Beyrède-Jumet
Beyrède-Jumet | |||||
![]() Vue de Beyrède. |
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![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Arrondissement de Bagnères-de-Bigorre | ||||
Canton | Neste, Aure et Louron | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Aure Louron | ||||
Maire Mandat |
Gilbert Rotge 2014-2020 |
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Code postal | 65410 | ||||
Code commune | 65092 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Beyrèdois | ||||
Population municipale |
188 hab. (2015 ![]() |
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Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 57′ 32″ nord, 0° 22′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 635 m Max. 1 924 m |
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Superficie | 15,9 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France |
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Beyrède-Jumet est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Beyrèdois.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
Commune située dans les Pyrénées en vallée d'Aure.
Le village est composé des hameaux de Beyrède et de Jumet situés à une altitude moyenne de 750 et 870 mètres. Ils se trouvent à quatre kilomètres d’Arreau, capitale historique de la vallée.
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le ruisseau de Beyrède traverse le village d'ouest en est avant de se jeter dans la Neste et forme une partie de la limite nord avec la commune de Sarrancolin.
Le ruisseau de Meye Lègue traverse le village d'ouest en est avant de se jeter dans la Neste et forme une partie de la limite sud avec la commune d'Arreau.
La Neste traverse le village du sud au nord et forme la limite est avec les communes de Fréchet-Aure, d'Ilhet et de Camous.
Le ruisseau de l'Esperère traverse le village d'ouest en est avant de se jeter dans la Neste et le ruisseau du Mouné se jette dans le ruisseau de Beyrède.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
La commune jouit d'un climat montagnard caractérisé par des étés doux (température moyenne de 25 °C) et des périodes de beaux temps. Parfois des orages éclatent sous formes de fortes averses, imprévues et violentes. Quant aux hivers, ils sont frais ou froids avec des températures de 3 °C en moyenne, et souvent humides avec de fréquentes dépressions en provenance de l'Atlantique amenant de la pluie.
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Cette commune est desservie par la route départementale D929.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Logement[modifier | modifier le code]
En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 175[2].
Parmi ces logements, 62.1 % sont des résidences principales, 30.5 % des résidences secondaires et 7.3 % des logements vacants.
Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[3] qui rapporte les dénominations historiques du village :
Beyrède[modifier | modifier le code]
Dénominations historiques :
- Arnaldus de Beireda, latin et gascon (1216, actes Bonnefont) ;
- De Beyreda, (1387, pouillé du Comminges) ;
- Beyrede, (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Nom occitan : Veireda.
Jumet[modifier | modifier le code]
Dénominations historiques :
- de Jumeto Vezano, de Jumeto, latin (1387, (pouillé du Comminges) ;
- Jumet, (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Nom occitan : Jumet.
Histoire[modifier | modifier le code]
Jumet, d'abord commune du canton de Sarrancolin en 1790, est rattachée entre 1791 et 1801 à Beyrède.
Cadastre napoléonien de Beyrède-Jumet[modifier | modifier le code]
Le plan cadastral napoléonien de Beyrède-Jumet est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[4].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Historique administratif[modifier | modifier le code]
Sénéchaussée de Toulouse, élection de Comminges, canton de Sarrancolin (1790), d'Arreau (depuis 1801). Jumet, d'abord commune du canton de Sarrancolin en 1790, est rattachée entre 1791 et 1801 à Beyrède[5].
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Beyrède-Jumet appartient à la communauté de communes Aure Louron créée au 1er janvier 2017 et qui réunit 47 communes.
Services publics[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[8].
En 2015, la commune comptait 188 habitants[Note 1], en diminution de 15,7 % par rapport à 2010 (Hautes-Pyrénées : -0,38 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Martin de Beyrède.
- Église Saint-Geniès de Jumet.
- La carrière de marbre de Beyrède fut utilisée à l'époque de Louis XIV et Louis XV, pour construire plusieurs cheminées du château de Versailles.
- Lavoir.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Louis-Antoine de Pardaillan de Gondrin, 1er duc d'Antin (1711) fit ouvrir la carrière de marbre, mentionnée dans l'histoire du château de Versailles.
- Joachim Estrade, ingénieur natif de Beyrède-Jumet.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blasonnement :
d'azur à la chaîne de montagnes de même, les sommets enneigés d'argent, chargée de deux moutons arrêtés affrontés du même sur une terrasse ondée de sinople chargée d'un sabot aussi d'argent, au comble d'or chargé de quatre pals de gueules
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Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées - Michel Grosclaude, Jean-François Le Nail intégrant les travaux de Jacques Boisgontier - Conseil Général des Hautes-Pyrénées - Mission culture occitane - 4e trimestre 2000
- Les sobriquets des villages aurois - Frantz-E. Petiteau - Editions Lacour - Cercle François Marsan - 3e trimestre 2003
- Les vieilles inscriptions de la vallée d'Aure - Abbé François Marsan - Editions Lacour
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des communes des Hautes-Pyrénées
- Liste des anciennes communes des Hautes-Pyrénées
- Vallée d'Aure
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- Insee : Rapport statistique communal pour la ville de Beyrède-Jumet
- Michel Grosclaude et Jean-Francois Le Nail, intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées, Tarbes, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, , 348 p. (ISBN 2-9514810-1-2).
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral de Beyrède-Jumet en 1831
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées
- « Liste des juridictions compétentes pour Beyrède-Jumet », sur le site du ministère de la Justice (consulté le 17 décembre 2015)
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.