Offensive de Prague

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Offensive de Prague
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Théâtre des opérations.
Informations générales
Date -
Lieu Prague, Tchécoslovaquie
Issue Victoire soviétique décisive
Belligérants
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand Drapeau de l'URSS Union soviétique
Drapeau de la Pologne Pologne
Drapeau de la Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie
Drapeau de la Roumanie Royaume de Roumanie
Commandants
Drapeau de l'Allemagne Ferdinand Schörner
Drapeau de l'Allemagne Lothar Rendulic
Drapeau de l'URSS Ivan Konev
Forces en présence
900 000 soldats 2 000 000 soldats
Pertes
50 000 tués et blessés
800 000 capturés
12 000 tués
40 000 blessés

Seconde Guerre mondiale

Batailles

Front de l’Est
Prémices :

Guerre germano-soviétique :

  • 1941 : L'invasion de l'URSS

Front nord :

Front central :

Front sud :

  • 1941-1942 : La contre-offensive soviétique

Front nord :

Front central :

Front sud :

  • 1942-1943 : De Fall Blau à 3e Kharkov

Front nord :

Front central :

Front sud :

  • 1943-1944 : Libération de l'Ukraine et de la Biélorussie

Front central :

Front sud :

  • 1944-1945 : Campagnes d'Europe centrale et d'Allemagne

Allemagne :

Front nord et Finlande :

Europe orientale :


Front d’Europe de l’Ouest


Campagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de Méditerranée


Bataille de l’Atlantique


Guerre du Pacifique


Guerre sino-japonaise


Théâtre américain

L'offensive de Prague (russe : Пражская стратегическая наступательная операция : Prajskaïa Strategitchieskaïa Nastouparelnaïa Operatsia, littéralement offensive stratégique de Prague) est la dernière grande opération menée en Europe par l'Armée rouge au cours de la Seconde Guerre mondiale, menant à la capitulation du groupe d'armées Centre. Elle se déroule du 6 au , bien que le Troisième Reich capitule le . Elle est menée parallèlement à l'insurrection de Prague.

La ville de Prague est finalement libérée par l'Union soviétique. Toutes les troupes allemandes restantes se rendent à l'ennemi sans combattre. C'est le coup final porté au régime nazi par Staline avec la bataille de Berlin en .

Contexte[modifier | modifier le code]

Le territoire de la République slovaque est totalement occupé par les unités soviétiques durant le mois d'avril, faisant disparaitre de fait cet État satellite créé par le Reich allemand. Le , Edvard Beneš, ancien président de la République et chef du gouvernement tchécoslovaque en exil, revenu au pays, a formé un gouvernement de coalition restaurant l'État tchécoslovaque.

Dans la nuit du au , le général allemand Karl Hermann Frank annonce à la radio qu'il ferait de n'importe quelle insurrection une « mer de sang ». La situation à Prague est instable. Frank savait que l'Armée rouge avançait sur Prague.

Le 5 mai, un soulèvement de Prague contre l'occupation allemande éclate et les insurgés appellent les Alliés pour que ceux-ci viennent les appuyer. Au matin du 6 mai, plus de 1 000 barricades sont érigées par les slovaques et les insurgés prennent le contrôle de la moitié de la ville, chassant les garnisons allemandes présentes en zone urbaine. Le 6 mai, les forces allemandes situées à l'extérieur de la ville tentent de reprendre les principales positions perdues. Après que le 5e corps de la 3e armée américaine a atteint la ville de Pilsen à moins de 100 km de là, les insurgés de Prague sont convaincus que les troupes américaines vont bientôt atteindre la capitale, alors qu'un accord conclu entre Russes et Américains a établi une ligne de démarcation qui cède Prague par avance aux troupes russes.

Le , les Soviétiques lancent l'assaut sur la ville.

Ordre de bataille[modifier | modifier le code]

Déroulement[modifier | modifier le code]

Libération de Prague par l'armée soviétique.

Bilan et pertes[modifier | modifier le code]

Stèles de soldats soviétiques, tombés au cours de la bataille, au cimetière d'Olšany à Prague.
Environ 395 000 Soviétiques se virent décerner la médaille "Pour la libération de Prague", établie le par décret du Præsidium du Soviet suprême.
  • Du côté allemand :

Dernière unité allemande à combattre, le groupe d'armées Centre capitule ; 50 000 soldats sont tués et blessés. Le reste des troupes allemandes se rend sans combattre (800 000 hommes)[1].

  • Du côté soviétique :

Environ 12 000 tués ou disparus, 40 000 blessés ; 373 chars, 1 006 pièces d'artillerie et 80 avions détruits.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Glantz, David M. & House, Jonathan, When Titans Clashed: How the Red Army Stopped Hitler, Lawrence, Kansas: University Press of Kansas, 1995. (ISBN 0700608990)
  • (en) Konev, I., Year of Victory, Moscow: Progress Publishers, 1969.
  • (en) Ziemke, Earl F., Stalingrad to Berlin: The German defeat in the East, New York: Dorset Press, 1990.
  • (en) Ziemke, Earl F., Battle for Berlin: end of the Third Reich, New York: Ballantine, 1958.
  • (en) Taylor, A. J. P., Second World War: An illustrated history, New York: Putnam, 1975. (ISBN 0399114122)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « The end of Prague Offensive », sur web.archive.org, (consulté le )