Alain Mongrenier

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Alain Mongrenier
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Naissance
Nationalité
Française
Activité
Formation
Lieu de travail
Mouvement
Influencé par

Alain Mongrenier, né à Amiens le , est un peintre contemporain français. Il vit et travaille à Rubempré dans le département de la Somme et la région Hauts-de-France.

Repères biographiques[modifier | modifier le code]

Académie de la Grande Chaumière, Paris 6e.
Roger, Pastel
Roger par Alain Mongrenier,
Pastel sur papier, 95×70 cm, 1991.

Entré à l'École des beaux-arts d'Amiens à 15 ans, Alain Mongrenier s'engage très vite sur le chemin de la peinture, fréquentant ensuite des cours de l'Académie de la Grande Chaumière à Paris. Il n'a que 17 ans quand, à Amiens, Guy Charrier, directeur de la Galetie Dusevel, remarque son travail et l'expose, en 1958[1].

C'est dans les années 1960[2] qui débutent pour lui avec le service militaire en Algérie qu'Alain Mongrenier découvre l’École de Paris, visite le salon de la Jeune Peinture, rencontre Paul Rebeyrolle et Alberto Giacometti, est avec Philippe Cara Costea, Georges Feher, Jack Chambrin et Jacques Van den Bussche l'un des artistes permanents de la Galerie Jean-Claude Bellier à Paris : autant d'expériences qui le conduisent vers une dimension plus intime de son travail, à se remettre en question également, observe Pierre Garnier qui relève que c'est à cette époque qu'« il abandonne les thèmes misérabilistes, souvent des visages en détresse, pour réfléchir aux problèmes mêmes de la peinture, par exemple les rapports entre la forme et la couleur »[3].

Au fil de ses recherches, sur plus de 50 ans de créations, Mongrenier construit son œuvre singulière[4].

Sa sensibilité l’inscrit dans le courant expressionniste qui prend sa source chez Goya[5].

Au cœur de sa maison et d’un paysage, la Picardie, il aime travailler sur des papiers ou cartons déjà marqués d’empreintes, avec des matériaux adoptés pour leur souplesse et la rapidité qu’ils lui permettent : acryliques, pigments, pastels[6], craies, encres, stylos billes, crayons[4].

L’intensité qu'il recherche n'est pas dans le spectaculaire, mais le quotidien : objets familiers, tournesols, vélos sous la remise[7], paysages de toits, petites églises de campagne. visages familiers, corps intimes... Tels sont les thèmes qu’il affectionne. Le presque rien. Mais avec une tension qui le porte à créer des espaces concentrés, essentiels[8].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Analyse[modifier | modifier le code]

Une complexité d’aplats de couleur et de traits a remplacé peu à peu l'approche classique. Un mariage du dessin et de la peinture.
Comme dans le travail sur les vélos[7], à la fois jeu complexe de lignes et présences bien concrètes[8].
Ou les objets de l'atelier, harmonies de lignes et d’éclats sourds ou lumineux[9].
Ou encore les variations sur les toits, dont seuls les jeux de lignes et clairs-obscurs créent la profondeur.
Ce dénuement se retrouve dans les vitraux[5] qu'il élabore depuis 1990 : approche sensible bien proche de la démarche spirituelle[10].
Dans ses portraits on devine la nervosité du crayon - ou du stylo - avec ses rythmes, ses pressions[9].
Les autoportraits[1] se risquent encore plus loin, avec une sobriété de lignes et de couleurs pour en accentuer la force expressive.
Pour les nus il a multiplié les écritures visuelles : ligne claire d'où surgit la grâce profonde du corps[8], approches plus effervescentes de fonds rouges[1] où s'étend la chair dorée, légèrement vêtue de blanc. Parfois, seuls le noir et le blanc révèlent toute la sensualité d'un corps, sa solennité troublante[4].

Peintures et dessins[modifier | modifier le code]

Saint-Eustache par Alain Mongrenier, acrylique sur papier, 53x50cm, 1986.
  • Roger, Pastel sur papier rouge[11], Acquisition du Musée Antoine-Lécuyer, Saint-Quentin (Aisne), salle d'art contemporain du sous-sol, 95x70cm, 1991
  • Jean Dubuffet, triptyque[12], mine de plomb sur papiers juxtaposés, 65x150cm, acquisition du Fonds régional d'art contemporain Picardie, 1979
  • Fresque murale, 5x2m, Polyclinique de Picardie, 1991
  • Saint Eustache, Toits[13], acrylique, 53x50cm, 1986
  • Lapin écorché, huile sur toile 54x65cm, 1966, collection Jef Friboulet[14]
  • Autoportrait[15], Conté sépia, 85.5x66cm, 2003
  • Nature morte rouge", technique mixte, 63x85cm, 2002
  • Bicyclettes, technique mixte, 90x80cm, 1999

Vitraux[modifier | modifier le code]

Vitraux de l'Église Saint-Fuscien de Saint-Fuscien, Alain Mongrenier, 2008.
Chœur de l'église Saint-Michel de Berlaimont.
Nature du bâtiment Lieu Année Caractéristiques
Église Saint-Fuscien, Somme 2008 Toutes les verrières[16]
Église Candas, Somme 2007 Vitraux en presque totalité
Chapelle Lycée Saint-Paul de Lens, Pas-de-Calais 2006 Totalité des dalles de verre
Chapelle Notre-Dame de Pitié Sailly-en-Ostrevent, Pas-de-Calais 2006 Totalité des vitraux
Chapelle Mont Lambert, Pas-de-Calais 2001 Totalité des vitraux
Église Saint Vaast Camon, Somme 2001 Vitrail[17]
Église classée Berlaimont, Nord 1996-98 Vitraux du chœur
Église classée Rivière, Pas-de-Calais 1994 Vitrail
Église classée Liessies Nord 1991 Vitrail
Église classée Blérancourt Aisne 1990 Vitrail Saint Martin[18]

Contributions bibliophiliques[modifier | modifier le code]

  • Victoria Christy, Vu de l'éternité - Sub specie aeternitatis, illustrations par Alain Mongrenier, Imprimerie Corbet, Olivet, 2004.
  • Gianluca Virgilio, Quel che posso dire, Autoportrait d'Alain Mongrenier en couverture, Edit Santoro, Galatina (Italie), 2016.

Expositions[modifier | modifier le code]

Expositions personnelles[modifier | modifier le code]

  • Espace culturel de Dreuil, Airaines, [19].
  • Espace Jacques-Prévert, Mers-les-Bains, novembre-.
  • Comédie de Picardie, Amiens, .
  • Galeries d'art Hugues-Capet, Noyon, septembre-.
  • Chapelle du Collège des Jésuites, Eu (Seine-Maritime), juillet-[20].
  • Alain Mongrenier, traits pour traits, Ferme Courbet, Flagey (Doubs), mars-[21],[22],[23].
  • Peintures et dessins d"Alain Mongrenier, Hôtel des Feuillants du Conseil général de la Somme, Amiens, septembre-[24].
  • Salle des machines du moulin de Lœuilly, Somme, 2006, septembre-[25].
  • Alain Mongrenier, cinquante ans de création, église romane de Fieffes-Montrelet, [26].
  • Alain Mongrenier, traits pour traits, Musée départemental de la Somme de l'Abbaye de Saint-Riquier, septembre-.
  • Alain Mongrenier - Pastels, dessins, Musée Antoine Lécuyer, Saint-Quentin, 1991.
  • Peintures et dessins avec les sculptures de Georges Jeanclos, Le prieuré d'Airaines, 12e saison d'expositions d'envergure nationale, juin-.
  • Alain Mongrenier, Musée départemental de la Somme de l'Abbaye de Saint-Riquier, 1988.
  • Galerie Garnier, Amiens, 1985.
  • Galerie Kritz Europe, Bruxelles, 1984.
  • Galerie d'art Les Flandres, Lille, 1984.
  • Alain Mongrenier, vingt-cinq ans de peinture, Galerie Garnier, Amiens, 1983.
  • Alain Mongrenier - Les toits de Paris, Prieuré d'Airaines, 1982.
  • Galerie Élisabeth Amyot, Paris, 1980, , mars-, avril-.
  • Galerie Maria Canziani, Luxembourg, 1978.
  • Château de Bazeilles, 1977.
  • Alain Mongrenier - Rétrospective 1955-1975, Abbaye du Gard, Crouy-Saint-Pierre, 1975.
  • Galerie Dusevel, Amiens, .
  • Galerie Guy Charrier, Amiens, 1958.

Expositions collectives[modifier | modifier le code]

Galeries[modifier | modifier le code]

Kintz Europe, Bruxelles ; Maria Canziani, Luxembourg ; Couzis, Rotterdam ; J.C.Bellier, Paris ; E.Amyot, Paris ; A.J.L., Paris ;
Art Les Flandres, Lille ; Cascade Euralille ; Guy Charrier, Amiens ; Garnier, Amiens ; Urbis, Amiens ; Iris noir, Saint-Valery-sur-Somme.

Réception critique[modifier | modifier le code]

  • « Au long ou au coin des rues vidées de toute humanité, les maisons nous parlent, alignées, serrées dans la grisaille des bitumes et des verts plombés, ridées, entre les brèches et les éclats de leurs enduits, elles tiennent leur langage, poussent leurs cris… Et n'a-t-il rien à nous dire, kui aussi, avec ses gestes accusés et ses inspirations pathétiques, ce cadavre de poulet danns la clarté froide d'un inerte fond blanc ? Portraits dont il serait superficiel de croire qu'ils sont caricaturaux. S'agit-il ici de souligner difformités et disgrâces pour prêter à rire ? Nous en sommes très loin !… Devant aucun portrait, aucune toile de Mongrenier, nous n'avons envie de sourire. Ces personnages là sont des vivants marqués par ce qui domine leur existence : pensée génératrice d'inquiétudes, besoins, convoitises. Personnel, Mongrenier l'est également dans sa technique picturale : le dessin et la couleur, le pinceau et la pâte ne consentent ni à une parcimonieuse répartition du travail ni à un conflit, mais conjuguent adroitement leurs moyens. C'est pourquoi, dans l'instant même où nous apprécions la vigueur et la solidité de la technique, nous sommes séduits par l'œuvre savamment élaborée. Faut-il expliquer par là que cette peinture parfois noire ne présente aucune opacité ? » - René Normand[28].
  • « Un sens inné des nuances, une qualité de la matière constamment remise en question, une fascination pour l'expression d'un corps ou celle d'un visage, une obsession scrupuleuse à analyser la nature dans ses moindres détails, à ne rien négliger, sans pour cela en être dépendant: voilà Alain Mongrenier, un créateur qui, assurément, ne peut renier ses origines picardes, ses racines septentrionales. Elles offrent tant de similitudes avec celles des grands peintres flamands qu'il se trouve inconsciemment sur leur chemin autant par ce sens aigu de l'observation joint à ce souci du détail que par cette recherche de l'expressionnisme, issu de Munch ou de Ensor et qui lui fait dépasser la réalité. » - Christine Debrie, Docteur en histoire de l'art[29].
  • « Il peint le quotidien, s'intéressant à des sujets qui retiennent peu souvent l'intérêt: ateliers, machines aratoires, abris de jardin, toits de Paris. Dans un esprit identique, ses natures mortes sont composées d'objets simples empruntés à la vie courante: un moulin à café, une lampe, une cruche, des vélos... Les techniques se mélangent: acrylique, pastels secs, encres. Au fil des années, la palette se fait plus lumineuse, quittant les teintes marron et ocre. Aujourd'hui apparaissent des mauves, des jaunes, des roses et des bleus subtils jouant avec la transparence, les superpositions, les blanc de la toile, pour créer un espace laissé ouvert, avec ses brèches de lumière. Le portrait reste omniprésent dans l'œuvre de Mongrenier... Animé d'une sensibilité aiguë, d'un sens développé de l'observation, ce portraitiste utilise d'une façon très personnelle l'encre, la mine de plomb ou le pastel, répartis tantôt en hachures obliques, tantôt en traits serrés, juxtaposés ou entrecroisés avec énergie. Écarté des influences contemporaines, Alain Mongrenier restitue, plus qu'il ne représente, les secrets du visible. À travers une œuvre moderne il a le pouvoir de nous faire rêver silencieusement dans un univers marqué par une quête d'absolu. » - Jacques Béal[15].
  • « En écoutant Alain Mongrenier et en découvrant son travail, je pensais à cette phrase de Courbet: "Je n'aime pas l'art pour l'art, ni les cercles distingués des beaux esprits sans vergogne. Je trouve mon affaire partout et je tire les conclusions que je désire. Je prends ce que je pense dans la nature, et pour moi l'ensemble des hommes et des choses, c'est la nature". Cette citation s'applique bien à cet homme libre et discret qui va à l'essentiel. » - Frédérique Thomas-Maurin, conservateur en chef du musée Courbet, Ornans[23].
  • « L'univers d'Alain Mongrenier est souvent qualifié de sombre. À ses débuts, il est inspiré par des thèmes extrêmes : la pauvreté, la maladie, l'angoisse. Des tableaux qui racontent son admiration pour Le Greco, Goya, Soutine et les expressionnistes. Le temps et l'âge passent, ses sources d'inspiration deviennent plus "légères", son trait aussi... Il y a les objets quotidiens, vélos, chaises, chevalet, fleurs séchées... Dans leur banalité, ils offrent à la peinture sa capacité de révéler l'intensité de ce qui est : Le corps des choses. Il y a les toits, peu regardés habituellement, dont le peintre déploie toute la richesse de lignes et d'aplats, toute l'architecture mouvante, dans une expression débarrassée de l'anecdote. L'attention cesse alors de nommer ce qu'elle a sous les yeux et se laisse prendre à l'harmonie sourde des couleurs, la vibration des clairs-obscurs. » - Alice Petit-Morel[30].

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Alice Petit, article du livre collectif Alain Mongrenier, dans son atelier, son œuvre, Airaines centre d'art et de culture édition, Novembre 1988,p.61
  2. 1963, contrat galerie Jean-Claude Bellier, Paris. Prix national de la vocation 1967 unique peintre lauréat, parrain Alex Maguy
  3. Pierre Garnier, Alain Mongrenier, Airaines Cercle d'art et de culture édition, 1988.
  4. a b et c Alice Petit, article du livre Alain Mongrenier, Traits pour traits, Cap Régions Editions, 250x308mm, 191 pages,Noyon, Aout 2010, p.9
  5. a et b Christine Debrie, Catalogue de l'exposition temporaire Alain Mongrenier, édition Musée Antoine Lécuyer, Saint Quentin, 1991
  6. Brigitte des Isles, Autour de Maurice-Quentin De La Tour, Arts Actualités Magazine, Numéro 143 septembre 2004, p.49
  7. a et b Jean Paris, Alain Mongrenier de l'insécurité du visible, Coloquio artes, Revue de la fondation Gulbenkian Lisbonne, 27e année Numéro 66 septembre 1985, p.47 à 51
  8. a b et c Alice Petit, Vers le mouvement, plaquette de l'exposition Traits pour Traits, Musée de l'Abbaye de Saint Riquier, 2003
  9. a et b Christian Germak, Alain Mongrenier, Arts Actualités Magazine, Numéro 79 octobre 1997, p.32-33
  10. Jean-Louis Avril, Alain Mongrenier, Arts Actualités Magazine, Numéro 40 novembre 1993, (ISSN 1146-1276), p. 16-17
  11. , Plaquette du musée Antoine-Lecuyer, musée du pastel, Saint-Quentin
  12. Frac Picardie, œuvres acquises
  13. Analyse par Pierre Garnier dans Alain Mongrenier, dans son atelier, son œuvre, Airaines édition, p.47
  14. Chalot et Associés, catalogue collection et succession Jef Friboulet, Fécamp, 3 juillet 2021.
  15. a et b Jacques Béal, « Alain Mongrenier, un regard sur l'énigme du visible », dans La Gazette de l'Hôtel Drouot, n°38, 5 novembre 2004.
  16. Mairie de Saint-Fuscien, Notre église
  17. Site "Camon passionnément", L'église Saint-Vaast
  18. Au patrimoine européen de saint Martin, Site : http://www.saintmartindetours.eu/patrimoine/france/picardie/aisne/blerancourt/objets/vitrail-saint-martin3.php
  19. « Le peintre Alain Mongrenier expose à l'espace culturel d'Airaines », L'Éclaireur, 15 août 2019
  20. Paris-Normandie, Alain Mongrenier expose ses œuvres à la chapelle du Collège à Eu, 3 août 2016
  21. Art Somme, Exposition Alain Mongrenier au Musée Courbet, 2015
  22. Ma commune Info, Exposition à Flagey - Dessins et peintures d'Alain Mongrenier, 1er juin 2015
  23. a et b Site"Pays de Courbet, pays d'artiste", Alain Mongrenier - Cinquante ans de création à la ferme Courbet, 2015
  24. Blog "Les Dessous chics" (Philippe Laroche, Le Courrier picard), Sous le vernis du marquis, 6 octobre 2014
  25. Citizenside, Picardie: vernissage de l'exposition du peintre Alain Mongrenier à Lœuilly, 23 septembre 2011
  26. S. Crimon, G. Payen et F. Desgardins, Alain Mongrenier - Cinquante ans de création exposés à l'église de Fieffes, Culturebox, France-Tv Info, 7 septembre 2010 (Durée: 1 min 53 s
  27. « Beauquesne : hommage à Jean-Michel Colignon », Le Courrier picard, 28 août 2020, p. 13.
  28. René Normand et Guy Charrier, Alain Mongrenier, Imprimerie P. Treilhou, Amiens, 1965, pp. 6-8.
  29. Christine Debrie, « Alain Mongrenier, un artiste vrai… », Alain Mongrenier, Éditions Airaines Centre d'art et de culture, 1988.
  30. Alice Petit-Morel, Exposition « Traits pour traits » d'Alain Mongrenier, Éditions du département du Doubs, 2015.
  31. Site officiel de la Fondation de la vocation

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • René Normand et Guy Charrier, Alain Mongrenier, Imprimerie J. Treilhou, Amiens, 1965.
  • Christine Debrie, Jean Paris, Pierre Garnier, Alice Petit, Alain Mongrenier, dans son atelier, son œuvre , Airaines centre d'art et de culture édition, 238x337mm, 206 pages, .
  • Christine Debrie, Alain Mongrenier, Musée Antoine-Lécuyer/Imprimerie Debrez, 1991.
  • Jacques Béal, « Alain Mongrenier, un regard sur l'énigme du visible », dans La Gazette de l'Hôtel Drouot, no 38, .
  • Alice Petit, André Alexandre, Jean-François Vasseur, Pierre Foucart, Alain Mongrenier, Traits pour traits, Cap Régions Editions, 250x308mm, 191 pages, Noyon, .
  • Alice Petit-Morel, Exposition « Traits pour traits » d'Alain Mongrenier, Éditions du département du Doubs, 2015.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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