jours, illustrations de Pierre Cayol, éditions Le Bruit des autres, Solignac, 1998.
  • Nohad Salameh, L'Oiseleur, gravures originales de Pierre Cayol, éditions Vendémiaire, 2000.
  • Jean-Noël Guéno, Une courbe dans l'été, illustrations de Pierre Cayol, AB éditions, Rochefort-du-Gard, 2000.
  • Jean Joubert, Dans le jardin d'Eros, illustrations de Pierre Cayol, cent exemplaires numérotés, colophon signé par l'auteur et par l'artiste, AB éditions, Rochefort-du-Gard, 2001.
  • Francine Caron, Des corps célestes suivi de Macrocosme, dix-neuf gravures de Pierre Cayol, AB éditions, Rochefort-du-Gard, 2002.
  • « Marc Alyn - Un itinéraire secret », numéro spécial de la revue littéraire et artistique semestrielle Intuitions, en couverture portrait de Marc Alyn par Pierre Cayol, éditions D'ici et d'ailleurs, Mareuil-sur-Ourcq, 2002.
  • Marc Alyn, Le manuscrit de Roquemaure, 2002.
  • Marc Alyn, Le Silentiaire, quarante exemplaires numérotés enrichis d'une linogravure originale rehaussée à l'aquarelle de Pierre Cayol, signée, justifiée et titrée par lui, les quarante exemplaires signés par l'auteur et par l'artiste.
  • Claude Garcia-Forner, Rayon bleu, poèmes illustrés par Eugène Baboulène, Pierre Cayol, Hervé Di Rosa, Pierre François et Michel Trinquier, Sauramps, Montpellier, 2004.
  • Raphaël Mérindol, L'encens des jours, illustrations de Pierre Cayol, Christian Jauréguy, Noëlle Nicolau-B et Jean-Pierre Péransin, éditions Cardère, Avignon, 2005 (présentation en ligne).
  • Nuhad Yusuf Fadl Allah Salamaï (traduction d'Antoine Maalouf), Baalbek - Les demeures sacrificielles, illustrations de Pierre Cayol, éditions du Cygne, Paris, 2007.
  • Béatrice Libert, Ton corps, illustrations de Pierre Cayol, AB éditions, Rochefort-du-Gard, 2008.
  • Marie Cayol, Navajo Mountain - La tête de la Terre-Mère, Naatsis'àà, couverture de Pierre Cayol, éditions Cardère, Avignon, 2010 (présentation en ligne).
  • Marie Cayol, Les Roses de Taos ou les ironies du destin, nouvelles, illustrations de Pierre Cayol, L'Atelier du grand tétras, Mont-de-Laval, 2010 (présentation en ligne).
  • Louis Reymond, Leçons de ténèbres suivi de L'Insulaire, illustrations de Pierre Cayol, L'Atelier du grand tétras, Mont-de-Laval, 2011.
  • Marie Cayol, Rainbow bridge - Tsé nàa na'ni'ahi, poèmes enrichis de quatre linogravures de Pierre Cayol, colophon signé de Pierre et Marie Cayol, collection « Ailleurs », 2012 (présentation en ligne).
  • Raphaël Mérindol, L'arbre de vie - Un éloge à l'arbre, ou plutôt aux arbres dans leur diversité de caractère, douze illustrations originales de Pierre Cayol, Christian Jauréguy, Jean-Pierre Péransin et Le Zhang, éditions Cardère, Avignon, 2013 (présentation en ligne).
  • Béatrice Libert, Minérales, onze poèmes enrichis de cinq linogravures de Pierre Cayol tirées sur les presses de l'artiste à Tavel, 2013.
  • Yves-Marie Salem-Carrière, Predicanço e respelido, illustrations de Pierre Cayol, éditions C. Lacour, Nîmes, 2014.
  • Gerald Vizenor, Calm in the storm - Accalmie, livre en feuilles sous plexiglas, cinq linogravures originales de Pierre Cayol, colophon signé par l'auteur et par l'artiste, quarante exemplaires numérotés, sur les presses de Pierre Cayol, Tavel, 2015.
  • Guillaume Lebaudy, Les Métamorphoses du bon berger - Mobilités, mutations et fabrique de la culture pastorale du sud de la France, couverture de Pierre Cayol, collection « Hors les drailles », éditions Cardère, Avignon, 2016 (présentation en ligne).
  • Vinciane Despret et Michel Meuret, Composer avec les moutons - Lorsque les brebis apprennent à leur berger à leur apprendre, couverture et illustrations de Pierre Cayol, collection « Hors les drailles », éditions Cardère, Avignon, 2016 (présentation en ligne).
  • Joseph Pacini, Ici parle l'olivier suivi de Méditations de l'olivier, illustrations de Pierre Cayol, AB éditions, Rochefort-du-Gard, 2018.
  • Francine Caron, Femmage(s), illustrations de Pierre Cayol, AB éditions, Rochefort-sur-Gard, 2018[16].
  • Marie Cayol (préface de Joseph Pacini), Masayestena, un fermier hopi, couverture et illustrations de Pierre Cayol, éditions Cardère, Avignon, 2018 (présentation en ligne).
  • Frédéric Jacques Temple, Les chants de la nuit des Indiens Navahos, poèmes enrichis de sept eaux-fortes de Pierre Cayol, quarante exemplaires numérotés, sur les presses de Pierre Cayol à Tavel, 2019.
Marc Alyn

Livre d'artiste

  • Marc Alyn, Nue comme la nuit, poème manuscrit enrichi par Piere Cayol de quatre peintures originales avec collages, quatre exemplaires signés par l'auteur et par l'artiste.

Fresques murales

Scénographies

  • Décors pour les spectacles du groupe « Ça Ira » :
    • La bouteille au Rhône, comédie musicale, Château de Lascours, été 1992 ; Chartreuse de Valbonne et Festival d’Avignon, 1993.
    • Un opéra de neige, textes de Marc Alyn et musique de Tonio Bastaroli, 1995.
    • Joue-moi un rayon de soleil, 1998.
    • Si Femme était là, 2000.
    • Et des soleils sur des sanglots, extraits de Louis Aragon, 2003.
    • Comment Wang Fô fut sauvé, musée Vouland, Avignon, 2011.

Expositions

Pierre Cayol, Le corbeau, acrylique sur papier, 2016
Pierre Cayol, Les grands champs, acrylique et sable sur toile, 65x81cm
Pierre Cayol, Le chemin du pollen, acrylique et sable sur toile, 100x81cm, 2013
Pierre Cayol, Près de Saint-Rémy de Provence, acrylique et sable sur toile, 65x81cm, 2015
Pierre Cayol, Le versant, acrylique et sable sur toile, 54x65cm, 2016
Pierre Cayol, Paroi calcaire, acrylique et sable sur toile, 65x81cm, 2016
Pierre Cayol, Au dessus de Saint-Rémy, acrylique et sable sur toile, 89x116cm, 2016
Pierre Cayol, Sur la colline, acrylique et sable sur toile, 60x60cm, 2017
Pierre Cayol, Collines, acrylique et sable sur toile, 89x116cm, 2016

Expositions particulières en galeries

Depuis 1965 :

  • En France : Arles, Bagnols-sur-Cèze, Avignon, Nîmes, Uzès, Apt, Aix-en-Provence, Paris (Galeries Drouant, Barlier, Amyot en 1992[1], Orenda[17]), Béziers, Montpellier, Marseille, Salon-de-Provence, Rouffach, Nantes, Toulon, Aigues-Vives, Nyons et Le Grau-du-Roi;
  • Au Canada : Toronto
  • En Suisse : Solothurn, Charmey et Genève
  • En Corée du Sud : Séoul
  • En Allemagne : Fußgönheim
  • En Lituanie : Vilnius
  • En Belgique : Knokke et Zoute
  • Aux États-Unis : Santa Fe
  • Au Nouveau-Mexique, en Autriche, Vienne, en Italie, Ciampino, près de Rome.

Expositions de groupes

Festivals d’Avignon, de Toulon, d’Amiens, Chorégies d’Orange, Québec, Dallas, New York, Montréal, Canton, Pékin, Tokyo.

Salons

  • Invité d'honneur aux salons de Bollène, Bourges, Valréas, Sauveterre, Saint-Laurent-des-Arbres, Festival de Haute-Provence, Nyons, Montélimar, Grenoble, Bagnols-sur-Cèze, Pont-Saint-Esprit, La Grand-Combe, Sorgues.
  • Sociétaire du Salon d’automne depuis 1984.

Expositions et voyages

1998
  • Pierre Cayol, Edmond Hänni, Mouret, Galerie Iris, L'Isle-sur-Sorgue.
  • Exposition d'inauguration du Centre d'art rhodanien, L'Isle-sur-Sorgue.
2000
  • Exposition particulière, Galerie des Arts, Nîmes.
  • Neuvième Salon d’art contemporain, Sorgues.
  • Salon de la Société internationale des beaux-arts, Paris.
  • Salon d’Automne, Paris.
  • Voyage – Cinq peintres en Arizona et Nouveau-Mexique.
2001
  • Dixième Salon d’Art Contemporain - Sorgues.
  • Salon de la Société Internationale des Beaux-arts - Paris.
  • Exposition Cinq peintres en Arizona, Atelier Pierre Cayol, Tavel.
  • Exposition particulière Peaux Rouges, Théâtre des Carmes, Avignon.
  • Voyage en Sicile avec un groupe de peintres
  • Voyage en territoire indien - Arizona et Nouveau-Mexique.
  • Salon d’Automne, Paris.
2002
  • Exposition Cinq peintres en Arizona Sanary-sur-Mer.
  • Voyage en Arizona et Nouveau- Mexique avec cinq peintres.
  • Onzième Salon d’Art Contemporain, Sorgues.
  • Exposition sur la Sicile, Maison de l’Europe, Avignon.
  • Exposition particulière, Tour Philippe Le Bel, Villeneuve-les-Avignon.
  • Salon de l’Enclave des Papes, Valréas.
  • Exposition avec le groupe de jumelage d’Avignon à Tarragone (Espagne).
  • Exposition particulière, Château de Fargues, Le Pontet en Vaucluse.
  • Exposition Cinq peintres en Arizona, Maison des Vins, Avignon.
2003
  • Exposition particulière, Galerie Amana, Aix-en-Provence.
  • Exposition particulière, Le Préau des Arts, Nyons.
  • Salon de la Société internationale des beaux-arts, Chaumont et Paris.
  • Salon d’Automne, Paris.
  • Les graveurs du sud, Galerie La Salamandre, Nîmes.
  • Voyage en Arizona et Nouveau-Mexique.
2004
  • Exposition particulière, Villa Parry, Le Grau-du-Roi.
  • Le parcours de l’art, Atelier du Balcon, Montpellier.
  • Salon « La jeune peinture », Hommage à Albert André, Centre Saint Maur, Bagnols-sur-Cèze.
  • Pierre Cayol - Aquarelles du Sud-Ouest américain, Atelier Pierre Cayol, Tavel.
  • Voyage en Arizona et Nouveau-Mexique en vue de la réalisation d’un livre avec les Apaches.
2005
  • Exposition particulière – Institut français de Vienne et galerie Kaesser Kunstandel.
  • Exposition avec Joseph Pacini, Images et Ecriture de Terre, Ciampino (près de Rome, Italie).
  • Pierre Cayol - Le mystère des natures immobiles, Centre d’art rhodanien de Saint-Maur, Bagnols-sur-Cèze, juillet-août 2005.
  • Pierre Cayol et les Concerts de l’Amitié, Ed. Fondation N. Schenkel, Suisse.
2006
  • Pierre Cayol ou peindre le désir, Centre européen de poésie d'Avignon, avril 2006[18].
  • Les peintres de la galerie, galerie Le Domaine perdu, Meyrals.
  • Exposition à Read Johnson Gallery à Santa Fe, Nouveau-Mexique.
  • Invité d’honneur au Salon de Sorgues.
2007
  • Voyage au Chili: rencontre avec les Indiens Mapuches.
  • Invité d'honneur du salon ARPADI à Divonne-les-Bains (Ain).
  • Exposition Inspiration nomade autour du livre Apaches à la médiathèque de Cernay (Haut-Rhin).
  • Exposition à Collanges (Ain) dans le cadre du Festival Estival de Musique en Pays de Gex.
  • Exposition au musée de Lavérune, près de Montpellier.
2008
  • Exposition à la Cave Coopérative des vignerons de Tavel et Lirac, Tavel, à l'occasion d'une cuvée spéciale « Hommage à la Peinture ».
  • Exposition Galerie Orenda, Rue de Verneuil, Paris, avec la participation de Scott Momaday.
  • Exposition au Centre Saint-Maur, Bagnols-sur Cèze, avec Christoffels, Hänni et Montigné.
  • Voyage en Arizona, Nouveau-Mexique et Montana.
2009
  • Invité d'honneur pour le cinquantenaire du Salon de Sauveterre (Gard).
  • Invité d'honneur au Salon de Mollégès (Bouches du Rhône).
  • Invité d'honneur au Salon de la Société des beaux-arts de Périgueux.
  • La lumière des Mexiques, exposition Galerie Orenda à Paris avec Carlos Torres.
2010
  • Exposition à Valence (Drôme), Salle des Clercs invité par Arts Passion
  • Œuvres sur papier, Galerie Michelle Champetier à Cannes
  • Exposition à la librairie « Les Genêts d'or », Avignon, juillet - août
  • Séjour chez les Navajos, Hopis, Apaches et Pueblos, (Arizona et Nouveau-Mexique) de juin à octobre
  • Présentation du livre de Gerald Vizenor Shrouds of White Earth au Musée amérindien de Santa-Fe (Nouveau-Mexique)
  • Exposition au musée Vouland, Avignon, sur le thème La Provence illustrée
  • Quarante ans d'amitié en peinture, exposition à l'Atelier, 37 Rue des Lavandières, Tavel, avec Edmond Hänni
2011
  • Exposition à Pont Saint Esprit, Librairie Le Chant de la Terre, œuvres graphiques.
  • Présentation Le jardin d'Éros avec Jean Joubert, à Pont-Saint-Esprit et à Avignon.
  • Participation aux Chromalies, Valence (Drôme).
  • Pierre Cayol - Œuvres sur papier, Galerie Michelle Champetier, Cannes.
  • Entrée à la Galerie en ligne Catherine Borghèse.
  • Dix toiles choisies pour Artissu.
  • Séjour en Arizona et Nouveau-Mexique de juillet à fin octobre.
  • Participation à l'exposition Poetica Erotica, Galerie Orenda, Paris.
  • Participation au Salon des Antiquaires avec la Galerie Atezart d'Avignon.
  • Exposition à l'Atelier, 37 rue des Lavandières, Tavel, avec Raphaël Louzé, sculpteur.
2012
  • Galerie Orenda, 54 Rue de Verneuil à Paris, 31 mai - 5 juillet 2012.
  • Musée d'art sacré du Gard, Pont-Saint-Esprit, juin-septembre 2012.
2013
2014
2015
  • Médiathèque d'Uzès, février 2015[22],[23].
  • Salon méditerranéen des arts plastiques, espace Gagarine, Port-de-Bouc, Pierre Cayol, peintre, et Manuel Paoli, sculpteur, invités d'honneur, mai 2015[24].
  • Pierre Cayol, chapelle Saint-Pierre, Saint-Chamas (Bouches-du-Rhône), juin 2015[25].
  • Pierre Cayol - Errances : œuvres graphiques, livres d'artiste, peintures sur papier, chapelle de la médiathèque d'Uzès, juin-juillet 2015[26].
2016
  • 25e Salon de l'Atelier des arts, Saint-Romans, Pierre Cayol invité d'honneur, avril-mai 2016[27].
  • Exposition du cinquantième anniversaire de l'Association des peintres du canton de Bollène, espace Rippert, Bollène, Pierre Cayol invité d'honneur, juin 2016[28].
  • Médiathèque de Laudun-l'Ardoise, novembre 2016[29].
2017
  • Pierre Cayol - Par delà les brumes, Galerie l'Atelier des artistes, Uzès, décembre 2017 - janvier 2018[30],[31].
2018
  • Salon de la gravure et de la micro-édition, chapelle des Pénitents de Nant, mai 2018[32].
  • Chapelle Saint-Maur, Bagnols-sur-Cèze, décembre 2018[33].
2019
  • Librairie Le Chant de la Terre, Pont-Saint-Esprit, janvier 2019[34].
  • Salon Trace de poète, La fabrique Notre-Dame, L'Isle-sur-Sorgue, avril-mai 2019[35].
  • Françoise Burdezy-Legué invite Cayol - Inspiration nomade, Cotignac, mai-juin 2019.
  • Pierre Cayol - Retour au Pays, médiathèque Varadier-d'Estourmel, Saint-Andiol, novembre-décembre 2019.

Musées et collections publiques

Bibliographie

  • Patrick-F. Barrer, L'histoire du Salon d'Automne de 1903 à nos jours, Arts et Images du Monde, 1992.
  • Bénézit
  • Fondateur et rédacteur en chef, Pierre Lahaye, Structure et puissance des lumières, , 68 p. (ISSN 1263-5782), p. 1, 24, 25, 26, 27, 28, 29
    Page de couverture: La Dame de Rochefort de Pierre Cayol
  • Marc Alyn, Mémoires provisoires, L'Harmattan, 2002.
  • David W. Penney et Gerald McMaster, Before and after the horizon - Anishinaabe artists of the Great Lakes, Smithsonian Books, Washington, 2003.
  • Pierre et Marie Cayol, Apaches, le peuple de la femme peinte en blanc, Éditions Le Rocher, Paris, 2006 (présentation en ligne).
  • Joseph Pacini (préface de Pierre Provoyeur), Cayol - Peindre le désir, ouvrage monographique, imprimerie du Gard rhodanien, Bagnols-sur-Cèze, 2008.
  • Alain Girard et Marie Cayol, Pierre Cayol, un chemin de beauté, éditions du Musée d'art sacré du Gard, 2012.
  • Marie Cayol, Au pays des Navajos : regarder, lire, écrire, créer, collection « L'Homme délivré », Couleur Livres, 2013 (présentation en ligne).
  • James Mackay et David Stirup, Tribal fantasies - Native Americans in the European imaginary, 1900-2010, Palgrave Macmillan, New York, 2013.
  • Sous la direction de Jean-Pierre Védrines, « Dossier Pierre Cayol », revue de poésie La main millénaire, n°6, été 2013.
  • Marie Cayol, Chez les Pueblos du Nouveau-Mexique - Voyages, 1981-2014, collection « Nuage rouge », OD éditions - Indiens de tous pays, 2015 (présentation en ligne).
  • « Acrylique : Pierre Cayol », revue Pratique des arts, n°126, 26 janvier 2016, p.38.
  • « Pierre Cayol », revue Pratique des arts, n°137, novembre 2017.

Filmographie

  • Pierre Cayol, télévision japonaise, diffusé en juillet 1991, chaîne J.S.B.[3].
  • Pierre Cayol - Désir de peindre, film de Jean-Marie Chabran, cinéma Utopia, Avignon, 2017[37].

Radiophonie

  • Pierre Cayol - Peindre le minéral, une méditation sur les origines ?, émission présentée par Christine Deloffre, Bernard Causse, Roberte Mauron-Billot et Isabelle Marque, RCF, 16 janvier 2017, 19H30[38].

Notes et références

  1. a et b Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.3, p.387.
  2. Alice-Catherine Carls, de l'Université du Tennessee à Martin, « Forging friendships, building families : Pierre and Marie Cayol's odyssey with Native Americans », World Literature Today, 21 mars 2019
  3. a b c et d Joseph Pacini (préface de Pierre Provoyeur), Cayol - Peindre le désir, imprimerie du Dard rhodanien, 2008.
  4. J.P. Thiel, « Cayol peint sa Provence », Le Provençal/Édition Avignon,‎ , p. 5
  5. J.P. Thiel, « Cayol peint sa Provence », Le Provençal/Édition Avignon,‎ , p. 7
  6. Fondateur et rédacteur en chef, Pierre Lahaye 1997, p. 24
  7. a et b Fondateur et rédacteur en chef, Pierre Lahaye 1997, p. 26
  8. a b c et d Fondateur et rédacteur en chef, Pierre Lahaye 1997, p. 27
  9. a et b Fondateur et rédacteur en chef, Pierre Lahaye 1997, p. 28
  10. a et b Fondateur et rédacteur en chef, Pierre Lahaye 1997, p. 29
  11. Fondateur et rédacteur en chef, Pierre Lahaye 1997, p. 25
  12. Yves Berger, La Galerie indienne du fou d'Amérique, Éditions Alain Barthélémy, 1985.
  13. Marc Alyn, Mémoires provisoires, L'Harmattan, 2002.
  14. David W. Penney et Gerald McMaster, « Gerald Vizenor », Before and after the horizon - Anishinaabe artists of the Great Lakes, Smithsonian Books, 2003, p.107.
  15. Catherine Carls, Pierre Cayol, lauréat du Prix européen Jean-Louis-Forain, Cénacle européen, 18 février 2016
  16. « Printemps des poètes : Francine Caron a présenté son dernier recueil dans l'atelier de Pierre Cayol », Midi Libre, 28 mars 2018.
  17. Galerie Orenda, Pierre Cayol
  18. Centre européen de poésie d'Avignon, Pierre Cayol ou peindre le désir, présentation de l'exposition, 2006
  19. Maison de la culture de Quaregnon, Exposition Pierre Cayol, janvier 2013
  20. Galerie Orenda, Nos Méditerranées (From Mediterranea with love), présentation de l'exposition, octobre 2014
  21. « Pierre Cayol, peintre de Tavel, expose à Paris », Midi-Libre, 18 octobre 2014
  22. Patricia de Dominici, « Pierre Cayol, celui qui peint », Le Régional, 2015
  23. Daniel Anne, Pierre Cayol - Exposition, médiathèque d'Uzès, film-reportage, février 2015 (source : YouTube ; durée : 11'49")
  24. Salon méditerranéen des arts plastiques, catalogue de l'exposition, mai 2015
  25. Michaël Levy, « Pierre Cayol expose à la chapelle Saint-Pierre », La Provence, 19 juin 2015
  26. Médiathèque d'Uzès, Pierre Cayol - Errances, présentation de l'exposition, juin 2015
  27. Jacques Talon, « Le peintre Pierre Cayol à Saint-Romans : "la beauté participe à la guérison" », Mémorial de l'Isère, 27 avril 2016
  28. Association des peintres du canton de Bollène, cinquantième anniversaire, présentation de l'exposition
  29. « Laudun-l'Ardoise : Pierre Cayol expose à la médiathèque », Midi-Libre, 4 novembre 2016
  30. L'Atelier des artistes, Pierre Cayol, présentation de l'exposition, décembre 2017
  31. « L'artiste tavellois Pierre Cayol expose à Uzès », Midi-Libre, 5 janvier 2018
  32. Salon de la gravure et de la micro-édition, présentation de l'exposition, mai 2018
  33. « Pierre Cayol expose à la chapelle Saint-Maur »; Midi-Libre, 16 décembre 2018
  34. Librairie Le Chant de la Terre, Pierre Cayol, présentation de l'exposition, janvier 2019
  35. Trace de poète, communication de l'événement, L'Isle sur-Sorgue, avril 2019
  36. Musée d'art contemporain Arteum, Les artistes de la collection
  37. Jean-Louis Reynier, « Un film sur le parcours du peintre Pierre Cayol », La Provence, 23 février 2017
  38. RCF, Peindre le minéral, une méditation sur les origines ?, présentation de l'émission, 16 janvier 2017

Liens externes