Montesquieu-Lauragais

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Montesquieu-Lauragais
Montesquieu-Lauragais
La mairie.
Blason de Montesquieu-Lauragais
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Intercommunalité Communauté de communes des Terres du Lauragais
Maire
Mandat
Abdelrani Mahcer
2021-2026
Code postal 31450
Code commune 31374
Démographie
Gentilé Montesquiriens, Montesquiriennes
Population
municipale
1 039 hab. (2021 en augmentation de 9,83 % par rapport à 2015)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 25′ 02″ nord, 1° 37′ 46″ est
Altitude Min. 158 m
Max. 274 m
Superficie 24,75 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Revel
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Montesquieu-Lauragais
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Montesquieu-Lauragais
Liens
Site web http://www.mairie-montesquieu-lauragais.fr/

Montesquieu-Lauragais est une commune française située dans l'est du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal du Midi, l'Hers-Mort, la Thésauque, le ruisseau des Mals, Nom inconnu et par divers autres petits cours d'eau.

Montesquieu-Lauragais est une commune rurale qui compte 1 039 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Montesquiriens ou Montesquiriennes.

Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : le pont d'En Serny, inscrit en 1998, le pont-canal de Négra, inscrit en 1998, et l'écluse de Négra, inscrite en 1998.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Montesquieu-Lauragais se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 26 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 31 km de Revel[2], bureau centralisateur du canton de Revel dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Vieillevigne (2,7 km), Ayguesvives (3,5 km), Villenouvelle (3,5 km), Saint-Rome (3,9 km), Baziège (4,4 km), Gardouch (5,2 km), Saint-Léon (5,8 km), Montgaillard-Lauragais (5,9 km).

Sur le plan historique et culturel, Montesquieu-Lauragais fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »[4].

Montesquieu-Lauragais est limitrophe de huit autres communes. Les communes limitrophes sont Baziège, Ayguesvives, Gardouch, Nailloux, Saint-Rome, Seyre, Vieillevigne et Villenouvelle.

Communes limitrophes de Montesquieu-Lauragais[5]
Baziège Villenouvelle
Ayguesvives Montesquieu-Lauragais[5] Saint-Rome,
Vieillevigne
Nailloux Seyre Gardouch

Géologie[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 2 475 hectares ; son altitude varie de 158 à 274 mètres[6].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Montesquieu-Lauragais.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le canal du Midi, l'Hers-Mort, la Thésauque, le ruisseau des Mals, la Bernadelle, la Nauze, Les Bordes, le ruisseau de Cante-Merle, le ruisseau de la Capelle, le ruisseau de la Crespine, le ruisseau de la Fage, le ruisseau d'en Campane, le ruisseau d'en Fournes, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 47 km de longueur totale[8],[Carte 1]. Le canal du Midi, d'une longueur totale de 239,8 km, est un canal de navigation à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le xviie siècle[9].

L'Hers-Mort, d'une longueur totale de 89,3 km, prend sa source dans la commune de Laurac (11) et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé 40 communes[10].

La Thésauque, d'une longueur totale de 16,7 km, prend sa source dans la commune de Caignac et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Villenouvelle[11].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 737 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Ségreville à 12 km à vol d'oiseau[14], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 747,6 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18],[19],[20].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Montesquieu-Lauragais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[21],[I 2],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,4 %), forêts (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), zones urbanisées (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Le village est en forme de circulade.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La ligne 383 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la station Université-Paul-Sabatier du métro de Toulouse depuis Salles-sur-l'Hers.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Montesquieu-Lauragais est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Hers-Mort et le Thésauque. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1998, 1999 et 2009[26],[24].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montesquieu-Lauragais.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 437 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 437 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003, 2011 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[24].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage de l'Estrade sur la Ganguise (département de l'Aude). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[29].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Étymologie : Mont, dû à sa situation ; esquiu, mot occitan signifiant « sauvage, farouche, abrupt », du verbe esquivar. Lauragais vient de Laurac un des plus anciens châteaux-forts de l'Aude. On peut se poser par ailleurs la question sur la fiabilité de l’interprétation du nom de « Lauragais » (L’Auragais) par Mgr. Elie Griffe (1899-1978), comme issu du castrum de « Laurac », ancienne capitale territoriale du Lauragais. En effet on retrouve le préfixe « aura » (vent) suivi du suffixe « gais » (ès) qui désigne un territoire. « Lauragais » pourrait donc aussi bien être interpréter comme « le pays du vent ».

Montesquieu-sur-le-Canal : appelé ainsi après la Révolution pour le canal du Midi.

Histoire[modifier | modifier le code]

Époque anté-gallo-romaine

Les premiers habitants connus étaient les Volques Tectosages.

Époque gallo-romaine

En 100 av. J.-C., les soldats avaient une « Mansion » à En Selve.

Croisade des Albigeois

En 1219 Simon de Montfort combattit la puissante noblesse cathare dans les fossés de la ville (Valatz batailles). Présence d'un cimetière cathare au Rouquet.

Guerres de religion

Le , durant la huitième guerre de religion, les Catholiques rasent la ville. Un odonyme local (« Impasse du 3-Juillet-1586 ») rappelle cet événement.

XVIIe siècle

Par son testament en date du Noble César d'Abessens, seigneur de Montesquieu, donne « aux habitants de Montesquieu les censives qu'ils luy peuvent devoir tant pour le passé que pour l'avenir », clause considérée comme l'abolition des droits féodaux locaux, mais remise en question par un de ses successeurs.

XVIIIe siècle

Au XVIIIe siècle le seigneur de Montesquieu écrit dans un mémoire non daté :

« cette terre étant composée de onze fermes, elle se trouve sujette à deux inconvéniens : le premier est l'entretien d'une trop grande quantité de bâ-timens, le second vient de l'impossibilité qu'un seul homme d'affaires puisse veiller de bien près onze métairies... »

Il en conclut à la nécessité

« d'en dé-molir cinq pour conserver les mieux bâties et les mieux situées, dont Lau-catte et Goudet, à cause des terres situées de l'autre côté du canal et celle de St-Jean, bien bâtie. »

A-t-il mis son projet à exécution ?

Héraldique[modifier | modifier le code]

Montesquieu-Lauragais

Son blasonnement est : De gueules à l'arbre d'argent posé sur une terrasse de sinople, accosté, à dextre, d'un loup contourné d'or et, à senestre, d'un mouton aussi d'argent.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[30],[31].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Terres du Lauragais et du canton de Revel (avant le redécoupage départemental de 2014, Montesquieu-Lauragais faisait partie de l'ex-canton de Villefranche-de-Lauragais) et l'ancienne communauté de communes Cap-Lauragais.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2000 2007 Alain Ramond    
2007 Claude Lafon DVG Retraité (décès en cours de mandat)
En cours Abdelrani Mahcer[32]    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].

En 2021, la commune comptait 1 039 habitants[Note 4], en augmentation de 9,83 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4711 4931 4281 3861 3851 4001 3901 4111 368
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3731 3191 1611 1161 0881 0531 009928956
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
828860815775794760757747757
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
680646564654742846892905925
2018 2021 - - - - - - -
9931 039-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[37] 1975[37] 1982[37] 1990[37] 1999[37] 2006[38] 2009[39] 2013[40]
Rang de la commune dans le département 108 171 142 157 150 167 167 171
Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

Enseignement[modifier | modifier le code]

Montesquieu-Lauragais fait partie de l'académie de Toulouse.

L'éducation est assurée sur la commune par un groupe scolaire : maternelle au primaire[41].

Culture et festivité[modifier | modifier le code]

Bibliothèque, comité des fêtes, festival d'orgue de barbarie, salle des fêtes,

Sports[modifier | modifier le code]

Pétanque, gymnastique, chasse,

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 386 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 1 021 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 430 [I 5] (23 140  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 3,6 % 5,9 % 2,9 %
Département[I 8] 7,7 % 9,6 % 9,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 623 personnes, parmi lesquelles on compte 79,3 % d'actifs (76,4 % ayant un emploi et 2,9 % de chômeurs) et 20,7 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 102 emplois en 2018, contre 83 en 2013 et 85 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 480, soit un indicateur de concentration d'emploi de 21,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63 %[I 11].

Sur ces 480 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 56 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 90,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 2,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

57 établissements[Note 7] sont implantés à Montesquieu-Lauragais au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 57 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
4 7 % (5,7 %)
Construction 10 17,5 % (12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
10 17,5 % (25,9 %)
Information et communication 4 7 % (4,1 %)
Activités financières et d'assurance 2 3,5 % (3,8 %)
Activités immobilières 2 3,5 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
14 24,6 % (19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
9 15,8 % (16,6 %)
Autres activités de services 2 3,5 % (7,9 %)

Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,6 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 57 entreprises implantées à Montesquieu-Lauragais), contre 19,8 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[42] :

  • Idsc, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (341 k€)
  • Supervisionip, location et location-bail d'autres machines, équipements et biens matériels n.c.a. (101 k€)
  • Les Jardins De Babylone, activités spécialisées de design (61 k€)
  • Karine Mazieres, autres services personnels n.c.a. (34 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 47 41 29 31
SAU[Note 10] (ha) 2 072 2 070 2 065 2 615

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 47 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 41 en 2000 puis à 29 en 2010[45] et enfin à 31 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 34 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[46],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué de 2 072 ha en 1988 à 2 615 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 44 à 84 ha[45].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Montesquieu-Lauragais » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Montesquieu-Lauragais » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montesquieu-Lauragais » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montesquieu-Lauragais » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montesquieu-Lauragais » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Montesquieu-Lauragais et Toulouse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Montesquieu-Lauragais et Revel », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Montesquieu-Lauragais », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 327-328.
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  7. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Fiche communale de Montesquieu-Lauragais », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  9. Sandre, « le canal du Midi »
  10. Sandre, « l'Hers Mort »
  11. Sandre, « la Thésauque »
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  14. « Orthodromie entre Montesquieu-Lauragais et Ségreville », sur fr.distance.to (consulté le ).
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Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Montesquieu-Lauragais » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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