Varen (Tarn-et-Garonne)

Varen | |||||
L'église Saint-Pierre. |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Montauban | ||||
Canton | Quercy-Rouergue | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Quercy Rouergue et des gorges de l'Aveyron | ||||
Maire Mandat |
André Massat 2014-2020 |
||||
Code postal | 82330 | ||||
Code commune | 82187 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Varennois | ||||
Population municipale |
656 hab. (2015 ![]() |
||||
Densité | 28 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 09′ 33″ nord, 1° 53′ 42″ est | ||||
Altitude | 160 m Min. 118 m Max. 372 m |
||||
Superficie | 23,13 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France |
|||||
Liens | |||||
Site web | http://www.varen.fr/ | ||||
modifier ![]() |
Varen est une commune française située dans le département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Varennois.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
La commune de Varen est située à l'extrémité nord-est du Tarn-et-Garonne, à 60 km de Montauban, 45 km d'Albi, 35 km de Villefranche-de-Rouergue. Elle est limitrophe des départements de l'Aveyron et du Tarn.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]
La population à dominante agricole est dispersée sur les hameaux d'Arnac, de Lexos et sur le bourg de Varen.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Varen est construite au bord de l'Aveyron, qui forme à cet endroit un plan d'eau de 3 km de longueur. La vallée, riche et verdoyante, s'élargit pour former un bassin géologique typique, entouré de pentes boisées. La commune est aussi arrosée par la Baye.
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Elle est desservie par les CD 115 ainsi que la RD 658 et la voie ferrée Toulouse-Paris via Capdenac.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Le doyenné de Varen fut fondé par le comte Géraud d'Aurillac (855-918) qui y passa lorsqu'il alla rencontrer le comte de Toulouse, rencontre qui eut lieu sur les bords de l'Aveyron.
Vers 972, Garsinde, comtesse de Toulouse, fait un legs au doyenné. En 1046, un moine portant la lettre annonçant la mort d'Oliba, abbé de N.D. de Ripoll et Saint Michel de Cuxa, passe par Santa Maria Varignensé. D'après cette lettre, le couvent détient le corps de saint Serge.
Vers 1050, l'espérance d'un grand pèlerinage justifie les vastes proportions de l'église Saint-Pierre obtenue par le voûtement d'un édifice antérieur (M. Duriat).
Vers 1350, les temps sont devenus moins sûrs (guerre de Cent Ans). L'abside va être démolie, le portail muré parce qu'ils constituent des points vulnérables. La sécularisation du prieuré effective depuis 1510 devient officielle en 1561.
1573 : En réponse à la Saint Barthélemy (24 août 1572), les protestants de Saint-Antonin s'emparent de Varen pour quelques jours. 80 assaillants auraient été tués.
1581 : C'est au tour des protestants de Verfeil de venir se venger des exactions subies lors du passage des troupes royales en prenant possession de Varen pour plusieurs mois, avec pillages, incendies, dégradations. Lorsqu'ils furent enfin chassés, ils auraient perdu 137 des leurs, pendus tués ou noyés.
1621 : Louis XIII faisant le siège de Montauban et projetant de réduire Nègrepelisse et Saint-Antonin, on envisage à Varen d'éventuelles représailles et l'on renforce la porte de la rue « Del Fouré ». Cependant, le logement des troupes royales impose à la population des charges insupportables.
1758 : Effondrement et démolition de l'église Saint-Serge, percement dans le mur nord de l'église Saint-Pierre de la petite porte.
1793 : Les biens du chapitre sont vendus comme biens nationaux, l'église transformée en atelier national est dépavée pour le salpêtre réclamé par les armées luttant contre la première coalition.
1830 : Destruction et aménagement du Chœur des Chanoines.
1846 : Inscription de l'église au registre des monuments historiques.
1er septembre 1858 : Inauguration du « grand central » ligne de chemin de fer Rodez - Montauban qui désenclavait la région. La gare de Lexos aux dimensions colossales s'ouvrait sur trois directions : Paris via Capdenac, Toulouse et Montauban pour qui elle était le passage obligé avant la construction de la ligne Brive Cahors Montauban Toulouse. La présence de la ligne allait permettre la transformation de l'usine à chaux en une cimenterie particulièrement florissante et sans cesse modernisée jusqu'à la fermeture brutale en 1994.
Dès lors, Varen accuse durement le coup de cette « délocalisation » et le site particulièrement attractif intéresse et attire de nombreux étrangers, Anglais et Néerlandais, qui viennent se fixer dans le village.
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | D'argent à trois fasces de sinople, au lion d'or brochant. |
---|---|---|
Détails |
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
|
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[4].
En 2015, la commune comptait 656 habitants[Note 1], en diminution de 2,67 % par rapport à 2010 (Tarn-et-Garonne : +5,62 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
La commune bénéficie d'un patrimoine architectural de grande qualité :
- Gare de Lexos, inscrite au titre des monuments historiques[7] ;
- Église Saint-Pierre, de style roman du XIe siècle ; elle faisait partie du système défensif de la ville, sa façade servant de mur d'enceinte ;
- Doyenné du XIe ;
- Porte fortifiée ;
- Église d'Arnac ;
- Château de Belpech ;
- Maisons à colombages ;
- Château de Pechrodil.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jean-Jacques-Joseph Daudibutieres, maire de Varen (en fonction en 1809).
- Léon Poux, maire de Varen (1881-1972 ?).
- Jean-Jacques-Joseph Daudibertières (1756-1841) habitait près du moulin de Varen, maire de Varen de 1809 à 1815.
Économie[modifier | modifier le code]
- Établissements Parra - Travaux du bâtiment.
- Iridium - Ingénierie bureau d'étude.
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- Tableau des électeurs pour les élections sénatoriales, Préfecture de Tarn-et-Garonne, 16 juillet 2014, [lire en ligne], p. 14.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
- « Gare de Lexos, au hameau de Lexos », notice no PA82000023, base Mérimée, ministère français de la Culture