Phare du Rosédo
Cet article est une ébauche concernant un phare, l’océan Atlantique et les Côtes-d'Armor.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
| Coordonnées | |
|---|---|
| Localisation |
| Construction |
1947 à 1948 |
|---|---|
| Automatisation |
oui |
| Patrimonialité |
Recensé à l'inventaire général |
| Gardienné |
non |
| Visiteurs |
non |
| Hauteur |
13 m |
|---|---|
| Hauteur focale |
29 m |
| Lanterne |
Lampe halogène 180 W |
|---|---|
| Optique |
4 panneaux, focale 0,15 m |
| Portée |
20 milles marins (37 km) |
| Feux |
| ARLHS |
|---|
  |
 |
Le phare du Rosédo se situe dans le nord de l'île de Bréhat sur la terre du Rosédo, une île française dans le département des Côtes-d'Armor au nord de la pointe de l'Arcouest en Bretagne et indique la passe du Trieux. Ca serait malgré sa petite taille le phare le plus puissant des côtes d'Armor.
À l’origine[1], avec son jumeau le phare du Paon, l’alignement des deux phares permettait d’éviter l’écueil de la Horaine au large de la pointe du Paon.
Un sémaphore est aussi présent à proximité ; haut de 32 m, il a été construit en 1862[2].
Histoire[modifier | modifier le code]
Le premier phare[3] construit en 1858[4] par l'entrepreneur Mahé[5], d'une hauteur de 11,50 m est une tour carrée en maçonnerie de pierres apparentes, accolée au corps de logis qui contient le magasin et la maison du gardien. Il s'élève à 27,5 mètres au-dessus de la mer.
Il est allumé le avec un feu fixe rouge de cinquième ordre alimenté à l’huile végétale.
En 1875 le phare[6] fonctionne à l’huile minérale.
En il fonctionne aux vapeurs de pétrole avec feu à éclat blanc toutes les cinq secondes, focale de 0,1875 mètre. Électrifié en 1942, il est détruit le par les troupes allemandes.
La première femme officiellement gardienne de phare, Marie-Perrine Durand, y a travaillé[7].
Phare actuel[modifier | modifier le code]
Le phare actuel[8], construit de 1947 à 1949[9] selon les plans des architectes et entrepreneurs Henri Auffret[10] et Joël Hardion[11], est une tourelle rectangulaire à face arrondie accolée à la façade d’un corps de logis en moellons de pierres de taille et toiture en ardoises. Le corps est peint en blanc et porte l'inscription « ROSEDO[12] ».
Il mesure 13,10 mètres et domine la mer à 40 mètres. La focale est à 11 mètres de hauteur[13].
En 2001, la lanterne est démontée et remplacée par un fanal à entretien extérieur sans lanterne. Automatisé en 2007, il n’est plus gardé depuis le départ à la retraite des gardiens Yvonne et Claude Tollari[14].
-
Le phare du Rosedo
.jpg)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Routard.com
- le sémaphore du Rosédo
- Photo du premier phare
- Dirm Namo
- Bretagne.com
- Photo du phare en 1875
- « Phares et balises », sur Site Jimdo de histoiremaritimebretagnenord! (consulté le )
- Photo du phare actuel
- Notice no IA22001254, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Henri Auffret
- Joël Hardion
- Photo de l'inscription
- Phares de France
- Une histoire de 30 ans s'achève
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Phare du Rosédo », notice no IA22001254, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Phare du Rosédo (Phares et feux des Côtes de France)
- La fiche du phare de Rosédo sur le site de la Direction interrégionale de la mer Nord Atlantique-Manche Ouest (DIRM NAMO)
- Inventaire du patrimoine
- Les Archives nationales conservent sous la cote CP/F/14/17512/A/22 quatre exemplaires d'un plan non daté du "feu éclair à lentille unique" du phare de Rosédo.
